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MIN

(

· En matíere crímínelle

le~

minturJ

íonl ouf!i

trlítt!5

eomme les majeurs, pourvll qu'ils euffent alTn de coo–

n oillance pour lentir le dé lit qn'ils comrnetroícnr :

il

dé–

pend cependanr

de la p

rudence du

ju¡~e

d'adoucír

13

peine .

Autrefois le

min.Hr

qui s'éroir dír· majeur, éroit repu–

tl!

indigne du

bé néfi c

c de minoriré ; tnt is

pr6 f~nrement

'()!)

n'a plm égard

:1

ces déclararions de ma1orité. pJrce

qu'clles éÍoíent devenues de ílyle : on

a

meme dé fX:ndu

aux nmaíres de les ínf6rer.

,

La prefc ription ne courr pas conrrc le'

mi>JcllrJ,

quand

m éme ell e auroít comrnencé contrc

un

tmjeur, el

k

durt

pou r ainli-dire pendanr la minoríré ; cependant l'an du

r errait

ligna~er,

&

la fin de non-recevoir pour ks

a rré ra~cs

de renre conll ituée, amérieurs aux cinq dcrniercs années,

co~rent

conrre les

min~urs

co1nme

contre les

rnajeors.

D .1ns les porlernens de D roir écri

r, les p

rcfc ríptia ns de

30

ans ne courcnt pas coorre les

m

ina.rn

celles de 30

6:

40

ans ne courenr pas conrre le

s pu pil

les ; mais ell e•

courenr conrre les

mhu11r1

puberes , fauf

a

eux

ii

s'en

faire relever par le moyen dn bénéfi ce de refliturion .

L or!'qu'il e(\ inrorvenu quelque arret ou jUJ(ClliCOI en

dernier relTort comre un

miwt ur,

il peut, qu,..iqu'il air

é ré affi fl é d

1

un ruteur ou curateu r, revenir conrrc ce ¡u–

~emenr ,

par req uere civile , s'rl n'a pa; écé défendu ;

c 'efl-i -dire , s'íl a éré oondamné par défaut ou forclu–

líon, ou s' il n'a pas éré défendu valablement, comme

fi

l'on a omis de produire une píece nécd faire , ou d'ar–

ticoler un f.lír effenr icl : car la fellle om+rlion des moyens

de droir

&

d'éq uit é nc feroir pas un moyen de requere

civ ile , les 1ur,es éraot préíu més les fuppléer.

O n ne reíl íme poinr les

mi~"""

centre le dUaur d'ac–

ceprarion des donations qui ont éré faires a leur profit,

par aurres perfonnes que leurs pere

&

mere, ou leur ru–

teur; il s nc fonr pas non-plus rell irués conrre le

~éfaut

d'infrn uatÍiltJ, du ffit)ins

a

J'é¡¡ard des Ctéancíers qu' Ollt

c:onrr~élé

avec le donatenr depuis

[j¡

~onation ;

m11

.(j

le cuteur a eu cannoiffance de la donation,

&

qu'il

n~

l'a't pas ••alablement accepré ou fait in liouer ,

il en eíl

refpon fahlc en vers Con

mi"' "' .

D e

mcme lorfqu e le rutcur ne s'efl pas op¡:.-¡ft!, pou r

fon

mintHr ,

au decrrr des bicns qui lui fotH hyporhé–

q ués , le

mint Hr

ne pcuc pas érre relevé; il a feulernent

fon recoms ce ntre le tutetlt, s'il

y

a eu de la nt!gl igen–

c:e de fa pan .

Ji

y a quelque¡ perfonnes qui '

f3ns erre réellement

m intHrtJ ,

jouiffent OéanmoinS des me rneS droÍtS que les

• intHn,

relles que I'Eglife ; c'eíl pourquoi on dir qu'ellc

ell toajo•us

mi~'"" .

ce qui s'entend pour fes biens qui

ne peu venr écre vendus

m1

aliéné< fa ns nécefli té ou uri–

Jité év idente,

&

f.1 ns f•m m lírés; ma1s

Id

prefcriprion de

<JO ans courr conrrc I' Eglife.

Les inrerdits , les hópitau x

&

les commtma•ltés la'iq ues

&

eccléfi,lfl iques., jouitfenr auffi des pri vile¡;es des

mi–

• t urJ,

de la mé •ne maniere que

1'

Eglifc: .

f/oyn

au digefl e l:s ritres

Dt minoribNr,

d. hiJ

'1"¡

t11tat11

'lUI:iam

i mpttraVtYII/1t,

&

au code le

l iJ. x . in

;,,,,~rr·m

rtf/itutionibuJ; voy•z

. ,,

m

le

T raitl

""

tutti–

In

'de G iller, celui

dtJ

m'i~orith

de !'vl eslé ,

&

aMx

moiJ

e U RATE LLE , e

tJ

RATE U

R, E ' M

ANC

1

PA·

TI ON, TuTELLE, RESCt StON , RESTITU1'1 0 N.

(A)

M rSEU R

,f.

m. (

Grnm.

)

ouvri~r

employé

a

l'ex oloira–

tion des mtnes .

V o)'tZ

r

articlt

MI NE'.!! M INES'

hifl.

Hat .

M n< EU R, (

Art. milit.)

ouvrier qui rravaillc

;1

la mi–

ne , en prenanc ce

mor

comme

a

l'article

M

1

NE, (

For–

t ificnt. )

V

oye~

a t articl< .

MI NE URS

011

f RERES

~I >I E U il. S ,

(

Hif/ . t u ll/ia/1. )

r~li~ieux

de l'nrdre de fainr fran <;ois . C 'ell le

n

m que

prennent

l~s

c:;ordelícrs par humilité . lis s'appellenr

(ra–

!"'

minortJ,

c'eíl-:i -dire

moiwdrtJ (rtrtJ,

&

quelquefois

.,inorit,. . 1/oya :.

C oRDELIER

&

ÜR {! R. E.

,

M

tNEURS

ou

e q o: R. j;S MINEU RS, (

Hifl . •cc{lf.)

or–

dre des clercs rél(uliers qui doi venr leur écabl tTemeoc

a

Jean-Augu fl itt Adorne , gentilhomme J(énois , qui les

iofl itua en

1

s88 :;

hlaples , avec Augullin

&

Fran<;ois

Carraccioli . Le pape

l~aul

V .

approuv a <n

IÓOJ', leurs

conll irutions. L eur gtnéral réti de daos la maifon de faioc

L au renr

a

Rome '

Oll

il s onr un college

a

fainte Agnes

de la place N avonne.

(1)

Mr!IEUII., adj . (

Afu./i'{nt . )

ef!

le nom qu'on donne ,

en

M

uti que ,

a

cercains ínter valles, quand

ils fonr auffi

petits qn'ils peu••enr l'étre lans deveqir faux.

V oy.

J\11.'1.–

JE UR,

voytz auJli

M PDE .

(S)

ivl o :u JR, (

E crivai11 . )

íe dit,

d:m~

l'écrirure, de tous

k s cara

él

eres qr¡i font inférieurs

a4¡

m·•jufculcs ·en vo–

lume , pour les diílinguer les unes de; aurrcs .

(

MIN

M1

NG

L.

E,

f.

f. (

Comm. )

mefure de Hollande paur,

les

liquide~ .

Les huiks d'olives fe vendent

a

t..m ílerdam

par livres

J e

gros , le

ronn~•u

conrenant 717

m;,•gltr

ou

bouteilles, rnefure de aerre ville,

a

rai e n du pot de Fran–

ce ou de dcu' pinces de PMis le

mi·glt .

Les bortes ou

pipes d'huíle ' anmiennent depuis 20 lllfqo'a t

r

lleckans '

de

16

mii1J!,ItJ

ohaque fl eckan .

J..a

vtrgt

ou

v itrttl ,

pour

les eaux -dc- vic, ell de

6

min.~ln

&

demre. En géné–

ra l le

min,~le

pe fe

1.

i'vres

4

onaes poids de marc, plus

Oll moins , fu ivanr la pefanreur de• liqueurs . Elle fe dí·

vífc en

2

pintes, en

4

demí-pinres , en

8

rnutli es

&

en

16

dcrni-muffies . Voyn STEKAN, YIESTEL, M uSSII! ,

& c.

D iElionn. dt Oomm .

M

1

N GO L, (

Gl''~· )

monra!{ne de Perle

litr

une des

roures de Coníla ntinopl<

a

l fpahan; c'eíl de ce:re mon ·

ra~ ne

que fortcnr les fources dont !é: formenr

1'

Euphratc

d'un

cl\ t ~,

&

la ri viere de Kars de l'autre .

M lN G REL I\ , (

Glog.

)

f.nncu ~

bou r¡¡ des lndes

dans le ro)laume

ti

e Vifapour ,

:l

cinq lieues de G na ,

J e n'en parle

que

paree que le cardamome ne

~rolr

que

dans fon diflria . Les H.>Pandois

y

onr un C•>mptoir .

T ous les vailf<an x qui viennent des lndes pour aller daos

le gol fe Perlique , mouillent prefque roujours

a

la rado

de ce bourg.

!VI l

N G

R

E' L

1E ,

LA, (

G!.g. )

c'efl

la eolchide

des and en< prov ince d' A li e qui fait au¡ourd'hui putie

de l! G éorgie . Elle eíl bnpnée

3

l'oueíl

P'l'

la mcr N ai–

re ;

ii

l'ell par le Caucare

&

l'lmirere; au fud

par''~

Turoomanie ;

a

u nord par la eircaffie .

e 'efl un pa ys couvert de bois, mal cultivé,

&

qui

produic néat]moins du grain , bi 6l ou rr.iller, t'u ffi fa m,

menr pour la nourrirure des habitans .

JI

y a beaucoup

de vignes, qqi donnent d'excellePt vi'1; elles

croiffen~

autour des arbres,

&

je:rent des feps

ti gros , qu'uq

homme peut

:l

peine les embra ffer . On

y

rcouve auffi

d'adrnirables paturages qui nourriffenr

4U~n!ité

de

eh ~

vaux . Les pluies qui fonr fréquenres pendant

l'ér~

re–

verditlenr ces parura.¡es , tandis qu'elles rendenr la faifon

humide

&

mal faine. Le

~ibier

ab >nde dans les vallées,

&

les

b~ces

fauvages dan< k s monta¡(nes . La viaude des

M ingrl lie111

ell le boeuf

&

le pourceau, qui fonr 3 granel

marché .

L e--pays fe díviíe en trois perir¡ états, dont les prin.

ces indépendans les uns des aurres , oayenr qud que tri•

but au grand- (eigneu r . l is héritenr tnus du bien des gen–

til shommes ,

&

ceux -ci do bien de leors vaffaox

lorf.

que les familles viennent

i

s' éreiudre .

Leur religion a un grand rapporr avec celle des G recs,

mais elle ell mélée de tanr de fu perll irions, qu'on peut

la regarder comrne une elpece d' idoUrrie . Les églifes

y

tombenr en ruine ,

&

les pretres qui les de!fervent

croupiffe nt dan<

l'i~norance.

L es TurcS-lf •nr quelque commerce en

M iw;<rllrt ;

il1

en rirent de la

foi~,

du lin , des peaux de b<E uf, de la

cire' du mtel'

&

quanticé d'efclaves ' paree que les geo–

tilshommcs ont le droir de vend re leurs fu¡ets,

&

qu'il¡

fe fervenr de ce droir routes les fois qu'ils en peu vent

rirer du pro lit .

A

u refl e , les efclaves n'y fon t pas chers; \es hnm,

mes depuis

2f

jufqu'a 40 ans n' y valenr qu'une vingra'no

d'écus, les femmes une dixaine ,

l~s

enfans moirié ,

&

lea

belles ti lles depurs

13

jufqo' a

18

ans, rrente écus piece.

C ependaot les

Mmtrllu m ,

au rJppo•t des voy•geurs,

Cont cour

~ulli

beaux que les G é rgiens

&

les Circaf–

liens: il femble que c<s

rroi~

pcuples ne faffent qu'une

feule

&

m~me

race .

11

y

a en

il!fin.~rllit,

dit C hardin,

des fernmes mervd ll eufement bieo

faires • charrnantea

pour le

vi fa~e

1

1~

u ille

&

la beauté de leurs yeux . Les

moins belles

&

les plus i gées

r~

fardenr

bea~coup'

mail

les aucres fe conrentell! de peindre leurs fourcils eq noir •

Leur

h~bit

dl

femblable

a

celui des Perfanes ; elles por·

tenr un vojle qui ne coovre que le ddl-ts

&.

le derriere

de la

t~re;

elles font fpiritue1les

&

alfetloeufes, mai!

en

rn~me

tems perfides

&

capables de toutes [úrtes de–

traits de co4uetterie, d'afl'uce

&

de noirceur , pour

í~

faire des amans , pour les conferver ou pour les perdre .

· L es homrnes qnt auffi bien de mauvaifes qoalirés; ils

fonr rous élev és au

Jarcio,

!'é¡Udi~nt,

&

en fonr

leu r

plai frr . Le

concubin~ge ,

la bigamie

&

l'inceíle fonr

de~

aélions aurorifées en

M iHgrl /i,;

l'on

y

enleve les fem·

mes le.s uns des autres

¡

en

y

époufe fans

fcrupule fa

tanre ou

f~

niece ,

&

e n enrrerient aurant de

concubine~

9u' on veut .

~a

jaloufie n'eorre point dans la

r~re

des

maris; quand uo homme furprend fa femme couchée

~vec

'ji)

A' Sainte

Agftil

de

le pia'l

NaYOin~ .

jJ

,·y

a ru

drtlerc.s

NiaFau .

Cene

"¡li(!

ca

¡

Ja MailoR

Panr8iH,

8c

ol't

cfi(eA ie

p1r

dtit

J>reuu 6cca1ier•

~