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S

P H

~

3

~

degrés,

&

pendant trois nutres mois s'nbailler

p ar des cercl es diípoíés en forme de ligne rpirale , jur–

qu':\ ce que décrivant un parallele qui commente a

re décacher de l'équaceur' il abandonne aum leur ho–

riron .

La

JPhtre oblir¡ue

en celle dans laquelle l'équsceur

coupe l'horiron obliquemem .

D ans cen e poficion l'honron

&

l'équaceur fe cou-

• p ene obliquemem , fa iíant un ang le aign d'un cllcé ,

&

obcus de l'aucre ; de fo rce que les révolucions diur–

nes de la

JPhtrt

re fonc a

an~les

obliques

i\

l'horiíoo.

L'un des pote du monde elt coujours élevá au-def–

fus de l'horiíon ,

&

coujours vifible;

m~is

l'aucre en

p erpécuellemcnc au-de!lous

&

invifible,

&

b

ha meur

o

e l'un en coujours éga le

¡\

l'abaiflemcnt de l'aucre .

Le zénich en hors de f>équaceur , entre tui

&

le pote.

JI

en efl de mi'me du nadir .

Spbeu ttrmillaire

ou

artijicidle

en

Ul)

innrument

af!ronomique qui repréíence les dilférens cercles de

la

JPbn·e

daos leur ordre nacurel,

&

qui íerc

i\

don–

ner une illée ele l' ufag e

&

de la pofi cion de ohacun

d'eux,

&

i\

ré(oudre dille rens

probl~mes

qui y onc

r apporc.

On l'appelle ainfi paree qu'elle en compoíée d'un

nombre de bancles, ou anneaux de cuivre ou d'aucre

matiere, appellés par les Lacios

armilla,

a-cauíe de

la reflemblance qu'ils om avec des braaelers ou an-

neaux .

.

On la dining ue d'avec le globe en ce que quoique

le globe air cous les cercles de

lafPbere

cracés íur fa

furface , il n'ell cepeodanr pas coupé en bandes ou

anneaux pour reprélenter les cercles p urement

&

fimplemem ; mais

il

olfre aum les eípaces incermédiai–

r es qui fe crouvenc encre les eercles ..

f/oyt z

G LOSE .

Tour ce que nous voyons dans le ciei marche pour

nous , comme éranc vu dans une

fPI>erc

concave . Un

globe convexe ,

&

qu'on ne voic que par dehors

1

n 'étant pas narurellement pro pre

a

nous peindre cen e

concaviré , on s'aviía de coanruire une

Ji>lure

évui–

dée ,

&

ou

l'on pOr voir inrérieurement cous les

poinrs qu'on a incéret de connoicre, en ne

1:1

compo–

fant que de ces points mis bout-a-bouc

1

&

en [uppri–

mam les aueres .

ll

y a des

JPiures armillairu

de deux forres, [uivant

l'endroit ou la terre y en placée ; c'efl pourquoi on

les diflin "'Uf en

.fphtre

de Pcolomée

&

J;here

de Co–

p ernic : dans la premiere la cerre occupe le centre,

&

dans Ja elerniere elle en Íur la circonférence d'Ufl cer–

cJc

~

ruivam la place que cecee planece remplit dans

le !yfleme Colaire .

Voyez

Sv TEMI! .

L afPbereele

P colomée encelle donr on fe íerc com–

munt~nem,

&

qui en repréíenrée ,

PI.

fljh•onomir¡ue,

fig.

2.1.

Au mi lieu íur l'axe de la

fPhere,

il

y

a une boule

T ,

q ui repréíente la terre ,

&c.

Tous les problemes qui

o nr rapport aux phénomenes du fo leil

&

de la terre

peuveot re reroudre au moyen de

cecreJPbere,

a-peu.

pres comme on le feroic par le moyen du globe cé–

lefle.

Voyez

ces problemes rous

l'article

GLonE .

La

(phere

ele Copernic dilfere

il

plulieurs égards

de celle di! Ptolomée. Le folei l y occu pe le centre ,

&

au-cour de cer aflre fonc placées

a

ditférences dillan–

ces les planetes, au nombre de íquelles en la cerre.

Cee inllrumenc en de fi peu d'uíage , c¡u'on nous ex–

cuíera facilement fi nous nous diípeníons d'en don–

ner la deícripcion démillée .

Cbambers .

SPHERI! ,

[.

f.

(

Arcbit.

)

c'etl un corps p.¡rfaite–

ment rond' qu'on nomme aum

g lobe

ou

baule;

il

[en

d'ornement fur la rampe d'un efcalier .

SPHERE, (

f.

(

M iroiterie . )

ou

bou/e;

inflrument

done le

fervent les miroitiers-luneriers, pour cra–

vailler

les verres concaves qui íom propres aux

opéracions d'Optique , ou aueres ouvrages de miroi–

terie .

(D. ] .

)

SPHERICITÉ , f.

f.

en la qualicé qui connicue la

fig ure fphérique , ou ce qui fait que quelque corps

en rond ou (phérique.

f/oy ez

SPHERE .

La

JPbéricité

des cailloux , des fruics , des graines,

&c.

&

des gouc¡es d'eau, de vif-argem ,

&c.

&

des

bulles d'air daos l'eau,

&c.

viene, íuivanc 1-Iooke,

du peu de convenance de leurs parcies

avec

celles du

fluide

~nviroonanr¡

ce fl uide , felon tui, les emp6-

che de fe

m~ler

&

les ooncraint de prendre une forme

r onde en les preffanc également de couces pares .

Vo'jo.

Gourn:.

Les

ewtoniens expliquenc cecee

JPbéricité

par leur

grand prínci pe de l'accraélion, fuivant

le~uel

les paf–

Tome XV.

----

S

P H

des de In

m~mc

goutce fluide,

&c.

fe rangenc nam–

rellement le plus proche du centre de cecre gou tte

qu'il en pollible , ce qui occafionne nécelfaire ment

une figure ronde .

Voyez

ATTRACTION

&

Co HÉ–

SION.

CIJambers .

(

0 )

PI-IÉRlE ,

(

Géog. anc. ) Spld!ria ;

fle du Pélo–

po nnele, íur la cOce de l'Argolide, fous

b

dom in•–

tion de Trcesene.

Ce~re

ile , cfic Pauranias ,

tio. 11. c.

x xxij.

efl fi

pre~

du concinenc, que l'on y peuc paffer

il

p1t!. Elle s'appelloit originairemenc

l'i/e Sf_bérie;

mais dans la fui te on lui donna le nom

d'tle

'Sncrée.

Sphérus, qui

1

íelon les T rcezéniens; fue l'écuyer de

Pélops, étoit inhumé dans ceere

i[c.

Erhra, ltlle

de

Pithée, femme d'

Eg~e

&

mere

d~

Théíée, fu e avcr–

tie en fongc par M inerve , d'aller rendre

a

Sphérus

les devoifS que l'on rend aux mores . Eranc venuc

dans I'IJe

a

CC

dcfl ein , il arriva qu'clJc CUt commerce

avec Neprune . Echr4 , aprGs cecee aventure , confa ra

u n temple

a

M lnerve íurnommée

npnturie'

ou la

f i'Ol/1-

peuj~ ,

&

vouluc que cecea !le , qu• fe nommoic

Spbí:–

rie,

s'appellic

1'1/e .facrée .

Elle inflitua meme

l'ul~>!c

que ro

u

res les filies du pays ' en re mariant' coni:l–

creroient leur ceincu re

a

J\II inerve apacurie;

c'étoic-l~

peuc-erre une méahanceté

de

t etce pr incelfe.

( D .

.J. )

PHÉRIQUE , adj . (

Géom.

&

Ajlronomic .)

fe die

en généra l de couc ce qui

a

rapporc

:l

la

íphcre ,

ou q ui tui apparcienc. Un angle

(i;Mrir¡ue

efll 'incli–

natfon muruelle de deux plans qui coupenc uue fphe–

re.

VoyBZ

PLAN

&

ANG LE .

Ainfi

l' i~clinali:On .

des deux plans

C A

F

&

e

E F,

PI. de

Tngo>101fletne ,

fi....

l.I. 'form e

l'a nglc.fPhí:ri–

r¡ue

A

e

E .

V~yez SP!iE~ 6.

La meJ'ure d'1111ang le

(fJhérir¡ue A CE

elt un are de

g rand cercle

A E ,

décn r du íommer

C ,

comme pote ,

&

comp ris entre les cllct<s

CA

&

CE .

D'ou

il

s'e nl'ui c que pu (íque f'incl inaiíon du pl:1 n

C E F

au plan

CA F

en par-rouc la mt!me , les a¡wles

qui ronc aux interf'eélions oppof'ée

e

&

F

(out

égt~X .

Si un cercle de la íphcre

.A

E 8 F

coupe u

o

autre

cercle

OE DF, fig.

19. les ang le

adjacens

AEC

&

A

1!.

D

fonc égaux

il

deux droirs;

&

les

au~les

oppo–

lés

A EC

&

"D EB

íont égaux entr'eux. Ai nfi cous

les angles

JPbfrir¡ues

comme

A E C, A E D, D E

B ,

8 E C,

&c.

faics aucour du

m~me

poi

m

E

,lonc égaux

pri

enfemble

a

quaere ang les droics .

Un

crianglefPbérir¡ue

efl un triang le compris entre

trois ares a e g rands cerotes d'une rphore qui re cou–

pent l'nn l'aucre .

Voyrz

.Yn"NGlE .

Propriétés

des

trian¡,/

es

./Phhir¡uCJ.

1°.

Si dans deux:

trianv;lesfi>bérir¡ues ,

PI. de

Trigonomh. fig.

¡o.

&

1

I.

A 8 C&

ab e ,

l'anglc

A

=a ,

B

A = btl ,

&

C

4=cn ;

les anglcs

B b,

&

les cOrés qui renferment les an–

gles ,

le ronr

reípeélivemenr égaux ;

&

par conle–

quem les criangles enciers íeronc égau.x; c'etl-a-dire

B C= bc , B= f,,

&

C= c.

De plus

1

ft

da ns deux

rrian~l es

JP úérir¡rtes A = a ,

C = c,

&

A C = •IC,

alors

B= b ,

AB = nb,&

b e = B

C.

Entin li dans deux

tria nglcs

fpbériques

A

B=nb, A C= ac ,

&

B

C= ''

e ;

done

A

fera

égal

=

n,

B

=

b

&

C

=e :

les démonf!racions de ces

propri¿tés fo nt les ml!mes que celles des propriécés

[emblal¡les qni fe rencontrenc dans les trian{l'l.!s plaos;

oar le

propoft cions íur l'égalité des criang le5 rcéHli–

g nes s'étendenc

ii

rous les aucres ,

&e

pourvn que

teurs cOtés fo ienc íe01,blables.

Voy .

T ntANGlE

JPbé–

rique ifoccle .

2Q.

O ms _un triang le

A8

e ,

fig .

1 1.

les augles

a

la bafe

B

&

e

íonr égaux ;

&

fi ddn ' un criang le

-.JPbé–

riqu'

les angles.

.

B

&.

C

i\

la bafe

8

e

Iom égaux ,

le criang le efl do!ce le .

.

3°.,

Dans tour criang le

./i>bérique

chaque cllté ell:

moiud~e

qu'u n demi-cercle; deux cOtés quelconques

pris enlcmhle lont plus g rands que le crnifieme ; cous

les trois dltés pris enfemble íonr m11indres que la

circonfércnoe d' un grand L"ercle , le plus grand cO–

té efl coujours oppof.! au pl us grand angle ,

&

le

moindre cllcé au moindre anv; Je .

4°.

Si dans un rria ngle

JPbérir¡ue

8 A

C , fig .

13·

deux cllcés

A 8

&

8 C

r>ris eníemble tone éga ux

a

un

demi-cercl e , la ba(e

A

e

étant continuée en

D,

l'an–

g le ex terne

BCD

!'era éga l

a

l'angl ~

interne oppoíé

BAC .

i deux clltés pris enremhle ron e moindres on plug

g rauds qu'uu demi-cercle , l'angle exrerne

B e D

re–

ra moindre

a

u plus g rand que ·r•ang le imer:1e a ppo–

A,

&

la converle ele couces ces propoli cions ell:

vraie; la voir, fi l'ang le

8 CD

en égal ou plus g rand ,

ou moindre q11e

A,

les cllcés

A 'h

&

B C

fonc

é-

C

e e

g ~ux.

.,