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S K U

prendre avec prudence la

réíolutiott du

ski•·rbc,

il

faut obferver

(j

la coníliru.cion du fang ell vtfqueuíe

&

gluante; ou

(j

elle eíllalée, i cre ,

&

muriacique .

Vans le premier cas, ou employe les apéricifs

&

les foudans d'abord a des dofes tres-legeres ' pour ne

point excicer incon(idérement des mouvemens vio –

lens dans l'humeur; cels font les préparacious apéri–

tives de Mars; les fels

fondatts, aomme

l'arcan111n

d11ptic11twn ;

1~

fel fixe de

car~re.

,Quelques

~rép~ ra­

cio"' mercurtelles , comme

1

aqutla alba ,

1

a:tluops

mineral .

L ~s

gommes

fondant~s,

telle que la gom–

mc ammouiaque; les

pilule~

de fa von , qu'on peut

renclre plus aétives avec les

el

a portes

&

le diag rede.

Excérieurement les cacaplaímes émol lieus

&

réío–

lutif•, les fumigacions avec le cinabre

&

le ílorax,

ou avec le

vinai~re

jetté fur des briques rougies

au feu , les cmpllcres de cigue , de viga , diaboca–

num,

&c.

Mais

(j

la conílitutiou du fang eíl

~ere,

il faut íe

fer vir avec la plus ¡;rande circonfpeétion des fa udans,

&

en adoqci r l'aéltun en ufant de cems-en-cems de

remedes purement déiJyans, humeébns

&

rafra i–

chi frans, comme les bouillom avec le poulet ou le

veau

&

les plantes rafraichifrances ; les bains

&

<fe.

mi -bains , le petit-laic, les eaux miuérales ferrugineu–

fes,

&

le lair d'Aneíl e .

Si le

skirrb•

eíl douloureux, ou qu'il ait de la cha–

leur, il faur évi cer

exceri~uremenr

cauce compolicion

emplaílique, capa ble d'attirer des accidens, en aug–

memant le mouvemenc de l'humeur;

¡¡

mo

i n~

qu'on

ne p enfe qu' il deviene phlegmoneux,

&

qu'd fe dif-

/ pote

a

fup purer ; mais ces apparences font tres-fu[–

peª-es daos les parties ou fe formem ocdinairemenc

les cancers .

Le régime doir P.cre extremement oxaét;

il

faut

évíter les aliJnens échauflans ,

&

tollt~s

les pallions

de !'ame .

f/oyez le Trairé du ttJIIICIIrs,

par

M.

Al~

truc.

(Y)

SKULA, (

Géog. mod. ) .

moncagne de Suede , da

m

l'An¡{ermanie , pres du golphe de Bochnie, entre les

ri vieres d'H.ufa

&

d'Angcrman; elle eíl extrémement

hame

&

(j

droite, qu' elle femble menacer ruine .

{D.

J .)

SJO'

ROS, (

Géog. anc. ) voyez

ScYRos.

SL

SLABODE

ou

SLOllOI)E ,

f.

f.

(Hifl . mod.)

c'ell

t infi qu'on nomme

a

M >lcou, Peter,bourg

&

dans

les amres vil les de l'empire Ruffien, un faubourg

deíliné aux écrangers . On die

la

stabude

des alle–

mands, la

st&bode

de

s tarta res,

&c.

ce m<>t qui eíl

eíclavon fig ntfie une

franchi.fe'

a

cau

re

des privile–

g es accordés aux écrangers qui viendront y demeu–

rer. En Sí bérie

&

aux environs de T obolskoy; on

nomme

stabode,

un e enceince environuée d'une mu–

raille de bois qui eíl preíque IJ

fcu le frJrtificacion

que l'on connoi fle dans ce pays, pour fe metcre

a

couvert des courles des Tarcares , non foumis

a

la

Ruffie.

S LABRE S ,

f.

f.

( Marine ,

) perites buches qui

vont

a

la p€che du levanc .

SLAG E

011

SLAGUEN , 1

Géog. mod.)

oetite ville

d'AIIemagne , dans la Poméranie , au duché de \Van–

dalie, fur le W ipper,

~

quelques lieues au-delrus de

Ru¡¡enwalde,

Long.

34·

I ).

latit.

1'4·

37

( D.

J.)

SL AGEL, SLAGELS, SLAGEN,

( Géqg. mod.)

brJurg du D anemarck, dans 1'11e de Selaude

&

le

chef-licu d'une préfeélure ,

Stage/s' Herrit,

a' ' aquel–

le il donnc fo n nom . ( D .

.J.)

SLAlNE, (

Gfogr. mod. )

riviere d' frl ande ; elle a

fa [ou rce--dans le comté de W icklo ,

&

va fe déchar–

ger dans la mer d' lrlande ,

io

W cxford . 11

etl plus

vrailremblable que le

Mudomu FitJ"JÍus

de Pcolomée

et\ la Litfe qui

coul~

a

Dublin, que la

Slai11e.

( D .

.'}. )

SLANTZA, (

Hift . 11at. Botan.)

petit arbufle qui

crolt abordarnment dans la peninfule de Kamcfchat–

ka . On dit qu' il eíl de la nature du

~edre,

excenté

qu'il eíl beaucoup plus petic,

&

qu'au lieu de s'éle–

ver en l'air,

i1

rampe

a

la furface de la terre . Ses

d lnes ou fes pommes

tlG

font que de la moitié de

la grandeur de celles du cedre; les hahicans du pays

les mangenc,

elles

font fort

~ilringcntes ,

&

pafrent

pour un grand remede contre le (corbut: pou" cer

etfec, on les faic bouillir dans de l'ea u,

&

les mate–

loes rufles en ont éorouvé l'effioocité .

SLAVE ,

LA ,

(

Géog. mod. )

riv~erc

de la

Palm~Tome X V.

S LA

l. O I

tie. El le pdfre

ii

Caflelnovo,

&

fe jette dans le gol fe

de Venife , au-delrous de la ville de Ragufe.

( D . .'}.)

SLAVES, LES, (

Géog. anc

)

Stavi,

anciens pcu–

ples da la Sarmacie , qui avec les Venedes , s'érabli–

rent dans la Germanie , entre I' Eibe

&

la V iilule ;

les peuples de ces quarciers ne fe crouvant pas en

érar de leur faire rece ,

a

ca uCe qu'ils écoient épui–

fés par les grandes mig racions qui

s'éroienc

fa ices.

Ou ne fai t pasau juíle le tems ou les

Slaves

s'cmna–

rerent des cerres des Germains. J ournandob

&

P ro–

cope fon r les premiers auceurs qui Jyenc parlé des

Slaves

On lit dans le premier auceur, qu e l'inva–

fi rJn des Venedes

te

fic

a

la fin du cinqu ieme fi ecle,

&

l'on apprend par Paul D iacre qu':l

la

fin

du fi–

xieme fi ecle , les

S/Qves

~voienc

pénétré dans l'l nté–

rieur de la Germame. D u tems de D ag'lbert

l.

roi

des

Fran~ois,

les

Slavn

firent irrupcion dan' la Thu–

ringe

&

aans la F'rance T rans-Rhénane, ou ils mi–

rene tont

~

feu

&

a

fang. JI paroit qu'alors ils ha–

bicoienc d<!ns la Lu!ace,

&

dans les cerres du haut

&

du bas-Eibe.

ous avons les noms d'une partie des peuples qui

crompofoient

la nacían des

Slaves .

D e ce nom bre

fonc les A ntes ,

les

Slavi Be!Jemani (

llohemes ), les

Ma!Jarellfif

( le duché des llohe tes )

&

\es

SlafJes

So–

rabes , qui ltabicoienc encre I'Eibe

&

la Sala, aux

confins des Thuringiens

&

des_ Saxons . Enfin , les an–

nales de l'empereur Louis le Débonnaire nous

~p­

prennent, qu'a la diéce de Francfor

t,

ce prince re–

~

u

e

les ambafrarleurs

&

le1 préfens que· lui envoyoient

les

Slaves

oridocaux; lavoir, les 0 1-otrices , les

S

o–

rabes ,

k>

Wilzes , les lléhémans ,

.<s

MAriJalli,

les

Pr~dmec011tetú

&

le<Avares de la PJnnonie. On mee

encore au nombre des

Sla"Jes, les

Luciziens , les

Ré–

o.!Jriens , les Siléfiens, les Polo nois , les Havelliens,

les Pomér:micns , les Cnlrubiens , les Wag riens, les

Rugiens .

Le Autes

&

les Sclavons , die "Procope,

Bd l.

goth.

t.

1ll.

a.

x iv.

n'obéifle nt pas

a

un

roi: mais

ds vivent depuis long-cems fous

un

~touvernement

popul aire ,

&

déliberent publiquemenc

ele

tout ce qui

concerne leurs intérecs. Ces deux peupl es obfervent

les

m~mes

m<e lJrs; ils ne recounoifrem qu' un feu l

Dieu qui a créé le monde ,

&

qui lance le tonnerre:

&

ils tui

facrifienc des boe fs

&

d' aueres viéli mes •

ll ien loin de faire dépendre la vie des hommes de la

deílinéc , ils n'a vouent pas feulement qu'il y en air;

mais lorfqu'i ls le voienc en quclque danger , foit pa1:

la violence d'une maladie ou par le fort eles armes.

ils prornectent d'immoler une viétime quand ils en

feronc échappés ,

&

ils ne manqucnr pas d'y facisfai–

re; alors ils croien c renir leur vic de la more de

la

vh~ime .

l1

rendcm auffi des honneurs aux rivieres ,

aux nymphes

&

a d'a utres divinités .

&

ils leur pré–

fentent des facrifices, d'oil ils tirent des préfages de

l'avenir. li s habitenc dans de miterables chaumieres .

éloignées les unes des autres,

&

dont ils changent

fouv ent ; ils font la guerre

.¡¡

pié, cenane en leurs

mains de petits boucliers ,

&

de pem s dards; ils ne

portent point de cuirafres, quelques uns m4!nes ne

pnrtenc ni cunique . ni nt11ltea u: mais ils

re

couvrent

d' un haue de ,:haufre , lor(qu'ils marchenc contre l'en–

n~mi

. lis parlene cous la

m ~ me

lang uc,

&

ont une

taill e

&

tfne mine come tcmblable . fls font grand9

&

rohuíles; la coul eut· de leur vi f.1ge u·en pas fo rt

blanche, ni cell c de leurs cheveux Tare blande : elle

ne rire pas aufli tu( le noir , mais plut3t fur le roux.

Lcur m1niere de vivre eíl mi[érable comme ce!le des

M ofla<'etes, roujours dans la crafle .' Leu r eípl'it cient

b~aucoup

de la fim . licité des H uns , auffi-bien que

du refle de leurs mceurs; ce! cílle recic de Procope.

m1is il fe trompe s'il a cru que tous les

Staves

vi–

voient [ous un gouvernement ¡>upulaire; car le•

Sta–

ves

Maharenfes, les

)laves

llohemes , les

Slaves

Wil–

zes,

&

les·

Staves

O bocrices étoienc foumis

a

des rois

ou chefs.

Les

Staves

Otl

Sctavons

pa fr~rent

le U·mube íous

l'empire de Juílinien!

~

inonderent t:llt yrie , u

u

¡¡,

prirent des (ores, qut ¡ufqu'alors avotent été eíl1més

imprenables . lis fe bornercnr

qu~lq ue t~ms

a

des

cnurfes pafrageres; mais

a

la fi n ils

é~1bltrent

dans

l' lll yric , une demeure plus fl tbl e que d:ms leur pro–

pre pays , lis donnerent entr'autres (eur

llOtn

a

CCtte

p~rtie

de la Pannonie, -q ul

e~

corre la. Save

.&

la

D rave, qui fue appell ée de-la,

Pamwnte

Slavwm~ .

&

qu' o n no mme encóre préfencemenc

Ejdavome .

( D .

J .)

SLAUil:AW,

(Géog. tllod.)

petite,ville>de la hau.

Ce

~p~