S 1M
mais quancl elle en vol onra ire
&
notoire, il faut fe
p ourvoir
~
la d3terie de Rome .
~
.
La difpenfe do1t
~rre
adreffée a
l'év~que
du lteu
ou
efi le bénélice.
Qu~nr
aux fruirs pergus, le confe!leur en peur
faire remife en tour ou parrie, felon la difpenfe
&
la pauvreré du bénélicier .
Si celui-ci a ignoré la
Jimonie
commife par un
riers, fa de(ferre
&
fa bonne foi peu venr l'exemp–
rer de la refii rurion, au-moins de la plus grande
parrie.
Mais daos quelque cas que ce loir, le pourvu par
Jimonie
doir faire une démillion pure
&
limpie enrre
les mains du collateur ordinaire , fauf
a
obrenir de
nouvclles provifions,
ti
le collareur juge a-propos
de lui en accorder .
On dit cnmmu némenr que la conlidence en
la
filie de la
fimonie . Voye'Z
Co FJOENCE.
Voyez
aux
decrétnlu
le mre
de .fímo11.
le
traité
de
M.
de La
u–
no
y,
anefpen, Pon
ras,
de
S
te Beuve, d'Héricourr,
Fuer, de la Combe,
&
les mors
Do r, PENSION ,
PERMUTATION , HQNORAl
RE~ .
( A)
SlMO l ENS , f m,
( Hif/ . ecclif)
hérétiquesfec–
rneurs de Simon le magic1en,
&
par conféquenr les
plus anciens qu i ayenr pdru daos l' Eglife chrétieone.
Simon le magicien leur
chef~
l:1marirain de nacion,
ne reconnoillo it poinr Jefus. Chrifi comml! lils de
D ie1,1, mais il le
con fid~roir
comme fon rival ,
&
p rérendoit érre lu i-meme le Chrin.
JI
ne croyoir ni
ialur, ni réf11rreélion de la chair, mais une firilple
ré!"urreélion de ['ame . 11 eHfeignoir qu' on ne devoit
point fe mt!trre en peine des bonnes reuvres; que
routes les aélions éroient inditférenres par elles-me.
mes ,
&
que la dininélion des bonnes
&
des mauvai–
fes
n'avoi~
été introduire 9ue par les anges pour s'af.
fuj etrir
l~s
hommes.
ll
re¡erroit la loi donnée
~
1\'{oi- 1
fe ,
~
difoir qu' il éroir ven u !'abolir .
Il
attribuoit l'an–
cien T ellamem aux anges,
&
quoiqu'il fe déclarlc
par-tour leur ennemi,
il
leur rendoit néanmoins un
culr.c idollhre, précendant qu'on ne pouvoit
~tre
f:tu–
vé la11S offrir au [ouverain Pere des facrilices abomi–
nab:es par le moyen des prioci¡>aurés qu'i l pla<;oir
dans chaque ciel;
&
il leur otfroic des facri/ices,
non pour ollrenir d'eux
quelqu'allifi~nce,
mais pour
cmp~cher
qu'ils ni! s'oppofallenr
au~
hommes .
Ses feaateurs profeiloienr rous ces dogmes monf–
t!ueux ,
&
pour la
pr~nque,
ils vivoienc dans toure
Jorre de débauches, qui furpa(foienc , felon E;ufebe,
tour ce qu'on pourroit en dire, en forre qu'ils
avouoienr dans leurs livres que ceux qui enrendoieot
parlcr
p~ur
la premien! fois de leurs mylleres feorets
érotent lurpns d'étonnemenr
&
d'etfroi, Ourre ['im–
pudJciré, il s'adonnoient
il
roure lorre de maaie;
&
quoiqu'au. dehors.
ils
fiil_erlYen que_lque force profef.
fi on du Chr•llJ:tnlfmc, rls oe la1{1oienr pas que d'a–
dorcr
~imon
&
fa
concubin~
Helenc, ropráfenrés lhus
la figure de Jupirer
&
de
Man,
&
de leur oifrir des
v di111es
&
des libacions de
vio .
lls regardoicnr
m~me le cutre commun des idoles I;!Omme un<! chofe in–
dJfférence; en forre que pour ne leur point offrir
de l'encens;
ils
ne
s'e~pofoient
pas au rnarryre com–
mc les chréttens ; aulli les
pJy~rrs
les lai!loient
ils
en repos .
On croic que les apótrcs
S.
Plerre, S. Paul
&
S.
J ean om ces héréciques
~~~
vue dons pluf¡eurs endroirs
~e l eu~s
t!p_irres. Leur (eéle dura julqu'au jv, fiecle .
S.
Jullln d1c 9-,ue . de fon rcms,
c•en-~-dire
vers l'an
I
~o
de .J_efus -Chnfi
1
rous les Samarirains reconnoif–
folent Sm10n pour
k
plus grand des dieux
&
S. Clé–
mcor d'
Aiexandri~
ajoure qu'ils l'adoroienc', S. Irt!née
ll!lure qu'1ls écorent en m!s-perir nombre; mais Eufe–
be
&
plufieurs aurres écrivai r¡s pollérieurs en parlenc
comme d'une feél:e connue,
~
qui fubfilloir encore
~u c~mmencemenc
cju v, fieole, Calmec,
Diélio11.
rü
la Btble .
SlMO THOR A,
( Géog, mod. )
ville de la b !le
Hongne, au comté ele Tolnq, fur la Sarwiza :\
2
licues de Capoiwar,
&
a
3
de! Toina: elle ell en;iron·
née d:un _grand marais, avec un cbAreau. Cecee ville
fue pnfc tur les Turcs par le ptÍ I\CC Lo11is de Bade en
1686 .
Lo11g.
36. 49·
lat.
46- 31.
. SIMOOVSUI< E, (
Gé'.f· mod. )
une de$ huir pro.
vmces de la cor¡crée orientale de llempire du Japon.
Elle fe d1vife en neuf difiriél:s; c'ell·un affez bon pa'ys
plucót plat que rnonragueux, oil
il
y a be¡¡ucoup
d~
pres
&
de champs qui produifent abondammenr do
l'herbe .
&
du gokokf
¡
le gokokf en u.r¡. terme généri–
que qUJ comprend le ri¡-;, l'orge, le petjt blé que nous
appellons
frommt
&
les feves .
(D.
J.)
SI
~1
SIMOOSA , (
Géog . mod. )
aucrement
Seosju ;
une
des quinze provinces de la a rande conrrée du fud-efl:
de l' empire du Japon . Elle ell: cenfée avoir trois i•>ur–
né~s
de longueur du fud
a
u oord ,
&
ell: divifée en
12.
dinriéls ; c'ell un pays monragneux , arlez peu ferrile ,
mais qui ahonde
~n
volaille
&
en bell:iaux .
SIMPELEN,
LE , (
Géog. mod.
l
&
par les Iraliens
mo11te-Salllpio1¡e,
en latín
Sempro11itu mons;
monragne
de~
Alpes, au conlins des Suiffes, du Valais
&
du
M ilanez ; c'ell cetre montagne que l'on pa(fe pour al-
t
ler du Valais au duché d., Mil:1n.
( D .
} .
)
SIMPLAIN,
f.
m. (
Hifl. mil. 1111c.)
folda t romain,
qui n'avoic que paye fimple. On appelloit
duplai11,
cel ui qui l'avoit double.
SIMPL , adj. (
Gr11mm.)
qu'on regarde comme
fans compotition, fans mé1ange. Je .gage
!ejimple
coA–
ere le double.
Il
a fair un raifonnemenc
rresjimple,
mais tres-forc quand il a dit : il y a enviroo douze cens
ans qu'on a la perite vérole par couce la rerre ,
&
qu'ell!! e!l obfervée par rous les médecins du monde ,
p:lrmi lefquels il n' y en a prefque pas un qui affure
l'avoir vue deux fois a la
m~
me perfonne; done on
n'a poinc deux fois la perite vérole. Je n'ai de luí qu'
une
jimpll
prome!lc. C'ell un
limpie
foldat.
e·
en un
homme
fimple .
C'efi un caraéfere
jimplt .
L e récir en
enfimple.
SIMP J.E, f. m.
(Gramm. )
c'ell le nom générique
fous lequel on comprend routes le• planees nfu elleJ
en l\llédecine .
Il
connolt bien les
jimple.r ,
Celui qui
ignore la ven u des
jimples
n'etl pas
diane
de fai re la
médecioe . Le quinquina ell:
unjimplt
8•une verru lpé–
cilique .
SmPLit , adj. (
Mét•phijique . )
quand on regarde
quelque chofe que ce foic comme
UM,
&
comme
n'ayanr poim des parcies différentes ou féparables
l' une de l'aurre, on l'appelle
jimple .
En ce
fens-1~
il
ne
convient propremenr qu'a un
~rre
incelligenc
d'~tre
jimp/6;
ne toncevanc daos un rel erre rien de fé–
parable dans la fub!lance, nous n'avons l'Oint aulli
l'idée qu'il puille avoir des parries . Quelque peu de
chofe qu'on fuppofe de
f~parable
dans la fubll:ancc
d'un
~rre
inrell igenc , on la fuppofe en meme rems ca–
pable
d'~rre
dérruire coure enriere .
Si l'on prend le rerme
ji1uple
da ns certe précifion,
il
ne fe erouvera ríen dans·tes
~tres
marériels qui foit
Jimple,
non plus que rieq qui foit parfaicement "".
Tour corps peur roujours í!rre tellement féparé, que
fa fub{lance exillera encore dans les parcies apres leur
[épararion; ain(i !'une
n'~toit
pas l'aurre,
&
le corp¡
n'éroir pas
fimple.
Néanmoins on emploie ce ter
me
a
l'égard des corps,
par
an~logie
aux cfprirs ; on appelle
jimp!e
un corps
daos les parcies du<¡uel on n'appergoir nulle ditféren•
ce communémenr fe1 fible ; ain(j l'on dit de !'eau que
c'ell un corps
jimple .
Quelques-uns l'onc dit aulli du
feu, de l'or , a e l'ar¡renc,
&
de ce que nous compre.
nons fous le nom
d'flimms
ou de
métlltJX .
Ce qui
en
oppofé au
fimple
~a
dir
&ompofl.
Voyez
fin
article.
SIMPLE, adj.
en lllgebre,
une
~quarion
fimple
e(l
celle oil la quan icé inconnue n'• qu'une Climention,
comme
x
=
~.!
Voye;z
EQ.YATJON ,
'
En .arithmétique, la mulriplicacion
&
la divition
jimplcs
[onc des opérations oil il n'enrre poinr de gran–
déurs ·ele ditférence efpece; on le> appelle ainfi pour
les di(linguer de la mulriplication
&
de la divition
compofées, oil il s'agir de
calcul~~
des grandeurs de
différence efpece ,
V•yez
MuLTIPLICATION , DJvl –
SION.
( E)
IMPLE
paéle,
(
']uriJPrnd, )
promeffe, contrat, ou
engagement qui n'e(l point motivé par rapport
a
la
valeur
re~ue
au rems du payement
&,·.
&
qu i ne
donne pomt d'aél:ioo en jull1ce .
f7•y.
Cor'!TRAT, CoN–
vENTJO N, pACTE ,
&c.
SJM PLI'- PROPIUÉTÉ, que les lois romaincs appellent
1111t propri(té '
ell ce!le du propriéraire
a
qu i le fond
de l'hérit:vre apparcienr randis
qu'~n
aurre en a
l'ufufruit . 'Elle ell oppofée
a
plei11e propriEt; . Voy .
PLEI
11,
UsuFil.IIIT•
&
Pn.o PRI ÉTÉ .
SJMn E
appel, '\loyez
APPEL .
IfiiPLI!
g11r1111fie, voyez
GA. K,.N'I"II! .
SrMPLE;
bénéfi:ce, voyez;
BÉNEFICE.
SIMPLICITE,
f.
f. (
Gram.)
qua lité qui donne
~
!'erre le nom de
jimpie . Voye'Z les articles
SJM LE .
SJMP.LICrt:É,
( Are
or11t. )
la
jimplicité
daos l'él ocu.
tion' en une maniere de s'expnmer' pure, facile-.
narurelle, fans ornemenr,
&
ou l'art ne paroit poinc;
c'efi