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S PI
foit celui de Diofcoride, ni de Pline ; car les vertus
qu'ils luí atrribuent paroiflent entiereme'nt érrangeres
a
m•tre plante .
( D .
J .)
SPHRAGIDIUM,
(
Géog.
1111c.)
Paufanias,
tiv.
JX.
cb.
iij.
donue ce nom
i\
ua antre de. la Réocie,
dans le mont Cirhéron; c'éroir l'anrre des nymphes
Cirhéronides, qui a ce qu'on difoit avoient eu le don
de prophérie . Du nom de ce lieu, ces nymphes étoient
auffi appellées
Splmzgitidu,
comme dit Plucarque dans
la
vie d'ArilliJe.
( D.
J.)
SPHRAGITIDES,
NntPHES, (
Littérat.)
nymphes
du mout Cirhéron qui avoient eu le nom de
.fpbragi–
tidu,
de l'ancre
appeiié.fpbragJdiol} .
Peuc-~cre
que ce
nom venoit du refpell:
&
du ltlence que l'on gardoic
fur
ce
qui fe parroic daos cer anrre, de peur de blef–
fer ces nymphes
&
d'encourir leur
indi~nation;
car
'•'"~"
. fign ifie un
cach•t
,
d'ou viene
le proverbe
••,..,¡¡.,
P·•""'
iw••IÍ•~..,
,fig,Jatum habere ,
avoir un ca–
chet
(ur
la bouche, pour di re
ne point p11rür,
ou
garder un profoncl filence.
(D .
J. )
SPIAUTE!l., (
Hifl .
mlt.
Minéralog. )
nom donné
par quelques au ceur; au zinc.
f/oyez /'prtict,
ZINC.
SPIAGGIA ROMANA,
LA, (
Géo". mod.)
c'efl-a–
dire la
plage romPÍI;e.
Les
1
raliens ';¡ppellenr de ce
nom une parcie de la Médirerranée, le Ion
u
de la
eli-
te de I'Eglife,
( D.
J.)
0
S PICA,
terme de Cbimrgíe,
nom qu'on donna
a
une efpece de bandage, paree qu'il repréfente par
fes rours de bande en doloires, les rangs d'un épi de
blé .
Le
.ffiica
ell différMt, fuivant
les
parries auxquel–
les on !'applique, On en faic un pnur la luxation de
l'humerus
&
pour la fraélure de l'acromion
&
celle
du bouc exrerne de
b
clavicule,
voyez
H vMF.RuS,
ACROM!ON, CLAV!CULE;
011
fait aulfi un
.{pica
pour
le bubonocele
&
¡:>our la luxarion de l'os de la cui(fe .
Pour faire le
/Pica
qui conviene
a
la luntion de
l'humerus, on prend une bande de rrois dniurs de
largeur, fur fiK aunes de
longueur,
&
rouiée"
i
un
chef. On pofe l'excrémitli de la bande fous
l'aiflelle
oppofée; on tire un jet de bande de derriere en de–
vane, en croifant obliquement les deux épaules; on
parre fur la
tEte de l'os luxé, fous l'ai(felle,
&
on
viene croifer fur le delto'ide: on defcend (ur la par–
tic ancéríeure de la poicrine obliquement; on cou–
duit la bande fous l'ai(felle oppofée. ou l'on arrujet–
tit l'extrémité de la bande. On reviene oar demere
le dos fur le premier jet de bande , pour parrer au–
tour de la
t~re
de l'humerus, en formant un doloir.:
avec la premiere circonvolurion de la bande: on fa ir
trois ou quarre doloires,
&
enfuire un circulaire au–
tour de la parcie fupérieure moyenne du bras.
C\!
circulaire laifle un efpace en
A
ou triang!e
~qui)a
téral avec le premier croifé de la bande,
e~
que les
auceurs appellenr¿rua11Í. On remonte
~~fui
re par un
rampant,
&
on conduic le globe de la bande fous
l'ai(fdle oppofée pour termir¡cr
p~r
des circulaires
aucour du corps; on arrCte la baqde avec des épin–
gles
a
l'endroit ou elle finit.
Avant l'applicarion de ce bandage, on a foin de
garni'r le
li~u
malade
~
le derrous !le l'airrclle avec
des comprerres,
Le
/Pica
pour la clavicule fe fait de
m~
me.
a
l'eK–
ception que les croifés de la bande fe fonc fur la cla–
vicule .
Pour faire le
.fpic11
de l'aine, on pofe le bout de la
bande fur l'épine de l'os ilion du c(lré de la maladie;
on defcend obliquement fur l'aine entre les parcies
narurelles; on encoure la cuilre pollérieuremenr; on
reviene croifer anrérieuremenc fpr l'aine, on conduit
la bande fur !'os-pubis,
~u-derrus
de l'os des iles du
córé opJIOIC; on encoure le corps au-derrus des fef–
fes,
&
on reviene fur le bour de la bande pour con–
ainuer en faifanr des doloires , quarre ou cinq circon–
volurions comme la précédence: on finir par des cir–
culaires aucour du corps .
Le
.[pie•
de la cuille fe fait de meme, a l'exceprion
que les croifés qui formenc les épis fe font fur la par–
tic excérieure
&
fupérieure de la cuiíle .
f/oy.
llANDE
&
BANDAG!!!:.
( Y)
SPICNARD,
(Botan . )
V~ytz
NARD .
(D.
J. )
SPICCATO, ST ACCATO, ad. mots iraliens co!J–
facrés
a
la mulique.
&
qui indiquene
des fons fecs.
p iqués ,
&
bien décaché1.
f/oyez
J'
IQ.Yt,DtT"'"
CHt .
(SI
SPIEGELBERG, (
Géog. mod.)
petit pays d'Alle–
magne, dans le cercle de Weflphª(je, entre le corneé
de Shaumbourg
&
la
Batre-Saxa .
Il apparrient au
S PI
39
1
Prince de Natfau- Dietz . Il n'a que ftx licues de lon–
gueur, quaere de largeur,
&
un bourg qui prend fon
nom,
(D.
J. )
SPIETZ ,
(
Géozr. •nod.
J
perite ville de Suilre
dans le cancon de Berne , lur le bord dula
e
de 'Thoun~
(D.
J. )
SPIGA
1
(
Géo_f. mod.)
ou
Cbizico,
perite vil!e de
la Turqq1e aliat1que, dans I'Anacolie , fur la core de
la mer de Marmora, a huir milles de l'ile de ce nom au
midi. Elle a un port pn'!s du cap de Spigola . Il efl forr
dou teux- que ce foir la célebre Cylique des anciens .
(D.J. )
'
SPJGA
LA,
( Géogr. mod. )
perite riviere de
¡
3
Tur–
quie :títacique, en Anatolie . Elle a fa fource au mont
Ida,
&
fe décharge dans la mer de Marmora,
a
onze
lieues de Spis-a , vers le cnuchanc. On ne doure pa;
que ce ne fo1t I'1Ef.1 pus de Scrabon, ou I'.IE!epus de
Pline
&
de Pcolomée.
(D.
'}. )
SPIGELIUS LOBE
DE ,
S¡>igelius de Bruxelles ,
difciple de Carrerius
&
d'Aquapendenre, profefla l'a–
nacomie
&
la chirurgie daos l'univerítcé de Padoue;
il
nous a lai(fé un corps d'anacomie. Le petic lobe du
Foie porte fon nom. Nous avons de luí un livre inri–
rulé
Spi~dii
opera omnia . Vmet.
1617.
fol. Amfld«d.
~~~foL
.
SPIGURNEL,
f.
m. (
Hifl. mod. )
écoic ancienoe–
menr celui qui avoit la charge des
~JPigurnatJtia,
ou
de 'fcetler les
aa~s
du
r~i.
Spelman
&
~u
Frefne rap–
porcenr ce mor lans y a¡ourer aucune mcerprérarion.
M ais il femble qu'il t>fl pri>du laxan
JParrall,
qui fi–
g nifie
{erur, (cel!er
ou
nJ!i•rer .
Vuyez
Kmnet's
ti~(.
m
paroch
.
anliq11tt.
S PILEMBERGO, (
Géog wod)
&
SP!LEMBERG
par les Allemans; ville de l'érar de Venife dans le
Frioul, fur le Taja meneo,
a
lo milies d'Udine, vers
les fron tieres du Boulonnois. Lnius croir que
e'
e(! la
1Jibi11111
d' Antonio, mais Smiler prérend que
!Jibium
ell
Biti~ratz .
L011g.
30.
46.
lat.
46
11.
(D.
J. )
·
SPIÑA, (Géog . aM. )
ville d' lralie au vnilinage de
R avenne, pres de l'embouchure la plus méridionale
du Pó . C'éco ir une colonie greque
&
qui avoir éré
tlori rranre , mais qui du cems de Scrabon,
li11.
V
fe
crouvoic 'réduite
a
un limpie village. Cer ancien géo–
graphe ajoure. qu'on monrroic
a
D elphes le créfor–
des Spini tes . Cecee circonflance e(l confirmée par
Pline,
liv.
111.
ch.
xvj.
qui marque en
m~
me rems
la firuation de cerre ville, en difant que l'embouchure
~u
J'6, nommée
Erida1111111
o(lium,
étoir appellée par
quelques-uns
Spituticum oflium,
de la vil le de
Spi11a
•
qui avoit écé birie aupres
&
apparemmenr a la ga u–
che¡ car Bucrium fe crouvoir
~
la
droi ce, eaere cecee
emhouchure
&
Ravenne.
(D .
J. )
SP IN/E,
(
Géog. attc. )
vil le de la Graode-Breca–
gne . L'trinéraire d' A,ntonin la mJrque (ur la rouce
d'
({ca
a
Ca/leva .
enrre
Duracoi'IIOVillm
&
Calla'Va'
a
I)
milles de chacune de ces places . On croir que le bourg
de Newbury s'efl élevé des ruines de cecee vil le, qui
n'ell: plus aujourd'hui qu'un petir village oppellé
Spe–
tle,
a
un milie de Newbury .
(D.
J.
)
SP INA-LONGA, (
Géog. mod.
)
fortereCle de l'ile
de Candie, fur un rocher efcarpé, pres de la cóce
feprencrionale de l'ile
&
du golfe auquel elle donne
fon nom. Cette forceretfe firuée
a
s;
milles de Can–
die, au levanr en tirant ver; Sécia, étoit aurrefois
une ville épifcopale ,
&
elle a un port.
(D.
J.
j
SPINA!~ZA,
(
Géog. mod.)
perite vil le de la Tur–
quie européenne dans
1'
Albanie, fur la riviere de
m~me nom, pres <le
fon embouchure .
Long.
37·
Io.
lat.
41.
SPINA VENTOSA, f. m.
mal11die
d~ Chirurgi~,
qui conlifle dans une carie mcerne des os, principa–
lemenr
vers
les joincures ou elle a courume de com–
mencer fans douleurs
¡
enfuire la face interne du corps
de !'os
&
la
moell~ m~me
fe corrompene. La carie
pénerre·
p~u-a-peu
jufqu'a la furface excerne; les
09
deviennenc mous ou verrnoulus ,
&
fe caClent quel–
quefois, ne pouvanr réliflcr
a
l'efforc des mufcles danl
les mouvemens violens
&
fubits
auxqu~ls
ils fonr ex–
pofés; ou bien ils fe gonflenr,
&
11
y
furvienc une
exoflo[e, Quand !'os ell: caril! , le
p~riofle
fe décache
&
fe corrompe aulli
{~ns
qu'il paroirre aucune cumeur
áu-dehors. Pendaoc
qu~ l'num~ur
qui caufe
cec~e
ma–
ladie, ronge ·le périolle, il s'y excite
~
cau le de
fa
fen libilité, une douleur
vive
~
plquanre, comme
li
l'on étQit percé par une épine, d'ou vienr le nom de
ce cruel mal, c'ell-a-dire du mor larin
JPina,
épin~ .
Lorfque le périolle en confum é ,
la douleur celfe,
l'hurneur s'épanche daos les chairs
&
forme une ra-
meur
1