MIN
h3ut, que la tunfpiration doit
y
augmenter confidér3-
blemenr.
On peut répéter deux fois par jour la douche,
&.
cela
pendan! quatre ,
¡¡,,
huir jours, ou
mc.n~
penda
m
un
plus long-tem• , fuivant que la maladie
&.
le
tcmpéra–
menc du mailde paroitfent le pennettre. On appl ique la
douche
:i
la
,¿,e
&
a
la nuque, ou
a
la pan
k
poflé–
rieure du cou dans
l 'hémiple~ie;
tes mala:lcs ddemcnr
préparés , fmv anr la méthode ci-ddfus indiquée, fe bai–
gnent le matin
&
(e
font doucher le foir. On a plu–
licurs
exem~les
de furd ités guéries par la douche de la
t~re,
lorfq ue ceue atfeélion efl réccnrc,
&
qu'el!e a éré
fur-tour occalionnée par l'impreffi<>n du t'roid. Q uclq ues
m éJecins font encare en ufagc d'ordonner dans ce cas
les iujeélions d'eau de Baloruc dans le
m t at
audirif, ma–
nreul're que les boigneurs ne manquenr pas de
\'OUS
rop–
peller,
&.
qu'on vo•r reuffi r admirablemcnt bien quelque–
fois , ces injeélions dérach3nt
&.
encrninant au-dehors de>
efpeces de bouchous qu i obllruoienr le couduit de l'o –
~eil le .
Quelquct(>is encure on applique trc>·efficace mcnr
les douches dons les douleurs chro niques
&.
périodiques
de la téte, avec l'atteution de n'id miniftrer ce remede
q ue hors du tems du p3Cot yfrne . On l'cmploie
avec
le
m~me
fuc:i:s lorfqu'uoe partie efl
aff~él~e d~
llupeur ,
pnu r avoir
~té
tmp long·rems erpoféc
~
un froid ex–
tri: m<; dans le vertige
~galement
oecafionné par un froid
~~ la
tEte; dans l'redcme qu'on peur cncore combaurc
-par le bain local, ce qui revient au
m~
me que
13
dou–
ch~;
dans les rumeur> gland uleufes qui ne (h nr pas pro–
dones par_ du vims
lcrophuleu~,
&.
qui n'ont poinr en–
care dégcnéré en slmrhe, 3infi qu'on peur le conclure
par aoalogie de
1
ce qu'on obferve en parells cas , des
bons effets de la douche des
~au x
de
Hor~ge,
q ue M.
de Bordcu a rres-bicn notés dans Ca belle theCc Cur
les
eaux d' Aquiraine.
!\
l'égard des ulceres , c'efl la douche de> eaux
mi-
111ralcJ
Culphureufe> qui
leur convicnt principalement ·
on emploie oéaomoins avec affe1. d'cfficacité celles
d~
Balaruc pnur la
ver
&
détcrger les vieux ulceres ; ls
Jo~ cht de ces eau1 efl encore d'une
rrc:s-~rande
relfource
daus le trairemenr des d1rtres, mais
il
f1u1 avoir la pi us
grande arreution a bien diflinguer les cas oii l'on
p~ut
~m.cprcndre
leur cur:uinn, de ceu x oii l'on doit, pour
11mll
-dtre, en abandonner fimplemenr la guérifon
:l
la
nature.
O
o
peut encore préfumer avec quelquc fondemenr,
que la douche des eaux de Balaruc conviendroi t
tres–
fort
contr~
la teigne en ad mini(Jrgnr ce remede ave
e
prudence,
&
en préparant le malade avec tl>Ures
les
précautions con veuables .
N ous avons
vü
qu'on employoit encnre le< bains de
Balaruc
fou~
forme de vapeurs; cel.r fe prat iqne en pla–
~anr
le malade d311s une étuve propre
i
ccr
u l!~c.
La
chlleur de l'étuve de ces bains fe pnrrc ou 30 ou
3 10
deg ré du thermometre de Réoumur, les malldes y (onr
Jnls tout nuds' couverts reuktnent d'uu 1inccul
'
&
ils
ne rardenr pas d'y
~rre
to ut trempés de (ueur; lis
y
re–
fienr autant de rems que les forces pcuvent le leur per–
m enre: les uns y rellent une demi-heu re
&
quet.¡uefois
plus; .d'autre> nc
peuv~nt
plus
y
tenir apres dix o u quin–
'l.e
rnmure>; en
ti
n il
y
a des (ujets,
&
ce (o nr prlncipl–
lement les femmes, qui
a
peine introduites dans l'étuve,
Y. tombeor en fyncope;
il
efl done mieux pour ce< der–
nrers de s'abflenlr emiecement de ce
remede~
L es mJil-
4,es au forrir de l'éruve fonr trairés avec ti:
m~mc
¡;,¡n
<¡u'ils le fo nr au fortir du bain des eau x,
&
c'efi tou–
Jours les mémes préparations ,
la
méme conduire
3
(ui–
vrc dans ce remede que dans l'autre . L es bains de va–
p.eurs
Ont
auffi leur utilité dans leS
rtfi911tJtJ
de rhÚtna–
ufme, dans la conrraélion
perma~crlle
des
m~mbres,
dons
les maladies cutanées; ils fon r ancore trcs·efficaces
ti
l'o n en croir Springfold, pour
les pcrfonnes qui
r~uf
frenr des conrraétures dans quelques memor<s en co n–
féquencp du mercure adminifi
rt
aveo imprudenee o u
il
trop fort dofe .
E""x
''"'"tia/u:
L~s
eaux martiales f9nt ainti
ap~el·
ltes du fer rlonr elles fo nr
impr(,f,~ti<J;
elles fon t pre(qnc
toures froides ,
&
plus o u
moin~
fpiritumfn,
ou char–
gc!es d
1
air rllallique. C elles d• ces eau x qui conrienncn t
en perite qulnrité de cet air ou
efprit,
o nt un gollr do
vitriol; ce! les qui renfcrment beaucuup de cette fubllan–
ce
aér~e
ont, nu tre le gout de virriol, le goüt piquant
do nt nous avons déj1 parlé plufieurs fols. N ous avoru
remarqué aulfi que
l~s
eaux maniate$, eneore que char–
gées d'outres príncipes r.¡ue du fcr, titoient néanmoins
Jeur nom de cette dornierc fobflance , La noix de galk
.el! cornrne la pierre de touche poor
•!aff~rer
do la r.¡u>–
lité martialc des
~aux;
co
ctfet,
par l'intpe.rlion
d~
couc
MIN
poudre fur ces eatli , on voit qu 'ellcs prennenr b'en tllr
une cou!eur rou4e
''~'
de violet toncé , ou
enrio
qu'el–
les fe te1gnenr en no1r,
&
cene coulcur plus ou moin 5
fon cée
<ll
l'ind rcc certnin d< la plus
Oll
moim " ' "'"'"
quamilé de fer
q LJ'el l~)
peUVl"'llt
contcnir . Tu:.tte-
e~u
mi ..
nlrale
qui Coumif<
a
t.
m·:m:
ex
périmc~ ,
ne donner
J
au–
cun de cc:s fignes,
llc!
fauroit done écre mife au
nom~re
des caux
m.•rti.,/r~
.
Oo doit d rliinguer dcux
elp<C<'
d'eaux mu tiales qui diff"t.! rem:
~,;ncicremcnt
1\me de l':uure
c'efl -a·dire que dan> ks unes le
fú
s'y rrouvc dilflll S
J' u~
ne
fa~on
conltante
&
durable Cous la fo rme du virriol de
M ar>; tclle> fonr les
eau~
de Calfabigi, celles de Vals
de ll l'ource qu'o n appel k la
d, ,;11i1ue,
&
J'uivant
M .
d~
Saavages, celles d'unc de"i fourccs d'caux
mi11/ra/e¡
qu'on
trouve a
o
x environs
d' A
l3ic;;
d-tos les
aurre~
au contraire
le fer eil dans on étar de difloluttcm ti lé¡;ere
&
ti facile
3 fe dilliper, qu'expofé au plus petir degré de chaleur ,
m eme au fcul air libre, le fer fe pn!cipire au fonJ de;
vaiffeaux; les
m~
mes phénomenes arrivenr , quoique plus
rard, a ces eaux dans les bo•Heillc• les mieux bouchées .
On mct au nombre de c.e> dernieres les eaux de Spa, de
Pyrmout, de Patfy, de Forges , de
V
>ls, de Camlre5 ,
de Daniel pres d'l\l•is ,
& c.
l1
faut encore o b(erver,
•"· que ces oaux differenr entre d les
1
non-feulernenr p3C
rlpporr
a
u~
ditférens fels, auK différentes recres , i'oit ter–
re ablo rbante , Coit (élérrite, mais cncore, ce .qui mérite
plus d'"trention, par une différenre q uantité de príncipe
rnartill. M aintenanr les
m~
mes phénornene; étarrr pro–
duits dans les eaux martiales par l'infperlion de la pou–
slro de nni L de galle, que dans une dilrolution aqueufe
du virriol de Mars, il elt arrivé de·la que les premiers
autenrs qui ont parl é des eaux
minlrales ,
ont unanime·
m enr avoncc! que tou tes les eaux Ollrtiales conronoieot du
vérit~ble
vitriol; cene affertiun qui efl vraie en d fer de
qudqtw< eaux maniates donr on
a
fait tour récemmeot
1•
M
con vecre,
&
qui f<mr les plus rares de rou tes, fe
tro uve t:!Uffe
a
t'é~ard
des eaux marciales en générll.
aux qnelles cependaot on faifoit cette application, com–
me l'onr tres-bien obfervé
M
ro
Ven
el
&
Baycn .
1/oye::.
i't~naly[<
da
tallx
á• Col[abigi,
L~s
eanx mnrtiales c:onrieonent non-feulemenr une
ter–
re
marri~le ,
mais cncore u
o
fd marin, un
te! d'épfon,
un Cel marin
a
ba(e
t~rreufe,
UD
fd
Céléniteu~,
&
une ter–
re abforbante. T ous ces príncipes ,
&.
peur-~rre
encore.
quelque
autres,
y
fonr co ntenus daos une ·variété de rap•
port> qui fait la difference des efpeces des eaur, N nu'
n'avon> ríen
a
ajuüt~r
:i
ce que nous avons dir plus haut
f:H la m1ukre de découvrir
/le
de démontrer ces prín–
cipes.
Le< eatu martiales produifent de
m~me
que les falées
un ctfc t llimu lant
&
déterfif fur les premieres voies ; elle¡
m~nent
encore par le b1s ,
r.
dles foot prifes en gran:le
qu H1tité
&
qu'elles Colenr char)lées
d~
b'auco·•P de Cels. ,
princip;lemenr du fel marin 3
ba(~
terreufe; en o utre le
fa qu'ellcs comiennent leur do nne une qualité ou verru
corroborante; il
leur efl enem e o rdinaire de reindre les
fellcs d'tme couleur noire.
En
Cuppofanr que ces eaux
péuetrent rc!ellc:nent dans la marre d u fang . elles le t<m ·
pcrenr, le raffraichiflent; elles fiimuletlC
lé
~ercrnetlt
'"'
C.>lid<s, o uvrenr les voies urinaires , 1St
provo~uent
le fl ux
des orines, effets qui lcur font co mrnuns avoc les_ eaux
fal ~es ,
du relle, elles fonr en
m~
me tems
lé¡\erement
allriog~nres
&.
roniqucs,
&
c'ell m emo la qu1lité qui leur
elt la plus propr<· . 11 s'en fuit done que les eao x martiales
pNrticip<nt de la nacore des
eau~
falées, aiu!i q ue des pro–
priét~ s
de ces dernieres , IX qu'o n peut en cunfc!quence les
employa dsns beauco up de cas avec le
m~me
Cueces, el–
le~
fonr fur-rout bonnes pour les perronnos chez lefquel–
les '" digeflion
&
l'appérit langui
lf~nt
a
caure d'un reli–
chemcnt dans les vifcere.s
abdominau~,
aux méi Jneholi–
qu~s,
aux hyppocondriaques, ou
i
ceux dan<
l'ellumac
delquels les nttpurctés acides fe régénerenr co nrinuelle–
mem; elltis fant encore excellenres daos le> lieurs blan–
chos j;¡vétérécs 'pnurvO qu'il n'y ait point de virus vé–
nérit:n, daos lqs goQorrh.!os invétérées, dam le; tlur de
verme opiniarres,
&
m~ rno
dans la dyfienterie.
Plus les fujeu fe trouvent d<!lic>ts, plus leurs folides:
font faciles
a
irriter
~
plu5 leur poitrine efl foiblc.
&.
plus
o n doit avoir d'attentio n
a
ne chC>ifi r que les oaux mar–
tilles les plus
l~geres
pour l'uf•ge de ces p<rfor¡ncs.
P our ce qui el! des préqutions qu'on doit -obferver
dans l'ufage de ces caux,
l:t
maniero de k s adminillrer,
l'urrlité d'une préparation, nous ne nous
r~péreroas
pas
fur ces an icles.
A pres rout ae que nous vennns de dire
1
o n peur ju–
ger qne les eaux martiale; for.t roujou rs
~lus
de bien
a
la (ourcc rné mc que quand elles fom tranlpurrées; n•>US
ne devotlS pas omettre n011 plu$ que leur
t~.é\ioo
otl
t~i:~·
uu-