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SI

T

útzias tli"Jifis, jiliq11a bnTJiori ! l . R. H. 2-1>6.

Nous

aj ourerons un mor de

(iJYrnbrtttm

annuel ,

a

feuill es

d'abfynrhe .

La racine du

fi.JYmbrirtrn

aquariqu~

a

feuilles laci–

nées, efi oblongue , gro(fe comme le petit doigt;

blanche, k re, piquante

&

bon ne

a

manger . Elle

pouffe des riges

a

la haureur de trois ou quarre piés ;

cannelées , creufes

&

quelquefois

rougei rres . Ses

fe uilles fo nt oblongues , pointiles , découpées profon–

dément, dentelées en leurs bord! , difpo(ées alrerna–

tivemenr" le long des riges.

Ses fle urs naillimr aux Iommees des ramea ux ,

(ou–

tenues par des pédicules longs

&

greles , compofées

chacune de quatre pérales , jaunes, di(poiées en croix

&

a

fi x étam ines. Lorf(jue ces

fieurs fon t pa!fées,

¡¡

leur fuccede de perites fi liques , courtes, di vi(ées

inrérieurement en deux loges qui renferment des fe–

menees menues

&

prefque rondes. Cene plante eroir

dans (es foílés pleins d'eau ,

d~ns

les rivieres , aux

lieux marécageux ; elle fleurit en éré ,

&

pa!le potlr

3péritive.

.

L e

jif¿mbri11m

a

feuilles <l'abfynrhe ,

a

lo racine an–

nuelle . Elle poulfe des riges

a

la hauteur d'environ

deux piés , diviféas en plufieurs rame:tux , revecues de

feuilles nombreufes, finement décou pées , blancha.

tres d' un $ oQr

dou~hre m~lé

d' une lé¡¡-ere

acri~no­

nie. Ses tteurs naifl ent en g rand nomore au !om–

mee des branches , compoiees chacuuc de quaere pé.

tales difpo(ées en croix , de eouleur

¡au ne, p~le.

Il

leur [uccede des fili ques longuecces, greles, remplies

de fe menees menues, rondes

&

roug 5tres. Cene

planee erole fur les vieux murs. aux lieux

rud~s'

in–

culees , p1erreux, fablonneux; elle fleuric en éré. Sa

femence efi connue des herborifics fous

le nom de

tbalitro11;

les pauvres gen< l'emploienr

da~s

quelque

Jiqu•cle pour arr2rer la dyffemerie

&

le dévoiemenc .

( D . '].

l

SISYRINCHIUM , f. m, (

Hijl .

•zat.

B•t. )

gehre

de .planee qui ne differe de la fll mbe

&

du xiphion,

que par ra racine qui efi compo(ée de deux ruber–

cul es pofes

l'

un

fur l'a.ucre , comme la racine du

g lai·eul

&

comme cell e du fa fran .

Voytz

F LAM BE

&

XIPHION. Tourneforr,

l . R .

li.

Voyez

PLANTE.

Des rrois efpeces de ce genre de planre que com.

p~e ~ournef<;>rt,

nous décriroos la r rincipale;

.fi./Y –

rmcbrum

1111lJIU,

Jlort lutetJ mllctl/a 1otato ,

J.

R. H .

~61 .

Cen e plJnte reffemble

a

!'iris

bu lbeu~;

elle pt•uf–

le deux ou troi• feu11les longues, étroices, verres

&

molles ; ra

ci~e

porte au fommec quelques fleurs fem.

blabl es

a

celles de !'iris. s'ouvrant !'une

apr~

l'a u–

t re, de couleur bleue, marq uées de quelques raches

ja uoes,

&

d'une odeur a!fez agréable . Ces fl eurs fom

de courre durée; il

leur fuccede des Pruits oblongs

qui coorien nenr des femences arrondies, perires

&

rougeltres ; ·fa raci ne eft compo(éa de deux cuber–

cules po(és

l'

un fur l'aucre; elle efi bonne

a

man–

ger, d'un goQc doux, de couleur noire cn-dehofs

&

blanche en-dedans.

SifYrincbillm

efl

un nom formé

des deux mots

grec~ '~' ,

coc/Jon,

&

·,~l'X.•r.,

roH-rtJtn,

comme qui diroic

groin de co(hon,

paree que fes co–

chons poulfent leur groi n dqns la terre pour y cher–

cher la racine de cene plante, done

ils font fort

friands. (

D.

J.

)

SITACA

ou

SITACe ,

(Géog.' anc. )

ville

dé la

P erfide,

~

11

fiades du T igre,

&

au voiflnage du

mont Zagrus

( D .

J. )

SITALCAS , (

Mytholog . )

daps le temple de Oel–

phes Apollon avoic

pl ufieur~

!tatues , !'une de(quel –

les éroic appellée

Apollon (italcas .

Ell e venoit d' une

amende

1i

l~quelle

les Phocéens avoient éré condl m–

nés par les .A.mphiélyons, pour avoir

labouré un

champ conlacré au dieu . Cette fiacue étoit haure de

31 coudées . l.i'aufa nias qui faic

ce

récir, ne donne

poinr l'écymologie

~u

mor

.fitalcaJ .

( D.

J.

)

'

SIT E , f, m. (

Pcmt. )

c'efi

la

fi tuacion , l'affietre

d'un lieu . Les Iratiens difent

jito ,

daris le meme

fens . Ces deux rnocs viennenr originairemenc du mor

latin

fit¡u .

1

Site

s' emend particulieremenr du payfage ; il y a

des

jites

de plufieurs ¡¡enres, bornés o u étendus ,

monroeux, plats, aquac1ques, culrivés ou inéultes,

habirés ou

de(errs .

.

Sites in/ipidu,

ce font des

~u

done le

~hoix

efi

trivial . Cláude le Lorrain

n'~

inrroduit

dan~

fes pay–

fages que des

fitu

infipidu;

mais ce. défaur efi ré–

paré par la grace du coloris,

&

par la beauté de

('exécurion .

J,es

(it•!

exrraordinaires, font ceux qui

frapp.en~

1ome XV.

SI T

l'imagination par la beauré

&

la nouveauté de leurs

formes.

U

faue évirer les

jites

communs, ou les ren–

dre ag réables '· piquans

&

frdppans.

Les

jites

do!Vent done erre d'un beau choix. bien

liés

&

b1en débrouillé!i par leurs formes; ils doivrnt

avoir quelque cho!e de nouveau

&

de piquant . , Le

, moyen de les dwerfifier

_a

l'infioi, dir M . de Pi–

" les , efl .d'y faire fu rvenir quelqu'un de ces acci–

" nens qUI arnvenr fi communément,

&

qui répan-

~~nt

tant

~e

variécé J ans la nacure ; par exemple,

1!ntcrpoÚtiOn de

qu elque~

nuages qui cau fenc de

l'mrerruptiOn dans la lum1ere , en forre qu'il

y

ait

des endroics éclairés fur la rerre ,

&

des ombres

qui felon le mouvement des nuages fe fuccedent

les uns aux aurres,

&

font des d lcns merveilleux ,

, &

des changemens de clair-obfcu r qui femblent

,. produire auraor de nouveaux

fitu,

.

L'cxécurion

&

le coloris (onc effentiels eQ ce genre .

Les payfages du Pouffin font rem•rquabl es par l'a–

grémenr , la n'mveau ré , la

richeffe &

1' ingénieu(e

diverfité des

jites .

Je dis

l'

ingénim.fe

diver./ité ,

car

le

jite

dan• un pa y!age, doic

~e

re

va

rié des divers

ob¡ets que la nature produic de ron bon gré. fans

are

&

fans culture:

les

rochers ,

les

rorrens, les

montag nes, les ruiffeaux , les

for~cs,

les ciels

&

!u

campaglles fertiles o u rufiiques, font les cha fes qui

plaifenr le plus dans les payfages .

( D. '].

)

S/TELLA, (.

f. (

Antiq. t·om.

J

e(

pece d'urne de[..

tinée chez les Romains,

a

mettre des billecs ou bal–

lotes , pour les éleélions des mao-ifha rs

ii

Rome . On

donnoic deux bal loces

a

ceux qui avoiem droit de

fuffrage; !'une marquée- de deux !em es

V. R .

pour

l'approbarion;

&

f'aucre de la lettre

A .

pour la ré–

jeélion : on jen oit

il

fa volonré clans

1~

jite/la

l'unt:

ou !'nutre rle ces deux hallores , ( D.

J . )

SITHNIDES, (

Mytholog.

¡

les nyrnp he-s

jithnitlu

éroienr originai_res du pays de Mégare, !'une d'enrre

ell~s

euc une hile done ] up1ter devine amoureu¡¡,

&

de ce commerce naqu ir Mégarus , fonrla rcur

de

Mé–

¡:are . Dans cetre ville <'toir un mao-nilique aqyérluc,

bhi

pa ~

T héagene

tyran de

M.!ga~e

. Le_s ..fíabltans

apnellnlenr l'eau de cene fonra ine,

l'eatt dés nympbes

/itlm idu .

(

D.

J .

)

~ 1

f HONI E ,

( Géo.¡. a11c. )

Erienne le géographe

appell e ainfi une para

e

de la T hrace. Elle tiroir fo n

nom de Sichonius ·roí des Odomanres . Cen e coorrée

écoit ficuéc au-deffus du golfe

Toyonai"ctJJ ,

&

l'on

y

comptoir rrois vi ll es; íavoir Olynrho , Merrée

&

To–

rone . Hérodore ,

lih.

VJJ.

c.

cx>rij.

die que la con–

crée oil étoicnt fituées les villes gcecques Torona,

Galepíon , SermS'Ia , Mécyberna

&

O lynrhus, étoit

appellée de fo11. re,ms

Sitbonia .

C'ef\ fans dome des

neiges des monrag nes de cecee contrée done parle

V

ir

gile dans

ces

vers.

N e•·fic fr igoriblls mediif Hebr11mque bibamtss,

Sichoniaique

nives hiemú ji1bea11ws aqttofie.

(D.

J.)

SITHO

IE~S, ,~ES,

(

Géog. 411&. ) Sithonii;

Héro–

dote mee les

S¡thome~u

(ur

res el\res de Macédome,

dans la Paraxie

&

la

Calcidique , enrre le golfe Sin–

gicique

&

le golfe Toyoni •'que. Erienne de Bizance

&

Pl ine en rcconnoilfenr d'autres

a

l'extrémité fepten–

trionale de la T hrace, fur les' bords du Ponr-Euxin,

le long de la riviere

Salrnideffiu ,

entre le mane JEmus

&

1~

Danube . Horace,

ude x viij.

1.

/ .

parle de

ce~

derni~rs ,

íl d1r d'eux:

Sithoniis

no11

lrvÍf E••ius

J2!.mrn fas atque ne(as exiguo ji11e libidinu111

Difiermmt avidi

. ·

, Bjcchus nous prouve fon irritarían contre les

Si–

"

thonim s;

car plongés dans la débauche , ils ne con–

" noi ffenc ·enrre le o1en

&

le mal d'autre milieu que

,

leur infatíab le cupidíté , . Qn fair .que ces peu–

ples faifoient volontie•·s exces de vin dans leurs fef–

tins •

&

que leurs . déóauches

re rerminolent ordi–

nairement par des querell es

&

par nes meurcres.

( D .

J. )

.

SIT IA

o"

SJTTIA, (

G¿og. nwd.)

&

par d'aurre9

Sttia

&

Sttti11;

p•·ovince de 1'11e de Gandie du dlté

de l'occidenr, dans l'endroit que l'o n appel le

ift/)I!Je.

Cene province n'a que douze milles d'écendue,

&

pour chef-lieu une ville de ron nom, firu ée aL! nnrd

fur le bord de la mer . Cene vil!e efi bien J1fh'rence

B b

:z.

entre