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S

P H

trrmuu

p1r11e, liv.

Plll. &hilp.

J

ÍJ

Pcry.

Por •

QJI•

PEY,

Lh,

6U

SP E ,

(

G•11g.

TNJd

)

gn nde ri–

;~e

d'E.cofle, la pluf grofle de ce ronume

a

r

s

le

Tar,

&

ll

plu~

rapíde de couces .

io urce el

a

¡~

d'une mon gne, far les conlius

d~

provinc6 de

h2bu·

&

de Hadenoch. Ctle

re~ic

daos fo n cours

qu1 en de foíxanre milies, pfulicurs aucres

n ...

ierci,

&

fe jerce avec rapídité daos I'Odan, au-deiT'ow de

• B•gre, maífon du due de JJrdon . Tour l'avanuge

qoe procure ccrte ríviere a ceux quí hal:.icen fur fes

bords, efl la pfche de faomons quí s'r reoconrrcnc

en quantícé

s

p~cheurs

fe me cene de nair fur l'eau

danJ des c-2no d'ofier enrnurés de cu1r .

11

iaivenc

les faumom

a

la rracc, les dardcnc avec des bitons

poincus ,

&

les prennenc

~

la mlin. D1ns le jour, ils

les

a

cendenc fur le bord de l'c u .

(D.

J.

J

PEZZE, GOL!'

E

oe

LA ,

(

G¿o.r. mod. )

golfe d' lca–

lie da11s l'érac de

G~nes,

encrc la bnache de

,\h ..

ra

au

lev nr,

&

Porro-Venere

lu

couchanc.

"

~PE77! ,

(

Géog. mod.

l

Sptcit; Sptáa;

pecice ville

d'l raloc-, daos l'.!ca c de Genes, fur le golfe du meme

nom,

a

qu

ere m1lles de Porro- Venere,

&

a

fepc de

Sutane, d?ns un cerroir a réable

&

fercile.

L.ng

.

1 .

JO

lattl.

44·

6. (D .

J

)

SPHACELE,

f.

m.

m

Cbtrurgit ,

cfl une corrup–

tion óu morcilicacion coca le de quelque parcíe, cau–

fée par l'inrerception du fang

&

des cfprits .

f/oyn:;

M oRTJrtCh TION.

e

mot

.:fl grec,

w,...,.,,,

formé

pcuc-~rr.:

de

•••T•• ,

j~

foir

mourir .

O n l'appelle auiTi quelquctiJis

lltcrofir,

&

quclqucfol!

fiderlltion. f/oyez

t

ECROSJ

&

~IOéRh·

TIOH .

Le

/fh4ule

efl

dilf~rent

de la gangrene , el) ,·e que

cellc-c1 n'cll qu'one morrificacion commeuctfe ,

& ,

pour ainfi dore, le comme1¡ccrnenc do

.lfhacdt,

qui

en une morcificarion parfaice

&

a<·~tv~e.

Voy.

GA~OREN~ .

O

u

dillingue le

flhacel•

par la noirceur ou

13

ti

vi–

diré de la parrie alretlée,'

p

r fa mollefle, fun infen–

libllité,

&

fon odeur de cadavre.

Les autres caufes du

/Pbacelt

fonr des

l i~arorcs

crop

ferrées, des froids exceffifs.tes grandes inflammnciqns,

la morfure des chiens enragés,

&c.

Un pié fphaceleux, fuivanr Aquapendcnte , doir

~rre

coupé dans la partie morcifiéc un peu au-dellous do

vif . Quand le pié efl coupé, la choir rnorce qoi rcfle

doir

~ere

confumée en

y

appliquanr un cautere aétuel,

répt!té

a

plufieurs reprifes,

jufqu·~

ce que le malade

fenre lachalcurdu

feu.Voytz

AMPUTATIO

&GAN·

c;n.r HI! .

(Y)

PHA

l

ERIE,

(Géog. n11c.) Sphqfleria,

11e du Pé–

loponnefc, fur la cllce de la M elfenie, vis-a-vis de

la v11lc di!

Pylo~ :

O

a

la

nommoi~

auiTi

Sphagia:

Pli·

ne, /.

IV

c.

xy.

comprend rroos iles fous le norn

de

Sp1J11gi~;

ma1 deux de ces tles ne fnnt propremenc

que des écucils. La croilieme , qui étoir la plus gran–

de, s'appelloic

Spbagia

&

SpiJa-'luia,

comme le di–

feoc pofir1yement Scrahon, /.

Plf/.

p.

3í9,-&

Ecienne

le ¡;éographe .

L\!

I)Om de

Sphafluia

parolr néan–

rnoms

[e

plus u!icé,

&

c'efl a1nfi qo'elle efl appellt!c

par ThocydiJe, /.

/P.

p.

2.)6.

&

par

D iqdqre

de Si·

cile, /.

X III. c. xxiv.

· '

Paufanias ,

l. IV.

xxxvj.

apres ovoir die que

l'.lle de .

Sp/,a{/é~it, el~ ':is-~-vis

du port de Pylos ,

3JOUte: 11 efl allez

or<l1na~re

que des lieux obfcurs

&

incqnnus par

cux-m~mes

deviennent rout·4·cf)up cé–

lébres, pour avoir fervi de thé!cre

aux

¡eux de l:t.

forrun_e, ou

~ quelq.~e

événemenc, c.onfidérable: c'efl

ce <¡UJ efl

arn

~

l

de ¡le

Sph•flu¡t.

Ln défaice des

Lacé4émonlcns

la

tira de cecre obfcurir6 oil elle c!coit:

&

du cems de Pau[anias on

y

voyqic cncore dans la

cirad!!lle une flatue de

la

Viéloire que les l'.rhéni<!nS

y

a':'Oifi'n~

laifléc, pour monutnent de l'avancage qu'ils

avo1eM remporcé fur J..lcédémone .

P

.tufnni~s

, /.

[.

f'·

xij.

dédAre dans un autre eo–

droir,

que.ce

qui s'étolr pallé dans l'jle de

Spbaflérit,

oil les Athér¡icns, commanMs par Oémoflhene, a–

voient eu quelquc avancage , étoit plotl\c un<! rnfe de

guerr~ ¡

&

s'il faur ainfi dire, un larcin qu'unc vic–

toirc . ·

p .

1- l

SPHJBOÜLd?,

1

Littérntlln .)

norn qn'on donnoic

che?. )es Rumnins

l

des efpeces de

m~rro11s

de bois,

ltffir.e

!ir,•~

fnr lefqnels les empereurs déf!gnoient

les préfcns qu'ils faifqlenr

~

cerroines perfonnes de

)'un

&

de l'aucre fexe, qui fe trouvoicnr avec eux

au

rhéi ere ou

u

u cirque. (

D.

J.

)

SPHEOO-ÉPlNEUSE

tn

A1r11tomi6,

nom de l'ar-

S

P H

3 3

e.· m1

Hl:tire in crne, appellée

~nJii

lpi

#.

V;--::;

M•TU.Lñl

z .

PHe.

'OID.

L , L E,

a

j.

m

An;~tomie ,

Ci1!

qu.i

app3ruenc l'os

ii>h~'>J

e.

L'apophyfe

./Pbht!)lt/•1

etl

one é 'ncnce de l'••s de

la

pommertt qu1 etl Jmculo!-e \'ec l'os fphmoi'Je.

f'

D.Jn

Po

1

ETTE

f:i

PHb<OIOE.

L:l fenre

.fPAhroiJ•It

o u ienre orbon íre

fu~rieure

ell die c¡u1 fe

rem~rque

encrc les g n ndes

&

les pe–

rices ailes de Pos rphéno l<le.

Le

Ooos

jpbinortl11_ux

li>nc firués dJos le corps de

l'os fphl.,tO ide; 1ls l011r d1v1fés par une cluifon \'er–

ocale.

PHÉ

'O

lOE,

o~ ,

(

Anito

'TI

ir

)

os du crA ,e ,

au–

rrement drr l'os

b

filoire

ou

cunúform~;

ol etl fi rué

ao milicu de la

bJIC

du cr.lnc, • a une figure ap–

prochJn~

de cclle d'UJ e chauve fouris, done le' ai–

Jes fonc étendues. On di/lingue

3

ce

e

os un corps

&

deo~

branches cn'llmunément appellées les

•Po–

pby_{;r

platu

du

JPbbwidt

.

Ün

y

conlidere aulli deos

f~ces,

une euerne ,

&

l'aocre interne. On remarque <bns la f..1cc

e~rerne

cinq apophyfes, deux crous , dcux finos

&

fix

échan–

crores.

o~

apoph ·les il y en

~

deux que l'on nom–

m"

pt~rygordes, ~

ch1cune defquelle on dill1ngue

rleux alles , une e<rerne ,

&

l'aurre incernc1 <l:lns

ht

parcie inférícure de l'aile interne le remarque un bec

oll~ux,

aucour duquel palfe le cendon d'un mufclc .

La croifieme

&

quarrieme apophyfes fonc d1rcs

ípi–

'"'!/il,

&

b cmquteme, qui efl olacée enere

le

deo"

pcérygo'ides, efl oppellée

la cdu d11

.fPbénfJrd,,

les

crou fonr nommé>

pt}rygosdit~u

.

.Los unos app llés

.{PiJhsoi'dqux

s'ouvrcnt dJns le nci:.

o~s

c!chancrurcs ,

11 }' en a de

u~

infüieures , dl•ux pofléricures,

&

deux ancéricurcs ; cclles-ci aiclco c

1t

former le len–

res fphéno-m xillaires,

&

le~

rrous nnmmés

JPbíno–

palatÍ1¡r.

!,.es

inf.!rieures fe crouvenr

e

ocre les

a

JI

es

des apophyfcs ptérygo'ides , pour recevoir une por–

rion

eles

o · Ju p.Jiais .

Ce

e

os

f:tic, o uere cela, parcic de huir folles ;

¡:,_

voir, des de

u~

r¡JÍ.1Ics, des dcux prér¡•gn1dicnnes,

des dcux orbiraires,

&

des deux 7.ygomH oques .

On conftLlere dans la face

incernc

du

jpM11olde

quaere

a

pophyles noll)rnées

¡;/i,,v'idcr,

deux te mes

a

p–

pellée

.flhjwidala ;

huir rrous,

<J.O~rrc

de

chaquc

cl)cé; lavoir, l'opcique, le maxilla1rc fupérieur, le

maxill~ire

inféricur,

&

le trou pour 1' arcere de

ht

dure-mere; une folfe nommée

pituitaire

ou

foil•

..i

ciJeval,

aux cOtofs de laquelle fe crouvenc deux échan–

crures .

Cec os

fair parcie des deux folfcs tempo–

rales .

L'os

_(phh¡oi'de

etl joinc avec tous

les

os du cr1ne,

&

oucre cela avec cenx de la pommeccc ,

(,l

les OJ

maxillaires , ceux du palais,

&

le vnmer.

Les jeux

de

In

n~cure

fe renconrrcn c dans les fi–

/lUS de cer os, comme dJns d'aurres os du cdne .

D'nbord quelquctoos la lame olleufe qui parcage ces

finus, ne fe rrouve pas direélemcnr

a

u milieu,

&

par-1:\ rcr¡cj un des f¡n us plus grand que l'aurrc. Oucl–

quefnis encere il n'y

a

qu'un grand linu s au milieu

de l' o s, avec une fe ule ouverrurc .

ll.iolan alfure qu'il a exa miné uo

gr~nd

no111hre de

erAnes , dans le(quels il n'a poinc

crou~é

de finus

fph~noi'daux, fur quqi

11

dir

1°.

qu'on ne les

crouv~

pas

dans ks enfans;

2.

0 •

dans ceox qui l]e croillenc plus;

3"· dans ceux <Jui Ol]t le crlne forc épais;

.4°,

er¡fin

daos ceux chc>z qui les finus fourciliers l)lanquenc;

mais les

aucre~

anatomifles ne convienn.:nc pomr de

la véncé géo¡érale de ces quarre obfervacions , ou ,

pour

mieu~

dire, elles fe fonc crouvées le plus com–

mun.!ment faull <.>s.

r

D .

J.)

PHÉ, O-

p

/j.LATI ',

en

Ant¡tomit.

nom d'un

mufde qu'on nomme aurli

_(pbénojl11phyli11,

~

d'un

rrou formé par l'os du pala os,

&

par l'os fphénoi'–

de .

V

o

vez

SPHÉI'¡ O· STAPH

nu¡.

SPHÉ.:'>/0- PHAIUNG!é: ,

f/J

A•1atomit,

efl une

paire de muleles qn'on nomme

au(li.fpJseno-(alpingo–

pbariiiffÍm,

~c.

Voycz

SPHÉt>¡

·SA I.PtHGO

I'

HA.UM–

GJEN .

' PHÉ O -PTJ;RI40-PALATIN de Cowper, ou

le flaphylin ,

e11

AnqtQmit. Voyez

STAPHYI.fN

.

PBÉt

0-Sl'.LP~NGO-PHARINGIEN,

en

Alla–

tomie

;'

nom des muJ'CJes qui 'atracl]ei¡C en parcoc

a

l'os fphéno'!de

1

~ireélemenr

au-deifus <!e l'aile inter–

ne de l'apophyfl! pcéryg-oi'de ,

&

CIJ

parrie

~

la por–

rion voit¡ne

&

cartil~gmeufe

de la rrompe d'Eutla–

che.

&

fe cermjne

a

la ligne blanche

<!u

pharinx.

W inflow .

f'"ytz

PHAR!NX .

SPHE-