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MIN
.ies corps éttangers; (ouvent
m~
me ce remede e!\ tres•
c:tficacement employé d¡¡ns
l'amaigrill~mern
d'un.; partie.
]1
rélout q1Jelquefois rncore avec !'ucccs les
tumeurs
Jymphatiques des glandes, ainfi que ,I'IJydropilie des ar·
t1culadons,
&e,
Cet anicle ell
un
abrégé d'un
trait~
latin
fu•· la
1111·
tpr.
~
/',J(ag• da
•aux
minlraln,
de M . Leroy, pro–
felfeur en Medecine en l'univer!ité de Mompell icv.
,\t)
1
N E' R. A L 1S A T 1O N • (
Hijl.
nat. Minlral.)
"'ell ainfi qu'on nomme dans la Mioéralogie l'o pération
par laquelle la nature C<•mbine un métal ou un demi·
métal ',lvec du Coofre, ou avec de l'arrcoic ,
o
u avec
J'une
&
l'aucre de ces fub!l ances a·la·fois. Par cene
combinai[on l'afpeél du métal ell enrieremeut chang¿;
on n'y voit plus ni éclat, ni due1ilité , ni malltabilité ,
e'n un mot le métal n'erl plus reconnoiffable,
&
la com·
binaifon
t•lralc prenQ une forme enticrement étrangere
au métal qu'elle co ntient . Alors on <lit qu'un tel mé–
tal ell
minlr<Jiifl,
c'ell·a·dire qu'il ell
Q~ns
l'é.tat de mine
ou de m inerai . C'ell
air~li
qlJe l'argen,t qur.
efl
métal
blanc, lorl'qu'il ell co m
rné
ovec de
1
arfenrc
&
a vcc
gne
p~rite
po n io n de fer, prend la forme
el'
un anHs de
cry llaux rou,es qui Cont quelquefois traníparens
~omme
des greoats;
c'~fl
ce que l'on nomme la
mtlft
d
t~rgent
roHg•,
D ans cttte mine, l'orgem
&
une portiou
de:
f<r
font
mi>Jir4/ifh
avec l'aríenic.
t...'~r~ent
combiné avec
une ponion de Coufre, devicnt une ¡ubrlancc cl'un J(ris·
foo cé, !lexible coq1mc: du plomb,
&
fi
tenJre, que l'ou
peut la tailler avec le couteau: alors on di¡ que dans
c;crw m ine l'argeut
fe
troq ve
minlralifl
avec le f;>ufre.
Le plomb uni ou
mi'llr,rlifl
avec le ro ufre , alfcac une
forme
cubi~jUC
que l'on UOrTj .OC
g aie>u
OU
mr>H
4<
f /o,b,
Ce
rn~rne
méral combmé avcc de l'ar li:nic, t'orme qud,
quefois des
~rouppes
de cryllaux d'un bean vcrd ou d'un
belU blaOC, ljUC l'o ll nomrn:
mi'I•S
de p/omb
li<rtes
OU
;¡attcb.s .
1/o;·n
P
LQ
\1
B •
L'érain
di
mi nlralr[l
par l'aríenic,
&
la rnaffe qui ré·
fulee
el~
leur 1111ion
ell
en
~ ry!lau~
polygo nes .
1/oyt<,
E 'T/I,JN .
L e cuivre
c5c
le fer
mi•tlralifiJ
íoit avec le foufre, foit
aveQ
l'~rfenic,
prennent uue intj nité
ele
f<>rm es drtfé ren·
tes, qui )es
rend~nt
m éc;n nnoillables
a
ceux qui n'on¡
poinr les yenx accoutumés
~ l~s
voir clans
l"~t~t
de m i·
ne ,
1/oy<t.
Cu¡vRE
&
FER ,
Quant
3
l'or, j ufq u'a·prélen¡ on
ne
l'a point encore
trouv~
minlralifl ;
oo
k
rencont r~
tOUJ<>urs íous la for.
me
&
fans la couleur qui lui font propres . Cep<ndant
.comme nans ne c;,mnniíf,, ns poiqt tom es les produélious
d e la
n~tur~ ,
on ne pcu¡ poim Mcider
(i
l'or etl a!>Co–
lurnent
in~apable
d'erre
minlro/i{l .
1/oy•-¿
ÜR .
Les
d~mi· métau~
foqt, ainli que les
mér~u r,
furce·
ptibles de la
minlr,/ifatio>~, c'cfl ·~·dlre,
ils pcuveqt
~lre
combinés
av~c
le fo ufre
&
avcc l'aríenlc, do manler<
~
prenQre une fo rme enrir;rr;ment dilférenre de celle qui
leur efl pro pre. C'ell ainli que l'am im o ine
cornbin~
avec
le fo ufre, fmme une malfe co mpo[ée de !lrlcs o u d'ai–
~uil res,
que l'on no rnme
amimoin•
cr~
1.
L'aríenic com·
biné
~vr;c
le
(i
ufr~,
forr11e une matfe feuillctée Jnune ou
rou~c.
que l'oq appelle
qrpirno!t, voyn
ÜRPIM i': NT.
L~
cob tl¡ fe •n•>ntre 3lllfi lhlJs plulieurs aCpQét' dirfé re•H;
il en' ell de
m~me
du
:dnq , qul
eft
mécannoiífabl~
daos
la enlamine
&;
d~ns
la bl ende, qui font fes m ines orJí·
naire< ,
A
l 'é~ard
du bii"muriJ, o n le tro uve to ujours ío us
la fo rme qui h¡i ell propre,
&
on ne l'a po int encare
rencomré
rninl ralifl.
l.,
e
mQr~ ure
eft
rnin/r,./ifl
a
veo
le foufre,
&
alo rs il
for me une m ane d'un bealj rouge que l'on nomme
cin–
..ab.. ,
Vuyn
C r N NA ~RE.
L es
mét~ux
qui ne (OtJ[ polnt
minlralif/J
&
que l'o n
trouve foliS la forme qui leur ell prnpre, fe no rnment
m ltaux
natifs
ou
ml tauJf
vi<r~a,
1/oya:.
N
A
r
l F
~
YI ERG E;.
L~
Chim ie
e!l
parven11e
3
i¡niter la nau¡re dans un
¡:rand nompre de
mi"lrali{.ltiqm;
c'cll ainli qu'en corn·
binant du mercurr;
~vec
du foufre, on fa it
1111
vra i cin–
nabre. En co m blnant de l'argcnt avt!c de l'arfenic,
&
joi¿nan¡ "'."
~':"
d<
íafr~n
de mars
~
ce
m é l~n¡;e,
on f3it
une combnwtoq feml>lable
~ 1~
mine d'argent rouge .
On fai t partillemem avec l'argent
&
du foufre , une ca•TJ–
binailh n íemblable
il
la m iqe d'argent vitrée'
a
la mine
d'argent naire,
& f.
cela dépenq du plus
011
du ;nnins
de
[o ufn: qQe l'o n fai¡ eqtrer dar)s la
com~inoifon .
fler–
(onne
n'i~ nore
qu'en combinan¡ du
ré~ule
q'amimoine
avec du fl>utre , il ré.fulte
lV•e
ll)a!le
llriée fQ•nbl able
;\
!'am imaine crud, M . Rauelle <;q nuoit un to ur de rnair¡
211
m<•yon doquel
i1
donne au plnmb la
fo~rne
cubique
&
,fe~illetée
que ce métal prencj dans la
ga le11~
ou dans
la
mio~
la
.pl~
r;>rditJtirc •
l:j
y
a
Jieq
d~
Ctoiu; ,que l'oq
MIN
pourroit
parv~nir
de m!me
a
im iter
la
pltlpert des '";•
nlralifations
que la namre npero. L a voie
de
l'analyfe
&
de la réco mpo!i tion efl alfurément la plus füre pour con·
noltrc avec exaa itude
les
fubflance~
qae
In
narure fait
entrer daus la combinaifan des co rps , d'u u l'o n voi: la
oéce tlité de la CIJimie po ur
dé tn~ler
les myfleres de la
Mínéralo~ie.
Vaya.
MtNÜALQG!E;
&
voyn
Mrse
&
MtNI!RAJ .
(-)
M 1N ER A
l.;
O G 1E,
f.
f.
(
Hifl. na
t . )
La
Mini·
ralogit
pri[e dans toute Con étendue,
d i
la partie de l'Hi·
lloire nuturelle qui s'occupe de la connoirfance des fub–
Ciances du regne minéral ; c'ell ·
a
-dire, de¡
terres, des
plerres , des Cds, des
íubfl3ncei iofllmmables , des pé·
nlfications, en un mor, des cnrps inanimés
&
non pour•
vus
d'or~¡¡nes
fenlibles qul
Ce
trouveut clans le
[ein
de la
terre
&
~
fa fu rface ,
l) m¡ un fe ns moins étendu, par
Minlralo.f!,i•
l'on en•
tend la fu irc des travaux qn e l'o n fait pour l'ap!oirat1on
des mines.
&
alors011
co mprend au m fans ce no:n la
Métallurgle .
1
/oy.et.
MÉTALLlJRGrE . Cela e!l
fon~é
fur
la líaifo n intim
e deces
dcu~
fciences, qui fe
pr~tent
des
feCOUr5 m<>tuds,
&
qui tenrlent IOllleS dellX
311 m!rnc
but .
En elfet, il
~ll
tri:s·cliffi : ile ou
m~me
i•npotlihle que
le
m~ tu l l ur~i lle
air une co nnoilfance pariaite de fi,n an
1
s'il n'ell aidé des
lu mieres de la
Minlr4/o~ie,
c'ell-i•
dire,
s'il
ne conno1t parfaitem ent ks Cubllance qu'il doit
travailler. Vainemem prétendroit·il
a
!'une ou l'autre dt
ces co nnoiffances
(a
os le fecours de la Chimie, commc
nou> allo ns avoir occalion de le prouver .
S o ui q11elque point de vue que l'on env if.1ge la
Mi•
nl ralogi•,
fo n
obj~1
erl tres- valle,
&
fes br•nchc<
lr~s·
érendues . E lle s'nccupe des fub•lances dant e!l compoft
le glnbe que nous habito ns; elle con!idere
les dHféren•
res ré•olurions qui luí fo111 arrivées; elle en ftt itles tri\•
<?es dans une antiquité fouvem li
reculé~,
qu'aucun mo•
numera hill o rlque ne nuu< en a con fervé le
~
u venir;
elle
e~ omiQe
quels ont pn
~treces
événemem forpremns
par
lefqu~ls
tant de corps appartenant originairement
i
la
mer, o nt
~té
rranfporrés dans les entrai11es de la ter•
re; elle pefe les cauCes qui ont d<!placé
~snt
de corps d11
regne animal
c5c
du regne végétal, poar les don ner
a
u
regne m inéral: elle fourn it des raifons sOres
&
no n ha·
fardées de ces cmbnfemens fo urerreins, de ces
tr~mble
mer•s fenlibles, qui femblem ébranler la terre jl!fque daos
fes fo nJemens;
d~
ces éruptions des volcans a\l umés
daus prefque tautos les pardes du monde , do nt les effett
ex citen! la terreur
.l¡
la furprife des hommes : el!e mé–
d ite fu r la fo rmation dos mootagnes,
&
for leurs
diff~·
rences ; !Ur
1
a
maniere do nt fe íont praduiles les co n–
ches q ui Í<mble'lr fervir d'enveloppe
t
la terre; fue la
géné rado n des roehes, des pierres précieufes, des mé·
raux, rlcs fels,
&e
1/oyn
Fo ssrLES, TREMBLHIENT
PE
TER RE, R. FVOLUTIONS Pt; L.'\. TER!l.E,
Mo~T"·
GNES' PiERRES'
&c.
L e
eau x qui fe uouveot
o
la furface de la
terre
&
dans Co n intér!eur, íont autli du rdfart de la
Minlr•·
/agi•,
en
tant qu'elles comribuent
i
lo fnrmatio n d<S pier•
res, par les particoles qu'elles ont o u dilfo ute , o u dt·
trem pées, par les couches qu'elles forrnent fnr la rerre ,
par les alté •ations conrinuelles q u'elles aperent,
&
par
les rran fpo !itlons qu'elles fon t des corp< q u'elles ont en·
tratnées ; en un m nt, la
Mrnlra/ogie
s'occupe des eaux,
en tant qu'elles fimt les
a~ens
les plm onive•fels donr la
nato re fe ferve po11r
la produaion des fubtlance
n iné–
rak s.
V~ftz
P1ERR!S, PÉT R 1
I'IC A
r
1
o
N,
LIMos,
Tt•F,
&c.
Quclque valles que foient ces objets,
q~elque
g ra_nds
quo foic:ut les phénom enes de la natu re qu'e11e conhde·
re, la
i~i,lralogi•
ne dédai¡;ne poim
les dérails
les plur
minur k ux en apparence, t >us
les faits dev iennent pré·
cieux pour elle; elle les recueille avec foin, paree q u'elle
fait q t<d les plus petits dérails peuvént quelqutfní¡ la me–
ner
a
l'intell igence des pllll grands
my~.ercs
de la
nal~·
re; c'ell touj ours
le
tlambeau de l'expé nenco que
la
gur •
de,
&
elle ne fe permet des fyllemes que loríqu'ils fonr
appuyés [ur des obfervarians con llames
&
roitérées,
&
alors ce ínnt des encha!nemens · de
v~rités
.
Par
l'l
~
randellf
~
la multiplicité des objets qu'em·
bralfe la
Minlralogit,
an fen t qu'elle ne peut ! rre que
tr~s- di ffldle ~
ªcqué rir, Les fpéculatio ns tranquilles
d11
cabinct, les co nnoilfances acquiíes dan< les li••res ne peu·
veo¡ poin¡ former un
minlralogifl•;
c'ell d• ns le grand
livre d e la nature qu'il doit Jire; c'ell en de[cendanr daus
les profondeurs de la
t~rro
po ur t'pier fe< trauux myllé·
rieur; c'ell en
gravilf~lll
co ntre le rommet des mont3•
gnes cícarpécs; c'efl en parcourant ditférentes cc>ntrtcs ,
11u' il parvioná ra ;\ arrachcr
o
la narure
qu~lques-nus ~es
fecrct.~ qu'ell~
dérobe
a
nos Fegards.
Ma15
pour
allelll-
-
-
drc