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S

1 L

eomme celle donr

il

s'agir ici; pour produire' cer

effec

il

fau c que la chaux ou la rerre calculaire ait

écé f;ndue, c•en-a-dire modifiée

&

élaborée par fa

combinaifun

avec

de l'argille ou avec UIJe pierre de

la

nacure du

filo;

ou clu caillou.

Les différenres gelées que

M.

Swab a obrenues de

cecee maniere, fe durci(!oient avec te. tems

&

acqué–

roienr la coníinence d'une pierre; elles étoienr com–

munémenr ca{fanres

&

remplies de gerfures; elles fe

metroient par éclars, comme du

jilex

ou comme du

verre; elles confervoienr leur crant'parence, mais en

fe [échanr elles prenoienc une couleur plus foncée.

C ecee marlere gélatineufe [échée attiroir fortemenr

l'humidité

eje

l'air, menle apres avoir été édulcorée;

nuis

ea

la · faifaor rougir au feu, ce qui

h

remplit

de feotes, elle n' artiroir plus d' humidité de

1'

air.

D lns cer érat, ni les acides, nj les alkalis n'atraquenr

plus cene mariere femblable

a

une pierre . Si on l'ex·

pofe

a

un feu viuler¡r excité par un fouffier, en une

demi-heure

de

tems fa furface fe couvre d'une e(pe–

ce d'enduic ou de vernis, mais elle n'entre point en

une fuíion patfaire, elle deviene cendre

&

&renue ou

fari eufc daos

U!

fraélure,

&

refiemble

i

de la pierre

a

chdux d'un gmin fin qui a été calcinée, cependant

elle n',l aucune de propriétés de la chaux.

Les cxpériences qui précedent ont éré faires par

M.

Swab, daos la víle de découvrirj

1°.

pourquoi

certa ins verres étoient attaquables par les acides; il

a

rrouvé que ceux dans la compofition defquels on

avoit fait enerer de la chaux ou qu_elqye pierre cal–

caire , écoicnr coujours di{!ours par les acides

&

for–

moienr de la gelée.

2•.

11

a voulu découvrir, íi ce

ne feroit pas-la la voie done la nacure fe ferviroir

clans le fe in de la rerre, pour former des

ji/ex

ou

du caillou. Comme cene

pi~rre

fe rrouve commu–

némenc dans des couches de craie, le •élébre

M.

L innreus a été le premier qui ait loupc¡onné

qu~

la

craie pouvoit donuer nai{fance au cai!lou;

M.

Sw.1b

prétume que le caillou pourroit bien erre prod uic

par la combinai fon d'ur1 acide minéral avec une ter–

re calcaire modifiée

&

élaoorée par la nature d'une

fac¡on parciculiere,

i\

!aquelle il s'en¡·oint quelque mé–

lan"e écraoger . ll en <:ertain que es caraé\eres que

prlt'enre la gelée durcie done on a parlé, Con afpe.:l:

virreux,

Con

infufibilrcé, Con

inlolu~ilité

dans les a–

cides

~n noncent

une eres-grande analogie entr'elle

&

le

jitrx

ou ca.illau, Q uant aux ditférences qui font

entre cecee

rnatiere

&

•le

jitex,

elfes v<entJenc du

tems

&

de

cerrain.es

drconflances que la narure mee

dans fes opérarions,

&

que l'art ou ign re ou ne

fa ir point imicer . Cepeodant

1\1.

wab croit que l'on

pourrOit parvenir a faire des

/ilex

Oll

cailloux arti·

llc<els qui auro<enr plus de folld1té, qui n'arcireroient

poinr l'hurnidrré de l'ai r; en un mor, qui feroient

plus femblables an

.(iüx

na cure!,

fi

l'on centoit de

cornbiner

la

chaux avec des fubnan ces diffi!rences ele

celles qu'rl a emplayées,

&

cela dans des propor–

tions variées; camrne ces expériences den,andenc du

tems,

il fe promer

d~

les fuivre

&;

ele rendre com–

pre

a

l'·,cadémie de Srockhalm, done il dl: rnembre,

d11 Cueces de fes cra,•aux. En acrendanr, il parolc que '

les exp<!riences que

M:.

Swab a f1ires font propres

i

jercer un g<:and iour fur la connoi{{'ance des pier–

res en

g6nér~l ;

elles poQrroienr faire préfumer qu'

il

n'y a qu•une terre primitive dans la na cure, done

les

dif!'érente~

combinai(oos

&

élaboracions produi–

fel\~

couces les variécés que noos voyons dans les

pierres.

f/~yez

P(ERRES,. (-)

STLGU EROS ,

f.

m, (

Hift.

nat.

)

oifeau du M e–

xique

&

des aurres _provinces de la nouvclle Efpa–

gne, qui en

de

ü

gro({'~ur

d'un moineau; ton plu–

J;Dage en blanc

&

noir.

.SILIAN , (

Géogr. moti.)

grand lac de Suede daos

la

Dalé.carlie;

Ces

eaux

fon~

porrées

a

la mer par la

riviere de Dala.

SILIC.F.NSE

FuuMEN, (

Géog. anc.

)

lleuve de

l'Efpagne bérique. Hcrtius,

dde/1. Aüx. c.

lvij.

fait

encendre qu.e l'ancienne Sé'govie de la llétique croir

Mtie fur le ho<:d de ce lleuve ¡ce qui fait jurrer que.

ce P"Ur<:oit

~ere

le Xénil .

"'

SILICJ;:RNE,

f.

m,

(Antiq. rom. ) filicm¡ium;

fe~

ll:in. funeb<:e que l'on faifoir chez les

Rorn~ins

aux

v<e<llards décrépits '-upres d' un combeau , comme

pou

leur dire le dernier adieu; de-Ji\ v.ienc que Té–

reoce appelle ingénieu.fement par métaphore

Íllicer–

"'tiñ

un vieillard qui, co.urbé fous le poids des an–

nées ,

rep~<le

tranquillemenr la pierre de la combe ou

fes cenare; doivenc

~ere

renfermées, C'éroit une idée

S 1 L

pleiné de bon feos que celle

elt<jilicernr;

elle apore–

noit aux hommes a moins redourer la

crainr~

de la

more . (D.

.'J.)

.

S/LICI-CLASSIT/E,

(

Géog. anc. )

peuples d'Afie

au voiG_nage .de la _Méfopocam ie, fe lon Pline,

J

f/1.

e: xxvj.

qu1

.l~s.

Jurnom_me

Cla(/iu,

pour les dif–

rmguer des

SJ/tct-mol/tanr,

qui habrcoienr les rnon–

tagnes.

SILTGO ,

C.

m. (

Littérat. Bota11. ),

ce mor fin-n ifie

:~

plu¡ pur

fi·olllfiJt;

&

dans Celfe ,;

la jJe11r

d11

meil–

l~m·

frome/lt.

Quelques at1ceurs

botanrlles, comme

Tragus, llrunsfeld

&

Lonicerus, onr

en •

<¡ne les an–

ciens appelloient le feigle du norn de

jilrgo,

paree

qu'ils oor lu dans Pline,

tiv.

Xf/1!1. cb . x .

&

aurres

é

~i~ai ns,

que le froment,

triticítm,

fe changeoit

¡,.

ji!tg l!lf'll,

&

que le

jilrgo

rerourno<t quelquefoi; en

frornenr ordinaire,. Lcur

er~eur

a donné lieu

a

(•el–

le de elivers laboureurs qui

imaginenc que le fro–

menr fe change en feigle,

&

le feigle en froment, ce

qui ell conrraire

ii

la vérité , ces deux gra ins t1onnant

coujours la meme efpcce de planee, plus ou moins

belle; aulli le

pa11Íf

jiligi11eus

des anciens ne íig nifie

poinr du pain de C'eigle, ni du pain. de fromenr dé–

généré en i'eigle, m.tis rouc

a

u concraire du pain

de pur

&

beau fromenr également blaoc

&

léger

( D . } .)

·SILrKHTAR, Cm.

(termrderdation)

page d'une

des chambres du grand -feigneur.

11

en l'écuyer dtl

gr~nd- feigneur,

porre Con éJlée,

&

l'accompdgne par–

tour quand il forc du ferrail .

S 1 L 1N U S,

(

Géog. anc.

)

tlcuve du Péloronnefe

dans !'El ide ; il arrot oir le rermoire de Scillun re.

C'eil

le

SdlemiS

de Xenophon ,

&

le

SdÍIJus

de

Srrabon.

_

SILIQ_UA,

!.

m.

( Meji1n

mJc. )

••1••i.,;

poids des

anc1cns qui faifoir la

trui tieme p..anie d'une obole,

o u ce qui reviene

a

u

m~.ne,

la

íixieme partie d' un

fcrupule ,

SILIQU

ASTRUM,

f.

m. (

llotmz.

)

genre de plan–

re connue en

fran~ois

(ous le no

m

de

gainier. Voyez;

GAINIER .

SIL!QUE ,

f.

f. (

Hifl.

uat. Botan. ) jilit¡ua,

terme

fynonyme

a

goujfc .

La

/ilique

ou la

gouffo

e{l le fruit

d~s

lé,.umes

&

des

pfanres qui ont lá tleur légumrneufe.

J1

fa ue re–

marquer que la

jitiqur

ell o u limpie, ou double

1

ou

compofée.

La

jilique

limpie e!l formée de deUJc

lames con–

vexes en-dehors , piares dao s quelques efpaces , col–

lées par les bords !'une conere l'autre,

&

laifTant en–

tre fes lames appellées

cu.ffcs,

un efpacc occupé par

les femcnces .

_

La

jilique

double fe forme aulli par deux lames

1

mai~

qu< ne fonr pas collées fur les bords, comme

celles de la gou(!e íimple ; ces deux lames

r~

replient

chacune en-dedans,

&

forment une doilon micoyen–

ne qui divife la

jiliqrte-

dans fa longueur en deux lo–

ges remplies de "' menees .

La croi!ieme eljwce de

/iliq1tr,

e!l compofée de

quelques pieces at(achées bour-a-bour,

&

l'on

trouv~

une femenee dans chacune de ces pieces.

On voit aulli. quelques

#tiques

de planees légumi–

neul~s

qu'on prerrdroit d';(bord pour

jiliquu

limpie~.

paree qu'elles font

a

d~ux

cofTes; mais la différence

confine en ce que les

cofi~s

<le.celles-ci fonc divi1ees

en cellules p:lr dei cloifons palees au-cravers,

&

ces

cellules font r"'nplies par

des.

femenees,

J'ai

die ci-defíus que

g~uffc

&

.fitiqtu

~roicnt

fyno–

ntmes. dans n.ocre

lani{ue,

j'a¡oure '· avec M . ele

'J

ournefon, qu'1l feroÍc

a

fouh~icer

qll'On fixat le

nom de

gouf[f-,

¡>.áur íignifier les fru.ics des. plantes qui

onr les.Jleurs légumineufes, comme. fonr les. pois.les

feves, lel aflra¡,r:J.lcs;};. qu'on.

n'emplol:'a~

celui d¡;

liliqttr '

que pour íi_suifier ' les fruics qui font: a-peu–

pres de p:treill e Qru:lure,. mais qui [ucced·enr

a

des

fleurs qui ne fonr pas

léguruin.~ut'es;

.cependant on

n'a

poin~

encore,. pu engJgel" les. b::mmnes

~

adopter

cette 'dinin- ion,,

&

les. dt>ux: mors. lonc.refiés. entiel'e–

me<)t fynonymes. (

D,

J.}

SJ

L(QYE,

f:

f.

' M.wmaie·

)

ancienne perite- rnonnoie

d' Alexandrie, valan( une quinzainc de fous de la n6-

rre. ll e<l eQ parlé- dans, l'hjfioire.

ecclét~a.llique

de M.

Fleul'y .

SILIS,

(

Géo![. arte. )

R.

uv~

d'(tal ie, d3mr le rer–

riroire de V.eu.i!e. Pl ine,

liv.

!/l..

cli-,

xviij.

veu.t qu_e

l'e fleuve pr"!nne fa lource d.1ns le nw nr•

Ta11rijñ~:.:

.•

Ce fl.euve, felon Cluvier,

l tat

anttq. lib. 1 c.

x_:mJ.

~:etient

fon ancien nom; car on le nomme préfeure-

ment