S P A
le refiort
lymp~tkique. ; ~ufli:tllt
cette égal ité u'ac–
tion
&
de réaél.ton qut conflttue une efp ecc de
JPa–
/'inc
¡>:tturel e'fl
rronb l~c ;
ce deroier refiorc
~ugm.en·re 11
fphcre de fi!s
mouve m~ns,
les
fibrcs
qlll lecompofenr Cont irritées,
t~ndnes,
refferrées ,
&
daos ·
un oraafme qui conflitue propremenr l'é
tat JP•fmo–i/ir¡ur
~cnrre-na rure .
Mais
remontons
a
la
fource.dudérun~rem~nt
d'un or<ranc parriculier, no
us la rron–vcron~
dans le
d iaph~aQ:me ,
'JUÍ
par le ti!fu
cellu~
h.ire, pu des bant.les aponévrotiques
&
¡>ar les !Jerfs ,
communique comme par aurant de rayons -,¡ux dt f–
férentes partíes; l'a ion de eet organe
tmpofr~n t
efl
e ntretenue dans l'uniformité qui forme l'état
Í.1111
par
l'effort réciproque
&
roujours
contre-bal2nc~
_de la
tete
&
de l'épigaflre;
li
l'unc de
ces
deux putfhnces
vient
a
agir avec plus ou moins de force, des-lqrs
1
1
équilibre efl rompu , le dittphragme ell 21feélé, fon
attion ceffe d'etre uniforme, une ou plufieurs de fes
P,arties font dérangées,
&
par une fuite de
Con
in–
lluence générale fur tous k s vi(ceres, le
dérangemen~ ,
J•affeélion , la maladie plus ou moins conlidérAhle ft:
propa"e
&
fe manifefie d1ns les
org~nes
qui
r~pon
denr
~u <
parries du d!aphragme alrérée'
, yac u!l
{pafm~
plus ou
motns
!cnlible, plus. ou moms
f~ci·lement rédnlliblt!
a
l'étar nacurel .
Les deu<
pi voc~
iur lefq uels route le jeu du. dia.
phragme
&
en confequence tous les mouvemens de
h machine,
&
o
u
prennenr
n~\ífance
le• caufes
o~dinaires de maladie, font comm
nous l'avons dé¡a
rem1rqué, la
e~
te
&
le bas- venere; rouce la force du
bas-ventre dépcnd de l'allion conique eles inteflins .le
de l'ellomac ,
&
de leur effort contre le
diaphra~me ;
les al imens qu'on prend en arrirenr par le méch•nif–
t'n@de la digefiion, l'intlux plu• conlidérable de tou–
res
les
parttes t"ur 13 m:tfle intefl'n2le, en
augm~nte
le jeu ,
&
remonte pour ainr. dire ce reflort qu'une
rrop longue abfiinence hilfoit débandé, fans force
&
Jons
~ébon;
il
a~it
done alors plus fortement
[ur
le
di3phra" e ; le
d~rangement
qui en réfulte rres-fen–
fibl e chez certaines perfonne' leur occar.onne pcn–
úant la digeflion
un~
efp ece de fievre;
fi
la quan ti té
des alimens ell trop grande, ou li par quelque vice
de di"eflion ils íéjournent trop long-re ms dans l'dlo–
.mac,"J'égalité
d'~élion
&
de réa
iou de
b
t~te
a• ec
cet organe efl fcnliblcmenr rrouhlée,
&
ce rrouble (e
pei nt tout aufli-r&t par l'affeél iun du diaphragrn
&
des parries correfponda nte! . Les memes effecs
fui–
vront
li
les humeurs abondent en quantité
a
l'eflomac
&
aux inreflins,
fi
leurs couloirs fonr
en~ort:és,
fi
des
mauvais fucs s' accumulent dans leur Clvicé,
&c.
ap–
pliquous le meme raiíonnement
a
la
t~te ,
&
nous
verrons l'équilibre difparoitre par l'augmenta tion des
fon
ions auxquelles la maífe cérébr"le efl de1lméc;
ces fovétlons font connues fou; le nom génériquc de
paJJionf
ou
&/Jd l iollf
de l'ame, elle fe
r~duilent
au
fem iment
i t¡r~rieur
qui s'excice p!r l' impterlion de
q uelquc objet [ur les fens '
&
a
la durée du lenti–
ment p ·oduit par ces imprerlions; ce font ces deux
caufes daos la rigueut·, réduélibles
:l
une fe ule , qui
entreriennent le refiort de la
ti!
te;
&
ron augmenra–
tion conrre narure en une fu ire de leur trop d'aéli –
·viré ; ainfi
l~s p~rlions
modérées ne concourent pas
moins au bonheur phylique , c'ell-a-dire
:1
la (meé ,
qu'au bonheur moral : le corps Jeroit bien
moins
ac–
tif, les f<i<nmeils feroient bien plus longs , les fens
feroient d¡ ns un engourdtífement contiauel ,
(i
nour
n'éprouvions pas cerre fui te con flante de t.'en fHions ,
de craintes , dt: réfle.xions, d'efpérance¡
li
nous étions
moins occupés de notre exi flence
&
de• moyens de
l'entretenir .
6t
li
a
mefu re que le foin de la vie ani–
mJie nous occupe moins , aous ne
cher~hions
ií
don–
net' ele l'exercice
a
la
t~te
par l'étude' par l'accom–
pliífement de nouve2n < devoirs , par des recherches
curieufes , par l'envie de fe dininguer dans la
foc;ét~ ,
par l'ambition , l'amour,
&,·,
ce fon t-la tour aucant
de caufes qui renouvellen r le reilort de la
t~te,
&
gui cn tretiennent Ion antagonifme modéré avcc celui
du bas-venrre ; mais Gces caufes deviennent plus ac•
ti
ves;
liune craintc e.xccrlivc ou une joie trop-vive
oous ,
f.tili~;
li
l'~fprit
o.n le fentiment ell rrop occu–
pé d
un!eul ob¡ct,
ti
fe Ctttgue
&
s'incommode , le
reíforr de la
t~te
augmenr.t nt
&
fc rpaífaot cclui du
bas-venrre, devtcnt caufe de maladie ,
Th~orie
im–
portante 9ui nous manquoit, qui nous donne un jufle
oup-d'cetl pour
~xeiter
&
modérer nos parlions d'une
maniere convenable .
De cette doublc oblervacion na!t une diviliongé–
IJé ale de 1& pathologie en m ladies dues
:IU
reífon
S P
A
augmenté de
1~ t~te ,
&
en cclles qui font
produir~s
par l'augmencation du refi'ort du bas-ventre: cerre
divilion va paroltre plus importante
&
plus féconde
en fe rapproc:hanr du langage ordtnaire des
m~decins ;
pour cela qu'on faífe attenrion que le déranaement
du reffort du ba.s-vencre reconnolt pour catf'fe; de'
meuv:ufes
dt~elltons,
des amas d' hnmeurs viciées
&c.
d~ns
l'ellomac
&
les in tellins;
&
d' un autre
e():
té
que le reífort
de
la
t~te
ell alréré par des fenf:
1 •
rions trop vives, par des parlions violentes, pal' des
méditarion< profondes, des
\'eilles excerlives
de•
~cudes
forcées,
&
l'o'n s'appercevra que la
di~ifion
précédence fe reduit ila diflinél.ion connue, mais md
approfondi e , des maladies en humorales
&
nerveu–
fes:
t.louble perfpeélive qui le prélence dans un loin–
ta in tres-éclairé au médecin obfervareur .
Les maladies purement nerveufes dépendantes d'u–
ne léfion parricu liere de fen rim enr, doJVenr
~ere
ap–
pellées, plus
firi~ement JPaj'modiq~tu;
l'écu de
.fp•J–
mt
efi 1état promter
&
ddnunant , ie feul qu' tl foit alors
nécefi!tire d'attaquer
&
de Mtruire ; mais il arrive
fouvent qu:a
la longue la malfe ioreflin2l e , dérangée
par l'atfet'l10n
conflan.redu dta¡¡hragme, donne lieu
1 de . nlauvatf
es dtgefltonr,
&
enrraine
bient~t
a¡>res
un vtce humoral; ou au conrratre daos ejes fu¡ers fen–
fibl es tres-imprenionables, qui ont le geure netvem:
tres-mobtle, l'affeélion humoral e écant eflen tielle
&:
proroparhiquc, occaGonne par la meme raifon ·des,
fvmpromes nerveux; le gen re mixte de maladies qui
r~l(tlte
de cene complica non de
q•~elque
fa'ion qu'elle
att lteu, efl le plus ordtoatrc ; lorlque la maladie ert
humorale ou mixte, la ca ufe morbifiquc
irrirc
lli–
muk les (orces -organiques, augmenre leurs
m~uvc
men!,
&
les dirige
i\
un effo rt qitique, ou, ce qui
efl
le meme, exctte
la
fievre' pendant le premier
tems de la fievre, c¡u'on appelle
t tmf tlt
cl'lldit~
ou
tl'irritatitm;
l'éta t.fplfmo_diqt~r
des orga nes affeélés,
&
m~me
de route 13 machme, el! pein e manifellcmcnt
fur le pouls, qui . pendanr tour ce tems.
cm
tendu
fe~ré,
préci,rité, convuiGf: lorfque p8r la réuffite de;
~fioru
fébnls le
./Pif.fou
commence
a
·fe dirliper, les
fympco mes dtm tnuent, le tems de la coélion arrive
le pouls efl
~oins
tendu,
il
commence
a
fe dévelop:
per; la folutton du
./P11jmt
annonce, Mtermine,
&.
prépare l'év2cuation critique qui rerminera la mala–
die ;
a
mefure qu'elle a lieu,
l~s
accidens difparoiílent,
la peau efl couverte d'une douce moiceur
l'harmo–
nie fe rét1blit .daos la machine, le
./Pafi11r
fe dil1ipe ,
le pouls devtent plus mol, plu' 1!¡¡-21, plus rap–
prochant en un mor de l'état oacurel :
li,
~u
rontrai–
re. quelqu'ob(!ftcle vient s'oppofer
a
l'accomplifie–
ment de la crdc , tout aurli-cllt les efforcs redoublenc
. la conflriélion des vailfeaux augmence , leur
JP
11
(m;
deviene plus (enfie le , le pouls reprend un carailere
d'trriration; dans les mal2dies nerveufes
ou
il ne fe
fait point de criíe,. le pou ls
conf~rve
pend•nt tour le
cours de la malaclte fon érsr convullif, image narurcl
de ce qui le pafl e a. l'intérieur.
Nous ne pouífons pas plus loin ces
d~cai ls
ren–
voyanr le ledeur curieux aux ouvrages
mem~;
dont
nou~
.les avon• tirés;
lts
pri~cipes
plus rapprochét
des fatts y paro!tront plus íoltdement établis,
&
plu!
féconds ; les
conféc¡uence~
mieux enchainées
&
plus
oatur!!llemcnt dédmtes '·!eJ vues plus valles. fes idées
pl us ¡unes
&
plus lummeufes ; mais pour juger fai–
nemen t de h boncé de cette doélrine,
il
ne faut
pa~
chercher
a
la plier aux minutieu fes recherches anato–
miques; ce n'ell poinc
a
Í a toife des théories ordi-
08ir.esqu'il fauc la mefurer; on t3cheroit envain de
la Coutnercre au.< Iuis peu connues
&
mal évaluées
de
la
circulation du fang
¡
rnefures fautives
&
fur la ,
valeur defquelles tous cecx qui
les
admettent ne font
pas d'accord ; c'efl dtns l'obfervation répétée,
&
fur~
rou
e dans l'érudc de
foi:m~me,
qu'il faut chercher
des
raifo.nspour la détruire ou la c?nfirmcr; appli–
quo
ns-lut avec l'aureur ce que Scahl dtfott avec raifon
de coures ces difcurlions .frivoles, qui ne font qu'em–
brouiller les fa its ,
~vec leíqu~ls
ell
es font
ii
rarement
d:accord :
muf!it~~t
hit
fi•b.tilitl tu
nu.rf.~, t~
ni/ (
11•
</llt ./Pufl/4tJ0111f IZillfOIIftCOI'II>n
J
VlU
&
mtll/ibut
(Jttit.r ,
fld
motilf 1/ltflrd
!Ji&
con/itltrt~ri
drbet.
Q_u'on
fu~e
actcnrioo d'ailteurs que ces principes padiolo.
giques, tres-conformes aux lois bien lixées de l'éco–
nomie animale , aux dogmes les plus
Caer~
, écablis
par les anciens,
&
reconnus par les moderoes
:i
la
doélrine des crifes, aux nouvelle' découvertes 'enfin
i
la plus exaéte obfervacion, fourniffent enco;e·l'ex–
plication nacurelle de pluf¡eurs phénomencs done le&
chéo-