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S P A

tMoritle• moderne.s avoienr inurilcment

cherch~

les

ra

1

fons; les

m~ran

les

~nrr'

urrcJ , les douleu rs va–

gues qu'on íenr cou rir

CA

dtiTércns endrotrs elu corps ,

fes mm ladtes q ui cha Agcnt

a

Chaque infian t de

laces,

.. plu{ieurs nutres fa1U analogucs, écucils Oll

(e

VC–

fiOienl briícr la

íagac•r~

&

l'tmaginHion de ces ao–

ceurs ,

Ce

déJui íent

li

narur~llement

de ce fy nltmc,

<ju'ils en paroiffent la confirmation .

Q ucllc que íoir la fécondiré

det

prineipe5 que nou5

venons d'crpofe r, quell e que foír la mulriplíciré

6c

la

fo rce des prcuves quí éraicor la do

rine don r ils

fo nr les fondemcns ; une rnifon plus vi:toricufe cn–

c ore combar en leur fa vcur ; un s vanrage infinimem

p lus précieux

au~

jeux du praricien éclairé

l'f

rcn-

onrrc

i

e•en que cerre rhéor ie loin de

g~ner ,

d'nf–

fervir

l'obfcr vareur , de luí fafciner l'our ainfi dire

les yeux,

6c

de diriger fa main . nc fl tt

au-contr.~ire

qu

luí fervir de point dt: Yue fixe pour difcerncr

plus exa ement les

fait~;

bien éloignée en cel1 des

eh oríes ordinlireJ qui ryranniíent le prntiaien ,

&

l'aí–

fer vi!lent au joug

(ouvent

funeft e du raifonnemer•t .

Pour

~

irc fe ntir cette dilférence

&

le prix de cet

ava nugc, je propoíe

l'éprcuve décifive de la prari–

que: qu' un malade fe préfente avee une fievre affe1.

conlidérable , diffi cul ré de reípirer , poonr de c6ré

af–

f« v1f, crachcmenr de fang,

&.·.

le mécfecin imbu

des rhéuries ordmaircs, s'avance avec d'aurant pl us

d e cqurage qu'il

a moín

s de lumiere,

&

au premiar

a (pc

de

ce fym

prom.es

, ce dcfpore ab[olu dir: ,

je

prouve par m

es ra1fo

nnemcns que ces phénome–

" nes fom des ligues affurés d'une inf!Jmmarion de la

,. plevrc ou du p um n; je riens pour maxíme in–

" contefiable que les íaignécs fonr le remede unique

, &

p~r

excellence de courc

inftammarion ; on ne

(auroir rrop en faire,

&

le moindrc rerudcmenr

,

en un g rand mal , . E n

con f~qucnce ,

il ordonne

q u'on

fa!l~

coup-fur-aoup p!ufieurs

faígn~es ,

fecours

¡am

lis

curatlf,

c¡uelqu~fo".

íoulageanr,

&

fo uvenr

JllUiiiC OU perUICICUX

i

ll fa lt COUier

a

g rands fl

tS le

fang de l'inforruné malade, qui atteinc d' une

~treélion

h umorale , meurr bienr6r

a pr~•

villime de ce

th~o­

r •llc in<·onlid«!ré; que le

m~m~

malade rombo enrre

les main d' un

m~decin

qui aura adopté

la rhéoric

q ue

nous venons d'expofer ; moins prompr

~

fe dt!–

c•der, s'll on confequenr

~

fes príncipes , il e ami–

n cra a rrcntlveinem,

&

les íympromes qui

pa~oinent ,

&

le\ caufes quí ont précédé , armbuanr rous ces

fymprome

au pervernffemenr de

l'a

ion du dia–

phragme '

a

un

.fpajiut

plus ou moins étcndu' il fe

nppcllcra en mt'me cem

que ce déran emen t inté·

n uur pe

m

~rre

l'dfcr de deux vices

tr~s-iHirércns,

o

u

p roduit par l'auganenrarion du re!lorr de la marre in–

tellmale qu'auronr occa fionnée la prél'é:nce

&

l'accu–

m ul rion d.: mauv.1is íucs dan

les premieres vo1es,

u rour-il·

fa1r indéprncfanr de cerre cJuíe ; conlide–

ranr la

m~l1llie

fou;, C'e double al'pe

, il V1e111 il-bour

d e dé 1dcr par un

e ·

men plus réfl échi de

Íympro–

anes propres ,

~

quclle

e~

ufe elle doir trre Jttribuée:

c'cll

lil que

s'arr~re

le

rh~oricien ;

le praticien obfe r–

varcur m

u

ni de ces conno•!lances , appelle

a

Con

fe–

c our

les obfervsrions

~nrérieures

pour claffer la ma–

l

die ,

~

dércrminer par quel

~en

re de r emedes il

d

it nn aqucr lu caufe qui fe préfenre , commenr il

do1r employer ce

remedes , les varier ,

&

dan quel

rem

il ,1o1r les •llmm1nrer .

uivon -le dan

le rrai–

remenr de cerre mals1lie pour ind1quer cambien ce11e

rh¡(orie s'appllquc heurcufemenr

3

la prarique: íup.

p ofuns q u.-

e

rre prétendue Buxmn de po1rrinc foi t

a

u nombre de celles qui nc dépendenr que du mau–

val

érar

d~ l'cnom~c ~

de

im ctlins; aprh une uu

deu

fa•gn~cs

&

l'cm~rique

que la VIOience de acci–

d

n pe

m

e\lger, il rournel'\1 roures fes vues du

e

du

ba~-vcmrc,

il folhci rera par des purgarif:

legers

b

folunon du

.fpifflu

de

c6r~,

&

pr.!p3r~ra

par-1

u ne enfe promprc

&

lillurnire .

rrcnnf il fuivre rous

les m u\lcmcns

de

la

nJrurc,

li

le.fpifTM

enrique pa–

r oi t fe dmgcr vers quelqu'aurre

coulu~r ;

innruit par

di\ er C.gne •

&

lurrour par le poul de cerre dérer–

nunarion,

11

fe

ndera

b

no~ture

en puuffanr les hu–

mcur

\ er

les cuulo1rs indiqué:.;

•mfi,

}amai

a!ler–

VI par 1 rh

ríe :\ relle ou rdle pranque , 11 n'en Cera

que plo

~

la•rc' pour mieu · f111ir

· fUivre

1

'oblen ••–

r•on ; d'ot'l 1l réluhc é'•tdemmeor <¡ue quand

m~me

1

S

tondemen

de ce

f)'fi~me

Íeroleot auffi

fo1ble

q u'ils fonr fohd s, ll

n'en

feroír pas mo•11s in6mmenr

p r f<'1'11ble

a

U<

~U

que

OOUS

CC>OOOiffons

nr)

P. ·, IOO!Q

011

COIIV

L5 ll'l

•hu/in,

Mhit

i11f

)

en

narl'i\llt du

pn octpes q

nous avoru

1o!ll~

xs•.

S P

A

37 1

e:rpof~s

a

l' article

pr~cédcnr

S PAS'!E ,

IOUtes les mala–

dies mérireroicnr cerre qualllicJIIOn, plrce que roo–

res Mpendenr d'un fpafmc plu ou mnins gc'nérJI;

mais noos avons remarqué qu'i l

y

en avoic ou cet

érar n'étoir que

Íecond~~rc

produ•r par un vice hu–

moral ,

&

qu.e dans d'lu rrcs le frafrne éroir c!lentlel;

ce foot c

elles q

ue nous avon§ plus partí ulicr<!menc

appellt'es

ffi.jm"

oJiquu ,

'

2uxquellcs on a fouvcnt

donné le

nom d

e

maltzdiu

ntrvtufii . 1-'oy<:: u mor .

Dans celles-ci le

fPajm<

beJ ucoup plus confitlérable ,

fe manifene pour l'o rdu1aire par de• íymptome ex–

r~ríeuro

plus approp ri6 ;

rel

íonr les convullions,

les fnffons , les rremblemens , le

hoquers, leo nau–

í~es ,

le' douleurs va uc1 ,

les Mfaillances frt<qucn –

tes, les lalliruJI!S , les venrs ,

&~.

Tous ces

Í}

mpro–

mes Vtlrienr, íuivanr l'eípcce de maladie qu'lls ac–

compJancnr,

&

le

r~un~!lenr

en plus

o

u moms ¡!rand

nombre; on connote que ces maladies fonr pu rcmenr

JPoj'modiquu

ou ncrveules , par l'abfence des fignes

qu1 caradénícnr les alfe

ions humorales ,

&

le ge11r

re mixre qui réful rc de

13

.:ombi nai íon de ces deu ·

efpeces en marqud par le mélangc de leurs phéno,

menes~

l e• malarlies qui fonr en

g~nl!ral

reconnues puur

(pllji1Jor/iqun

(ont l'épilepne , l'hypOCOndrÍ3CI[é , l'h)'•

n~rÍCité,

les atraques de convulfinn , ('a ll hme convul–

fi f , les palp•rarions

da

ca:ur, le hoquer , l'opiftorone

&

l'cmprono rone , ('incube , les mouvemen

convu l–

fi fs , le priapiímc, le rénel'rne, quelqucs cípccc Je

coliquc,

&

furrour la coliquc vulgaircmenr appellée

Jt

plomb

ou

du

ptintru ,

le ris fa rdnnique ,

l'~cla mp­

fi l' ou épileplie des enfan ,

l'hitrnflq{of,

le

ciJontr flmc–

ti

-,;iri,

le

bcriburi ,

malatl•e

1nd•~nue ,

la roux, l'é–

rcrnom em, le baJllemem;

&

plulieurs aureurs

y

ran–

g enr aolli

les a fie

ions arrhririques, la migr.aine , le

lievres inrermirremcs , génc:'rJiemcnc roures les mala–

dies périodiques ; on pourroir augmcmr r encorc cee–

re lifie par l'énuméra rinn des mahdics des d•lfércnrcs

parries qui peuvenr

errefpafinodiquu;

il n·en pas pof–

fibl e de dérerminer pan n1 ces malad1es celles qui íont

firi

emenrfpofowdiquu ,

d'avcc celles qui fonr mix–

tes, paree que les

m~mes

maladics peuvenr varier

dans ditr.!rens fujers a

u

puinr de méri rcr

d '~rre

rnn–

g~es

ranrllr dans une clnffe

&

ranrllr clans une aurrc .

11

n•cn pas pollible . pJr

b

m~mc

raiíon, de donncr

un prononic général qui puilr" convenir

;1

roure• ces

maladics . paree que le

unes Íonr rre•-dangereufes '

comme

l'épilepli~,

les nrraque de convulhon,

&l'.

le> aucres n'enrroinenr

lcur fuire nucune efpcce do

dan ' er, comme la piOparr d

s

li~vres

inrermmenrcs;

nous rcn voyons le lc.:'leur

au~

arriclcs

part~cullers

ele

chaque maladie que nous n'avons f.1ir que nommer;

nous n'enrruns pJs non plus dans aucun dérail íur le

troitement qui COilVICO[

a

chaquc lllJiadie, il doit

V3•

ricr non-feulemcnr fe Ion le malad1es, ma1s íclon les

clifrérenres cauCes auxquclles elles do1venr

~trt'

arrri–

buées; il fa ur

atraque~

le vice humoral d3ns celles

ot'l le l'paíme apparem en en le produir,

d

0 1

les ao–

rres il fa ur

avoir

re.:ours nux nervios , roborans, ro–

niques , anri-ípafmodiques: de

ce

nombre íom les pré–

parari• n d'op10m, le oJeu rs férides , le íel fédarir,

les amcrs

&

furcou r le quinquina; les calmans ano–

dios , narcouques ne dutvenr

~rre

e mployés

~de

pour

calmcr la violence efes accidens ;

l~s tlom~díiques

a–

mers, les mar

tia

u~

funr

cr~s-ellicaces

pour dérroire la

cauíe de la malacf1e , pour donner le ron aux vaiffelux,

fomfier les nerfs,

&

les rendre moins mobiles; mais

daos leur admmifiration, il faut bien preodre garde

qu'il n'y air aucun v1ce humoral, ils feroienr alon

funell~

en

an~ranr

des mouvcmens

.fpll(rnodifiuu

fou–

venr laluraires; les pla11irs, la dillipation, l"s

prom~

nades en VOÍIUre Oll

a

che\•al, OU

m~me

a

pié

1

les fpco–

t3cles, les coocerrs a1denr

rr~

-erJicacemenr

~

leurs

etrers fnn< qu'il en ré(ulre le momJre inconvcnient.

PASioiODIQUES,

mouvtmtJIJ,

&

P ASII E ,

(Shnéiot

.)

ourre

k

m• l• •es

nr le

fp11jnzu,

convulfions, ou

mou-.Jtrntni /Paflnodiquu (o

11 le fympromet

!lenriels

&

cara.:lénfiíques, 11

y

en a ou ces f> mpromes ne fonr

que des accideos plus ou moins

¡¡r.~ve

, quí en vanent ,

pour l'ordinaire augmeocen

le

litngcr .

aos entrer

dan aucune d1fcuffion théorique, nous allons

enn¡_

r e des ouvra es du

gr.~

mi

H1ppocr~re,

&

de quelques

>UIJ'es

m~decuu

obfervareor , le

f:uu

&

le a •orncs

a

u íujer des

liznes

qu'on peur rirer du

fi•/i.

~

d

tnDtr.:tmms

.!P•f11WJiquu,

ou

corrvM/jifi.

L~

.fp.jñr(

doir

~rre

ic1

r~rdé

comme exa emenr fynonyme

CVJr.JIII{ion:

nous nous fer írom indilféremmenr

de l'uq

&

l'aucre mor.

~aa

1

Lq

1