MEA
ME
M ' E
A
e
o
Oll
M l Ae
o' (
Glor,.- )
grande
&
célebre
ville imfériale dans l'ile ou prefqo' rle de N iphon au
Ja•
. pon , donr elle éroit
~mrefois
la capirale . Le dairi , c'ell–
:l-dirc l'cmpereur eccléfiafliqoe , y fair fa ré lidence avec
une ombre d'aurQrilé
reh~i~ufc ,
pour le con(oler
d~
la
vérirable, dunr l'empercu r [écnher l'a dépooillé.
Mlacu
ctl
le
gr~nd
ma!(aJln de routes
les
·manofaéh¡–
res du J apon,
~
la
pri¡1cip~le
ville de cqmmerce . E lle
el! bu rie régoliercmcnt 1
&
wme• fes
rucs foiH coupcfes
a
augles droirs. On
y
rrouve tomes les mar<!handifes les
plu
rich~s
c5¡
les plus
pr~cieufes.
O n
y
comproir en
167f , par un déltorr.bremenr fair du peuple
ditljn~ué
pa r
rclig1ons , plu de lix 'mide ames. Krempfer vou< don–
nera tome la defcription de ce1te vil le ; e'el! cet habile
&
fi dele voya ,eur qu'll fa ut ici coofulcer . Le
P. .
Ric–
cioli érablir une dQublc pofidou de
M inr•,
(avoir,
long.
1ji(Sd
2·¡'.
ou
1)7. 23.
lnt.
3f· 4f ·
ou
36.
~ D.
J.)
M E
A
G E,
t'.
m. (
Com.,ac<'. )
O n appelle droir de
mlage
dans quelqoes villes de
Brera~ne,
un droir qn'oo
paie a l'enrrée defdites villes '
&
qui fait one pan ie de
)eur deniers commun•
&
patrimo niaux . l.-e
mlnt,<
qui
fe
p~ie
a
N ames elt de deux fols par muid de fel , de
bl é , de viu,
&<.
palfaot par la ville , ta¡H montam que
bailfanr .
Dilliomz.
¿,
Comm.
(G)
M E AN , f. m.
(Salina. )
cinquieme refer voir d' un
marai
(alant .
11
a enviran vingt·deux piés
~e
large ,
&
il ert coupi: d'e(pace en e(pace par de perites chaulfées .
J\11
E' A N
D RE,
L.
E , (
Glo.~ .
anc. )
en latin
11/,rawdtr,
riviere d' A fíe
d.msl' l•>nie , fameufe chez. les anciens par
la quanriré de ¡ou rs
&.
de détours qu'elle fí'it avanr que
d'arriver
3
(on embouchurc.
L~
nom moderne e
ti
le
.ffladr<. voyn
M ADRE.
.
Plir¡e,
{tv.
f/.
<bnp..
~xix.
dit que le
!111awdn
baigne
quantité
<le vi!les , fe
char~e
de beaucoop de riv1cres ,
:¡rro(e les campagues d'un limon" qui
y
porte la fer tilicé ,
(T.
fe jette dans la mer
ii
dix
lladés de l'yl ikt .
11
ajoute
qn'il a tant
<le
déwu rs daos fa courfe , qu'il femb le re–
montee vers le pays d'ou
il
vienr.
M ais nous n'avuns den de plus joli ni de pl us poéti–
t¡ne :\ ce ÍuJet, que la pein[llre qu'en a fait O vide daos
~s
métarnorphofes ,
l. f//ll .
v.
163
(ll
fui
van~.
N•'!
j u111 ac lir ttidrtJ,
PhrJ.~iiJ
M reandrer
in nrvis
L udtt
1
&
ambig uo lapji< rrf/lfitqu< , f/tt irrtte,
Dullrrm[t{t~<
jibi vmturaJ afp tcit zmdaz,
Et nrmc nd fonta , nunc
i~
mau <•<rfru ap<r/1111'
l ncerta¡
.exerctt m¡uaJ .
Voici la ¡radu élion de T hornas Corneille.
A
infi , comme incertain
d 11
chtmin '!tt.'il fa ut prenárt,
.$
trpe.nt<avu fa tnlfX le jintl<llx
M éandre.
On diroit'
n
le. -voir defcendr!
&
r et OI/17U!T'
Qu'au dtvawt dt!
l11i· méme
il thrrche
ti
/u
mtnt r .
/1 pein< n-t-i/ <uvll v<rJ In mer rui l'app<llt,
Q¡t!am'Jurrrtx
df!
fa
fortrct ,
il
remonte
ven
(I/( ;
E e rompe en
t a11t
d(
l ult.X'
fon t ours mal
affurl,
Q_u'tl f •mble m tournoyant ru'tl
fe
foit lgarl.
P lutarque, dans fon
livre da
rzvt<r<J ,
p~rle
des
~v uo fi tés du
1111andre
comme d'uno cho fe unrque; mars
il fe trompe: M. de T'ourocforr nou s arrure au contrai–
re qu'il s'en t<lUt bien que les conrours du
Ml~ndrt
ap–
prochcnr de ceux que
1~
Seine
f~it
au-ddfous de Paris .
(D. ·¡.)
.
ME
NO RITI;: ,
f. f.
( Hijl.
nat.
Minérdlog .)
c
1
efl
le nom que que! ues
n~turalilies
donnent
a
une efpece
de madrépore fullil c , plus connue fous le nom de
ur–
•ltau
¿,
N •ptlln< .
e •en uo corps d' unc forme o rbicu–
Jaire , dont la furfJce e
ti
rempl ie de fillons
tortueux qui
lui d"nnenr le coup·d'reil
d~un
mlandrt
ou labyrinthe
ou pi Otl\t celui de;
va~ u~s
04 des
ondul~tion~ .
L e
Na~
turalitle
n on t ditlingué plufieur
efpcces , fuivanr les
difterenc<s qu'il on r
remarquée~
daos les li llons que l'o n
voit
a
leur furface . Comme. on a tOUJOU r
cherché
:\
m ulnplkr les uoms dan>
I' H illoir!! naturelle, on en a
qonné un grand numbre au corps dont nous parlons
mprunrés jes rdfembla nce qo'on
y
trouvoit ou
qu',1~
cmyoit y rrouvcr . e'cil aJRii qu'on l'a nommé
urr–
~rizo,
erfiJ.)'IIIJ,
plartnta coral/o,d(a , tora!loJJ( ,
!tdulttii,J ,
ÁJmattn,
&c.
M E' O,
( GI~.g .)
petite ile de la mer des
lndes ,
t ptre les
Moluqu~s ,
au couchlnt de Ternate, avec un
bon ha••re. Le clou
d~
giroQ • u'.y réutiiOoif pas
111pin~
qu'~u~
¡violucques .
Long.
l4<J.
40.
1-tt.
J .
u .
MEC
M E'A l'E S ,
.'Yf,rat,, , ( Giog.
awr. ~
sncien peuplc
de l'lle de la
grande-Brcta ~oe ,
donr Z onore
&
D inn
C affiu
fom me11rion dan
h v1e de
evere .
lis
étcli nt
aupre du mur qui coupoit l'ile en deox pulies. eambd'eo
penfe que c'ell le
orrhumberland .
MEA
U
X , (
Glos,.)
ancienne ville
de
France, capi–
tale de la Brie 1
a
vec un
é
v~ché
fu tfraganr de Paris. ·
L e chcem
de
la cathédralc pa!fe pour un chef-d'reovre.
L'ancieo nom
lotin de •
l<~N •·
d i
Garim11m,
que
J?tol omée place fous
le
peuplc
M .Jd..,.
t: He
u
eu le
f.>rt
de quanriré d'autres villes qui out quirré lenr vrai nom
pour prtndre celoi de
le~r
pcuple; On
a
dit avec le
rems ,
M<ldarum
ou
111, /dor¡¡m ttrln ,
&
en fin
M tldt
ou
M<ld.r.
L e territoire de
J11_.ux
éroit d'abord de la Oelgique ,
enfuire de la G aolc Lyonnoife , enfi n il appartint
ii
la pro –
vince de Seos , qui • été
la
métropnle
de lllraux
juf–
qo'a la fin de l'au née
1621.
1 que París fu t éri11é en mé.
tropole .
e erre ville avoir t¡ne grande confidér;uion fous la pre–
miere raee des rois de F r:mcc 1
&
devint lt1
pr~miere
o
U,
le Calvinifme prir f.w eor ,
&
par conféquenr une de cel–
les qui a le plus foutfcrr des tn ll cs guerres facrées.
Elle el! daos un pays f<U rile en . blé, en prair ics
&
en
bétail, fur
la
Jl1ar.u·,
':l
4 licues N . O . de e oulomiers ,
7 N. O . de Rozay , 8 S . E . de
enlis ,
10
N . E. de
París .
L onl(.
felon eatJi ni , 2od. 24'. 4s''.
l11t .
48.
·ri.
36".
( D .
.
7 )
ME'eA XO e HITL, ·f. m .
( lf1{1. dudrogua . )
petir poivre long d' A méri.; ue , que les habitaAs du pays
mettenr dans leur chocolat . Le chevaher H ans-Solane
l'~ppelle
en
latiu
p;pe'r longu""
,
bumi/iu·s, f rutlu ex
fu mmitat< FattliJ propm dmt< .
11 croit dans
la nouvelle
E fpa6ne,
'&
l'oo en trouve que che1. des drog oilles cu–
rieux .
H ernandez Mcrit la plame qui le porte comme érant ·
une plante farmenteufc
l on .~uc
de deu x empJnS,
:l
fenil–
les larges, gr.fTes , arrondies , ódmiférJiltes
&
acrimo–
nieu(es au goilt. Ses riges font rondes , lirfes
&
en ror–
ull és; il en part des pédi ules uni< qui rampeot fu r te<re:
a
!'origine de cbaq••c feúil le íorrent. de
racme
fi breules
&
fi lamenteufe . Le fruit cerfemblc beancoup
:l
du P"i–
vre-lnng.
(D .
J .)
M E'e E LL A T , (
Glu~.
)
petire province d'
fri–
que fur la cOte de la Méditerr uée 1
a
12
licue E . de
Trípoli ; fa capitale ell , fcton les apparences , la
Jlf,<o–
mnda
d' Antonio , amref.,js le fiége d'un
é v ~cné
1
&
maimenant on vil'a,e .
( D .
J. )
M ECH ANEUS, ( Myebol.)
furnom de J upiter ; il
fi¡¡mlie celui qui
hln;e
le emreprifes des hommes . du
Ver
be
P.•:t~•ÍfiO/A~
,
i'
~ntr~prt!JI,
11 Y
3
VOÍt•
a
J\
rgOS
3U
milieu de la •·¡IJe , uu cippe de bron'l.c d' une grandeur
rnédiocre , qni fourenoit la !larue de J upiter
mlcbanlm.
Ce fu t dcvam ceue ilau.- que les
rgien< , avanr que
d'aller au !iége de Truie , s'em;a11erenc
tuus par. fcr–
m~nt
3
périr pilltót que d'abandonner leur e111reprife .
(D .
J)
M E'e H A N e E T E' ,
f.
f.
&
M E e H A N T,
adj .
(Moral<. )
nou veau terme fait ponr narre narion en
· parriculier,
&
q u'il filut dé finir . C 'etl une efpece de mé–
di(ancc débitée av -e agréntenc
&
d1ns le goar du ba o
ron . 11 ne furtit pas de nuire , il f1 u¡ fur-ro ut amufer ,
fa ns quoi le difcoors le pl u.
mlcb mt
retombe plus fur
fon auteur que fur celui qu ' en ell
le fujet .
La
mlcbanutl
daos ce goGt , dit l'auteur des mceurs ,
fe
tro~¡ve
aujourd'hui !'ame de cerraiues foci<!r<! de no–
tre pays ,
&
a cerré d'crre o líenfe Iins
pcrdr~
fon nom :
c'ell méme une mude; cepcujanr les emineutcs qualités
n'auroient pa Jadis a faire p1rdonncr, paree qu'elles ne
penvenr J3mais rendre autam
a
la (ociété que la
mubalf–
utl
luí fait perdre ; puifqu'elle en (appe les fondemeos ,
&
qo'elle ell par-la ,
finon
l'aflembla~e,
du·moins le
ré!ultat des vices . AUJOU rd'hui la
muba11utl
efl rédoitc
en arr : elle tieQt communément lieu de
m~dte
il
coox
qui n'en onr
p~inr
d'aurre,
&
fouven t lcur donne de
11
coo lidération dans plutieurs conetics. Les
p~tits
mlchant
fuba hernes fe
tign~lent
ordinairement fur les érrangers
que le hafard
leur ad rerfe, comme on facrifioit aorre–
fois daos quelques conrrées cenx que leur
mau v~is
for t
y
f¡i(oiem ab.u der . L es
mlcbam
du hatH écage s'eo
tiennenr
a
kur; compárrimes'
&.
les f3criñenr impitop–
blemem au moindre rrarr heureux qoi fe préfcnre
:l
Icor
eíprir
qoi peot poner coup. e'el >inri qu'cn un feol¡our
ils
ftétrirfen t la
r~putation
de plufieurs perfonnes, qoi
o·om
d
1
3.Utre
rore
qu~
d'en
érre cnnnues.
La verco
trem–
ble
a
leur afpt·él,
&
la médifance leur
pr~te
fe couleors
ks plus od•eufes; rnais qu'ils fachenr qo':l l'inllant qo'ils
a¡nufeqt , leur
mlchJnrnlle~
f.tit détdler
es
hano~teJ
gens.