M O S
MOSBAeH,
(Giog. )
petite ville
d'Al!em~gne,
dans
le Pa!utinat, chef-lieu d'un bailliagc fur le })Jiéker .
L o11g.
P.Ó.
30.
lat.
49·
3)·
\
M o1b"'h
di
la patrie
de
Nicolas eilner, cpnnu par
fes
opufoda
bijlorico
&
po/;tico p!Ji/ologita,
qui renfer–
lnem des pieces utiles fur
la
JUrifprudence
&
l'hifl<¡ire
d'Allcmagne . JI mourur
il
Heidelberg en
1
¡83
a
f4
ans .
MO'lBOU RG,
o11
MOSBURG, (
G!og. )
petitevil–
lc d' i\ llemagne en Baviere, au confluent de l'.lfer
&
de
l'Amber ,
a
dcux milles O . de Lanshur,
&
a
parcill.e
di llanee de Frilingen.
Long.
29. 40.
lae.
48·
33·
M()SeH:\ TELLINE,
f.
f. (
Hijl. nae. Botan.)
cet·
te
peme plame forme un genre particu lier
dqll(
on ne
connoit qu'une efpece numméc
mofcatellin.. foliiJ fuma–
ri<2
bulbo(<f! ,
pu
J.
B. 3·
20.6 .
RannuculuJ IIUfl'<rOjHJ
mofchatellina
dilluJ,
par
C.
B. P.
178.
Sa racine ell longue d'mviron un pouce, blanche, cou·
v.crte de pet ires ecsilles , crcur'es en-de-daos, d'un goOt
dou~!ltre .
l)c
fa racine s'ékvem deux ou trois queues
longues comme la main, menues,
moll~s,
vertes-piles
fourenant des fcuillcs découpées
~ommc
celles de
1~
fu–
mere~re,
bulheufes, d'un vrrd·dc-mer.
11
fort d'emre el–
les un pédi.cule qui pone
a
fa citpe cinq petires f!eurs
d,e coQictjr herbeuíe, compofée ahacune d'un feul 'péra:
le, avec des Cla mincs jaime¡ quien occupent
le
milicu.
Toutc& ces flcurs rsmaflées enfemble repréfemenr un cu.
b.e iims bafe; elles ont, ainfi
q u~
les feuilles dans les
ttms hu mides, une odeur de rpuíc. Lorfque la 'tjeur
efl
torPhéc, il luí ftJcccdc up.e baie o
u
un fruit mol , fuc–
cukm,.. qui renferm¡: po,ir l'ordinaire 4U3trc femence;
feo •bhblos
á
cellc~
du lin . Cme perite
plap.teparTe tres–
vire;
elle
cra1r dans les haies ambragcules , pnrmi les
broflai lies, au b.•rd des
ru iffc~ux.,
&
fous les arbres,
dans un rerrein leger,
fablonneu~
. Elle fleurit des le
commcncemenr d' Avril; on n'en fair poim d'ufagc.
M O S e H
1, (
Glog. )
peuplcs qui habitoieJ1t le long
de la mer d'Hyrcanie, vers la fource du Phafis . Leur
pays fe nommoit
M•(ciJÍfR· R rgiD,
&
[e
partage
0
ir en trois
partic,, dont l'une era it la Colchide, l'au¡re l'lbo.rie,
&
la
r~oirictnc
1!
:\
rmenic . Les
M ofchici
¡no11tCJ
¿toient
k¡
momagn~¡
de
1~
grande Ar:nenie; ainfi !es peQples
JV!ofchi
tépcmdent aux Géotgiens
&
aux Mingréliens 'de nos JOurs.
MOb<;;HIUS,
(Gio¡.anc
1 )
rivicrc de la Myfie fu–
périeure, (don Ptolomco,
liv.
lll.
c. ix.
Les uns pré–
~~ndent
que
c·~n aujourd~hui
la
M orav•,
&
d'au¡re
1~
L,ím.
MOSCO U ADE,
C.
f.
el! parmi les epiciers le fuere
des iles non altéré. C'efl la bafe de rous les différens
fueres que l'on fair;
il
fa~t
qu'elle foir d'un gris ·blan–
!=h:hrc, feche, la moins ¡.;raffc,
d¡
qu~elle
feJ1tc le
moin.~
ie brü ié qu!iJ .cfl poffible.
M O S
e O V
1
E, (
Glog. )
c'efl ainfi qu'on nommo\t
autrefots les c!tats du
q :lr ;·
mAis on les
no
mme aujour–
d'hui
Ruffie
ou
!'Empire
r~tffien.
Voy•:t
Ru ss tE .
Depuis
un
liecle cet etat
e(\
devenu rres· •·aflc
~
tres–
formidable .
Jl
slefl aggrandi
a
J'orient ju!'qG'au j appon
&
a
lA ehine, a
u
¡nidi,
jufq~¡'au
\lord m6ridi0nal de la
mer Cafpie.nne; au couchant, jnfqu'it la mer Bal!ique;
{:( au n.ord, it\fq u'<Iux gloces de I'Océan feptentri
0
nal .
i!nfin,
la
Mofchovic
[\C
fJit
plus qQ'une province de cer
empirc .
M O SELLE,
( G/;og.)
riviere de France, qui cp,urt
p~r
la Lorraine, par les évcches de Mets
&
de Toul,
p~r
le LuxembpQrg , par
l~
cotnté de Wetdenrz.;
&
par la pro,–
l'Ínce de la Saarc ,
Salw mzmiJ la.(tdate at.riJ, laud3tf colonir,
D1gnata
í;nperi~ ,
debene
an
mte-!lia,
Be(~~~
La
piQpart des auteurs l'appeÍlent
en
latin
!'f.Iufe/)a.
ou
~•fe/la.
Florus la nomme,
M ofulg,,
&
Prol~mée
Ob-
""'"I
•
Elle pr.cnd fa fou.rce au mont des Fa,ucilles, dans. les
montagnes de Vauge , aux confins de
13
~ornin~,
du
$u nrgaw,
&
du comtt .de Montoeil l3¡d,
a(l'el
pres
d.~
l'endroit d'ou la
Saó.netire auffi fnn o rigine .
Ceue
pro~im ire
fut ca_ufc que, fous le rer;ne de l'cm–
percur Dom itius N eron, on entreprit de faire un
~anal
pou( Jpindro la
Mofe//•
:l.
la Saóne; mais l
'ouvra.ge. ne
fur pomr acheve. Ce ileuve fe perd dans· le 1\hil¡, ·a.u–
pres de enbletll'!..
MOS EL L ifNUS CO M lT ATUS,
(
G_!o_{.anc. )
comre d'AIIemagne , <;lans l'état ole l'éveque de
l,.i~ge;
t:'efl ce que nous
nommon~
!'Hafpengow.
MOSKA,
ou
M
O 'l ENA, (
Gl•g. )
petite rivi.ere de
l'ernpire rnfficn, danS la pt>lVince
a
Jaquelle elle donne
le nnm de
M of e.,,
dont uous avons fair les mots
Mo–
ftovit
&
Mo(c.vite .
Elle
a
fa fource
a
l'extrémit.e de
<;e[[e province , arrofe Mo.fcov,
~
Ce
pefcl
dans I'O,cca,
rivjecc: qu1
tombc dans le
V
oiga.
Tome
X.
-
\
M O S
6o1
MOSKI::r'ES, LES, (
G/og.)
perite nation de 1'Ame–
rique daos la nouvelle Efpagne, entre le cap de Hon·
dura
4:
N icura~ua .
L os hommes font
agil~,
v1goureux,
&
bons pt!cheu:s'
s'exer~ant
des l'enfance
a
je!!er la lance
~
le harpon . lls voQI prefque tour nuds,
&
ne vivent
que
de
la peche .
(D.].)
M
O S K
O
W,
(
G!ogr.
) les
Fran~ois
prononcent
MorR.o11,
mais mal ; ce mor fe doit prononcer
M orkof,
pare¡: que le
w
final de la langue efclavonc, qui e!l d'u–
fage en Ruffie, en Pologne
&
ailleurs, ell un
v
conío·
ne,
&
fe pronouce par ces peP,ples
comm~
l)ne
f.
M o[ko'I!J
cll utte grande vi!le, que l3Jfitide> conquit íur
tes I,rthnaniens
a
la fin du onzieme tiecle. Elle devint
~lors
un patriarchat,
&
la capitale de l'empire ruffien,
&
elle l'a été jufqu'a la fondatiou de
Sain~-Pétersbourg
par
P ierrc
l.
Olearius, le Brun
&
aurres, ont décrir
Mo1J:.ow
dans leurs
voya~es;
mais
l~s ann~es
ont pule tant de
changemeus
a
CCI!C
vil!e, qUii Jeurs deÍCrÍ?!ÍOOS Oe Íont
plus vraics aujourd'hui.
eeue ville
efl
parragée eo quatrc paitie>, dont cha–
cune efl enwurée d'une muraille
&
d'nn foffé. Elle dé–
perir wus les jours, paree que
1:;
piupar¡ eles maifons
ér'am de bois, les 1ñcendies y font
fréqn~ns,
&
le cur
n
défendu qu'on les rebatir de piare, afin d'artirer en·
co·re mieux
le~
grands
&
les richcs a S•ior-Pérersbourg.
Les
ru~s
de
MoJlolJ!
ne fonr pavées qu'en peu
~·e~droits,
&
remplies de ''agabonds
&
de
gu~UI
, qut de–
tronflent
&
a(faffinent les paffans
a
l'entrée de ta nuit.
Les églifes
&
tnonafleres
y
brillen! en [{ es-graud nom–
bre;
&
comme cnacun a fes cloches, la fonnerie ne
ti"
nir point .
Ce~
clocl¡es ne fe mett(Qt pas en branle corn–
me les nbrrts : oo les fonne par le moycn d'un carde
qui tient au bauanr .
L'apothicaire,ie
d~
M oJXOW
etoit autrefois
1~
plus con–
lidé!'rable de l'Europe, Raree qu'elle fourniffoit feule les
armees
&
les grandes villes de Ruffic ; mais les chofcs
ne font plus de meme aujourd'hu· .
!.,es enyirqn¡ de
Mo1kow
paroiffenr rres-beaur,
&
les
Anglois établis daos cette villc , avoi¡:m
tróuv~
l'art d'a–
voir dam leurs jardins
~u
moi¡
d~ f~vrier
des rofes
p3rives, des ceillets
&
d'excellenres aípcrge; . T ott! le
pays produir du ron bl é ,
q~'on
feme
~n
IVla!, 4
~u·~n
recueille en Septembre. L1 terre porte des fruus, pourvu
qu'on la fume
&
qu'on la cultive .
J.-e
miel
y
ell
aufli
commun qu'en 'Pnlogne . !.,e gros
&
l.e ¡nf!nu J;létail
y
palt
e~
abondancc; enforre que la v!e
y
efl a
gr~nd
marche .
Mot~ow
ell baignée au fud-ell
PV
la
M
oska,
a
u cou–
chatlt
4
au fud-ouefl, par la riviere de
Ne~lina.
P.ierre·le-Gr~ll.d
a fair faire un canal de
Mo1koVJ
a
Saint–
Petersbourg) pour etablir une correfpondat!Ce
~n¡re
l'an–
cienne capita
k
de fes états ,
&
la nouvelle . Ce canal,
apri:s avoir traveri'é le lac d'Ooega, arrive
a
Mo1kow.
eeue ville ell dans une plaine fort érendue,
a
r6o licues
N.
de earra, 240 de Conflaminnple, 16o de Cracovie,
145' di! Stockholm, enviran.
360
de V ienne,
4
ÓfO
de
París.
L ong.
fe\on Caffini,
)7.
p,
30.
lat.
H . 36,
10.
J-on~.
Seion T immerman,
r6.
t
r.
1
í·
la
t .
j'f.
34·
(D..
'}.)
MosKQW, LE
J) OCHÉ
UE, (
Glog.)
prnvince de !'cm–
pire ru ffien,
app~llé
la
Mofcovie
proprtment dite, pour
la dill inguer de tour l'empire du czar. '
eeuc province particulierc: a titre d,e
d~ché;
car pen–
dam long-tems les
c~ars
n'onr
ér~
cannus que fous le
tirre de
gra-~JJ
duer de M o[cQ'IIit. .
Elle prend, Con nom
de fa capitale , qui e\le-méme le recoir de
1~
rivie'¡-e c¡ui
l'arrofe.
,Le~
aurres riviercs principales font I'Occa
&
IJ
Clefma, qui vom
~roffir
le Valga . D.ans la partie occi–
demale du
ducU
de
Mo1ko,w
ell une grande forc!t de
ving~-c;inq
lieu,es,
d'
o.liforr le
Bo¡y~hi:tte,
qui \fe-13 ptffe
~a,r
}( ducbé de Smolencko, en1re en Lirhuanie, en Po–
logtte, en Ukraine,
&e L,ong.
dU, 9ucbe de
Mo1kou
f3·
63.
lae.
{l.
r8 . (
D ].
)
MOSLEM, (
Hifl.
mo.d,
tecl/[.)
nom par Jeque!
les
A
rabes dérignent ceux qui fom profeffion de la religion
de Mahomct; le mot
mJ<jitlm..a.n
qui s.'efl introduit ea
Europe
&
p:¡,rmi les ehreriens, n'c(l qu'nne corruptioa
du
mor
arabe.
moJiem,
qui lignifie
vrai-ero¡'(>llt.
MOSQUEE, f. f. (
Hi{l.
mod. )
parmi les Mahomé–
tan~,
c'e(l u.n temple defliné aux etercices de
le~r
reiÍ–
gi.on,ce
mot vient di! .
m.ormrc
"!efchit,
qui
f)~~ific;
pr"premtnt un
eemp,lt
f~tt d~
cha.rpeo.te, com,me eto¡eot
ceux que conflruifirent d'-abord les l\llahomeraos; c'e(l
de-la que les EfpÍignols ont fait
mefchi!a,
les (taliens
nu.–
Jcluea, ,
&
les
Fran~ois
&
les Anglois
moft¡t<lt
&.
moft¡gu.
Bprcl le dérive du grec
~'-"'""',
vieuhu,
3
ca~fe
que;
dans l'alcorao
il
efl
beaucoup parle de vache; d'auues
le tirent, avec plus de raifon de
mafgiaJ,
qui
ca
langue
ara
be figni.ñ,e
litu. d',doratio/1,
Gg.g
g_
Il
y