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SI X

cette

m~ifon,

doivent <!ere d'une race

li

ancienne

&

fi

connue, qu'il ne foit pas néceflaire d'en venir aux

preuves de nobleíre; les autres les font

a

la maniere

des chevaliers de l'ordre de Jéru!"alem.

Quand ces dames font au choour , elles po¡lcent un

grand manceau

&

un fccpcre d'argene

a

la

main; la

fupérieure confere tous les bénéfices cures de fes ter.

res ,

&

denne l'obédience

a

tous les

pr~tres .

Elle vi!i–

te fon domaine avec les dames fes amllanees'

&

fe

crouvc aux chapitres provinciaux de l'ordre err .A,rra–

gon, ou elle a féance

&

voix délibérative . Elle porte

toujours la grande croix fu r

l'el~omac,

ce qui la di–

fiingue encore des aocres dames. J e ne [ache que l'ab–

bí!fle de Remiremon¡ qui foit le pendant de la

fup~rieure du monallcre de

Sixenq .

1

D.

J. )

SIX!EME,

f.

m, (

11rit/Jmétir¡ue. )

c'ell la parrie

d'un tour divile en lix parcies égales; en fait de frac–

t ions ou nombre romp"u, de quelque tour que ce foi t

1

un

jix icme

s'écrir de <;ette

mani~re

T,

&

trois

ji-

xiemu, <;inq.fixi;;ne¡ , &e,

ainfi

t ,

+•

&c.

un

fi–

x ieme

vaut un {emi-tiers; ainli deux

fixirme¡

font un

tiers, crois

jixtrmes

la moi¡ié o u un tiers

&'

demi–

tiers; qua¡re

(ixiemes

font deux fiers; citJq

Ji.xiemt<

font deux ¡iers

&

un demi-tiers, ou la moltlé

&

un

tien;

&

fix

jixieme¡

font q;ois ¡iers qui efl le tOUt;

le

Ji.xie¡n~

de yingt fols ell crois

[qls

qu~tre

<lenic:rs ,

Le

Gendrr.

( D.¡.

J

S!XM!LEW.A,

fE~,

1

Glog. mod, )

riviere d'Irlan–

de, dans la province d'Ui tfer; elle arrofe le comté .

d' .A.ntrim , oii elle

te

jette dans le

l~c

de

N~"ug~.

La

ville de Connor eft

lituée

a

l'en¡bqucnure de cene

petite riviere .

S!XTE, f. f.

en Mttjiq11e,

ell une des den)( confon–

nances imparfai¡es, appellée par les Grecs

{lcxa,·or·

de'

paree que ron intervalle ell formé de fi x fons'

c'ell-a-dire , de cinq

d~gres

diatoniques,

11

y

en a de

quatre forres; deux confonnaotes

&

deul( diíron–

nantc=s ,

Les cor¡fonnantes (ont

1'.

la

fixte

mipeure

1

com–

po(ée

de

trois tons

&

de deux fen¡r-tons majeurs,

comme de

mi

a

ut:

1on

rappoq ell de

1'

a

~ .

2

°.

La

fixte

ma¡eure, compofée de quacre tons

&

un femi–

tO~I

majeur

1

comme

fol,

"'1.'

fon rapport eil: de

3 a \' •

Les

Jjxte¡

ditlonnantes font

~

0

la./ixte

dimi.nuée,

compofée de deux tons

&

trot$ fern i-tons ma¡eurs,

comme

11t

diHe,

/11

bémol;

&

done le' rapport ell de

12.\'

11

l92·

~o . L~

jixte

f~perflue ,

compo(ée de qua·

tre tons, un fem•-ton ma¡eur ,

&

un femi .tol1 mineur

le r'apport de cette

jixt~

ell de

72

a

12;.

Ces deux derniers imervalles ne s'employent

jam~is

dans la mélodie,

&

la

fixte

diminuée ne s'employe

point noQ plus dans l'harmonie ,

11

y

p

fept accords qui portene le nom ele

fixte:

lt:

premier s'appelle fimpl emen

accord de

fixte.

Oel\

l'accord parfair done la tierce el! portée

a

la bafle

fa place ell fu r la médiante du ton , ou (ur la no¡e fen:

fible. Le fecond s'appelle

pccprd r/efixte q111¡rte;

c'ell

encore l'accord parfait done la quince en portéc

a

la

ba(Je ; il ne

(e

fait g uere que fur la dominante ou (ur

la tonique . Le troiiieme ell appeil é

l{fcord (le

petite

jixte ;

e'e(! un accord de J eptieme, donr la quince ell

poreée

a

1~

baíre. La pem e

jiJ(tt

fe mee ordinaire–

ment fur la feconde note du ton

&

(ur la lixieme.

L e quatrie_me ell l'aec<Jni

de.(ixte

&

quince QUgt•an–

de

jixte ,

qut eil: eneore un accord de feptieme mais

done la tierce ell portée

a

la bafie;

(j

l'accord

d~

fep–

ti~me

ell: do¡ninant , lflors l'accord de grande

jixt~

perd ce nOI)l,

&

s'appelle

OfC9nl

de

fau¡p

quinte;

la

grande

.fixte

ne fe met communémem que (ur. la qun.

crieme note du ton . Entin, le cinquieme ell l'accqrd

de

fixte!

ajoutée,

qu~ ~~~un

act'ord fo nda mental com–

pol é, amfi que .celut de grande

fixte,

de tierce ,

quince,

/i¡rte

ma¡eure ,

&

oétave,

&

qu i

(e

place de

m

eme !Úr la tont<¡tte,

o~

fur la quatrieme note du

ron . On ne peut doqc dillinguer

c~s

deux

accord~

que p•ll'

1~

maniere de

l~s

réfoudre fur l'accord fui"

va

m ;

car li la quince

d~fcenll,

&

que la

fixte

re!le

en place , c'ell !'aecord de g rande

.(!xte,

&

la bafle

fondamene~le

fair une cadence Parfaite ; l\1ais fi la

c¡_uin'te

_rell~

&

qui! la

.fixte

monte, c'ell l'accord de

jtxte

a¡ourée ,

&

la baíre fondamenrale fai.t une ca–

dence irréguliere . Or, comme aprés avoir

fr~ppé

cet accord, on ell maitre de le fauver

de

!'une de

ce& deux manieres; cela ¡iene l'audireur

~n

fufPens

fur le vrai fonqemént de

l'~_ccord

jufc¡u'a ce que la

SI Z

199

(uire l'air déterminé ;

c'ell cerre liberté de choiiir

que

M.

Rameau appelle

doub/e

emploi .

Enfin , le cin–

quieme

a~cgrd

de

fixte,

ell celu1 de

jixte

fuperf!ue

c'etl une el pece de petice

fixtr,

qui ne fe pratique

¡amais que fur la lixieme note d'un ton mineur ' def–

cend:¡nt fur

1~

domin;tnte; comme alors la

jixte

dt:

cecee C,xien¡e note ell narurellement maj eure, on la

ren<l quelquefois fuperflue en

y

ajoucant encare un

di

efe .

Voyez

qtnnot

AcCOfi.D. ( S)

SJXTi,

(]rll

du)

le

jixte

a beaucou p de rapport

au jeu de la trioml?he : le nom de

jixte

lui

a

été don–

né paree qu'on y ¡ouc fir, qu'on -donne fix carees,

6>

que la partie va en

lix

jeux. L'on jou

e

les carees

a

ce ¡eu con1me

~ la

triomphe . Apres l!rre convenu

de

ce qu'on doir jouer

1

on voit

a

qui

m~lera ,

&

celui

qui doir fai re bat

&

donne " cou per

a

fa gauche'

&

dillribue enfuite fi x carees

a

chacun par deux fois

rrois ;

apr~s

quoi il tour11e

1~

caree du fond qui lui

reviene,

&

done il fait la triomphe, lorfque le jeu

n'ell compofll que de trentP-!ix carees, comme il doit

~tre

ordil)airement;

&

lorfqu'on veut qu'i l

y

ai t un

talan, on joue avec les petites carees; en cecas , on

rourne la caree de de{fus le talon qui fai t la triom–

phe; cda dépentl de la volonté des joueurs . Le jeu

ell plus beau,

&

il fau t plus de fcience

ii

le jouer,

lorfqu'on le joue

avec

rrente-fi x qnes , Nous allons

donner quelques regles qui acl¡everont de donner

une

i nt~lliger¡ce

plus complete de ce jeu .

Celui qui donne mal perd un jeu qu'il démarque,

&

rem~le ;

lorfque le jcu fe trouve fau x, le cou p

ou il ell découvere faux ne vau t pas, mais les précé–

d¡;qs (ont bons '

&

celui.lii aum

ti

le coup étoit

fini,

&

les

cart~s brouill~cs;

qui rQurne u11 as marque

1111

jettor1 pour luí¡ l'as emparre le roí, celui-ci la

dame, la di!me le va let,

&

ai nfi des

a

utres carees ,

fuivane leur ordre naturel .

C elui qui joue je¡caQt une triomphe , ou telle au–

tre caree que ce loi¡ , on ell obligé d'en ¡e,tter

(i

on

en a; finon o n reoonce,

&

l'on perd deux jeux done

on ell démarqué, fi on les a;

o~

on le fera d'abord

c¡u'on en aura de cen e pareic.

<;elui qui jecre cl'ul)e couleur jouée doit lever,

s'il

ell poffible, la caree la plus haute jouée

¡

aucrement

il perd un jeu qu'on luí démarque ; celui qui fai t trois

rnains marque un jeu;

li

tlenx joueurs onc fu ir eha¡

cun trois, c'ell celui qni les a plurot faites qui rnar–

que un jeu . Si rous les joueurs avoient táit U11e m3in

chacun

1

celui qui auroir

f~it

la premiere marqueroit

le jeu; de

m~n¡e

que qua nd le prix ell pareagé par

deq~

mai ns, celui qui

a

le plutót fes (leux mains mar .

que le jeu,

Celui q\li fai¡ feul iix mains gilgne la parrie: voila

de quelle mauiere fe joue le ¡eu de

jixte:

celui c¡ui

ell le premier en caree

a

l'avantage, puilqu'il com–

mence

a

jouer la caree qui lu í ell plus convenable.

S!ZAU SCA, (

Géog.

mod.

l

riviere de Gr.;ce dan•

la Livadie

1

ilqcienncment

Plijf11s .

j::lle

a

fa fource

pre~

des ruines de D elphes,

&

(e

déc~arge

dans le

gol fe de Salona, qui ell 11ne partie de celui de Le.

pante, (

D .

J. )

SlZElTE;,

Jl!u

pi!

u ,

f.

f. ceJ'eu eil peu com.

rnun

~

París ;

&

cependaot c'ell un es jeux de carees

les plus amulans;

il

demande beau;:oup de tranquil–

lité

&

d'anention ,

!.:on

y

joue

Í¡x

perfonnes , ce qui luí a fain donner

appqreniment le nom de

{tzette;

l'on joue trois com re

trois placés l'un entre l'autre alternativeq¡ent, c'efi.

~-dire

qu'il ne faut pas qu'il

y

ait c{eux joueurs d'un

ml!me puri l'un con¡re l'autre; le jeu de can es avcc

lequel l'on joqe, eil de

~reme-fix

cqrres

1

dépuis le

ro•, qt¡i el\ la premiere , jufqu•au iix,

·

Comme

il

e(\ avaqta¡l'éux d'etre premier

1

on voit

~

qui fera '

a

l'ordinam~;

cel\ti qu i

m~le

donne

a

cou per

a

fa g:¡uche'

&

dillribue

~n(uite

par fa droi–

¡e, fix cartes en

d~ux

fois ,

&

jamais ªu crement,

puis ¡ourne la derniere carre, qui ell celle. de ¡riom–

phe

¡

apres quoi, ceux qui onr la main, c'ell,it-dire

qui ront premierS

~

jouer

1

<!Xaminent biell

~~Ur

jeu

1

que l'un des trOÍ$ doit gouverner, quoiqu•il loit per–

mis

a

chaoun de dire Ion fentiQtent; celui done qui

gouverne le jeu, .den¡ande

i\

chacun ce qu'il

a,

&

apres qu'i\ ell

inform~

de leu r jeu, il fair jouer celui

qui ell

~

jouer, par la caree qu''(l lui (ndicjue;

qu~nd

elle ell jouée , ceux du partí contrairc qu i n'on t enca–

re ríen 'die ,

!e

d~maqdf!(lt

leur jeu,

&

pt¡is celui de

ce parti qui efl

~

jouer , fournit de la coQieur qu'on

joue , s'il

~n

a , ou ·coupe s'i'l ell

ii

pr-opos,

&

s'il

n'e~

;t

pas:

~ar

on

n'Y

ell pas obligé,

&

ce lont ceux qu1

font

.-