SIL
inent
Sil~
.
It
~
(a fource clans
un~
plaine, au-detruJ
~e
Tarvifo, qu'il partage e':' deux,
&
il y gro!lir fon
ltt des eaux ele pluíieurs ru,tffeaux.
(.IJ.
J.)
SILISTRIA,
o11
DORESTERO, (
Géog. mod.)
e.n
latín
Dt~rojlor11m;
ville ele la Turquie ¡!uropéenne,
dans la Blllgaire , pres do Danube , vis-a-vis de l'em–
bouo;hure du ll1itrora,
i\
Se
licues de Sophie,
&
a
69
~u
oord-ell d'Andrinople . C'eflle chef-lleu d'un
~ou'vernement qui efl forr érendu. Elle
a
pour fa détenf!!
une bonne citadelle .
Longit.
41 ·
Ij'.
/at.
42. ll.
SILLAGE'
'0/t
L'EA·U
D tl
VAISSEAU' LANGUE'
S,t:ILLURI!:, Ü <' AtcE, HouA!=H¡::,
TR~CE
NA·VALE, (.
m.
&
f. (
M~rin~ .)
,c'efl la tr•ce du cours du vaif–
feau;
&
ce mor fe prend fouvent pour le cou rs
&
le
chemin méme. O u dit ce vaitreau fui·voit le
ji
flag~ d~
l' amiral . Je connois
le fillagt
de nócre vaifl'eau,
&.
je
fai par expérience qu'il fatr trois licues par heure de
vent largue . Ces deux capitaines vantoient le
jillag~
de
Ieur~
frégaces, qu i
a
la vérité écoienc plus fines
de voiles que
les n8creJ, mais en revanche notre
équipage manceuvroic beaucoup mieux .
Poye?;
Si!tL–
LURE. C'efl lorfque le vaitreau avance beaucoup,
bot}
jjlla.~e.
,
·
D oubler le
.jillage
d'un vail!eau, c'efl
~ller
une
fois aulli vire q ue luí, ou faire une fois autan.t d,e
chemin.
, . SILLE, f. "'·
( Poéj gre9.)
efpece de po¡!me faty–
rique des Grecs .. Les Grecs n'ont ¡amgis ríen eu cl'ap–
proc·hanc de la laryre romaine que leurJ
jillu,
qui
.é.roienr autli des
po~mes
mordans, comme on
p~ur
,tncore
le
reconnottre par quelques
fragmens qui
nous reflept des
ftllu
de Timon .
IJ,
reífemblenr
f¡
fort
a
la piOpart
a
es craits eles fatyres d'Horace, qu'ils
pourroient fort bien erre
a~pellés
des
{¡¡~yru,
de toé–
me que les faryr!!s rourroten c
~ere
appellées des
fil–
ler
.
11
y
a pourranc cecee di/férence eflenrielle, que
les
jillu
des Grecs éroient des parodies d'un bout
a
1'
autr~,
ce
qu'on ne pcut pas dire des faryres des
R omains; car
li
l'on trouva quelquefois quelques pa–
rodies, on voit bien que ce n'efl qu'en paflant,
&
q ue le p0cce n'a eu garde d'en abuf'er,
&
par éon–
féq uenr la parodie ne fondé pas l'etrcnce de la faryre
r omai ne comme elle fonde
l'~flence
des
(illu
des
G recs . ( D.
J. )
·
SILLEBJ\,R ,
( Géog. moti. )
ville des Indes fur la
'eSte occidencale de l'ile de Sum.uru, le I
0
n0' d'un
gol fe . Il croir tjans [es environs beaucoup
d"e
poi–
vre.
Lat.
méridionale
.f.
30.
SIL LEL~
1
v. n. (
Marin~ .
)
c'efl cheminer, ou avan–
c er e1¡ avant, en coupant l'eau
&
patrant i\.rravers .
On die mettre un vailfeau dans la ticuarion dans Ia–
,quelle il peuc mieux
.filler,
c'etl-a-dire en Iaquelle il
p eut mieux cherniner .
Pai[[eut,
q11i
till e
bi.>1,
c'etl-a-dire qu'il faic bien dp
chem·n, qu 'd avance beaucoup,
&
fa
ir bonne
rout~.
Un
".Jai/féf!ll.
qui
11e
filie
pM
bim,
c'efl-a:dire qu'i\
chemfnt! 1entemenr;
&
avance peu.
SrtLER, (
Marfcbal.)
che val qui
filie~-
qui eft:
fzllé,
efl celui lJUÍ a les fourdls blancs .
StLLER,
ten/le de Fauconnerie,
c'efl coudre les
panp•eres
cl'un oileau de proie afin qu'il ne voye
¡¡;oucre ,
&
qu'tl ne fe débatce pas; ce qui
(e
faic pour
(keller les otfeaux de proie,
&
voici camme il faur
s'y prendre: Ayez une ·aiguil je enlilée d'uil lil fin; fai–
t es renir l'oifeau par ,Je bea, puis
p~!rez- Iui
cene ai–
guille a-travers la paupiere de l'ooil droit a l'reil gap–
'che,
&
moms pres du bcc afin qu'il
~oi~
devane. On
doit avoir
ottentiQ~,
en
(illant
les yeux d'un !Jifea u,
de
prend~e
l.a pe!Itc.ule qui
co~vre
la paupiere, de
paller l'afg ullle a
1
autr<.> pauptere,
&
de rirer
I~s
<leux boucs du lit,
&
on les attache fur le bec cou.
pone le lil pres du nreud,
&
le rordant de maniere
9ue les paf!pieres f'oienc levées
fi
haur que l'oi(e,¡p
ne puille voir que devane luí.
SIL'LET,
f.
m.
( temu
de Luthier. )
c'efl un petit
morceau de
bois
qui va tour le long du bour du man–
che d'un inflrument acorde,
&
fur lequel pof'ent les
cardes de l'intlrument.
·
SILLON,
f.
m. (
A!frÍcultiJre.)
c'efl une longue
Nie qu'on fai t fur b terre, qu:wd on la laboure avec;:
1~
ch,arrue. La figure que le laboureur donne
a
fon
ehan¡p en le
f,t~onnanr,
doic erre réglée fuivant ce
~ui
efl P.lus ava nragcux po!Jr la rerre,
&.
pour les
be
ces qut labourenc.
On ne doit jamais faire de
jillons
rro
1
p Iongs , paree
que les beres ont trop a tirer cout d'une traite; les
raíes n'en' fonr pas
ti
érroires,
&
la rerr'e n'en efl pas
fo.
~¡en ¡Jl~lée,
pi ligurée
a~réablemenr;
c'efl pour.
(
SIL
quoi les cuñeux >veulent qu'on ft<pare 1eur-s terres
par quartiers, chacun de quaranre perches de long
tour au plus.
Quand on laboure fur ·Une colline, pour foulager
le$
béces,
&
faire fa befogne plus aifément, il faur'.
travailler en craver.s horifancalemc,nr
a
la colliAe ,
&
non pas de haut·en-bas.
On Iaboure
a
piar uniment
&
égalemenr les terres,
qui comme dans I'.ile de France, une bcfoin de l'ar–
rofement de
pluies .
A
u
conrraire on iaboure en ta–
lus
&
en dos
d'~ne
a
jillons
hau ts
&
élevés, ·Jes ter–
res argilleufes, les rerres humides,
&.
généralemerit
toures celles qui n'onc pas befoin d'eau, ou qui font
ddfi ciles
a
fe deftecher . Ainfi dans b Brie
&
duns lá
perj.relleJujle, on
Iabou~e
por nlanehes,
&
on laifle
d'el pace en
e(
pace, un large
ji/Ion
en calns pour re–
cevoir les eaux ,
&.
les poner dans des foflés qui font
pour
ce
e effec aux deux c8rés des rerres.
Au furplus, on fa ir le>
(i/J_ons
plus ou moins Iu–
ges, plus ou moins élevés,
&
les raies plus o u moins
ferréeS" dans cerrains pays que dans (l'aurres. On les
fa ir
pourc~nt
en général beaucoup pl us élevés, moins
I~rges,
&
moins unís
:hns les
terres humides
&
gr8ffes, que élans les rerroirs fecs;
&
cela pour fa –
cilicer l'écoulcment des eaux qui pénetrent diffi ile–
ment dam ces rerres ,
~
?Our empécher qu'elles n'y
croupi¡Tent.
•
·
ll
y o des Iaboureurs qui ne font leurs
jillons
que
de güarorze
a
quinze pouces de largeur, t'ur cretze
ou c¡uororze de hauteur ; quaod on fa ir de ces
jil–
lons
écroirs, il efl bon de labourer du midi au nord ,
pour qu'ils ayen c le folei l de deux có és ,
&
que
les O'raiQS
y
mílritrenr égalemenr ;
ti
non ceux du
ci)–
té d'u midi milrtroienc huir a dix jours avant les au–
rres :
[1
n'efl lpas ,nécetraire d'avoir cecte attention
quand les
(illons
fonr placs, largcs, fpacieux de huir,
dix
a
dquze piés, paree qu'i(S Ollt le fo(eiJ de
toUS
l ~urs
c8cés. Les rerres forres, qui boivenr
l'eau al:.
fez aifémenc, peuvent
~tre
Iab9un!es en plancheo, Iar–
ges de huir a dix piés, dont
le militU lera ()Ollr–
ranc un peu plus élevé que les dcux
exrrém·r~s
, afio
de facilicer
l'écou)em ~nt
des eaux les plus abon·tan–
tel, paree que les blés, principalemenc le feig le,
les craignenc beauaoup; elles bnrrent la terre,
&
la
foot durcir, fur-rouc quand elles l'ont fuivies Je le–
cherelle; mais quand elles tombenr doucemenr, el.
les fertilifenr beaucoup le rerrein.
ll y en a une efpece de t'l!rre
ti
feche, qne l'eau
s'y imbibe au!li-télr qu'elle combe: ill ui faur de l'eau
prefque rous les hlllt jours en été, pour qu'elle fal:.
(e
de belles produé)wns . QuJnd <>n
laboure de ces
forres de rerres, on n'y faJt ni
jillo11s
ni planches ;
mais on met ces rerres
a
uní
a_
cous les remuemens
qu'on
y
fa it,
&
meme apres que le grain
y
etl fe–
mé, Ce que les Laboureurs 3ppellent
labo11r•~
J
uni,
c'ell relever avec l'oreille de
(,¡
cha rrut: ronce
l~s
raies
d~
la cerre d'un méme cócé; de maniere que
lorfqu'on o achevé de labourer le chamr> ,
il
ne
n~roic aucu n
(ilion,
ni aucun11 enrue
~ui
ell un
filien
for t Iarge ,
&.
com ofé de
pluu~ur~
raies élevées P'' r
la charrue; on fe (ere d'une .oharrue
~
rourne-oreil le
p'our cerre
ma~iere
de labourrr,
&
on laboure ain!i ,
¡¡rinaipalemenc les rerres pierreufes , ou on ne mee ·
louvent que
de
meiJUi
gr<tins.
!1
ell all'ez d'ufage de d nner le rroifieme !abour
aux ccrres,
cli~remmenr
des deux préc<idens, c'ell·
:\-dtre, en traverfant les premieres
(a~ons ;
&
ce Ia–
bou r efl le
meill~ur
qu'ou pu ille donner, paree qu'il
ne
l~i(fe
aucune ortlure,
&
que mute la rerre efl é–
galemeqt remuée. Cependanr,
il
n'efl bon que pour
les pays fecs, ou l'eau s'imbibe prompremenr,
&
il
ne vaut ríen pour les rerres qui font trop humides,
o u qui reriennent long-rems de l'eau,
a
moíns que
l'nAnée ne foi t el rt·ememenr feche ; autremenr
I~s
eaux qui furviendroient,
&
qui n'auroienr aucun é–
coulemenc de defl'us
ce~te
rerrc ain/i traverfée, l'hu–
me?leroiepc
fi
fort, qu'on n'en pourroir tirer aucun
bon partí dam la fuite .
Lit" . (D.
J.
)
,
JLLON, (
Concbyl. )
les Coochyliolo·r 'les Of'J'lPII M' t
jiillo11
une caviré formée par I'élévation de deux: flries,
ou de deux cócés.
Sq:.LON ,
m
A1111tomi~,
perite trace fur les os for–
mée par le bacrement des arreres lorfqu'il • fonr en–
core mols; on obferve
plu!ieur~
de ces
jillons
dans
la face interne des os pariétaux.
Voytz
PARIÍTAL .
ILLON,
m
F01·tijiC11tion,
efl une ei'pece de perit
terrepletn qu'Gn forme d3ns
1<:
milieu d'un foffé
q–
tr~rnem~nt
tart:e, pour en diminuer la largeur; il ell:
COU·