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-434

MIN

.ies corps éttangers; (ouvent

m~

me ce remede e!\ tres•

c:tficacement employé d¡¡ns

l'amaigrill~mern

d'un.; partie.

]1

rélout q1Jelquefois rncore avec !'ucccs les

tumeurs

Jymphatiques des glandes, ainfi que ,I'IJydropilie des ar·

t1culadons,

&e,

Cet anicle ell

un

abrégé d'un

trait~

latin

fu•· la

1111·

tpr.

~

/',J(ag• da

•aux

minlraln,

de M . Leroy, pro–

felfeur en Medecine en l'univer!ité de Mompell icv.

,\t)

1

N E' R. A L 1S A T 1O N • (

Hijl.

nat. Minlral.)

"'ell ainfi qu'on nomme dans la Mioéralogie l'o pération

par laquelle la nature C<•mbine un métal ou un demi·

métal ',lvec du Coofre, ou avec de l'arrcoic ,

o

u avec

J'une

&

l'aucre de ces fub!l ances a·la·fois. Par cene

combinai[on l'afpeél du métal ell enrieremeut chang¿;

on n'y voit plus ni éclat, ni due1ilité , ni malltabilité ,

e'n un mot le métal n'erl plus reconnoiffable,

&

la com·

binaifon

t•lralc prenQ une forme enticrement étrangere

au métal qu'elle co ntient . Alors on <lit qu'un tel mé–

tal ell

minlr<Jiifl,

c'ell·a·dire qu'il ell

Q~ns

l'é.tat de mine

ou de m inerai . C'ell

air~li

qlJe l'argen,t qur.

efl

métal

blanc, lorl'qu'il ell co m

rné

ovec de

1

arfenrc

&

a vcc

gne

p~rite

po n io n de fer, prend la forme

el'

un anHs de

cry llaux rou,es qui Cont quelquefois traníparens

~omme

des greoats;

c'~fl

ce que l'on nomme la

mtlft

d

t~rgent

roHg•,

D ans cttte mine, l'orgem

&

une portiou

de:

f<r

font

mi>Jir4/ifh

avec l'aríenic.

t...'~r~ent

combiné avec

une ponion de Coufre, devicnt une ¡ubrlancc cl'un J(ris·

foo cé, !lexible coq1mc: du plomb,

&

fi

tenJre, que l'ou

peut la tailler avec le couteau: alors on di¡ que dans

c;crw m ine l'argeut

fe

troq ve

minlralifl

avec le f;>ufre.

Le plomb uni ou

mi'llr,rlifl

avec le ro ufre , alfcac une

forme

cubi~jUC

que l'on UOrTj .OC

g aie>u

OU

mr>H

4<

f /o,b,

Ce

rn~rne

méral combmé avcc de l'ar li:nic, t'orme qud,

quefois des

~rouppes

de cryllaux d'un bean vcrd ou d'un

belU blaOC, ljUC l'o ll nomrn:

mi'I•S

de p/omb

li<rtes

OU

;¡attcb.s .

1/o;·n

P

LQ

\1

B •

L'érain

di

mi nlralr[l

par l'aríenic,

&

la rnaffe qui ré·

fulee

el~

leur 1111ion

ell

en

~ ry!lau~

polygo nes .

1/oyt<,

E 'T/I,JN .

L e cuivre

c5c

le fer

mi•tlralifiJ

íoit avec le foufre, foit

aveQ

l'~rfenic,

prennent uue intj nité

ele

f<>rm es drtfé ren·

tes, qui )es

rend~nt

m éc;n nnoillables

a

ceux qui n'on¡

poinr les yenx accoutumés

~ l~s

voir clans

l"~t~t

de m i·

ne ,

1/oy<t.

Cu¡vRE

&

FER ,

Quant

3

l'or, j ufq u'a·prélen¡ on

ne

l'a point encore

trouv~

minlralifl ;

oo

k

rencont r~

tOUJ<>urs íous la for.

me

&

fans la couleur qui lui font propres . Cep<ndant

.comme nans ne c;,mnniíf,, ns poiqt tom es les produélious

d e la

n~tur~ ,

on ne pcu¡ poim Mcider

(i

l'or etl a!>Co–

lurnent

in~apable

d'erre

minlro/i{l .

1/oy•-¿

ÜR .

Les

d~mi· métau~

foqt, ainli que les

mér~u r,

furce·

ptibles de la

minlr,/ifatio>~, c'cfl ·~·dlre,

ils pcuveqt

~lre

combinés

av~c

le fo ufre

&

avcc l'aríenlc, do manler<

~

prenQre une fo rme enrir;rr;ment dilférenre de celle qui

leur efl pro pre. C'ell ainli que l'am im o ine

cornbin~

avec

le fo ufre, fmme une malfe co mpo[ée de !lrlcs o u d'ai–

~uil res,

que l'on no rnme

amimoin•

cr~

1.

L'aríenic com·

biné

~vr;c

le

(i

ufr~,

forr11e une matfe feuillctée Jnune ou

rou~c.

que l'oq appelle

qrpirno!t, voyn

ÜRPIM i': NT.

L~

cob tl¡ fe •n•>ntre 3lllfi lhlJs plulieurs aCpQét' dirfé re•H;

il en' ell de

m~me

du

:dnq , qul

eft

mécannoiífabl~

daos

la enlamine

&;

d~ns

la bl ende, qui font fes m ines orJí·

naire< ,

A

l 'é~ard

du bii"muriJ, o n le tro uve to ujours ío us

la fo rme qui h¡i ell propre,

&

on ne l'a po int encare

rencomré

rninl ralifl.

l.,

e

mQr~ ure

eft

rnin/r,./ifl

a

veo

le foufre,

&

alo rs il

for me une m ane d'un bealj rouge que l'on nomme

cin–

..ab.. ,

Vuyn

C r N NA ~RE.

L es

mét~ux

qui ne (OtJ[ polnt

minlralif/J

&

que l'o n

trouve foliS la forme qui leur ell prnpre, fe no rnment

m ltaux

natifs

ou

ml tauJf

vi<r~a,

1/oya:.

N

A

r

l F

~

YI ERG E;.

L~

Chim ie

e!l

parven11e

3

i¡niter la nau¡re dans un

¡:rand nompre de

mi"lrali{.ltiqm;

c'cll ainli qu'en corn·

binant du mercurr;

~vec

du foufre, on fa it

1111

vra i cin–

nabre. En co m blnant de l'argcnt avt!c de l'arfenic,

&

joi¿nan¡ "'."

~':"

d<

íafr~n

de mars

~

ce

m é l~n¡;e,

on f3it

une combnwtoq feml>lable

~ 1~

mine d'argent rouge .

On fai t partillemem avec l'argent

&

du foufre , une ca•TJ–

binailh n íemblable

il

la m iqe d'argent vitrée'

a

la mine

d'argent naire,

& f.

cela dépenq du plus

011

du ;nnins

de

[o ufn: qQe l'o n fai¡ eqtrer dar)s la

com~inoifon .

fler–

(onne

n'i~ nore

qu'en combinan¡ du

ré~ule

q'amimoine

avec du fl>utre , il ré.fulte

lV•e

ll)a!le

llriée fQ•nbl able

;\

!'am imaine crud, M . Rauelle <;q nuoit un to ur de rnair¡

211

m<•yon doquel

i1

donne au plnmb la

fo~rne

cubique

&

,fe~illetée

que ce métal prencj dans la

ga le11~

ou dans

la

mio~

la

.pl~

r;>rditJtirc •

l:j

y

a

Jieq

d~

Ctoiu; ,que l'oq

MIN

pourroit

parv~nir

de m!me

a

im iter

la

pltlpert des '";•

nlralifations

que la namre npero. L a voie

de

l'analyfe

&

de la réco mpo!i tion efl alfurément la plus füre pour con·

noltrc avec exaa itude

les

fubflance~

qae

In

narure fait

entrer daus la combinaifan des co rps , d'u u l'o n voi: la

oéce tlité de la CIJimie po ur

dé tn~ler

les myfleres de la

Mínéralo~ie.

Vaya.

MtNÜALQG!E;

&

voyn

Mrse

&

MtNI!RAJ .

(-)

M 1N ER A

l.;

O G 1E,

f.

f.

(

Hifl. na

t . )

La

Mini·

ralogit

pri[e dans toute Con étendue,

d i

la partie de l'Hi·

lloire nuturelle qui s'occupe de la connoirfance des fub–

Ciances du regne minéral ; c'ell ·

a

-dire, de¡

terres, des

plerres , des Cds, des

íubfl3ncei iofllmmables , des pé·

nlfications, en un mor, des cnrps inanimés

&

non pour•

vus

d'or~¡¡nes

fenlibles qul

Ce

trouveut clans le

[ein

de la

terre

&

~

fa fu rface ,

l) m¡ un fe ns moins étendu, par

Minlralo.f!,i•

l'on en•

tend la fu irc des travaux qn e l'o n fait pour l'ap!oirat1on

des mines.

&

alors

011

co mprend au m fans ce no:n la

Métallurgle .

1

/oy.et

.

MÉTALLlJRGrE . Cela e!l

fon~é

fur

la líaifo n intim

e de

ces

dcu~

fciences, qui fe

pr~tent

des

feCOUr5 m<>tuds,

&

qui tenrlent IOllleS dellX

311 m!rnc

but .

En elfet, il

~ll

tri:s·cliffi : ile ou

m~me

i•npotlihle que

le

m~ tu l l ur~i lle

air une co nnoilfance pariaite de fi,n an

1

s'il n'ell aidé des

lu mieres de la

Minlr4/o~ie,

c'ell-i•

dire,

s'il

ne conno1t parfaitem ent ks Cubllance qu'il doit

travailler. Vainemem prétendroit·il

a

!'une ou l'autre dt

ces co nnoiffances

(a

os le fecours de la Chimie, commc

nou> allo ns avoir occalion de le prouver .

S o ui q11elque point de vue que l'on env if.1ge la

Mi•

nl ralogi•,

fo n

obj~1

erl tres- valle,

&

fes br•nchc<

lr~s·

érendues . E lle s'nccupe des fub•lances dant e!l compoft

le glnbe que nous habito ns; elle con!idere

les dHféren•

res ré•olurions qui luí fo111 arrivées; elle en ftt itles tri\•

<?es dans une antiquité fouvem li

reculé~,

qu'aucun mo•

numera hill o rlque ne nuu< en a con fervé le

~

u venir;

elle

e~ omiQe

quels ont pn

~treces

événemem forpremns

par

lefqu~ls

tant de corps appartenant originairement

i

la

mer, o nt

~té

rranfporrés dans les entrai11es de la ter•

re; elle pefe les cauCes qui ont d<!placé

~snt

de corps d11

regne animal

c5c

du regne végétal, poar les don ner

a

u

regne m inéral: elle fourn it des raifons sOres

&

no n ha·

fardées de ces cmbnfemens fo urerreins, de ces

tr~mble­

mer•s fenlibles, qui femblem ébranler la terre jl!fque daos

fes fo nJemens;

d~

ces éruptions des volcans a\l umés

daus prefque tautos les pardes du monde , do nt les effett

ex citen! la terreur

.l¡

la furprife des hommes : el!e mé–

d ite fu r la fo rmation dos mootagnes,

&

for leurs

diff~·

rences ; !Ur

1

a

maniere do nt fe íont praduiles les co n–

ches q ui Í<mble'lr fervir d'enveloppe

t

la terre; fue la

géné rado n des roehes, des pierres précieufes, des mé·

raux, rlcs fels,

&e

1/oyn

Fo ssrLES, TREMBLHIENT

PE

TER RE, R. FVOLUTIONS Pt; L.'\. TER!l.E,

Mo~T"·

GNES' PiERRES'

&c.

L e

eau x qui fe uouveot

o

la furface de la

terre

&

dans Co n intér!eur, íont autli du rdfart de la

Minlr•·

/agi•,

en

tant qu'elles comribuent

i

lo fnrmatio n d<S pier•

res, par les particoles qu'elles ont o u dilfo ute , o u dt·

trem pées, par les couches qu'elles forrnent fnr la rerre ,

par les alté •ations conrinuelles q u'elles aperent,

&

par

les rran fpo !itlons qu'elles fon t des corp< q u'elles ont en·

tratnées ; en un m nt, la

Mrnlra/ogie

s'occupe des eaux,

en tant qu'elles fimt les

a~ens

les plm onive•fels donr la

nato re fe ferve po11r

la produaion des fubtlance

n iné–

rak s.

V~ftz

P1ERR!S, PÉT R 1

I'IC A

r

1

o

N,

LIMos,

Tt•F,

&c.

Quclque valles que foient ces objets,

q~elque

g ra_nds

quo foic:ut les phénom enes de la natu re qu'e11e conhde·

re, la

i~i,lralogi•

ne dédai¡;ne poim

les dérails

les plur

minur k ux en apparence, t >us

les faits dev iennent pré·

cieux pour elle; elle les recueille avec foin, paree q u'elle

fait q t<d les plus petits dérails peuvént quelqutfní¡ la me–

ner

a

l'intell igence des pllll grands

my~.ercs

de la

nal~·

re; c'ell touj ours

le

tlambeau de l'expé nenco que

la

gur •

de,

&

elle ne fe permet des fyllemes que loríqu'ils fonr

appuyés [ur des obfervarians con llames

&

roitérées,

&

alors ce ínnt des encha!nemens · de

v~rités

.

Par

l'l

~

randellf

~

la multiplicité des objets qu'em·

bralfe la

Minlralogit,

an fen t qu'elle ne peut ! rre que

tr~s- di ffldle ~

ªcqué rir, Les fpéculatio ns tranquilles

d11

cabinct, les co nnoilfances acquiíes dan< les li••res ne peu·

veo¡ poin¡ former un

minlralogifl•;

c'ell d• ns le grand

livre d e la nature qu'il doit Jire; c'ell en de[cendanr daus

les profondeurs de la

t~rro

po ur t'pier fe< trauux myllé·

rieur; c'ell en

gravilf~lll

co ntre le rommet des mont3•

gnes cícarpécs; c'efl en parcourant ditférentes cc>ntrtcs ,

11u' il parvioná ra ;\ arrachcr

o

la narure

qu~lques-nus ~es

fecrct.~ qu'ell~

dérobe

a

nos Fegards.

Ma15

pour

allelll-

-

-

drc