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MOU

4¡oi pourroit dlminner leur

qualit~;

et!es ajoutcnt de 1&

force

&

de la

qualit~

1

la prrmíere, fans

"h~rer

fa

fi·

nefie ;

&

il l'exeeptíon des

1

r

lív.

de faríne du troifie ·

me grain, toutes celles que produifem les gníns

moNINJ

par n:conomie, font employées pour la premiere quali–

t <! de pain,

íl n'y a

m~

me que les boulangers qoi en

r etranchent la tres-petíte quantit<! do troílícme grato

at·

tendu qu'íl pou rroit nuire

:i

l'eureme blancheur que 'doit

ávoi: leur pain, pour en Hoir un débit plus facíle.

A111_fi

la

noou~ttr~

par a:conomie joínt a l'avamage de

produtre un qultl"t.terne de plus, celoí de rendre romes

les farines affet parfaítes pour

~tre employ~es

a

une feo –

le

&.

m~rnc

qualiré de pain' quí en la premiere ; au líeu

q ue par la

ncouturt

ordinaire, il

o'y a

que

170

liv.

de

farine qui puilfent fervir

a

cette fabrication;

te furplus

e~

employé, comme on l'a di!Ja dir,

a

faire du paín

lus·blanc,

&.

mtme plus

inférieur encare; la différen–

CIC

du prir de ce pain avec celuí du pain qui fe

fabri–

que avec les farines de la

mo11tur<

mcooomíque, in ji–

'!UC

alfe¡

la mélltode qu'il faut préf'erer, ríen que pour

cene feulc paníe .

11 feroit done ínutile d'infiner davantage fur celle de

ees méthodes quí mérite ceue préf<!rencc, íl vaut mieur

faire connoitre en quoi elle differe de t'aotre.

C ene

díff~rence

d'ou réfultc réellement le benéfico,

ne conlílle qu'en ce que par la pre•oierc méthode

í1

re–

lle beaucattp de fon daos les 1\¡rines,

&

plus encore de

faríne dan. les fons; au lieu que la nottvelle dégar,e l'une

&

l'autre,

&

en .fait exaéle!T)ent le dépan.

>

La

moutur<

par

~conomie,

n'e(l autre chofe que t'art

de bien fcparer ces matíeros , d'extraire des fons

tomes

les partíes de fnríne que

la

m lftJturc

ordínaire

y

loilfe,

lr

d'expulf<r entierement le fon des farínes; c'ell en quoi

conlílle toute la fuperioríté de cette

mouture,

&

d'o¡l

prov ient le béoéfice qu'dle procure.

L'ancienne maniere produit moins de fon on qu1ntiré,

c ela doit

~tre

ainli, puifqu'íl en relle boaucoup

d<~ns

les

farines

¡

mais il ell plus pefa

m,

la farine quí

y

relle doit

o écelfaírement le cendre tel .

Par la raífo n contraire la

mo11t1tr~

a:aonnmique pro,

d uit plus de fon; mai

il en pl us léger, paree qu'il en

t éduÍt

a

la fimple écorce

aq

blé tres- broyéc

&

!OUt

fair

~purée

de farine .

11

n'y

a que le mclango du fon qu¡ rene avec les fa–

r ines dans la

lftoutNr<

ordinaire quí

puíff~

r.endre de qua–

lite

dífferentes celles qui proviennem des

m~me1

grains.

Dans cette méthode, la prerníere

&

la feconJe i"ari–

ne euraíres, on réPare une fois feulement les ilfues; le

blurage acheve enCuite cene opération.

Dans la

nuNtNr<

~cnno!T)íque

les ilfues íbnr réparees

jnfqu'il quatrc fois ,

&

les trois premíeres farines font

cncore mélées enfemble fom la meule;

il

doír nécelfaí–

rement réCulter <le ceue maniere une plus grande quan–

tité de fariue d'une égale quamité de grain.

L'évaporation en pfu< conlídérable du double par ce

proc~d~

que par l'autre; la divílíon ne fauroít

~rre

plus

grande fans produirc cct effer ; mais ce dechet en retn·

plac~

&.

au-deli, puífque malgré

l'a

perre, on a encere

un quirn.íeme de faríne de béne6ce.

Les frais el\ fonr auffi plus forts; un feti« de bl6 ell

beaucoup plus long_

a

mqu~re

quand on réoare qnatre

fois les í(fues, q u'en Cuivanr la mérhqde ordinaire;

i1

en

julle que le meuníer foít payé du

tem~

penqant

lequel

<tn occupe fo n mo ulín; m1is on r<trouve encore cette

augmcntatíon de d6penfe dans le bénéfi ce en m11iere que

c et ufage procure

l

d'aitleurs s'íl devenoir plus général,

fes frais dímínueroÍ<IH

&

deviendroíenr moíndres que

ceux de l'ancíen(\e méth de ; il

ex i~c

beaucoup molos

d'efpace

&

beaucoup rnoins d'ouvners, ainfi

la

IT•aÍ[\·

d'a::uvre dimínueroit,

&

conféquemme(\t te droit de

,outur'.

L es

a

vantages de la méthode que nous indíqunns ne

font pas

i

n6gliger,

príncíp~lement

pour les provínces

ou les etaiS qut ne produtfent de

grain~

que ce qu'il en

faut pou r la cnn fommatíon des habitans, ou quí ne pro–

duif<m pas

fu~famment.

L'a:conomie

annuetl~

d' un

q uiutieme fur tous les grains quí fe confommenr, fuf–

ñroit Couvem pour garantir de la difene, uu du mnins

pour pacer

i

Ces premíers íncoovéníens,

&.

donner le tem

de Ce procurer des Cecours plu• abondans pour s'en met–

tre

IOU-~· faÍt

i

l'abri ;

~·en

aUX admínifirateurs

S

Ju¡¡er

du

ot~rite

de ces

rélle~tons;

elles pourr tetH

~tre

motns

<!tendues,

&.

peut-~tre

jugera-t-on que le !lt¡et n'cn ex ' –

geoit pas de

li

détailléel; maís elles Ont pour motíf le

bien publíc, il n'y a poínt de petíts

íntér~ts

dans cene

partíe,

&

l'on oc peut trop indíquer les moyeos de le

procurcr.

Artick

áe

M.

ti'AMlL.AVILLl.

MOU

MOUV

CE, í. f.

(]lfri{p.)

er! la relar'on q u'il

1

a

entre le fi ef dom•n:uu

le 6ef fervante , plC

np~ort

a

la

fupériorit~

que le preruíer

a

for l'autre quí dépend

de lui.

La

Mor"'"""

ell qnelquefnís nppell 'e

uwur<

oa

UlfJU ,

paree que la

m ou-11•11u

n'en autrc chofe

qu~ l'~t:H

de

Mpendaoce d'l fief fervanr qui cll renu du feigneur do–

minaot,

a

la chtrge de

la

fní

&

humma~-.

&

.de cer–

raíns droits aur mutations. O o dit quelqudoi>

muv~t~~u

f~odale,

qudquefois

m oNvancc

li mplement .

11

y

a

des fi ef qui ont beancoup de

mor.vn

,ca,

c'er!–

l ·dire un grand nombre de fiefs qui

en rele

veot.

11

y

a

mouvancc

aélive

&

paffive. Un

ñef

releve d'un

autre tief fupl!rieur,

c'dl

la

mouv1111«

paffive . Ce

m~·

me 6ef en

a

d'autres qui re:evem de lut, c'ell

la ,.,,.

vaHn

aél ive.

To01es les fiefs font mouvans du roi médíatemcnt

011

immddiatemant; íls peuvent relever do coi m · .:liatemem,

OU

de quelque 3Utre reil{neor.

D eux fi·i .neurs différens ne peuvent avoir la

mouvt~n•

&e

d'un

m~me

fief; rna[s

l'un peu t avoir la

m oHVIIII<I

ímmédiate,

&

l'autre In

"'"IV"""

médiate.

L~ lftou"l~nne.

médiate ou ítnmédiate d'uo liet peut

apparrenir

:l

pluíi<urs tcigtleurs dominalis d' un

m~

m•

ficf .

Quand plutieurs feígneurs pretenden! avoir chncun. la

moNVa>~"<c

d',tn 6d, le prnprí6taire du fief do

it fe. f

atrc

recevoir par maín fou•·araíne ,

4

confJgner les

drOt.ts

eQ

jutlice, pour

~tre

donnés

:l

celui qui obtíend

ra gam

do

c1ufe ,

Daos ce

m~me

ca&

otl

la

>liOII'IJtrlll'

ell comenee en·

!fe

plulieur~

fei¡¡neurs, íl faut la prouver . Ceue prcuvc

dnit

etre

fa ite par le tÍtre primitif

d'ínf~ndarion

t

(j

on

le peut rapporcer, ou, au défaqt de oc títre, par de atles

de foi

&

hom mage, par d< dc!nombremens, de

~onuats

de vente

0 11

d'échange. Celuí quí

a

les plus anctcns t͕

tres, d,oit

~ue

préféré.

Le leigneur n'ell poi

m

obligé de, prouver co nrre fott

va ífal la

m •uvancc

du fief par tui

í.~ilí,

paree que le vaf–

fal etl préfurné en avoír connoílfance; c'cll au va!fal

i

inOruíre le premier fon feígncur .

Sí le _vatbl veur obl ígcr le fcí¡;neur

~-

prouver fn

m•11·

vana,

ti faur,

av~nt

toutes chofe, , qu 11 avouc o u defa·

vou~

le

fei~neur.

,.

.

Si 1e felgneur ne prouve pas fa

mouvanu,

&

qu tl llt

faili féndalemenr, il doít

~tre

condamné au dommaget

&

intér~ts

de celui qu'il

~

préteudu étrc fo n

valla~ .

Quand le feigoeur prouve fa

mot1Va"re

par des tures

au·delfus de cent ans, íl n'y a pas lieu

:l

la comm•fe,

paree que le va(fal peu¡ n'en avoir pas eu

conno

r~ance.

Celui qui veod un fief, doít déclarer

~e qu~l

fergne.ur

ít

ell rnouvan,t, ou, s'il ne le faít pas, ti dott

en fatr&

mention.

La

mouvanee

d'un 6ef er! imprefcriptible de la part

du valfal cQntre fnp fcigneur dominant ; mais elle fe

prefcrit par trente ans, "de la

p~rt

d'uo fcigneur ,cor!tre

un autre feigneur;

&

par quapnte ans, corHre 1éghfe.

Pour acquérír cette prcfcriptinn, il faut que

~am

les

trente années il

y

ait eu au-moins deux

muta~t~•ns

du

m eme

tief,

&

des

faili~s

féodale•

dOeme~t

lígn1hécs.

Le

feigneur fu,erain pell\

3ll

f{i

prefcnre conrre fon

valfal la

munv•wu

de l'arriere-fief,

&

pa~

ce q1oyen cet

arricre·Bef devient mouv•m de luí en plem fief.

La

preforíptioq des

mou1'~nc(J

ne caurt poilll conrre

les mine•ns .

Le~ mouva~¡~ru

d'uo ficf oe pe\lvent

~tre

vendues,

fans aliener en méme tems

le corps do

6ef;

on peut

les retirer feodalemem' de me me que le fi ,·f .

lorfqu'~l­

les foot veodues au

propríétair~

du 6cf fervant ou

4

d'au–

tres.

Le feigneur dqminant, quí a. commis

f~lon:e

_conrre

fon va!fal, n• p.erd pas fon fiel dorq nant; mar 11 perd

la

mou111111rt

du (ief luvant,

&

les droíts qui en pouvent

réfultcr.

f/oyn

In

Cot<JN»JCJ

aH

titrr

án ficf•,

&

lr11r1

Com–

mentatcurJ .

f/oyn

tm/fi

F

1

.t:

1',

F

o

1 ,

Ha

>1M A

G

1.

La

mouVtrll<t

d'une j uníce t fi la dépendnnc<

O~

elle c0 d'un

feígneur dont elle ell

1~nue

en fief o u

arrr~re

ñef; on

emend· auffi par-li

ls

fuperíorít¿ qu'une JUiltce a Cur une

autre qui

y

rclev~

par appel ,

1/oyt:t.

j u

TJC.t:

&

RES·

SORT .

(A)

.

MouvA~T,

adj.

m

lrrnrr ár

Bf.-fo,,

fe d•t <ks pkcu

qui femblent fnrt ír du chef, des angles , des

6aur~

oo de

la poínre de l'écu o

u

elle

font auen tnrts . Albcr11

i

F lo·

rrncc, d'nur

3

qu•tre cho?ne d'nr,

n?•~<VaJttn

de qua–

tre an tes dr l'écu

&.

liées>u crrur

i

qnooneau de

m~me.

MUUVEME' T,

f.

m .

( JlTirha,. )

qn'oo.appelle

aulfi

moN'IIrmt•l

úc~;

c'eJl un cha.o¡;cment conunuel

&

fsc-