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MAQ

M APPEI\IONDE, f. f.

(Giogr.)

cfi

le nom que

l'on donoe aux c>rtes qui rcpréfcnreut le glube rerreflre

en entirr . Comme

un

oe pcut repréfcnter

f~r

le papier

qo'tm fcnl hémifphcrc

il

la fois, on

rcpr~fcotc

tur les

map–

pcmonda

les deux hémi[phercs

d~ 1~

rerre pris

[~paré•

ment .

La pro¡e tio n la plus

ordma~re

done o n fe [ert

pour répréfeorer une

mapp<m•ud<,

efl une de ce! les dnnt

i1

dl

fait mcntinn dans

l'article

CAR TE ,

&

oti on fitp–

pofe l'oe:l dans le plan de l'équareur . D ans cene pro-

l

eélion que l'on pcm voir,

(fig.

Glugr.)

le centre

de

·a

mappcmondc

eO le

m~

me que le cent re de la rerre,

&

l'équatcor eO reprt!fenté par une ligue drojrc. O

o

faít

au m qllelquefois des

m •ppemondtr

d'une autre cfpecc de

projeélion, ou l'reil eO fuppofé au poi

e,

&

ou le poi

e

eO le centre de la

mappcm~nde.

C'efl

In

premiere des

projeélions dont il efi p•rlé

3

!'article

CAR TE,

&

qui

eO repréfentée,

ji!(.

2

Glog. Voycz

CA RTE

&

PRO JE–

CTION.

f7oya:.

auffi TERR AQUÉE.

L es lignes ponéluécs que l'oo voit dans la

fig.

fer–

vcnt

il

donner une idée de la maniere donr les dégrés

du méridien fe projerreroient fur l'équateur fi

l'reil

~t<>it

en

B,

&

qu'on voulllr projetter [ur l'équateur , la par–

tic dt1 méridien

ABe,

&

non la partie

B De

.

De

pa–

rc;¡les

canos

fcroicnt vues all milieu,

&

d'unc ligurc f"rt

bizarrc; aum nc fom-cllcs point d'u fage.

(O )

M A Q U E

, "'

termc "da V annerit,

ce fonr deux

hrins de bois qui s'élevcnc f\lr

le devnnt de la hntte,

du fond ¡ufqu'an collet)

&

fervent

a

form<r les angles

du dos de lu hotte.

M i\QOEDA,

(GioJ!.r. )

perite ville d' Efpagne dans

la

nouvelle Ca!lillc, avec titre de duché, dans un rcr–

roir couvcrt d'oljv icrs ,

a

rroís licues de Tolede ,

&

il

dcux d'Efc;tlona .

L on!,it.

14. 17.

l11t.

39·

so.

(D. }. )

MAQOEREAU, VEt RAT, VERAT, AuRt OL ,

H oRREhU , PO!-iSOs D' AvRIL,Jcomber

ouflombnu,

(

H!fl·

nat.)

poifTon

de

mt•r f.1ns écailles,

&

qui cro1c

ju[qu'a une cmtdéc.

JI

a

le corps rond , charnu, épais ,

&

terminé en poime ; la queue ell profondement four–

chuc.

11

reffemblc au thon pour la bouche, dom l'ou–

verrure eO grande; les machoire< fonr minces

&

aigucs

3

lellr extrémité,

&

fe ferment enmme une bo1te, car

la

machoirc inférieure entre dnns la fupérieure. !.es ycux

fo nr

~rauds ,

&

d'un jaune de couleur d'or. Q .tand oe

1'oifion efl dans l'eau , il a le dos de cottlcllr de foufrc ,

q ui dcvienr bleu des qu'on lo tire de l'eatt,

&

aprl:s fa

m ort, ce blcu ell incerrompu par plnfieurs bandes noira–

trcs . L e vcmre

&

les córés foot blancs . Le

marue–

reall

rerfemble au bnuiton

&

au thon par le nombre

&

la pofition des nageoires; il en a une au-de{fous de l'a–

nus,

&

une auere

il

l'extremiré du dos, qui s'étendent

toutes les deu x jufqu'it la queue, deux aux ouies, denx

a

u vemre, prefq11es fnus celles des ouies,

&

uno autre

fur lo dos, prl:s de la tete ,

Les

maq¡¡er<IIHX

font des poirfons de parfa,¡e; ils fraient

en

F

~

vricr, comme le thon,

&

dépnfc~t

leurs a:ufs au

commen~cment

de

J

uin •

11~

craigncnt le grand chaud

&

le

gr~nd

frold. La chair

~n

e!l grarfc, de bnn goOt

1!1.

prefque fans

ar~tcs.

Rondeler,

hi{t drs poiffim , part .

J.

liv.

V Il!.

chap.

••ij.

Yoy<:t.

P o tSSONS.

MAQUERE AUX , f. m.

(Péche .)

V oici comme fe

fait leur péche. La manreuvrc <liffere de celle de la pt-.

che des hareugs ,

voyn

H AltENGS. Les ti lets font aum

flo rtans, mais autrement érablis. On démhe de meme

le baceau,

&

on oe donne qu'unc petite cape au borfct

pour Coucenir pcndaut qu'on jette le filet

a

la mer . L a

t~tc

de ces tilcrs-ci fe tient toujours

a

Reur d'eau,

&

ne

coule pas bas commc aux fcines . La texture pell! avoir

trois mil!e braífes de long , ayant prefque rrois cenr pie–

ces d'aplcts; mais comme le

ti!

qui les compofe

c(l

fort

leger , ils garoirf<ot ordinaircrnenr le bas du

ti

let, ou de

VÍ<ÍIIcs feines, ou de mancts

¡

qnelques-uns

m~me

y tnet–

ten t du plomb : mais comme la tére eO fort Rnttée, les

applcts fe fouriennent tou¡ours

:1

flcur d'eau; auffi

n'y

a·t-il feu lcrnent que feize quam de furaille pour foute·

nir le

61et

daus toute

{it

longueu r . Ces

ti

lees dérivenr

comme les fcines,

&

cette péche-ci, comme celle des

h

rengs, ne re fait qne

la

nuit . P lus la nuit e!l obfcure ,

plus oo la peut efpé rcr bonne . L es manets font

!.

fl~ur

d'eau, paree que le

mafu<r<au

s'y élevc ,

&

quand il

fair

e

loir , il appcrt;oit le filct, dont il s'échappc en paf–

fanr par-Jeífus. On releve ordioalrernent le tilet au point

du JOltr .

V oyn 11or PI. dt P lchc .

On t':lit eocnre lo peche du

maqruroau

&

sutres poif–

foos paffagas, d'une maniere particuliere fur la córc de

l:amirnuré de Quimper en Bretagne . 11 faut , pour pra–

uquer cette

p~che,

un licu cornmode

&

a

l'abri, tel qu'cfl

le coude que for me la poinre de Cleden .

Tome

X.

MAQ

Ceux qui veulent faire cette péche, om une aocre on

une grofie pierre percée, du pnids de quelques q•Jintaux

fllr laquclle on frappe un e<>rdage long de plulieurs

brs[~

les. Les pecheur;, daos leurs petics bateallx , porrent

cette pierre

a

cinquanre ou foixante bralfes

loin do la

cóte de la plus balle-mer, oti le pié foit écoré

&

eli:ar –

pé ,

&

les eaux

fi

profondes, qu'il relle touj<Jurs olulieurs

brafles d'eau,

m~me,

du tem<. des plus baffes marées; le

c?rdag~

frappé [ur 1ancre, Co1t de fer ou de pierre,

vmgt-clllq

&

trente braífes de lo ngueu r ; au bnut qui fl nt·

te , efl amarrée une pnulie de retour, en Corte qu' elle

puirfe furmger

ii

fleur d'eau. On paífe enfuite dans cette

poulie un meme corda¡¡e o u une ligne qui víent double

¡ufqu'a la c6re . L e pecheur fe place [ur une poinrc de

rocher poHr haler

&

faire venir

a

lui cette, carde quan d

il le juge

3

propos .

Sur une partie de cette ca rde , que l'on no

m

me

vo~

&

vimt,

ii

caufe de fa tmnreuvrc, efl enfilé

CIU

amar–

ré un

ti

let flotté par la tete,

&

dom

k

pié el! chargé

de quclques pierres, pour le faire caler de fa hauteur; ce

font ou des fi {ets

a

maqlltr<att'

o u des tramaux' ou des

rers

a

orphie~ ~u

aiguillortes,

&

des

ti

lets de gros fonds.

Qnand le

pe~heur

veuc faire f.1 peche ,

&

qu'il a pla–

cé f<>n

tiler, il

!'e

tire de l'ancre, en l¡alant

il

luí le cor–

da~e

oppoCé;

&

quand il venr viflter fno tilet, il hale

le córé de la ca rde oti il efl amarré: il connoit par l'a–

girarion des flotres de tiege,

&

par teur enf<>nccment

d~ns

l'eau, lorfq u'il s'y efl pris du poirfon; le filer, .par cette

manreuvre du cordage, va

&

vienr, il fait parfer

a

fes

pitis le

ti

let pour en retirer le poirfon qui s'y eO mail–

lé,

ou

qui s' efl embarrarfé daos

les mailles des tra·

meaux .

La tirfurc du ti let ell ordioairement de quinze

a

vingt

brarfcs de

long [ur une braífe

&

demie de chute. Les

plus perites mailles de ces tilets fom ce!les des manets;

&

comme on y prend des meuilles ou mulets d'nne

groffeur prodigieufe,

les pécheurs om des

rets

a

plus

grandes mailles , atiu que las poiífons s'y puirfent pren–

dre : ils ne pecheot que les poiífons qui fe [ont nlaillés

dans le tilet.

La faifo n de faire cette peche pour les mulers, ell du·

ram l'hiver ,

&

pour te;

ma<¡sureaHx·

pendam le careme.

11

f•ut un tcms calme pour pccher de cette manitre avec

fnccc s ; les gros veots y font contraires quel qu'abú qu'il

y ait

la cllre.

On

place quelquefois vingt

&

plus de ces fi lm

:1

c6-

té les uns des autres,

&

ils nc

(onr

fouvent éiQ.ignés

que de quelques brafies . Seulemem de cette man iere ils

fom placés comme font tirués

il

la c61e les étemes, <!ta–

res ou palis des pecheurs picards

&

normands .

Voyor.

ETE STI! .

Voycz nor

1-'1.

dt Pécht.

MAQUETTE,

f.

f. les [culpteurs doonent ce nom

a

uno premiere ébauche' en terre molle, de leur ouvra·

ge.

V oyt::,

a11[Ji

i'article

GROSSES FoRGES.

MA"QUIGNON,

[.

m.

(Marlcha/1.)

on appelle

ainG celui qui vend des chevaux

&

les achete pour les

rcven

d rc . Ce l

ll'lt

di

devenu odieux,

&

on dit maimc–

nant

m4rcho.nd

d, chtvaux.

MAQUIGNONAGE,

(Marlchal. )

ce font ks

ti·

nerfcs

&

rromperies que les maquigoons emploient pour

ajuOer leurs chevaux.

M AQUIGNONER

un

chcval, (Marlchal.)

c'dl

fe fervir d'artifices pnur cacher fes défauts aux yeux de

l'acheteur. U o cheval ainfi ajuflé, efl un cheval

ma–

'f"ÍI(>:onl.

M AQO

1

LUPA, (

Géogr.)

montagne de 1'/\mérique

daus la nouvelle Efpagne ,

&

daos la province de Gua–

xaca . O o la parfe pour alkr de Guaxaca

a

Chiapa . Ga–

ge dit qu'il y a uo endroi& découverÍ dans ce pnrfage ,

oü l'on voit d'un cóté la vafle mcr du Sud, qui el!

ít

profonde

&

fi bafTe, que la rete wurne;

&

que de l'au–

tre, ce ne font que rochers

&

précipices, de deux ou

trois lieues de profondeur , capables de glacer le coura–

ge des plus hardi< voyageurs.

(D.

']. )

MAQUILLEUR,

f.

m .

(Marim.)

c'eflun bateau

de fimple tillac, dom on fe [ert pour la

p~che

du ma·

qucreau .

MARAI30TIN ,

[

m. (

Monn. )

nom d'unc ancieo–

ne rnonnoie d'or d'Efpag ne

&

de Portugal,

Mt~raboti­

niii,

maurabotinJH, marmotinus, marboti11u1 ,

&c. Do–

cange me paroit avoir rai[on de con¡e&urer qu:

mara–

botín

o u

maurabotin,

veur diro

butin fail

fu

/u Mau–

rtt, dlpouillu dtt M a11ru,

&

qu'on

~omrna ~eue

mon –

noie de ce no:n

paree qu'elle fut fatre de 1o r enlevé

aux M aures.

C'~O

done une monnoie

ori~inaire

d'Efpa–

gne. H enrl 1l. roi d' i\ngleterre

&

duc d' Aqllitaioo , ren–

dir une fenceoce arbitrale l'an

11 77,

entre Alphoofe, roj

de CaOillc ,

&

Sanche, roí de- Navarrc,

pu

laquel'o le

G ~

~~