SI M
Cette écorce én 3rrivée pour la premiere
(ois
dans
nos ports l'an
I7I 3.
On l'avoit envoyée de Guiane,
ou elle en forc en ulage pour les flux de venere dif–
fentériques .
Elle conviene íur.tour dans les flux de venere fé–
reux. bil ieux.
r~nguinolens
&
muqueux
>
ou cepen–
dant il n'y a point de fievre ni de dérangemenr d'ef–
tomac ; pour lors le
(imarouba
fe donne avec grand
fucces, foic en décoébon jufqu'a deux drachmes
daos
deux livres d'ea\1, loir en poudre ratiffée.
a
la dofe
de demi-drachme, done on fait deux ou trois bo-
. les avec du íyrop de capillaire . Cecee écorce a une
excellente verru anrifpafmodique, flomachique,
&
légérement narcotic¡ue .
V~y~z
/u
mfm.
4e
/'qcad. dts
{crenc. nnn.
r 729
&
1732. (D.
J.)
SIMA
U
ot•
SIMAUM, (
Gfog. moti.
J
perite ville
de la Turquie afiatique, da
m
I'Anatolie, pres de la
riviere de
Sang~ri
,
a
quatorze
lieues de Nicée .
(D.
J. )
SIMllALATH,
f.
m.
(
Mat. mMic.
des '
Arabes .)
nom donné par Avicennes
& .
autres arabes,
Íw
nard
celtique, & non
pas
an nard indien, comme on le
prétend commonément; car Avicenl}e dit que c'efl
le nard eur;:,péen,
1111rdus I'0111q11i orbis;
&
anres en
avoir parlé,
il
menrionne plufieurs nards d'Afie, qui
fom les nards indiens,
'
SIMAIR KA , (
Géog. mod. )
ville de l'errtpire ruf–
fien, au royaume d'AtlracaiÍ, entre cette ville
~
Ga–
fan, fur le Wolga, 'au pays des Tareares 'nogais .
L ong. 66. /at.
H· ).
S1MBL~AU,
f.
m.
J
A1:chit. )
ou
plut~t
cil¡gltf!ll,
par corruptmn du latm
cmgullm1,
un cordon
¡
c' efl
le cordeau qui Íert
a
tracer les ares de cercle d'une
étendue plus grande que les branches des plus grands
campas f( it
a
oranche;, foit
a
verges . Les meil–
le~rs jimbl~aux
fon t des chalnettes qul ne font pªs
fu¡ ettes
a
s'allonger comme les cardes .
On appcll e
auffijimbleau
une ¡¡erchc.> immobile par
un de fes bouts, qui lerr
a
rracer un grand are de
cercle.
·
SlJVfB~OT,
f.
m.
(
Man11[aé1.)
c'efl un aqemblag,e
de qua
;mé
.de pemes .ficelles, qui fone au c()té drOit
du mét1er que le fabr•qudnt
a
monté pour faire une
~coffe
fig urée. Ces ficelles, qui paO cnt fur les poli–
líes da ca:1in,
&
9ui n!póndent aux liffes , íonr en
nombre éga l aux i¡ls de la 'chaine auxqliels elles (onr
arrachés, en for re que lorf4ue le tireur en tire quel–
qu'un~.
il
s'éleve
aut~nt
de fils,
a
-travers defquels
l'ouvner peut paOer fon e(poulin. J>our f.woir quel–
les ficelles doivent fe tirer, on
y
a lu auparavant le
deffein
r
c'efl-~-d•re,
qu'on y a paijé fqcceflivement
autant de pemes cordes
a
na:uds coulans que le li–
(eur en
~. nomt~é.
C'efl cecee leélurc d_u de(fein qui
efl.ceé¡u ti y
a
de plus curieux, & auOt de plus dif–
~c•leddns . la .mnnrure de ces forres de rryétiers ,
&
1
on a bdoto pour cela des plus hal¡iles ouvriers,
fu rrou t fi
le deffein efl beaucoup ehargé .
Diflionn.
de Co1!1111UCc .
( D.
J .
l
S!Mllü'
il., f. m. (Hijl. nat. 'Bot. )
plante finguliere
de.s f,¡des
orienrat.es, qui retTerrlble aux .
cqr'nes
d'un
élan . Elle
cro)t furles bords de la mer; au lieu de
racine elle paroit forrir
d~une
fubflance ' mollaOe
&
fongueu[e¡ elle n'a pas befoin d'ltre mife en rerre
pour pre11dre, qn n'a qu'ii la placer fu'r une pierre
ou dans le c'reux d'un arbre .ou elle
re~oive
de l'l¡u-
11)ldlté. Cerre plante efl
tou¡ours verte; fes feuilles
renemblent
¡¡
celles
des lis blancs; elles íont vif–
queufes & d'un goQr all)er . On les regarde comme
~molll\!ntés'
réfolutlves. lai<aeives ' & propres
a
ruer
¡es vers.
'
SIMBOR-MAGlANAM, (
Bota11. ex ot. )
nom d'u–
l)e planté des ludes, · qui ' croit dans· l'ile de Java,
p res de la mer,
&
dans
le royaume de llantam.
11
efl ridicule
a
llontius d'en parler
&
de o'en avoir
pás donn¿ la defcription.
(D .
J.'¡
·
·
$1MBRU!NA
S7"'.AGNA ,
(G~og.
anc. )
lacs d'lta–
lie , .
~ajls
le
L~tiutn
.
f.:
Anio ,
felon
Plin~,
(.
11/.
f·
.XIJ.
eraverfbit trois lac:s forr agréables , dont il
por~
tott les caux dans le Tibre;
&
ces laes ·avoient don–
né le nom
a
~q l ie~
appellé
.'jltblllt¡ll~tllll.
Ces
m~mes
lacs ÍC?t:tt
le~
S,mJVJ'tl/1111 Stag11a
de
1
aci te, Ano.
J.
X[
V.
c.
XXIJ .
qu1 dtr que
éro11 étant affis
ii
rabie pres des
étangs fimbruins , dans un liell nommé
S11blaqumm
la foudre renverla fa cable,
&
frappa fes
~•andes.
Ii
:tjoute que cet accident
artiva
fu( les conñns du Ti-
-
bur.
$1MELIUM,
í. m.
(fli(i. anc. )
efl un terme la–
tin
·qtli·fignili'e
un
médflilfer,
ou une
pla11cbe,
qui
a
•
1
••
•
,,
•
•
-~
••
'
-
~
SI M
plufieurs perites cavirés pour y
arranger
des n¡édail–
les par ordre chronologique.
Voy~z
MÉDAJLLt:S
&
SuJTE .
te mor efl mal écrit; ce devroir plnt3r
~ere
ci•
mdimn ,
qui efl formé du grec .;,,.,.,..,
wriojith
ou
cabinet
des chafes précieu(es. Nous d1íons plus ordi- ,
nairement un
midailler
qu'un
cim~lium .
S11\1EN1E,
(
Gi~g.
anc. )
~!".upks
de la grandc-llre–
ragne. Ptolomée, /.
1!.
c. u¡.
leur donne une ville
qommée
Ve11ta.
11
y
en
a
qui croient que ces peuple5
íont les habirans de l'Hanr<hire; mais
c~mden
foup–
~l?nne.
qu'il f:mt tire dans Pcolomée
hmi,
au lieu de
Smwn. (D. } .
)
SIMIA, (
Gbimú. )
c•en le nom que les Arabes mo–
dernes donnent
a
une partie de la chimie prif'e dans
ía plus ample fign ification: car , (elon les
idées les
plus communes parmi eux, la chimie prnprement di–
te,
n~
s'exerce que fut les fucs & íur les effences des
plantes, quoique, par ex¡enfion, elle
comp~enne
la
prépnariqn des méraux & des
minérau~,
qui lont
par~
ticulierement l'objer de ce que les Arabes ap ellenrji–
mia .
Cependant lorfqu'ils p.1rlent de la chtmlc.> en gé–
néral, & des merveillt>ux t>ffc.>t< 9u'elle prncluit, ils
joignent roujours les mots de
kifJJJ'!
&
de
jimia,
pour
comprendre·toures les opérae1oos que I•ou fdlt par le
moyen du feu, ranr fur les métaux·& les minéraux,
que (ur les animaux
&
les plantes.
lis donnene aul1i
le nom de
(imi11
i\
un aurre art ,
qui a pour objet le, nom¡ &·1 es nombre.>$ ' dont on
ttre
une efpece de divinati•m, dé la
m~n¡e
maniere
que des poinrs
&
des ligQes , par le m
oyen
de la
géomancie . Cette (cience des noms va bien loin,
paree qu'elle comprend auffi celle des noms des ef–
prirs,
&
leur invocarían; & dans le livre intimle:'
J:i–
tllb al nmJJar,
le livre des lumieres, on rrouvl!
1.8
al–
phab'ers de la
jimia
pour fa ire des mlifrnam, afin d'ar–
rire¡. les efprirs,
&
d'en rirer divers u(,gés; de forre
qu'ils définiffenc cerre (cience, l'art de connoirre les
e(prits (upérieurs,
&
de faire defcendre jufqn'a nous
leurs ve¡rus, pour obten ir ce que nous defirnns .
Le mor de
jimia
viene des mors arabes
fom
&
fo–
t/1at ,
qui
fignifi~ni
les
wifJu
d'or'
&
d'argent qu • t'e
rrou'venr d'ans
les mines . Les
~rabes
atmbuenr l'in–
venrion de
lajimi4
i\
Ammonius,
&
celle de la
Jrimi4
o
u chimie proprement dice,
i\
Kirum ou CarJJm, c'elt–
il-dire
a
Chiron le cenrau're, précepteur
d'
A.,·hille,
qu'ils prérendent, íelon
i\1..
d'Herbelor,
n'~tre
aurre
chofe qne le c:oré de Mo1fe.
Voy(z
(e~
arricles
Simia
&
Kimia. (D.
J. )
SIMILArRE,
NObi.~3.E ,
(
;Jritbmét.)
le
nombr~
fi–
rnilni~c
efl la'
m~me
chole qúe le
nombr~
pr.oportiotm'et.
L es nombres
plansjimilairu,
font ceuK qu1 fmt des
reélangles propqrtioiwels; par exem >le,
6
multiplié
par
1.,
&
11.
multipl ié par
4,
d nt !'un nrqduit
11.,
&
l'a\ltre
48,
f~11t.
des
nornbres jimilrrires.
Le~
I)Om–
bres folides
jimlla1rts ,
(on.t ceux qui fon e de paralle–
lepipetles reélangles
jitmlatr~r .
(
D.
J. )
StMlLAJRE, ailj. (
Pbyjiq"~.
1
corpr jimilaircr
fe dit
de deux corps comparés
1
un ii l'aurre,
qu .
out, o
o
qui
fonc cenfés avoi•· des parricules de
m~me
elj,>ece
&
de méme nat'ure, comme denx 1110nceaux d'or, den,.;
rñonceaux de plomb ;
&c.
au-contrnire un moncea u
d'or
&
un mqnceau dt; plomb íont des cqrps
tli(/imi–
/ail·er.
,~imilaire
íe die auffi el) parlant d'un
m~me
r.orps,
dont
les
parries font auffi rout6S de la
m~me
natnre.
On les appelle
autrem~or.bomogmer ;
a'nfi
l'ea!-1 efl un
fluid e homo"ene
oujimrlarr~.
Au-contra1re l'a1r, done
les parrie1
~'o'nt
pas· toures la mlme denfiré, efl ull
fluide hétérogene & non l!mda1re.
Vuy~z HoldOGI!~
NE
&
HÉTI\ROGEN~ .
(
0
\
·. -IId lLAIRi,
l111men
jimil11irt ,
(elon M .
euton,
efl
c~lle
'donr les rayons [onr égalemcnr réfrangibles.
11
l'appelle encare
lumi~u
fimp!t
&
Ñ~!'fog_mc .
Telle
efl , par exemple, la lumiere rouge pnm
uv~ ,
qlll efl
un faifceau de raytms tous également réfrangtbles;
au~
contraire, la lumiere blanche efl un compo(é de ra–
yons de diverfes couleurs , dont
l~s
réfran!!'ibilités
font différenres.
Vov~z R~ YQN, RI!FRA~GID!LlTÉ,
Co
uLEU il,
&c.
(O)
!Mrl.AIRES,
en
A1111tomi~.
font les parries du corps
qui
au premier 'coup d'reiL paroiffenr étre compoféef
de parries (emblables ou de
m ~me
conrexrure , oaru–
re & formation.
Voy~z
PAJITIE .
On en compre ordm'áiremenc de dix forres ; íavoir,
les os
les cartilages, les ligamens, les membraoes,
les fib;es
les ner{ , les arteres, les veines,
la
chair,
&
la
pea~ :
on pe
u~ l~s
voif chacune
fou~
for¡
arricle
par~cu!ier, ~f:
~e