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MIN

oo

~n

erpof3nt ce

m~tal

i

lel)r vapenr, ra couleur n'eo

•fl .

J "

'lb,i:urcie ou n·•ircie:

3°.

li

elles n'exhalen¡ point

tJ n~ mauv~ife

odenr approchanre

de

celle des ceufs pour·

ris , ,1 ·ux propriété> des eaur fitlphureufes.

M

llntenam parmi les eaux falées, on en crouve qai

fom chaurles,

&

daos différens degrc!s

d~ ch~kur;

4'an·

Ir<>

qur fot)l froides .

(..es

vriucip.ales

.eau ~

thamaJes fa·

lée! da roya

u

me, font )es eau x

de

Balaruc, de Bvurbon ,

du moot d'O

r ;

ce

Pes

de

V

ic~y,

de B<>urbonnes, de

Ba–

gncres,

&t.

l~e~

froides for¡r celks de

Pon~ues

, de

M ier, de Valo ,

d

Y'euter,

&

le! eaut froidcs du mon1

d'•Jr, celles

de

fainc Mutm de

f

enouill',

&

pluficurs

2utr<>, dontnou• -.:rendons l'anal yfe des travaox de l'v¡M .

V

ene!

&

Bay:n .

On <)oit eneort

tncttre au nombre

~es

eaux fal éo., les man !ales qu'on ne boit que qaelquc tems

aprcs qu'dl

s

'ont été tirées J e la fc>urce , en fiute qu'el·

les ayem M pofé leur

~r ,

cotnlllc fo11t les eaur

e

Palfy

c!pur6cs, qu'on prend comrnunérnent

ii

París, celles de

C1mare~

qQ'on uanfpone

d~ns div~rfes

villcs du Lan·

guecjoe,

&r.

L es príncipes qu'on retire or inairemenr des eaux fa·

Ucs,

4

q~i

s'y

trouv~m d~ns

nne

var:~té

de

r~pprms

pro–

prortionnels

a

cellc

qe'

ea

u~

,

(qnt

¡9 .

un

a

ir ou

tfprit

éla(lique ;

~P .

un fel

m~rin ;

39.

un

fe! d'epfon;

49.

un

fel alkali minéral;

r,

0

,

une

tr.rre

abfo rb1nt<;

6°.

u11c terre

fé lénitiqur ;

7

9

. qn fel marin ;\

baf~

terreufe qui ne

f~

cry–

ftaiJj(e poin¡;

89,

une efpece d'hul!c

>11inl ra/e ,

autremenc

dice

/¡i¡Hmr;

9°,

en fin, on rerire de l'alun

d~

qqejq ues–

un~s ; ITI~is

ce!Jes·ci Cofll

¡r~s-rares.

N ous allon'

tra'ter

de

ciJacun~ ~e

ces eaux en particqlier, fans o rncnrc de

donner des esemples de la

rn~niere

dom on

p~1¡t

en dé·

col)vr)r

&

~n

dc!mon¡rer les príncipes ,

l.,~s

rtluJf

minl ra/a

qui

~ontiennent

un air é lafl ique ,

fnnt

pr~f4ue

¡omes froides; la pré fence de e" air fe maní–

fe(!~

par

l~s

bulles qui s'élevent cominuclle:ncm ya

&

la'

fur la fur f1ee

d~

ces eaax,

ll;

par lcnr gn tit piqnam , Or ce

~;oO¡

qqe nous avons

compar~

a

ce! ti du vin ·nou[feux ,

dépen évidem111cnt dé cet air élafliquc ; la preuye en efl

que le

~lUI

perdeJl<de

C~

g01lt Ol)

cviennent piares

a

pro•

porti<H1 de l'air ébflique qu'ou en ch1[Je.

V

uici d'allleuo

une et périence ¡ui dl!tnontre pref•¡ ue

a

ll vuc

l'cx ifl~n­

c:~

eje cct o

ir d;,ns ce<

f· ·rr~' d'c~··x;

elle

~oolitle

a

~dap·

ter

311

goij!Ot

0

tl0 t'

bnm~iJ!e

a

deut tierS rempJie d'e3U

,.;,.¡,.¡,,

llnc

vefli ·

de porc •uide d'1ir , qo'on a eu

foil) de !llOnilkr pour

l:r • odre p'qs 6afq ue ; pour lors

en

~gitlllt

ll'' peu l'eau qc la nourell\e

p~r

quclqQes fe·

couflcs , t:tndis qu'an c•Hnprime d'une

:nain la vcffie,

l'air élall·que fe

d~l¡1rra!fe ,

foit irrupt!on dans

l'in¡~ rieur

tle !3 veffie, qui lui

pr~(~rl!e

rnaius de r6fi llance que le

,.~rre,

&

en remplit la capacité. On peut fuppléer cette

ex pérfen\'e par

Qn~

autre plus aifée,

c'ctl-~ ·dire,

on

n'~

qu'~

bnncher eu,;tctllCot! avec le pou

~

l'ou vertQre d'une

bomeille

~ moit•~

pleine d'cau ; fecouer la bouteille , le·

"er

~nfui¡e

uq peu ·le ponce, comme pour d" nner de

t'1lr, on emcndra pour la rs fortir avec fiff\etllent par la

petite i(fue mén1gée por le pouce, cet

e[prit

élatlique

qu~

M,

Venel

a(fur~ ~trc

cju

v~rit~Qie

air,

4

m~

me

de

l'a!r trcs·pur.

Pour ce qui efl d; la mixtion de cet :tir avec l'eau,

elle t!l fi

foible que la plus legerc recoufle, le plt¡s pe·

clt

degr~

de ch1leur, la feulc imprelllon de l'oir ex terne

e(l

cap~blc

de la dótruire; t;'ell pourquoi lorfqu'on veut

traqfparter un peu loin

ce~

eaux

fp iritucufo ,

&

qn'on

delit e d'eo conferfer toute la vertu ,

il

fau¡

~voir

1• pré·

caution de ne les mettre an bou¡eilles que le matiu,

&

de chniC,r auunt qu'a n

le

pem, un te

m~

froid pour les

" oitqrer .

11

fe ¡rouve de

ct;

eau x qui renfer111cnt une li

granJe quantiré d'air

~laflique ,

qu'el les romproient tou'

tes les l.>ometlles, r. on n'n oit l'attention de les lailfer

quelqqe peu de tems eJpofées

i

l'air libre daos

le~

bou,

tcille1 out¡ bouchées

1

paur qu'elles

puiO~nt ~vaporer p~r­

tie de oet

e{prit .

Parmi

l~s ·~~x

mi,.!r11iu

falc!es , dont nous avons

jufq u'il préfet]l 1' analyfe,

il

en efl petl de fp iritucqfes ;

nc us avons pounam celle des

eau ~

de Seltt

&

des eau\

de S. Manin de I"en 0 uilla . A l'égard des eaqx rnania ·

les

~

fpirttueu[es ,

i1

s' en trou ve tres· cornmun6rnem;

les

e~u x

de Spa , de Pyrl)1ont, de

Carnar~s ,

&

un grand

n prnbre d'1utrcs foot de cene elalfe,

On

~

crouvé <!e uos jours !'are de contrefaire ces

eau~

fal c!es fpiritueufes ; Cette invcorion

tre~·Ín~énfeu re

appar.

tiene

~

M.

Venel, prof<'lfeur en

l'onivcrlitc! de M éde–

cine de M ompellier . Pour avoir de ces eaur ípiri¡uonfe<

faéHces , on o'a done qu'a remplir une bouteille d'eau

comm~¡ne

P\lrC'

fur laquelle on fcra tomber fucc

m

ve

m 111 quelque>

gouttc~

<l'un alb li minéral,

&

d'un aci–

de, fQil ln l rin , fon ••i¡rioHque , d ¡1cuoe de ces

li~uenrs

verl¿e

a·part

Qans

u~e

dofe

&.

pfoportion convcnable

1

MIN

cnforte que le

mélan~e

de l'ac de

IVCC

Je feJ alkali

falfe rrauquiiJement, peu·i ·P u

&:

fans troublc; pu ce

moyeo !out tll<luve:neot d'erferyefceoce ét1or pou· a;nli

dire,

~toutf¿,

l'air

fe

trou

v~ra

retenu .

Voy<~

¡,

fuo >tJ

m/ n¡.,r¡

[~tr

1'

a"alyfe

da

t ar,_.

rninérales

J,

SeIn,

-¡11i

re troove dam le lecnod volurne des

tnérnJir~·

prc!l"en–

tés

3

l'aeadémie

roy~le

des Scieoces ,

Le>

a;:idc~

verfés daos les

~aux

mi,!r<tln

fpirimc•tfe~

y occafiot:uelll conlh mtlletlt de l'crferv fceoce, cncore

que par 1

an~lyfe

ces e1ux oe donnent qu

tres-peu ou

mtrne point de fe!

all;:~li

nuJ; d''lii

!i •

nan , eor1d ti!

par uoe fau/fe irJterprétatioo

j c

h

v~riuole

caufe de c<tlll

etfervefcence, C•>ojeéluroic qu'il

y

avoit d•os ces eaux

quelql)e

al~al i

volatil tres-pro .np¡

a

s'envoler . !1 feroit

pcur-etre aum naturel de penfer que cette effcu

fcence

efl un effet du con6it ou <lo choc de l'ac;ide ,

~vec

la·

terre abfo rbante Que comienneot prefque tO<ttes ces eaux

min!ra/e¡;

nnis íl

conne

des ex péricoces

&

des obfer–

vations de

M.

Veo<! que ce ph¿nomene efl dd réelle–

mcm

i

l'¡¡ir, qui, par

l'effu/ion

des acides, e{l forcé deo

rompre fon mélange avec

l'e~u .

Oo retire du plus grand

nom~re

de ces eaox

mi~tlrtl­

ln

un fcl martn . On

a

plu r.eurs etpériences pour con–

flater

la

préf~nce

de ces fels dans les eau1; mais fon

goüt

4

la forme cubique de

e<>

cryllaox en fonc des in–

dices fu

flj

fans .

!...es fel. de Glauber, d'Epfon, 011 <le Seidlit7. ( car

ces fels ne !'on¡ qu'un

m~

me

fel) emrent

é~alemenc

dans

la cornpnljtion de beaucoup de

ces

eaux , On les recon–

nrtit

a

un goilt d'a•n ertume qui lenr elt propre,

&

qui

laiffe une impre(Jion de froid Cur 11 langue;

a

la fit¡tm:

de Jeurs cryllaux, qui e!l nn parsllelogramme, dom les

an~les

font

coup~s

d'un cóté ;

;1

l'ordre de la cryflalli–

fatjon, car ces fels qui fe rrouvenr le plm fonvem avec

k

fe! marin, ne fe crylhllifent qu'apres ce

áeroi~r

fer

i

une é vaporation lente,

L e fel alkali, qui fe rencontre dans les eaux

mirt!ralu

fa lécs,

a

po•Jr btfe un alkali de (el marin, ou autremen¡

un

fe! ali(alr m;néul: on le dí!lingue

a

nn go01 lixi–

vie! qui llli en particulier,

&

principalemem

3

l'efferv~

fcence qui s'etcite dans

!'ea

u

mia!rale

co ocenu ée lorf·

qu'on

y

verfe de J'acide vitrioliquc, aioli qu'il la forme

de fes cryf!aux.

Les propriétés des fels dom

il

a été queIlion jufqu'iei,

fom de détacher

&

d'entra1ner les <mtieres glaireufes des

premieres voies, de llil)1uler l'eflo mac

&

le canal inte•

Hinal , d'augmentcr le

wn

&

le1 ofcillations de ces or·

ganes, de

r~foudre

les obllruélions, de prnvo4uer les uri·

nes,

4

méme d'etre

pur~atifs

loríqu'il>

fe trouvent en

gran:!e abondance <lans les eaux.

11

en

encore piu lirurl de ces eaux médicinalcs qui font

chargées de fubflances terreufe que nous avons di<

~tre,

ou uno tn re abforbante, ou de la fé lénite; la nature de

ces

fub(lance~

ell

v~ritablement

tcrreufe;

&

lorfq•Je, par

l'évaporstion , elles fe font formées en marre , elle' ré–

ftllent

a

leur dilfnlution d3ns l'eau pure .

l\

l'égard de

la

t~r-re

abforb:tnte , elle fait etfervefcence avec l•'i aci–

des,

~

li: transfonue

~vcc

eu x en fels neutres. L a

fé–

lénité au

COtltr~tre

él ude l'énergie des acides . On apprend

~ncore

a

reconnoitre

&

4

dillinguer l'nne

&

!'.mtre de

ces

fubfl~nces

a

la

form~

de leurs cry llaux; atnli, par

exempk, la ¡erre

abCorbant~,

au moyen d' une é vapora·

tion lenre, fe forme en petites lames écailleufes

&

la fé–

léni¡e en pocitel aiguilles qui delléchée< a nt un h1ifant

commc fayeux .

L~

cancrétion de !'une

&

de l'autre de

ce; fu blhnces prócede touianrs celle des fels dans une

Jiqneur qu'on foumC!

a

l'é vapQra[ÍOII,

&

c'e(l tOUj<lUrS

la

¡err~ ~bforb1nt~

qui fe cuqcrrt la premi<re ,

&

la

f~lénite en(l¡ite . On ignore

jufqu'~

préfent quelles peu–

vent

~tre

les venus de 'la cerre abforbame

&

de la fé·

!~nito

par rapport au corps humain: il fauc paunam en

e~cepter

ce qu'on conno1t de la propriété qu'a la terre

abforbante de

~orrlger

&

q'adnudr le¡ acides des premie·

res yoies

\

Les eau1

min!r41u

fal ée< renferment fou•cnt encorc._

un (el

t"QJrltl

a

ba(e rerreufe, réfulrant de l'acide de fel

rn~rin

&

d'une terre abforbanre, qui par leur untOn for–

ment un

f~l

neutte. Ce gcnre de fe! n< fe cryrlallifc poinr ,

&

on ne parvi•nt

rnemc

i

le dcllécher qu'eo

y

cmployant

une tres·fortc' chaleur; expo

~

a

l'air libre , ce le! fe char–

ge de l'huruiáué de l'atmofpherc,

&

ne m de

p~s

a

tom·

ber en M liq uefcence : ces divers caraéleres fcr vtront

a

le

faire cnnnulrre ,

&

aurant que fon e;uüt •mer, icre, trcs–

pénó rant ; en o•1tre lru íqu' •n verfe dclfus de l'acide vj.

trinlique , l'efprit de fe! marin

déga~<" s'<nve>~~

&

fr1ppe

l'o:iorat · li Cl1r cette dilf •huion tous

vene~

• verfer de

l' hu'le le tartrt< par Mfaillance, il

fe

f~it

un

pr~cipité

blanc tcrrcut

enfuite , eo 61trznt cette_ hqueur

&

la faf.

&~