SM A
íídérnble de
la
principauté de H enneberg,
&
elle ap–
parrienr aujourd'hui au prince. de Hefle-C2flel. Cerre
ville crl: rcoommée dans l'hJ(l:otre oar les confédl!ra –
tions que les princcs prorelhns y firent en r
)30,
t
S3
7
&
IHO,
pour la défenfc de leur religion ; d'ou
la
guerre qu'enrreprirenr conir'eux Charles-Quint
&
Con
fréJ'e Ferdinand, fur appellée la
guerre
Jina/calit¡ru,
donr
l'on fait l'événemenr.
La11g.
:z.S.
·f.7·
lfltJtlld.
p .
9·
Cellarius (
Chrillophle, ) l'un des plus favans hom–
mes de fo.n pays, naquir
~ Smt~fkaldm
en
tó¡
S,
&
mourur
il
F-hll en Saxe en
1707
a
óS,
lns . ll a donné
' un grand nombre d'ouvrages,
&
a procuré la réim–
p reffion de plulieurs aureurs anciens; mais entre fes
ouvrages, lUcun ne tui a fai t plu' d'honneur que
{~
géo<>r~phie
anciennc
&
moderne,
don~
on a fait plu–
íieurs édirions. On rrouvera le catalogue de t'es ren–
vres, avec de
remarques, dans le P.
' icéron,
tofll.
V .·
p.
:z.7J.
&
{ltit~.
( D.
'}.)
SMALTE , (
Cbimie
éf
Métall. )
nom que l'on don–
oc
af1'~1.
fouvenr au verre coloré en bleu par le co–
balr.
Vayez
l'art.
SAFP Rit .
MARAGDO-PRASE,
f.
f. (
Gramm.
&
Hijl .
nat.
Lyt!Jolag. )
forrelde pierre préaieufe, qui rienr le mi–
lieu entre l'émeraude
&
13
prime d'émeraude. Elle
ell
erre
1
elle a un peu plus de jaune que l'émcrau–
dc; elle ell prefque opaque, raremenr trunt'parente .
On la regarde ou comme une faufl'e émeraude, ou
comme une e(rece de pierre néph rt!tique .
SMARAGDUS ,
MaN.<,
(G~ag.
a11c. )
monragne
d'Egypce ,
firu~e,
felon Ptolomée, /.
JV.
c.
w.
fu r la
<'6te du Gol re
arabiqu~;
c'ell: peur-erre dans cerre
monragne qu'écoient les mines d'émeraudes done Hé–
liodore parle
ti
fouvent.
(D.
J .)
SMARTA,
(Hif!..
mod)
nom d'une feéte de
pr~tres ou bntmines de l'lndollan, qui prétendent que
les dieux
Vijhtot¡
&
l(J1tret¡
OLt
Ruddit·etJ ,
ne fonr
qu•une
m~me
divinicé, ·adorée fous des emblemes
&
des firrures
diff'~renres.
11
y
a peu de gens du peuple
qui adoprent cerre feél:e, vu que fes prlncipes paroif–
fent forr au-dellus de la c1padré du vulgaire.
SMECTr ,
(.
m. (
Hi(l. 11at.)
nom donné par quel–
ques nantralilles
a
la
l~rd
ou
Jleatite . Vayez
LARD,
pierre
de .
Walleriu1 dans fa
mit~h·alogie,
donne ce noma une
efpece de marne , qu'tl llOmme
mOt'!Jfl
fitliollllfll
fo:
p_anacea
lamelloji¡'
ou rerre
a
foulon favonne ufe
&
feuillerée .
MECTYMr\'UUS,
(.m. (Hijl.
tf'
AHgle.)
ell un ter–
me qui u éré célebre du tems des gucrres civiles
&
duram l'inrerregne. 11 éroit formé des lettres inicia–
les des noms de cinq célebres minill:res prcsbytériens
de ce rems-la, qui fonr Erienne Marohal, Edmond
Calam
y
,
Thomas Yong , Matthieu Mewconten,
&
Guillaume Spurllow, qui écrivirenr enfemble un
li–
vre conrre l'épifcopat, en l'année
tó•l,
d'ou leur el!:
vcnu
a
eux
&
a
leur. adhérens le nom
de'jilleflym–
lllletu .
MEGMA,
(.
m. (
./lliMec. atJc. )
ce mor fe rrouve
fi
fouvent daos les ameurs grec , qu'il ell bon de
l'expliquer une fois. ll viene de
'"'x.•n
,
11ettayer
en
frorranr . C'éooir une efpece de c.:>mpo(Jrion d'ufage
en lancé
&
en maladie . On s'en fervoir parciculie–
remenr pour frorrer la peau, pour en llrer les déman–
geaifons, pour ouvrir les pores, pour foulager
d~>
oouleurs. de la goutre . ou pour les pré'venir.
La bale de certe compolirion étoit ou des chofes
adoucifl'antes , ou des poudres, dt!tet'lil'es, comme de
·la farine de
f~ves,
<:les
femences de melon, de la
corne de cerf, de l'antimoine, des os de feche, des
coquillages, du foufre ,
&
des fels de dirtérenres
forres. On prenoit auffi quelquefois de
la
ll:aphifai–
gre , de l'ellébore, de la cenmurée, du poivre, du
nard, du
c~rdamome;
on prenoir encore des gom–
mes
&
des rélines, comme du mallic , de l'encens,
&c.
On brílloir quelques-unes de ces marieres avanr
que de les pulvériler,
&
on en formoir, par le mé–
lange de quelques fucs, des malles qu'on lechoir,
&
qu'on mettoit derechef en poudre, lorfqu'on vou.
loir en faire uf.1ge.
Ces poudres s'cmplol'oient ou feules, ou incorpo–
rées avec du miel , du vin, de l'huile, de la
cr~me
d'orge
1
&
l'on en faifoit une compolirion de la con–
filbnce d'un caraplafme, dont. on s'oignoir le corps
en tour ou en partie. L'on y a¡ontoit quclqucfois du
favon,
&
l'on en formoir des efpeces de favonerres;
ainfi le
jilleJ.mll
riroir, fes diff'érenres verrus de la di–
verfité
d~s
'drogues qui te
~ompofoient.
(D.
J.)
TDrn'
XV,
SME
S IEIOWITSCH , f. m.
( Hifl.
tJot.
Méd. )
c'ell le
nom qu'on dor1ne
ii
une maladic qui fe fair quelque–
fois fentir en Ruflie
&
en
ib~nc.
Ccux qui en lont
artaqués
t'enrenr une douleur tres-vive , accompa–
gnée de ch31eur
a
un doigr,
&
il s'y forme
llll
abfces
qui devtenr rres-difficile
~
guérir . Voici
le remede
que les Tartare y appliqucnr . On prencl une once
de
~railre
de porc; une lrVI'c de réhne de fapin, de
vera-de-aris
&
de virriol de cuivrc deux gro ; une
demi-once d'alun,
&
deux fcrupules de mercure fu–
blimé; on mer ce mélange fur le doigr, quand meme
l'ablces ne feroir poinr en core formé, va qne cela
contribue
¡\
1<!
mOrir . On prérend que ce remede
guérit en peu de jou rs .
Voy<z
Gmelin,
vay11ge
de Si–
~érie.
Ce mal
refl'~rnble b~aucour
il
celui que nous
connoifl'ons fous le nom de
mt1l
d'tlllfiiJtllre .
SMENUS,
(
G<og.
out.
J
flcuve du Ptiloponnefc.
daos la Laconie . Ce
Re
uve a fo n embouchure, die
Paufanias, /.
111.
c.
xxiv.
a
la gauche d'un promon–
toire fort
élev~ .
fur lequel il y a un
t~mple
de Dia–
ne, furnommé
Diily"'"·
en l'honneur de laquelle i[
fe célehre un jour de
f~te
rous les ans .
]e
ne connoil;
poi nt de fleuve, pourfui r Paufunias, dont les ea m:
lbient plus douces. ni rneil leures
a
boire. 11 a fa four –
ce duns la
monta~ne
de Tai'sere,
&
patre
~
cinq lla,
des de
la
ville . l.;'ell le fleuve Sménéo' de Diodore
de Sicile .
(D.
J .
)
SMIHEL, (
G~og.
mod. )
perite ville de la Torquie
européenne, dam le 13 mlliac, ou la 13etrérabie,' fur la
bouche la plus feprenrrionale du Danube , enviran
a
quarre rnilles au-detrus de 1 ilia- 1 ova, qui en vraif–
fembl.tblemen~
T omes.
SMILAX,
f.
m. (
Botun.)
entre les
tix
efpeces de
foúlax
érablies par Tourneforr , nous décrirons la
premicre, qu'il
appellejiuilax
ajper11, (rufl11 rubettte,
l . R. H .
p.
6)4.
on la nomme en fransois
lifiron.
;pi–
ttetJX.
Elle poufl'e plulieu rs riges longues, dures , can–
ne)écs ,
farmenreuíes, rameuíes, pliantes , garnics.
d'épines
&
de mains ou vrilles, par le moyen de[,
quelles elles s'arracltenr
&
'entorti llenr aurour des
at·brifl'eau~
voilins . Ses feu illes naiflenr feules par in–
tervalles' amples. femblables
a
celles du
tamntts.
mais
plus t!paifles, fermes, nerveufes , armées J'épines,
rant fur les bords que fur le dos, marquerés atrc:z:
fouvent de raches blanches .
Se~
fleurs naiflenr par grappes aux fommités des
rameau•, perites, hlanches, odoranres, compofces
chacune de lix pétales,
difpo f~es
en éroi le, avec au–
tant d'étlmines
;1
fommet oblong . Quand ces fleurs
font p.tfl'ées,
il
leur fuccede des fruirs ronds comme
des railins, mollers
.&
rouges d3ns leur .naruriré, qui
contiennenr deux ou rrois femences rv.1des , lifles,
douces au roucher, d'une couleur rouge brune n,
deho-• , blanche en-dedans , d'un goílr fade
&
dés.
agréable . Sa racine elt t'erpentanre , grolle comme
le doigr, noueufe, fibreu{e,
blanch~rre
&
vivace.
c~tte
planre crolt aux lieu.< inculres, le long des
haies, au bord ,.:es chemins,
&
fur
les montJgnes,
en Provence, en Languedoc,
&
autres pays ch3uds;
on la cultive auffi dans
les jardins; ell e fleurit au
prinrems,
&
fon fruir n:Orit en Juiller . Ses racine!l
s'cmploient
en
médecine pour detf'écher
&
excirer ls.
(ueur . (
D.
J .
)
SMILLE,
f.
f.
terme de Mar¡omurie,
c'ell un mar–
teau qui fert
il
piquer le moellon ou le grais; on
ap~
pelle moellon
ftt~illf
ou
•fi11il/6,
quand
il
ell piqué
avec la
(i11ille,
,
SMT t THE,
( G~o:.
anc. ) Smit¡tba,
ville de I'Aiie
mineure , dans la Troade , feton Erienne le
géogra~
phe, Eull:athe,
&
Q .
Calaber . Elle donnoic fon nom
~
une montagne voi1ine, appellée
Smiut!JirnH 11emus.
Ct>tte ville, qui ell nommée
Smintbi11m
par
rrabon,
l.
X.
p.
473 . éroit v oifine d'Hamaxiria,
&
fe rrou–
voit déferre du tems de ce géogruphe, qui nous ap –
prend qu'.il y avoit divers lieux appellé
Sminthe ;
f.woir, deux pres d'Hamaxire, hors du temple d'A–
po llon fminth •en, d'aurres d•ns
le rerricoire de La–
rilre , dans l'llc de
Hhod~s,
&
en plufieurs au rres ecl–
droirs .
Smiuth11
fut une ville fur la cllre de I'Hellef–
pont. Elle devoir fa fondarion
a
une colonie de Cré–
rois,
&
elle avoit un temple ou Apollon rendoir des
oracles . Homere parle de
SmitJtbe
d~ns
le premier
ti~
vre de I'IIiade:
.
.
.
..
'rnUu•
it•
,¡,¡,.,..,, .
~"'"''¡¡
.
Ce ::.
(D.
J.)
SMIN~
-
•.