MEC
Ainl!
la
neine du
1Httho&<tJnic&,
qu'Hernande?. a
M–
erir fous le nom de
tacnache,
ditfere du
mlchoac1111
de
nos boutiques ;
1°.
paree que la racine brt1le la gorge,
&
que notre
mlthoacall
efl prefque infipide;
l 0 •
paree
que la plante qu'il décrir fous le nom de
muhoacanica,
e(l ditfüente du
cu11voi1Jo/;u am.ricamu,
ou liíeron
d'
A–
rn~rique
de Muegrave .
(D. '}.)
M t cnoACAN, (
Afat. mld. )
On rrouve fous ee nom
dans les bnutiques- une racine appellée aufli quelquefois
rhubarbe b/anch•,
c;oup~e
par rranches, d'uoe fub(}aoce
peu compaéle, couverre d'uoe écoree ridée, marquée de
quelques bandes circulaíres, d' un ¡:odt un peu acre
&
brtllant lorfqu'on la roule long-tems daos la bouche,
grife
a
l'e.ttérieur,
&.
blanche' ou d'un jaune
pi
le
a
l'in–
térieur. On nous- l'apporre dans cet état de 1'Amérique
JOéridionale,
&.
principalemeru de l'lle de
Mlchoaca~
qui
lui
a
donn~
fon nom.
11
faut choiíir le
mlcho11ctJII
récent, auffi
eampa~e
q u'il efl poffible, d'un blanc jaunltre;
&.
rejen~r
eelui
qui efl trop blaochhre, lt!ger, carié, mollaffe ,
&
m~lé
ele
morceaux de r:icine de brione, avec laquelle on le
trouve 3lfez íouvent falíifié. Certe
~erniere
racine e!! fa–
cile
i
di!linguer'
i
fon gotlt amer.
1!¡;
a
fon tldeur puan-
le
&
naufl!cufe.
.
·
Le
métho!1c411
eontieut, felon !'.anal yfe de Carteufcr,
ll/le porrion confidt!rable d'une terre fubtile blanc.h!tre
&
comme fai'Íneuíe,
(
c'~rl·a· dire
d'une fécule farineu–
fe,
analogue
~
celle de brione,
&.
de quclqucs
~utres
racines,
voyn
f'ECULJ'), tres•peu ¡le
r~fiue;
üvoir,
iemi-ícrupu\e fuF une ooce,
&.
quamiré
í!Oh
contidé·
nble de fubfl ance gommeufe-faline, c'eft·a·dire, de ma–
ticre .:uraaive,
'IJ•y•~
E¡¡-T
~A.IT;
favoir,
~roi$
gros fur
une once .
Cene racir¡e purge doucemebt doonée en
poo~re
ala
dofe
de
demi-once
juf"ql!'~
une, daos une liqueur ap–
propriée. Ce remede efl peu ett¡ployé; on Jui préfere,
avec j11(le rílifon,
1~
jalap, qui purge auflj ph¡s douce–
ment qu'on pe )e peofe communément, rnais plus
dfi–
cacemenl qul! le
mlcho.sean,
auquel il eft d'aílleurs tFes–
analogue. étaol la racine d'une plante de
me
me geqre.
Voye:{.
J
ALAP '·
HijJ. •at. bol. )
<\LAP,
lV/at.
ft!éd,
J\1~«Ha,.C.\N,
Hifl,
11at, bot.
O u appor¡c quelquefois des· JIJdes, fous la forme de
petit pain, une
cert~ioe
mariere qu'on prdten4
etr~
pré'–
parée en t!paiffilfant fur le feu, une liqueur qui
:r
dé–
c ouli! par ii¡ci(jon de ]a plar¡te de
mlchqqcan.
M . 5oul–
duc le
p¡:r~
a
donn~
l'pamen
~e
cwe fu!JOance daus
les
ml111o•rrs de
faC~Jd.
r/t<
Srul!ctJ,
an~¡h
171 r; il a
trouv~
que ce pn!req4u fue coqcret n'érqir autre ¡:hofe
q11'11ne fécul_e
~bfolurpent priv~e
de tqure ver¡u purgari"
-.e ,
&.
parfa1tement analogue
a
celle q11'il retira d' uqe
liqueur
e~primée
du
mlchoacan
Íofuf~
pel)dant pluf¡eurs
jours qans l'eau: !e me!me auteur a rrouv<l que
1~
liqueur
féparéo par iocliQ1tioo df
1~ fé~ulo;,
ptÍrgeoit alfe1. bien,
de
!II~tl)e
qt¡e la. décoéhon <ju
m(chqacaw;
mais encore
un coup '·
?"
a
tr~s·rar~ment r~coun
a
q:
pur¡¡~tif,
qui
efi lrop t01ble pqur
1~
p!t1part des ,fqJetS. ( b)
.
M t cHo,.CAN, (
Gl~. )
provioce
d~
la oouve)le Efpa–
«ne
d~ns
!'
l'pnerique feprenrionale. C'efl la troilieme
des quafre provinces qui
cort¡pofoi~qt
lé
Me~ique
pro;
pre. E!le a 8o '.'eues de !Ol!r,
&.
produir tout ce qui eft
n~ce(f~¡re
i
la vte
~
fon no
m'
de
ft!lchoacan
llgnifie une
pechrrrr,
paree qu elle abonde en cerrah¡s
pqilfo~s
ex–
cellens
~
maoger. Tllomas qage
~
fait une der¡:ription
un pcu romanefque des
~;aptu111es ~e f~s
anciens habi–
tans; c'eft alTe-,. pour gous de dire que Valladolid
év~~
eh~
en eflla principale
vfl!~ ,
(D.
J.)
·
M.EGJ\ELBOU~G,
!'.E
pucijÉ
DE
(Giog . )
con–
trée
d't\llelllago~ ~an§ 1¡~ ~(1'~Saxe; ;tv~c;
!itre de duché,
corre lamer
~al
tique
1
la Poméranie,
lt
!14arche de Bran–
debourg.
r;
pay~
"de
saxe-~awemqqurg'
&
le
!iol~ein.
Elle erl
tr~s·fewle
eo blé, en patnrages,
~n v~natfon
1
&
en gibier. Elle tire fon nom d' une ville au¡refóis
tres·Horiff~nte, Ml~alopolis'.
,_,
~
préfent
r~Auite
a'
une
feule maifon . ' r·-"' · · ··•• "'"
~
· · · ·
'i ·
Ce
""<ju~hé
¡1
y.
{J'·
d'~rendu~
en longitude, fuivant
M . de Liste; 11 fe . iyifc en ih . provinces partlculieres .
1°.
Le Meck.e!Qoqrg propre .
2
o. Le cnmré de Schi>oe–
rin, ql!i apparticnt
~ 1~
qran.che aln!·e des ·
dú,¡. 3°.
La
"\Y
andalle ,
41!.
La
f~ignc;qr(e
de R,qflqch ,
S""·
La prin–
e!pauté
d~ Sch~erin.
q'!.
~a
feigneurle de
Stutg~rd .
Les
pr~m¡ers ~abitans <1~
cé pays·la furent les ·w anda-
1~,
P.euple qui
~l¡!tendit
fon )oin . !1• er!
forti~ertt,
&.
n T la1fierent que
p~u
de rnoqde, ce qui
donn~
lieu aux
Weodes de s'en
erqp~r"r. Ce~
Wendes oq
~lav~s
érolenr
un peuple partagé e11
\!\ver~ ~orps, ~- PC\l<Pf~s
l=ot;rur,c
les hordes de
Tarrare~ ; ~es
eorps prire!lt des noms> d1f·
férens • On let appella 1"e\Pn kur po.litioo ,
Olloeritts, Hl-
MEC
~rtlu,
f:P'"*"'VCJ
0\1
W ariws., T ollenfu, Cireipanu,
&
Rhlda~wu . En~ n
les Obtritcs englomirem ces différen–
res na11ons . Aujourd'hui la vraie capitale du duché de
M eckelbourg eil Guflow . L'arricle de ce duché daos la
Martinierr: , efl auffi favant qu'exaél .
( D .
J. )
M
E'COD
Y N
AM
1
Q UE , adj. (
Nav ig. )
có rt
mloody_namiqu~
&.
navigation , efl ce qu'on appclle autre–
ment
lierltJ mmcr"es de lo>Jgit ude ,
ou
mil/es de longi–
lude .
Voye~
MlLLf:S
ElE
LONG !TUDE .
. M E 'C O M P TE,
C. .
m . (
Co~.
).
défaur de fu pruta–
uon, erreur de calcul ;
amfi
on d1t, 11 y
a
du
mleompte
en cene addition, en cene regle , pour faire enrendre que
le calcul n'en
efl
pas jurle,
&
qu'on s' y efl tro01pé.
Mlcompte,
fignifie auffi ce qui manque
a
u compte de
.quelque
(o
m
me.
JI
1
a du
mlcompte
a
mon argenr .
·
Mlcomptt
fe dit eacore du maunis fu
cc.CSd'une en–
treprife, d'une aJfgire
d~
commerce. ]'ai trouvé du
mi •
fompu
dans la
v~nre
de mes _grains,
&c.
,Diél.
de
tomm.
(G)
-
M
E'C O M P
TER, fe
~romper,
fe
m~prendr~
,dans
fpn cal·aul.
M E 'CO
N
¡;.!: (
Glogr.)
riviere de l'Inde au·del3 d11
Gange; élle
a
fa fo)lrce a
u
pays
d.e
.
8out.andans la Tar–
tarie,
re~oit
des npms .diJférens, felon les conrrées qu'elle
arro)e,
&.
Prend entin
c~loi
d'Owhlruquml,
av.amque de
fo
jeu~~
daM
la mcr . Elle
a
cela de commun avec
to~¡es les grandes rivieres de ces cantons·lii, qu'elle fe dé–
borde
comm~
le ;Nil,
~
coupe )es c.ampagnes l'pitjnes
(D.
J.)
•
M
E'CO NI TE S,
f.
f,
(
lfift,
nat. )
e'cilla
m~mc
pierre que l'on appelle
amn,iteJ, po/it.s, pifo/jt,s;
elle
ell
fOmpoí~e
d'un
am~s
de perirs corps marins, ou de
coquilles fembla)lles
a
des
~r~lnes.
liés par un fue lapl·
difique , Qllelques al)teurs ont voulu faire paffer cette
pierre pour des O!ufs de poilfons pétrifiés.
f/oye:r.
AN–
MITES
&
ÜOLITES.
M
E
1
C
O N 1
U
M,[.
m. (
Pharmacie . )
le mot· vient
du grec
f'••••,
pavot ,
e(l le fue
d~
payot, !iré
p~r ~~·
preffion,
&.
féc/Jé .
1/•y,:r.
P¡\YOT .
· Le
mleouniu111
différe de l'opiu!I), ep ce que )e dernier
eoul~
de lui-meme,
apr~s un~
it1citioq faite aux
t~res
de
pavor;
~u.lieu
q9e le premicr fe tire par expre ffiun des
t~!<'S,
d¡:s feuilles,
&
m~me d~
toutes les
partie~
de la plan!e
pilc!"5
&
prelll!es enlemble.
Voye:r.
Or¡uM.
MÉCONIU~t,
(
Mldec. )
efl auffi un uc;r6ment O<'lir
&.
épaiS , qu¡
s'ama!f~
!lans les int.eilins
d~s ~ofar¡~ dur~m
1~
groffeffe .
11 reffernble en aouteur
&.
en conti!lenc·e
a
la pul pe de
caffQ. On !rouve auffi qu'i! rcffemble au
mleoni~m
011
fu~
de Ravot, d'o¡] lui viont foq nom .
M H' CONNOISS ABL E, M E'CO-NNOJS–
S A.N C E, iYIE'CONNQISSANT,
M ~'CON
N O 1
T
RE;, (
Gra'1· ) »¡ltqllnoi/Jqbl•,
qu'o11 a peine a
recQnpol¡r~
!8111
il efl
ch~ngé, foi~
e11 bien, foi t ep rpal
¡
la
petire
v~role
l'a rendu
mlcamrui/Ja6/e , 111{fonnoi[[an.e
p'e!l· guere
d'uf~g~
r
cepend~nt
on \e trouve pans Patru
pour< Cynor¡yn1e ;\
intratitude
.
Mlconlloif!~nt
ne s'etl
guer~
prís que dans le meme fens .
Af{conn~!!re
a la
wé–
!DC
l\Caeption,
&.
d'aurres
en,or~,
pp dir les vilains enri–
chis
m,lcownoifTent
leurs
p~rens
; les
lo~gs
voyages 1 'ont
¡ell~ment
vieilli qu'il c(l facile de le
m.!t~nnuítro;
en
quelqqe
f¡tu~tion
qu'il p.laife
~
la fqrtune de
VC!Q!
~lever
1
pe vous
PJé.tonno~f!ez
point ,
M ¡._vcoNT ENT ,M E'CO NTENTE ME'–
CQNTENT~,M~CON T ENTEM~NT,
( 'Grt!mifl .)
termes
r~la¡ifs ~
J'irnpre(Tion que norre cou–
d!Jite !ailfe
dan~
les au1res ;
li
cctte impref!!on leur ell
douce.,
il~
font cor¡teos ; fi
ell~
(eor
~(l p~n!l;¡l~,
tls font
!?flc~wtem
.'
Quell~
que
foi~ 1~
jt\flice d'11n fouveraln, il
fera
d~s ""''o~t"'',
Or¡ ne P-Clll guefe
obli)l~~
Qn
~o
m–
me qu'en lui
accord~QI
la préfóre[\ce fur b,eaueoup q'au–
tres, dont
Qlj
f~it ordiq~irement ~uram
de
mlconte>11 :
11
faut
mnin~ ~:ramdr~
de
ll!lco>;te'!<er
que
d'~rr~
pat,ual .
Les ouvriers fo,nt prefque tous des
111al~eur~u~,
qu 11 y
~uroit
de l
1
inqumani1é
~
mlcontenter ;
en retena.flt une
partie d(:' leur
f~laire .
JI
erl dif&cile qu'Ull
ml fOJ'Itntt–
melll
quj n'e!l pas food6, puiífe
dur~r loog·tem~ .
Q uanci
P!\ s'efl fai{
~q
carléhre
q'~qllit~
, o.n pe
ml contmte
qu'eq s'en écartant;
qu~nd
au
con\r~ire ,
on
.efl
(ans
o–
r~étere,
o.n
m/;ontente
éga\ement
~n.
faifa,nt
b1e~
ou mal.
l--es
!)oinm~s n.'aya~t
plus. de ,regle que
~~qr !mér~r ,
a
l.~qu~lle
ils puitfenr rapporter votre condutl.e , 1ls.
íl:
rap•
pell~t:tr l~s inju~i~e~.
que vou avez
~o.m!ll,'res ,
1ls !rou–
vent fort mauvais que vous.
you~
av¡fiez d
~.tre
éqmrabh;
11ne
foi~
a
leun dépens
&
leurs m urmures s ·élevenr .
M~Cq_U~,
'LA, (
G(og. )
ancie!lne vil!e d'
~fie
daos
1'Arabie 1\eoreufe
&.
daos la provmce d
Hyg~az .
L es
Mahonlétans l'appellent'
01HIH-alcora ,
ht mere des vi!:.
lc6 ,