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MIN

Siácror"

1.

M i

ve d'or trcs-riche en E uropt , dam l:a

Jamboh. E lle appMtiem au grand·feigneur .

Sierr•

M orma .•

41tttes

d'argcnl en Efpagne dtA> !:a

nouvcllc Clnille , 30 pié de la monr1gne.

L a Stll/ic .

Ce pays 3 des

mines

de pierres précieufes

tlc

dilf~ren

es efpeccs, m1is rou rcs rendres .

L~

SNc ( .

Ses

mi>w

de fer

&

de cuivre r.>nt

(i

·~on­

dames,

~u'on

affure qu'dles pourroienr fournir prel"que

roure l'Europc de ces deux mérau

. Elles

lo or princi–

palernent dans le. pays de G

ti •nd

&

de

V

<rmlan

J .

T.rnba-lloura

&

Ncttuo. il1ina

d'or en Afriqgc au

pay¡ des M andim;uos , fur le Sanon,

i

30

lieu<s

E.

de

la riviere de F3leme . Ce;

mino

fcroicnt d' une richclfe

lilrprenamc pour un peuple qui f1uroit le¡ exploirer .

'rortofi. Mina

d'argcm , de fer

&

ele Jafpe , en Ef–

pa¿nc, dans la Cata!

,oc ,

au rcrriroicc d" T orrofd.

Vnlparaijo . Mine

d'or dans

1'

Amériquc méridionale

au Chili; mais cnmmc le

eaux

y

manquen! en été, on

ne peut y travailler que quclque mvis de l'onnée .

Vtlika.

Grande

minc

de fcl en Polognc,

deu~.lieues

de C rocovie. M . le L3boureur on a fair une de[criprion

fabuleufe .

V ifttpour.

La ville de VifapQur en C"<!r llate,

d~os

les

~tal~

du Mogol , a daos Con voilinage d<s

>pina

d día.

mans de la plus grande beaut6. L e grand

Mvgo~

les

fair rrnvailler pour Con compre.

U/,.k -7'"$. .

M onragne d'1\fie aux fron riorcs de la R,uffie

&

de la Srbtrie . Ses

>nir;rs

produifcm le meilleur for de

Ruffie,

&

peut-~lre

du mór¡de, On le coui10i( fuus le

nom de

ftr

át Sib/rit .

(

f?.

J.)

Mr sE,

(Art milit. )

par

mi~tt

on entend daos l'art mili–

u ire , une efpece de galerie fourerreine que l'on conll ruit

j ufq ue

fou~

les eudroits qu'on veut faire

fau rer,

&

au

bout de laquelle on pralique un efpace

fu ffif~m

¡¡our con–

tenir toutc la poudre néceffaire pour cnlover ce quf en

au-detfus de cer efpace.

Le bout de la galerie ou

l'efp~ce

ou l'on mcr la pou.

drc pour

ch~rgcr

la

mili<.

ro nc¡mmo la

chAntbrt '

ou le

/uNrHttrH

á

e

la

minr .

L'ohj•l

des mi;¡.,¡

en done de f•ire fauter

oc

qui en

tu-delfu de leur ehambre . Pour cela, il faut que la pou–

dre qui

y

en renfcr mée , lrauvo plus de

facilit~

3

fairc

(Qn

effo rr de ce c6té que vers la galerie; amre-no111 elle

ne pourroit enlever la partic fupérieure dn f,lllrncau ,

Pour obliger la poudre

3

faire fon efforr pu la partie

fu péricurc de la chambrc Jc la

minc,

on remplit une par–

,tie de la galerie de

ma~nnnerie ,

de r1fcines ,

<k

pierreS,

.&

de pieces de beis , de diflaoce en di!bnce , 'l" i s'ar–

bomenr l<s unes

&

)es autres ,

&

r.

On mcr lo f<u

a

la

m

in<

par le moy<n d'un long fac do cuir appellé

[t

~~uif

­

f•" ,

qui va depuis l'iméneur

~e

la chambrc de la

m.in

.,

JUfqu'a l'ouvcrrure de la gakrie,

&

m~n•e

au-del

:l; &

a

fin que

In

poudre n'y conrraélc poinr

d'humidir~,

on

le mcr dnns une cfpccc de perir canal de boí

~ppellé

""–

!.'' ·

Le diametre du fauciffou en d'en viron un pouce

&

demi.

L e fcu t!ranr mis

nll

r~ucilforJ,

fe communique

il

la

chambre de la

minr;

la poudre y

~tam

en!lammée , fait

eflim de IOUS CÓIÓS, pour donner licu

il

la dilatatiO.:l

dom elle cll capahle;

&

rrouvnnr par-tour une plus gran–

de réfilhnce que vers le haut de la chambn: de la ,.;,

ne ,

elle fair

Con

cffc

rt

vcrs h partie Cupéneuro,

&

elle

J'enle ve avcc tour

ce

qui en detfus .

.Oúfavatiolll

&

prinrip<l pour le

"''"' /

árr

mines.

Pour que la ,,.;,. produife l'effer qu'on s'en propofe, il

fau t qu'elle foir chnrgée d'une quamirt! de poudrc lilffi–

fante .

U

nc trap perite charge ne fcroir que donncr un

pem mouvemenr aux rcrr<

lims les enlever;

&

meme

cctte chuge pourroit erre

(i

petire qu'elle ne leur

en

don–

neroit qu'un iufeofible qui ne fe communiqucroit point

u-tout · la pnnie cnérioure ou

:l

la forfocc du terrein .

' un autre c6té, ceue charge rrop forre fcruit cmployer

de la pnudre inurilemeot ,

&

coufer quelquefois plus d'é–

branletn<Ot

&

do défordre que l'on n"cn deírre. Pou r

t! viter rous

ces

inconvéniens , il faur favoir;

. La quamité de poudro oéceffairc pour enlever un pi<!

cu e de !«te.

11

y a des rerres de différemes forres , les

une plus \ourc\es

&

le~

0111res plus

l~geres;

le( unes fon r

renaces

&

les nurr<s dom les parties peuvenr

~rre

plus ai–

fémem féparées.

11

c(l bel(>in"de connoitrc oc qu'il fau r

de poudre pour enlever un pié cube de chacuoc; de ces

elpeces de rcrre.

ll faut

nnottre le folide de torre que la

~udre

en-

leven,

&

roilé:r la fblidiré pour

(i

voir la qun[\tné de pou–

drt dom

1~

..,iJ,,

doit

~He

chargée .

L e folide de rerre que la

minc

enleve, fe oomme fon

tJ«-'''"tio,;

&

l'cfpcce de creux qu'il lailfe dnns l'en–

d roit ou il a ér4

~nlevé ,

fe !\omro.c

l'tn14/ln4ir

t(-.

l

Tome

'.

MIN

milt<,

nom qui lui a été donné

l

c1ufe de fon efpece

de r<t:J"emblance avce l'inl!rument que nous appellons

m–

to11l11Jtr .

C'en de

l'exp~rience

que l'on peor prendre les co n–

noilhnces dont

noo~ venun~

de

p~rler.

Elle ·fetJ le peu t

~pprendre

quellc. dl

1~

quandté Je poudre uéce!faire poar

enlevcr un certJtn p tds, de

m~

me q•Je la

ti

ur<: de l'eo–

ronnoir d< la

mine,

ou ce qui

cll

la

m~m~

chofe

do

fol 'do qu'elle t".lir fame r.

'

.

L <s di!fércns rcrre'ns, fuivam les auteurs qui ont par-

lé des

lnln<J,

peuveur fe

r~pporter

3

quarrc principJIU:

Au Cable fort qu'on appelle au lfi

tNf.

A

l'argille ou terro de poti<r, doot on fait les ruil<s •

A la t<rre remuée uu

C:

blo maig re.

A

la vicillc

&

a

13

noll\·ellc

m1~ onnerie;

L e! pié cubc de tuf pefe

1

~4

livres;

Celui d'argil le,

133

livres;

Celui da [Jble ou >erre rcmuée ,

95"

livres.

)\

1égnrd du poids du p1é cube de

ma~onnerie ,

Ol)·

no peur gnere le fixcr précifémcm , paree qu'il

dépen~

du la nature des dit!"érente&pierres qui

y

font cmployées.

On prótcnd que, peor enlevcr une toife

cube de fa –

bk o u tuf en terre f<rme ,

i1

faur envira n 1t

livrcs de

poud re .

Que pou p enlever une toife cube d'argilc auffi en ter–

ro fcrme,

il

b ur

lf

li vres de poudre;

Que pou r une roife cube de Cable ou !erre remat e ,

il f,¡ut nu-moios 9 livres de poudre;

E r qu'enfi n pour une roit<: cnb de

rna~onoerie,

il faut

l O

ou

H

livrcs de roudre,

(j

la ms, nnerie en hors

de torre,

&

3f

ou

40

livres ,

Íl

la

ma~onncric

éfl en

fondwtiQn .

E n fuppofanr ces

oxp6rionc~s

faircs avec tour le foin

&

h>Ute

l'enéli111d~ po ffi bl~s ,

il n'oll pas ditlicile de con•

noltre ll quantité de poudr.e don! ou doil cha rger une

m;, ,,

lorC4ue l'un COlllll>il la

v~lellt

du folide

d~ tcrr~

qu'elle d<.>it eulc ver .

Ce foilde

a

d'abord é1é pris par uo cóne renvcrfé

11

FB , PI. / X . dt fortif.

ji( .

dont la pointe ou le fom–

met

F

ótoit au milieu de

1~

cllltmhre d• la

,.¡n,;

enfu;.

re por un oll!\e rron u6, convnc

e A

f

8 De ;

m1is M .

de Valliore , cor

offici~r

général

fi

c~kbre p~r

fa gr>ndo

CftplCilé daos

1' "\

rrillcrie ,

&

priucipal~menr

daos les .,;.

»U ,

aya'lt cu mit\6

ce

fi>lidc <¡vec plus d'arrenuon , a

1rouv6 que fd figure diffén it un peu du cóne rrooqut! ;

qu'ellc

approchott d

avanrage de cello d'un [elide rourbe

appell6

pr.rJbvlo.ie

par les G6ometres,

&

que la cham–

bre ou

le fourncou

de 1

mm<

fe rrou •·oir un peu an–

dellus de l'elcnvatiOtl; pa¡ce que la poudre en s'enfln•n–

manr' agit au

Oi

rur le fond dos terres du foa rnenu ,

&

que par conf<lquent elle doir les pr lfcr ou les enfoncer

de quelque chofe .

La coupe ou le profil du paraholo"idc formé pu l'e:r–

cav-arion do

1~

min< ,

en la ligoe courbe

A D B,

appcl·

lte

p,:rabolc ;

elle cll de la

m~

me n• rure que

ce!

le qu<¡

déo:it une b.:>mbe,

&

en gét\én l root outre corps

jett~

parollelcmcnt ou obliquement

3

l'horifon. L e fourneau

e c.,

trou•e placé daos un point de l'cfpacc enfermé par

cen e courbc qu'on appelle foo

foycr.

f/oye:t

PARADO–

LE

&

P.\RABOLa i"o E .

o,,

peut confidérer le paraboloide comme une cfpece

de cllue rronquó donr la partie fupérieure fcroit nrroodio

<ti

forme de calaue,

&

les

cót~s

un peu en ligoe ca urbe,

U:lm plufieurs e:rpérknces qai onr ét¿ faites ancir o–

neruent

~

Túuroay, pour ob(erv<r le fo\ide formé paP

l'excaVJtion des

mino

,

on a remarqué que la perpen–

dfculail'(l

C E, P I. IX

á•

fore i{ic.

fi~.

ti.

élevée du tour–

nenu

a

la fuper6oie du terrein, éroit égale au rly<>n da

cercle de la partie

ellt!ri<~He

de l'<XC3Vltion,

c'dl-~ · di­

rc de celui de l'ouvertur<: de l'entnnnoir. Ceue ligne per·

pendic••laire nu·delfus du foumeau, bqudle exprime la

haureur de<

\erre~

a

enlever. en appcll ée

Ji

'"

¿,

moin•

árc

rl./ifta>~«,

fW<r

qu'elle repréfrote le cót6 ou la poo

dre rrouve la m "odre réliltaoce en forran r du

fooroe:~u .

O o a rrouvé auffi dans les

tn~mcs expélienc~s

que le:

r~yo11

du petit corcle qui r6poad au fourneau, étoir la

moiri6 du rayoo da grand ccrclo ou de \'ouycnure de

12

mint> .

Ln G éotnérrie f.>u rnit des moyens ou des

rn~thodes

pour trouver la foliditó des cónes uopqaés,

de: rn~me

que cdles des parabolu"ic!es. A infi fJppofant la

l~nc

de

moiodre réliflance conoue

&

l'excavotion de la ""'", un

cóne r:oo u,é ou panbolo"ldé, o

trouvera la qvanri1ó

de toife

cuba!( que comieot cllacun de ces corps,

PIU'

~onféquenr

la poudre doot le outneau doit

~rre

charg6

pour les enlever,

.

Pour rendre ceci plus fcnfible , nous allons Yapphqw:a

3

un c.tenu>le;.

6(

oous Cop¡>Qferoos,

pour

firnphlicr

!e;'

H bb

e~