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3~6

S P

H

gaux, ou plus grsnds, ou n¡oindres, qu' un derni–

cercle.

c¡o. Si dans un rriangle

fphériqu~

A

lJ

C ,

fig.

12..

deUI córés

A 8

&

8

e

fom égaux

a

un 'demi-cercle'

les an""les

a

la hafe

A

&

C

font égaux

~

deux ang les

droirs

~

G

les c6rés fonr plus granas qo' un

den~i -cer­

cle, les angles font plus ¡¡ranus que deux drc:msl;

&

fi

le c6rés font rnoindres

1

les angl!!s onr rpo1ndres ,

'&

réciproquemenr .

61>.

Daos rout triangle

fphériqt¡e

~haque

angle efl

moindre que deux droi rs;

&

les rr01s enfemble fonr

moindres que

Gx

angles droirs,

&

plus grancj¡ 9ue

deux .

.

7°.

Si daos un rriangle

fpMriqu~

B A

e,

les

c~rés

A 8

&

8

e

fonr de; quarts de cercle, les

~ngles

a

13

bafe

8

&

e

ferom des ao"'les droi ts ;

li

l'

~f)gl e .

,..1

com ris corre les d)rés

A 8

&

A

e

efl un angle dro1t,

B e

fera

un quart de cercl¡:;

G

A

efl un an¡!le

obru~.·

B C

fe.ra

plus graod qu'11n quar.r

~e

1=ercle;

~ ~

efl a

igu,

B e

fera moindre ,

&

réc•proquement.

go,

Si

daos un.

criangl,e.fphfrir¡tlf!

:~ébngle ,

le ct)ré

B C,

fig.

1.4·

ad¡~cent

a

l'angle dro1t

B ,

ell un quart

de cercle , l'angle

,A

fera

!lll

angle droit ;

li

BE

efl

plus g rand qu'un qua

re

de ¡:ercl¡: ,

l'~ngle

A

fera oh–

t us ;

&

(j

1J

O

dl n¡oindrj! qu• un quarr eje

~ercle ,

l'an" le

A

(era aigu,

~

réciproquen¡ent ,

,

9<l.

Si daos un triangle

fphfrit¡l(e

r~élangle

chaque

c6ré efl plus

!Jr~nd

nu plus petit qu'on quarr de cer–

cle, l'hyporhenufe fera moindre qu'un quart ¡!e cer-

cle,

~

n!ciproquement .

·

Io

0 •

Si

cl~ns

un tri3nf!le

JPbérique

A 8

e'

fig .

11'

o

reélangl~

feulement en

f!,

un

¡:~té

e

B

e!l plus grand

qu'un quart de cercle,

&

l'aurre c6ré

A B

moindre,

l'hyporl¡én ~le

-1

IJ

Cera plus

gr~nde

9u' un q11¡1rt de

cercle,

&

réciproquen¡ent. ·

·

n'?.

Sj

daqs un rriangle

.fpMrique

obliquangle

A

(1

C

fig .

16.

les deu¡c angles

a

h

l:iafe

A

&

B ,

foo t

obtus ou aigus' la perp,ndiculaire

e

D

!jU'oo laifle–

ra tomber du rroifieme aogle

C

fur le c6ré oppofé

A B,

tombern d:ws le triangle; li l'un d' eux

A

efl

obtus,

&

l'aurre

B

aigu,

1~

perper¡diculaire tambera

hors du triangle.

al'.

Si daos un triangle

Jfhérique

4

Be

tOUS les

angles

A,

.El ,

&

e

fur¡t aigus, les c6rés fo m chacun

moir¡dres qu'nn quarr de cercle. 4 in!i, li daos un

triangle

JPNrique

obliquanglc un cé)ré efl plus gran_d

qu'un qilarr de cercle ,

JI

y

a un ;¡ngle qbcqs, Javq¡r

celui qui

!'ll

óppofé

a

ce cbré

o

o

13°.

Si dans ur¡

triangle.fpb;riqne

¡1.e8 ,

cleu x

~n­

gles

¡f

&

B

font obtus ,

&

le troifieme

C

aigu, les

c6tés

A

e

&

e~

oppnfés aux c6tés obtus font plus

~raf)ds

qu' on qu.trr de cercle; ain!i

les deux c·f>rés

1om n¡oindre¡ qu'un

quar~

d' !=!!rcle

1

les

~eu¡c ~ngles

fonr aigus .

·

14\',

Si dan$ un

trian~le

(Pbérir¡ue

tous

l~s

c6rés

font plus grands qu' un ¡¡uarr qe cercle, ou-bieo s'il

y

en a deux plus granus,

&

un qui

Coi~ ~~al

a

un

quar~

de

cercle,

cous les angles font obrus . ·

·

I S" ·

Si daos un rriangle

.fpMrir¡u~

qbliquangle deux

cótés loor

n)Oiodr~s

qo'u n qua re

:de

cercle,

&

le trOJ–

fiem~

plus gqf)d, l'angle oppo!é ao plus g ra11d fera

obrus

&

les aurres aigus.

Wolf

&

e hambers .

Sur

la

r~foj1g¡qn

des ¡riaoglcs

JPhhiquu, voyez

TRI4NGLE

o

o

Les propriétés des triangles

JPbérjquu

font démon–

trées avec beaucoup d'élégance

&

de

limplicir~

da os

un petit rrairé qu i ell imprimé

ii

la fin

·a,

l'introduc–

tio

'!ti

yert¡m !lflro'!O"!iam

1

Je

J\1.

l}ei¡J ,

M.

Oépar–

cieux, de !'ac»dém ie rqyale des

Scicf)c~s

de Paris

&

de celle de Berlín, a donoé

:l\1

public er¡

1741,

un

trairé de

1rigqtJO)!Jéfri~ fp/Jfriqu~,

i11-4q·

imprimé

a

Pans chez Goério; l'aureur démon rre dans

cet

o u–

vrage les propriéré¡ des

rri~ogles

JPhériques, '

en re–

'gari!am Jeun ".¡ogles ¡:omme les ang les forrnés par

les plans qu1 fe coupel)t au centre de

~~

(ppere,

&

les ¡:órés des triaogles

.{phfriquu

comme jes angles

que fo rn¡enr entf'e lles- les lignes tirées du ceorr·e de

la (phere aux

~trémités

du triana le;

c'efl-a~dire

qu'

il (uoflirue

3u.~

tri3J¡gles

JPbériqurs

des pyran¡ide¡

qui onr leuJ· lommer au centre de la

fph~re .

L'aca–

démie rqn lc des Scienccs ayanr fa it exaq¡iner · cer

ouvrage par ejes commif1:1ires qq'elle nomma

a

cer

effer, a jugé que IJlJOique l'idé!,! de

M.

Qép'arcieu~

ne

foi~

pas abfolumenr nouvelle ,

~

qu'elle l'ait obli,

gé de charger quelques- unes de fes clémonllrarions

a•un allP.z grar¡cj dét3il,

ell~

luí avoit cjonné moyen d'en

éclaircir

~

d'en !implifier un plus grand nombre d'au–

tres,

&

que

ce~

fl!lVrage ne

poi¡V!>i~

!Jlanquer

d'~tre

fort utile.

~Q)

'

.

S P

H

_L':Ifl~ooomie fpb~riqne

efl la

p~rtie

de I'Atlrono.

mre qu¡ conudere l'umver daus l'érat ou l'reil l'ap–

per~oir.

Voyez

A.STil ONOM,IE .

L

~!lronomie fphfriqu~

cotnprend rous les phéno–

rnenes

&

les apparences d.-s cieux

&

des cnrp cé–

le!les, ¡elles que nous

l~s

appercevons,

l~ns

en

ch~r­

ch~r

les raifons

&

la rheorie. En quoi elle efl di f–

ringuée d'avec l'a!lronomie théorique, qui contidere

)a

llru~ure

réelle de l' univers,

&

les cau(es de fes

phénomc.nes.

Daos l'a!lronomie

fphérique

on con'ioir. le monde

comme une furface

.{pbtrique

concave,

a

u centre de

laqudlc efl la rerre, aurour de

laquelle )e monde

vifible rourne ªvec les éroiles

&

les planeres, qui

fonr ref!ardées comme attachées

a

f.t circonft:'rence;

&

c'efl Tur cette fuppqjicion qu'on détermine rous les

aurres phénomene, .

L'a!lronomi~

rhéorique nous apprend par

les lois

de l'oprique'

&c.

ii

corriger ces apparences'

&

a

réduire le

tour

a

un fy!leme plus exaél .

Campas fphhiqtu, voyez

Co

.¡p~~.

Géométrie

.{phériq11~

e!l la Jo.:lrine de la fphere

&

parciculier~mem

des cercles qui foo t décrirs (ur fa

fu rface, avec la mérhode de les rracer fur un plan,

&

d'en mefurer les ares

&

les angles quand on les a

tracés .

·

¡_.a Trigonorryérrie

fpbériq11e

efl l'art de

réfou~re

les

triangles

JPhértqtJu,

c'e!l-a-thre, trois cho(es étant

données dans un triangle

.{pbériqu~ ,

trouver tour le

relle:

p~r

exemple, aeux c6 t6

&

un angle érant

donnés, trouver les deux a

u

tres

ar~les,

• le rroi–

fieme cóté.

Voyez

TR!ANGLE

&

i

RI GONOMÉTRIE.

Cbambeu.

·

S¡>HÉRJQYES,

(

Géom. )

c'ell proprement la doc–

trine des prqpri,étés de la fphere, confidérée com–

me un corps géornérrique,

&

parriculieremeut des

différens !=ercles 9ui font décrirs fur fa

fu rface.

V.

SPHER E .

C'e!l fur cerre mariere que le mathémaricien Théo–

dofe a écrir les livres qui nous rellene encere de lui,

&

qu'on appelle les

Jpbérique.s

de Théodofe.

Voici les principales propolirioos, ou les priuci–

paux théoremes des

fpbériqtltJ

.

J•. Si on coupe une t'phere de quelque

mani~re

que ce foir, le plan de-fa feél1on fera pn cercle dont

le centre e!l dans un diamerre de la fphere.

Q'ou il fu ie,

r

0 •

gue le diamerre

!f

1

(

Plancbe

t{~

Trlgonom. ftg.

17. )

d'un cercle qui pª(]'e rar le ceu–

tre

C,

efl é$al au

dian1~rre

,A

B

Ju !=ercle généra–

reur de la

1

p/Jer~

1

&

¡~ diªme~re

d'un cercle, com–

me

FE,

qui r¡e pafle pas par )e

~~n~r~,

ell égal

a

quelque corde du cercle générareur .

:z.".

Que comme le diamerre efl la plus grande de

toutes les cardes, un cercle qui pafle par le cenrre

efl un graod

cer~le

de la fphere,

&

rous

l~s

aucres

font plus petirs.

·

· ·

3"·

Que rous les grands

!=ercl~s

¡le !a fphere font

fgaux

1

es uns aux aurres .

4°.

Q ue !i un grand cercle de ¡a fpher!! pafle par

quelque f'.Oint donné de la fp here, comme

A ;

iJ doi t

pafl er aufli par le poinr diamétralemeor qpp<,>lé, corn-

me

B .

·

1!' Que li deux grands cercles fe coupent mucuel–

lemenr l'un l'aurre, la ligne de feélion eíl un diame–

tre de la fphere;

&

que par conféquenr deux grands

cercles fe

~oup~or

¡•un l'aurre daos des poinrs diarné–

¡ralemen¡

oppof~.s.

6".

Q u'un graod cercle

d<!

la fphere la divife en·

deux parcies, ou hél)lifpheres égaqx .

·

20 .

Tous les grands cercles de la fphere fe cou–

peot l'uA l'autre en r:leux par-ties

~gales

&

réciproque–

ment rous )es cercles qui fe coupenr en deux partie&

~gales,

foot de grands cercles eje la fphere.

3°.

Un

are

d'un

gr~nd

cercle

de la fphere cornpris

entre un autre are,

!f

1L

(jig.

18. )

&

ft:s potes

A

&

B,

e~

un quart de cerde.

• Celui qui efl compris

~nrre

un moindre cercle

DE F,

~

un de fes poles

A ,

efl plus grand qu'un

quarr de cercle ;

&

celui qui efl compris entre le

m~

me,

~

l'aurre pele

B,

efl plus perit qu' un quart·

de cercle.

4°.

Si 'un grand cercle d'une fphere pafle par les

peles d'un

aucr~,

cet aurre palfe par les peles de ce–

lui-ci ;

&

li

un grand <"ercle pafle par les peles d'un

autre. ils fe coupent l'un l'autre

a

angles droits'

&

réciproquement .

1°.

Si uñ g rand cerC'Ie

A

f

B D

oalfe par les

¡lO

les

.A

&

B

d'un plus petit

ce~cle

DE

F,

il le divife en

~~cies

égalcs'

&

le

toupe

a

anglcs

droiu .

6°,