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r&it d~ ~tre .regardt -que conwne -ef;pece., & >d'a-voir fait
des e[peces de te qoi o'éroir que des -vari~rés ·d'une me–
me e(pece. Ce íavanr rninér3logifle divife les f~ffilu ou
núnlntHK eo quarre el o!Tes; íavoir, los terres, les pier–
~es, les mines & los pétrifications ; il íous-di viíe ces quá–
•tre cla!Tes en quim.e ordres; "íavoir, 1°. les terres, en
terres d1!arc:hées, en terrcs argilll'llÍCS, en terres miné–
raJes & eo Cables .
;~." . Les .pierres íont {ous.-divifées en pierres cakai–
-tes, en pierres •·itritiables, en pierres apyres & en pierres
de rothes.
3°. Les mines íont fous•diviíées en íels, ~o íoufres ,
eo demi-métaut, & en rnétntu .
4°. Les contrétioos íe fo us-divifent en pores, en l=Orps
.p~tritiés, en pierres figurees, & en q lculs .
Chacun de ces ordres efl encore foos. divifé en un
grand nombre de genres, d'eípeces , & d~ variét6s . A u
re!le, qu<Dique l'on ah beaucot¡p d'objeéHons a fai re con–
"tre la diflr ibutioo ~ énérale que M . Walleriul f':1it de;
·tninlraulf, & quoique fouvent il ait plneé des íubll:mces
-<lans del claiJes auxquelles elles n'3ppartiennent poinr,
fon trav3il méri~ roure la recooooi!Tanc-e des l'farqrall–
ftes, qui feotiront la ditficult6 qu'il y svoir a meura
-dans un ordre méthodiquc d~s 'COrps au(ji variés ~ aul!j
<lifljciles ~ cnnnolrre• qoe les í'ubflances du r~~ne miné.
Tal. !..a traduainn fran~oi!'e de la l\1inér~logi~ eje Wal–
lerius a ért p 0bl iée a París en ' 71'3·
M. W olterfdnrff, daos f<>n f yfl•ma ,.;,.,rql~, divifg
tes mi•l raHx en (jx ela!Tes : Cwnir,
t9. Les ltrru ; il les íous-divil\: en ¡err~, en pouffie ,
~e, en terre$ !lik~lin~s, en ~rr~s gy.píeu(es, eq ¡erres vi•
tri fi able$.
:1,0
• l..ies pi•rrn, qq'ils ÍOIJS·divjfc ~n ~iqq o rdres d~
m~me que les terres . ·
3~'. f..es fols, qu'il fous•diviCe en acid~s, \!O ;¡lkalis 1 ~
en íels ocurres & moyens .
49, 4es bilumn, quf font ou ijuides ou ín\ides.
:f0 • !..es demi. mltaux ., qu'il divill! autlj en Quides qorr¡•
me le mercure , & en folides .
t>9 . I,.es m/tifJ<X, qui fot¡r fot1s-diviíés en parfai¡s &
en imparf:rits . ·
M. Frideric-Ao!tufle Cartheufer, d~ns Ces <lmum/f
M i>uraln¡,i<e , divife rous les mi11lr.utx en fc?t ela!Tes ;
fav oir, ¡0
• en !err~s , dont les unes fonr folubles dans
l'~•l!, & les autres ne s'y di!Tol v~nt pQint . 2°. E;:¡ pi<".r–
res, qu'il íou¡-d jyiíe d'~prcs let¡r ti !Tu en fenilletées, eq
li!amel]teuíes ou ilriées, ~n continu-=- olj li~es, eq gra–
pulées, & en m élangées . 39. En fels 1 qui íont ou aci–
-des, ou alkalins, ou neurres, ou (Jypnques, tels que ks
v itri.>ls & l'ajun . 4°. En fubllances inij3mmablcs; ji les
fous-diviíe en n3tUrelles & en b~tardes ( g<>zuina ll¡ lP'!–
ria): le prerpicres font les bimmes ll¡ le fr>ufre; fes de""
p ieres íont !'humus ou la terre vé¡¡ét~Je.. f 0
• Les derni~
méta ux, qu 1tl divife en folides qui fouffreor le mnrteap,
en folides qui n~ fouffrent poin¡ le marteao, & en !luid~s .
6°. Les méraut, qui fom ou volarils & fl ctibles, oa
v olarils & durs' uu fixes 3U feu. 7°. Les minlrattx étran.
ge" ( hee,ramqrpht¡ ), qu i Ce diyi{en¡ en Haies pérritica–
!ious en fau !T~s pétpti c3ltons, & en pierres tigurées .
M : de Juili a publié en 17f7 uq ouvra~e allemaod
(ous le litre de plan ár1 minlral, d~ns lequ~l il dj–
v ife les íubflances foffi les: 1°. er¡ rpéum:.¡ ;¡_9. ~n dcmi–
lll<'t3ll X; 3· en fubllance; mftnm m3hlcs; 4 . en fels ; _f'i' .
en pt'rrifications ou fo¡l]le1 !igurés; {:¡0 • en terres & prer–
·res . M . Porr, daos fa L ithoglog , ofie , 3 ch~rché ~ r~ng er
!es íubrl ~nccs mit¡érales daos un or~re fyO érpotique, fon–
dé íur leurs premiers príncipes que fo nr connoltre les
:malyíes de la Chimie. M ais cette v0i~ parotr devoir íoa–
v enr trom per, pare~ que la pluparr d¡:s íubflance$ dt¡ re–
gne minéral n~ fpn¡ poir¡r ¡.ures, mai~ m é'angées, &
d onnent en ra1fon de l<urs m~ l9n~es des ré tultors d;Jfé,
rens, tiw r ur lplqu'o n les ,., pofe ~ "l'aólion du feu.
· Q utre ces an reurs , M Gel lerr , dans fn Chimi< mi ta/,
./urg•91", 3 encore donné un~ djfl ripution métpodiqoe
des minl rtul.:r en rerrcs , e o pierres , en fels , en métaoA
& de¡ni· métaux . C 'ell su ffi c-e qu'a fait M . L ehmano
-dans le premier vo ln me de íes a:uvr,~ pby/ir¡un & mi–
t~lralogi1"'~ ·
parmi l~s Anglois, le poéfeu r W oodward avoir déj~
tenté de ranger les fotjiles ou minlraux fu iv2nt un ordre
m é¡hodiqÚe; c'ell ce qo'il a exécuré d;ms íon navra"
ge anglois qu i a po•.lf ritre , "" atlemp t owards a."~-
111ral bi(lory of t h< f o.ffils of E;ngland . ~on fyn em!l
p'eO foodl! qQe íuT 1~ Ur!! !ure, le tilfu & 1~ coup-d'~il
f!Xté rieur des corps , & pijr confdquent ne peut fu ffi~e pou~
furre cpnnpl trc leur notu re c5f les C3ra~eres . e!Tenpel~ qm
¡~ di(i ingucnt les uns des autres. D epu1s '"' , M . ¡-lill a
publié e~ a.ngio1s., ·en.1 7-+8~ aae é!fo.tirrt ~~~1Nrelle g./plral~
M l .N
.¡!{á fiijfl/y:. tn un yo lume Í>l•[olio' d~ñs laqu-elle i1 dono~!
une t¡ou vclle divilio n fyll éJf)~tique des (ubftan ces da re•
gne minéral ' 11 les diyife , t9 , en fo rli les limpie; & non•
m é ralliques; 29 . en .fo ffi les co mpofés & nGn•métalli•
qncs ¡ 31'. en fo tlj le$ métall iq u~s.
11 fous-divife les folfi les limpies , 1°. en ceux qui ne
foot ni in ljo mm~hles , ni f¡>lt¡ble> daos l'ea\1; 1-o. en folu•
bies dans l'eau & noq-infla~n mab:es ; 3°. en in6amma•
.j)ks qu i ne font point fo lubles daos l'eat1 . 11 emploio Jt
mé,me íous-d ivifi on pour les foffi les coA¡pofés. Enfin les
fotlj les m~tallique~ qui onr de la dureré & une pefa~reut
remarquable & qm _font fufibl~s au r,u, fe C<>us· divifent
·en fu)>ll11n<es m.étalhq:¡es p~rfaltes ~ en métall iqqes im•
parfa¡¡es . "!1 fijlt \!IIÍUit~ un grar¡d nnmbre de r¡oovclles
fnus-diyiÍJons en ordres & en ~enres, for¡dés fue" det
Cijraéteres qqi ne f<>n~ fo u_vct¡t qqe puremen r ~ccidcntels
ir ces cbrps. Enti t¡, 11 fimt par donner :1 ces diff!C'renret
fui¡ {lances des d~nomluarions dérivées du grec ·, qui
prollvenr que .l'aute)lr e~¡ond ,ceue langue, mais qui, {j
on les adoptolt: re!'drorent 1étode de la Minéralogig
b_eat¡coup pl u_s dtlli ctle qu'elle n'e{l, puifque .J'o n a déjí
l1eu de fe platndre dl) grond nombre d~ dét¡ommation< fnu•
t!l~s q_u¡: les aUteurs onr _iotrociu ites cjans ·¡:e(re p~rrie <1~
ll¡rfl orre nat!lrelle , &¡ qu! ne peuvenr ferrir qn'a ml!at<t
de la confuli on dan~ les tdé~~ des Nat·t¡r3lilles. 11 (eroit
do ne a fouhairer qu'au Jieu de m u lnpl i~r les mn rs <>tJ
cheochat a les fim plifier & .¡¡ bannfr <!eu ~ qqi íont 'imt·
ti_lcs , afjn ~e r~ncjr11 l'étude de !• Minérafogie plus fa.
ctle, & moms 1effer -de la mémo1re que de coonoitfancé$
.plus foli<Jes . ·
En.fjr¡, M . ~mmanuel Mendez d' Acofia, de 13 fo•
ciété royale de L oocjres, ~ publié en 17f7 un Ollvrage e¡¡
anglofs, ÍotlS le titre de natural hiftory of foJliú dans
leque! il dono~ un r¡ooveao fy Oeme po<lr l'arrao;en1en¡
des fupllances cjo re~-ne minéral; il a cher~J¡é a f;ire un
fyfle me nouv~u dtJ reg·ne mrnéral d'apres les prlncipe;
de Woodw~rd r5¡ d,!! \Va!Jerius, en tachant d'éviter les
défaut> dans l~fquels ces deax auteurs fonr rombés . M,
d' <\colla décrit douc Ies qqali¡és extér·ienres des to ffiles,
fans négliger pour cela l¡:urs qualités internes qu·¡: l'oll
peut découvrir au moyen d" feu & des dilfolvans de 1~
Chimic. Son ¡¡uvrage n'efi point ¡:ncore achevé, mars
.par ce qui en .a paru lltl voi¡ qt•'il ne laiffe pas d'y ré·
4(ner beau.:oup de confufion , & l'<>n rrouv<> 1l c6r~ k s
unes des au¡res des fu[lftance• qui oot des caraétcres rres•
différens .
En g!!nér~l, on peut dire qu~ tomes les divifion< fy?
fl~moti<¡ues d;s milflraux qui out paru jufq u'a préfem~
(ont fuJettes a un graud nq mbre de difficultés & d'ob•
Jeélions ¡. il ef} ~on{jant que le coop ¡:l'o;il ~xté deor nt:
fuffit po•ot p<>ur nous fajre ~onnóltre les cor ps du. regn-e
minér'!l ' · fouvcn t il peur nous rromp•r par la re!Tomblan•
pe e x·téneure que Ja nature a mife entre des fobllan.oes
qui d ilferent inr~rieurement >Jlar des caratleres c!Teoti<ls;
d'ai!leurs .cette -coaooiffancc: fuperfi cielle d~s cQrps fcroit
Oérrle & infrua ueufe; & cornmc l'hiiJoire noturelle doit
avoir pour objet l'udliré de la ft•ciéré , il íi¡ur :avoir une
<;opnojljance eles qualités internes des fllbll~nccs minéra·
jes' pour r~voir les qfages auxquels ils p~uvent ~rre em–
plc yés; & ce n'~fl que la C himie qui plJi!Te procorer
cerre c onnoi!Tance . Or, il efl t· es- diffi cile de trOtrver un
ordre Qlétbodique qqi préíe~r~ les minl raux [ons ¡:es dif–
fé rens poinrs de vue a la :fqfs; ji y .a m~me peu tl'cfpé–
;ance que l'o~ pui!Te i an10is ~oncil ier ce1 deux l'hofes •
Cepend~nr, il ne parolr iJOint q ue l'on f,rit en droir pcmt
cela d!: rejer¡er rpur ordre íyll é rn1tiq ue, ou roure rné·
¡hode; cela facilite toujours, fur·~oat au x commen,ans,
l'étude d'une partie pe l'h1ftorr~ narorelle, qui ne le cede
poinr ~ux autres .,our 1~ -varié ¡~ Míes prodnaions . Voy.
¡VI JNFRA LOG~E. (->
MINERVALES, (Hi/1. anc.) feres cha2 les Ro·
p]ains en l'l¡onneur de !Vl inerv~. Gn en célébroit une
le 3 de Janvier, l'autre le r9 qe Mars, & elles duroient
!=hacune f jours . Les premiers fe pa ffoieqr en P. riere &
en vreux qu'oiJ ~drelfoit ii la qée!Te; les aurres étoient
emplo yés a des f~crifi~es & a des CQmbats de gladiateurs;
on y repr~íemoit auffi des trqgédies
1 & les favans, par 1~
kélure de div~rs ot¡v rages , y diipqroicn[ un pri"X fonM
par J'emper¡:qr D on)ftien . Pendanr ccrte fEte, les éco–
Jiers ayoient V3Cances. & por toi~nt a leurs ma1tre5 des
trrennes Oll ur¡ nonorair~ I]Omm ,r¡é ll'!i'ler1•ttl . Hoc mnrfrc;
¡lir fvl acrope, (mrcrdu (xfq h ••ban¡ f/1agi(lris 'f!"'' ~om'
pl~tus flWifU S Jrl"ri f rcit; les ~ qmains, roOjour< délrc~~s
.,:fa¡¡s leurs erpr~ffjons, ay~ot dór¡né ~ ce falaire fi légm–
Ple an nom tiré de celui de la déeff~ des beanx arts .
M! N E~ VE, ( M ythnf. ) d~e!Te de la f•g~!Te & det
arts, la feule des enfans de Jupirer, qui ait mérité de par–
~icipc:r aux ,prér{)gtltive• .at~acl¡é.:f·aq -rao¡¡ fupr~·me .<~~ 111
dtV!•