S 1 T
entre les mains des Turcs, de ce qu'elle écoit autre.
fois lorfqu 'on J•appelloit
eytb.eum. Son
chareau mé!–
me
a
éré dérruir par les Véniriens en
I6p.
Long.
44·
6.
lat.
3S· 7·
(D.
J.)
SITIC!
E,
f. m. (
Antiq. rom.)
on nommoir
./iti–
einu
chez
(es
Romains, ceux qu i jouoienr aux eorer·
remen. , de la trompetee (ur des airs trilles
&
lug u–
bres .
( {).
J.
)
SITI FIS, (
G~og.
afiC, )
vil!
e
de la M1uriranie cé–
farienfe,
&
enfuire
1~
capiule d'une des Mauritanies,
a
laquel le elle Jonna ron nom. C'étoit une ville con–
.6dérab e , comme on le
v
ir oar l'rtinéraire d' Anro–
nin,
o
u
elle eíl nommée
Sitifi .
Ce fue principalemenr dans le moyen
~ge
que
Si–
tifit
arquir de la célébriré,
&
qu'elle doona fon non¡
i
la M1uritar¡ie tirifeofe, dont elle devin t la mérro–
pole . Pluiieurs routes
y
aboutifloient comme dans les
plus grandes vil!es. On compre entr'aurres celles de
Carrhage , de Lambaefa, de Lamasba
&
de Theve(le .
Sitifis
eíl aujourd'hui un village du royaume d'Alger
dans la province de Bugie,
&
qui en connu fous le
nom de
Stif..
(
1).
J.)
SITOCO
ME,
f. m, (
Antiq.
g~uq.)
rnagiílrat chez
les Grecs, qui avoit une inf,>e.:liou générale fur les
blés ,
&
répondoir a-peu-pres
a
l'édile céréal des Ro–
mains.
( D.
J.)
SlTONéS,
J!:
m,
(Anti'f.:_d'Atbrnu .
1
~ITI:,.,,
c•en
ainfi qu'on nommoit les olfjt·iers chargés des provi–
fi ons de blé pour la con fomrnation de la vil!e;
&
afin
qu'elle frl r toujours pourvíle, le rréforier général avoit
ordre de leur foornir tour l'argenr done ils
auroienrbefoin pour cet approvifionnemeot . Porree,
Arcb.eo/.gr,fC.
l.
J.
C. XV .
f ,
f .
p .
83.
( {).
J. )
srrOM4GUM
qt~
SJTOMIIG
1
JS,
(G~og.
anc. )
ville
d~
la grdnde Brew,.ne: l'icméra ire
d'
Antonin la
marque fur la roure
ele
Vmta /cmorum
il
Londres,
entre
v~nttl
{UIIOrun¡
·~ eam/Jr~toniu.n '
a
3
t
milles
du premier de ces lieux.
&
a
:l. l
mili
es
du fecond .
c ·en aujourd'hui T hetfo rd en N rd-Folekshire .
11
p arolt que
e·
en la me ne que la rabie
de
Peutrn"'er
apoel le
Sinoln!lg '~'" .
1
D.
J.)
"
S!TON '~ ,
LB ,
Sitonu,
(G~ol.
aJIC. )
Tacire,
Germ.
c.
Jrltv .
&
x tv.
nomme ú nfi l'un des trois prio–
c i[l1UX
peuples qui habiroient la Scandivanie . Les
Sitont,
dit-11 , fonr voilins des Suions;
&
quoique
daos tour le relle ils leur foient femblables, il
y
a
p ourunr cerre ditférence que c'efl une femme qui
commande
che~
eux, tant ils dégénerem, non-feul e·
mene de la liberté, mais encorc de la fervitude . lis
habitoienr au-delii du monr Sévo, qui les féparoit des
Suions. Ceu•-ci s'étendoienr ii l'orrent',
&
les
Sitons
étoieor
bo~nés
a
l'occidenr
&
a
u midi par l'Océan.
L es. ancrens n' nt point marqué dinioélemenr en
cornbren de peuples
(e
divi{oit la nation des
Sitons.
Ceper¡~am
cornme Ptolomée pl.ice les
e hadi11i
dans
la pame o.ccrrlenrale de la Scandinavie, on ne pcut
guere fe dr (penfer de les me1rre au no'llbre des
Si–
t01/I .
Les
/Jerg ii
rle Pline peuvenr au(J.j t cre compris
(ous ce nom général, de mtme que les habir-Jos de
l'ile de
N érigon.
l)ans la fu rre , le nom des
Sitons
fu e chanaé en ce·
lui de
Normanrfs,
qui leu r fue commurr "avec
les
Suion.s;
&
on vine en/in
a
les appeller
Nqrv~gie~u,
norn lous leCquels rls fonr encore connus au¡ourd'hui.
C es peuples, dit M. d'Audifrer,
Anc. Gtog r.
tom~
J.
vivoienr dans
¡m
gralld J éréglemenr avam que No–
(US,
lils d'Humblus , roi de
uede, les efit fubjugués .
11
les rarnena par
r~
douceur
&
par fon adrefle
&
leur imprima d'abord
IJ
crainre des dieux.
llleu~
fir
une Corre de religion;
&
afin de
les
mieux rerenir
dan~
le devoir,
il
leur prefC. rivit des lois
leur ap–
pr~n~nr
par des inllrutlions
&
par des
e~empl es
ii
réglcr leur vi
e.
La more de ce prince fit nalrre plu–
fieurs pe.rits
royd\lme~
1
done le parrage caufa de
grands drtférens; de Jorre que les
Sito1u
laf1&s des
guerres civil
e~
abandonnerent
leur pays,
&
com–
m.encerenr
a
courir les mers fous le nom de
NorrJr-
srens
..
(D .
¡ .)
.
Sl1
OI:'HY
L!\X,
Í.
m; (
Anml.. greq.
¡
mor grec qui
veur clrre
.g(lrt(rm du bü.
Le
jltopbyl¡¡;r
éroit le no
m
d'un
magrtlr~r c~ez.
les
Ath~oieos,
qui veilloir
il
ce
que cha9uc parrrculrer n'eílr pas plus de blé qu'il lui
eo fallort
pot1~
fa provifion . Cett.. provifion étoir
ré–
glée
~ar 1~
lor,
&.
lc:s
fitopbylax
avoienr l'a:il ;\ l'ob–
fc:rvarron de
~erre
lor.. ll
y
avoir quinze
jitopñ:¡lax ,
dt~
pour
!a
vrllc
&¡
crnq
~our
le pir<!e .
Voytz
le lavane
camn~tflfllt~~ el~
amuel rerit
for
lts
lois attiquu,
¡,
v. m
~?· en. ;¡,¡
SI T
SITT~CE
E,
(G~og.
anc.)
contt~e
d'Alie daos
I'Affyrie. Ptolomée, /.
f/J
c. j.
la place pres de la
Suziane. Strabon dit que dans la fui re on lui donna le
nom
d'
Apolloniatid~ .
( D.
J.)
S/D'ACENI,
(
Glog.
aiiC. )
oeuples d'Afie dans la
Sarmarieafiatique . Srrabon , /.
ll.
p.
41~ .
les met au
nomb.redrs peuples qui habitorenr fur le bord dell
Palus-Méotides.
( D.
J.)
·
SITTARD, (
Géog. moti. )
ville d'Allemagne au du–
ché de J uliers,
&
aux confins de celu i de Limbourg.
Cerre perite ville, firuée fu r un ruiffeau environ
~
une lieue de la M eu le
&
a
fepr lieues au midi ele Ru–
rernonde, fue prefque roure ruinée en
1677,
&
elle ne
s'en pas rétablie depuis .
(D.
J. )
SJTUATION , ETAT,
( Gram., &Symn.)jitU4-
tion
die quelque chofe d'acciderrrel de paflager .
Et11t
dit quelque chofe d'habiruel
&
de permanenr.
'
On (e
ferr a!fez cornmunément du mor de
jit11•tio11
·
pour les dRaires, le rang o u la forrune,
&
de celui
d'~tat
pour la fan té .
Le mauvais.
~tat
de la fanté en un prétexte affez
ordiuaire dans le monde , pour évirer des
jitu•tionr
embarraflantes ou défa• réables.
La viciflitude des événemens de la vie fair fouvent
que les plus fages
r~
trouvenr da
m
de trilles
jitua–
tÍOIII;
&
que l'on peur étre réduit dans un
ét11t
dé–
plorable , apre' avoir long·rerm vécu ddns un
hat
bril–
lant .
Girard Synonymn .
r
{). J.
)
SJTliATION , 1:
f.
en
G~om~tri~
&
en
Algtbr~ , fi~ni
fie la polirion refpeélive des lrgnes, fu rfaces,
&c.
M.
Leibnirz parl e dans les aéles de Lcipfic d'une
efi ece parriculiere d'arralyfe, qu'il ap¡>elle
ana/y)~
dt
jiwation,
fur laquelle on pourroir érablir une forre
de calcul .
,
ll
en certain que l'analyfe de
jituation
efl une
chofe qui manque
a
l'algebre ordinatre . C'en le dé–
faut de cerre analyfe, qui fa ir qu'un probleme pa–
roic
fo~vent
avoir plus de folurions
~u'il
n'en doit
avoir dans les circonflances limirées ou on le confi–
dere. P·1r exemple , qu'on propofe de rnener par l'an–
gle
e , fig .
n .
Alg.
d'un quarré
A
8
e
D
une ligne
FCG ,
qui foi t rerminée par les céltés
A D
&
A
B
proloogés .
&
qoi foit égale
a
une
li~ne
donnée
L M.
11
ell cerrain que ce probleme arnfi propo (é
n'a que deux folutions,
&
qu'rm
ne peur mener par
le point
e
plus de deux lig nes
E
eH,
G
e
F
qui fatif–
taffent
a
la quefl ion. Cepeodanr
li
on rédurt ce pro–
bleme en équarioo en prena nt
A
G pour inconnue, on
trouvera qu'il monee
au
quarrieme degré .
Voytz
f
ap–
plication
d~
1'
tllgebr~
a
la
Glomhri~
de M. G uifnée,
&
lt nmvieme
livr~
dt fitlions coniquu
de
M .
de
I' H6prtal , J 'oil il s'enfu1t que le probleme a quarre
lolutions ;
&
il en a quarre en effet, p.1rce qu'on peut
faire palier par le point
e
deux llgnes
e
o.
e
Q,
don t
les pa rties
OP,
Q
R,
rerminées par les célrés
A D
&
.A
B
(
rolongées ou non
J
foien r ég•les
~
la ligne don–
née
L M ;
ce qoi dilférenrie les lignes
OP
&
Q
R
d'a–
vec les ligne
G F,
EH;
c•en que les exrrénrrr1s de
ces deux-ci fe rrouvenr fu r les córés
A D
&
A 8
pro–
longh
'IJ~rs
H
&
v~rs
F ,
au lieo que
OPa
une de
•ef
enrérnités fur
A
D
noJJ-pr•long~,
&
l'aurre fur
A
B
prolongl
v~rs
O,
de
rn~n1e
Q
R
a l'une
de
fes ex–
trénmés lirr
A B
non prolong(t,
&
l'aurre fur
A
D
prolo>~gi~
vers
Q..
Le calcu) algébrique nc peur
ex.
primer
a~rre
cho1e que la condirion que les exrré–
mités
G ,
F , E,
H,
foien t fur
A
D
&
A
B
prolongh~
ou non ;
&
vorl3 pourquoi le calcul donne quarre
Jolorrons du probleme.
11
en vrai que cerre abon–
dancl! de l'algebre qui donne ce qu'on ne lui deman–
de pas, en admirable
&
3Ya'\tageufe
a
plufieurs
égards , mais auffi elle
fart fouvent qu' un proble–
me qui n'a
réellemenr qu'une folurion en prenant
fon énoncé
a
la rigueur, fe rrouvc renfermé dan1
une équarion de plulieurs
dime~fions,
&
~ar-Ia
ne
peut en
qu~lque
manier.e
~tre
rétolu .
11
ferort
a
(ou–
hliter que l'on rrouvar moyen de farre enrrer la
Ji·
tuation
dans le calcul des problemes, cela les limpli–
fieroi t exrremement pour la plüpart; rnais l'état
&
la
narure de l'analyfe algébrique ne paroiffent pas le per–
metrre
Voyez
fur cela mon
tr~it~ d~ dynamiqu~
,fi•
condt tdittoJJ, arthlt
176;
voy~z
autfi
l'articl~
É Q.!IA•
TION
Vtrs 111 fin ·
Dans le
tomt Vlrl.
des
Mlmoiru
d~ racadtmi~
d'
Pet~rrbourg,
on rrou•e un
ml"!oirt
de M.
E~rler,
qui
a pnur mre ,
Solutio problnf{atu ad
G~o1114trram ji~u~
p~rtÍ11<ntÍI,
c•en-ii-
jj~e
folutrotl d
tm
problem~
qu1
•
rrzpport
¡)
la
Gtom~tri~
du jitt¡ationr .
Mais on ne voit
daos
ce
mémoire rien qu1 ait rapporc
a
l'anal yfe de
fitu~J.