MAX
mes plumes cntieremeot brunes. L a poinre de la feconde
plume
&
des hmt dernieres e1l blanche; l'avaHt-dcruiere
&
la dorniere des grandes plomes de l'aile a la. paiote
blanch&tre, de mc!me que celle des dernieres plomes du
premier rang qui recoovre les grandes,
a
commencer
d'aptes la dixieme: la queue a trois pouces
&
demi de
longueur,
&
el le efl compofée de douze
plom~s
. O o
rrouve daos l'eflomac de cet oifeau des iofeéles, des li–
m ac;;ons,
&
c.
11
efl palfager, comme la litorne; ces deux
efpeces d'oi leaui arrivent
&
panent dans les memes tems.
W il loghby,
Or11ith.
Voya.
Q¡
EAU .
MAWi\RALNAH :U~,
LE,
(Giogr.)
ce nom efl
arabe,
&
figoifie
a
u-deJa du fleuve ou plutOt au·del:i du
lac d' rall , que nous nommons
la mer bleru,
mais
il
fe prend en Geographie pour la Tranfoxane des anciens ,
c'efl-a-dire pou r le pays firué au-dela , ou, pour mieux
parler, au nord
&
nord-erl de l'Oxus ,
&
a
l'orient de
la mer Cafpienne . N ous appellons cette valle contrée
le
payr
des Usbulu,
nation qui la polfede aujourd'hui,
&
don¡ les princes prérendcnt tirer leur origine de Giu·
g hiskao.
·
L a partie de cette proviocc la plus célebre dans les
hifloires oriemales efl la vafle campagne, appellée
S•dg,
de laquelle la Sogdiaoe des anciens a pris fon uom. Elh:
a env1ron 40 de nos licues eo longuour,
&
20 en lar–
geur . Samarcande en
efl
la capitole, mais on y compte
plu fieurs nutres vil les confi dérables: oo y rrouve auffi des
m ines d'or
&
d'argeñt .
L a province de
Mawaralnahar
fu~
conquife par les
Arabes dans les années de l'Hégire
87, 88
&
89.
En–
fuite elle tamba fous la puilfance des Khowarefi11iens,
q ui en jouirem JUfqu'a Ginghiskan. Tamerlan en chalfa
les fucceffeu rs efe ce
conqu~rant;
&
la poflérité de Ta–
mrrlan en fut dcpouillée par Schalbek , fu!tan des
U
s–
becks , l'an 904 de
l'Hé~ire.
11
fau t lire 1ci d'Herbdot, ou la defcription de ceue
province,
pa~
Abulféda.
(D.
J.
)
MAX D 'O
R, (
Comm .)
monnoie d'or, qui
a
cou rs
dans l'éle&orat de ]3aviere,
&
qui vaur
4
thalers ou écus
d'empire,
&
8
gros
1
c'efl-a-dire envi:on
16
liv.
6
fols
argenr de France.
M AXILLAIRE, adj .
(.lfpat•mie.)
fe dit de qucl–
q ues parties relatives aux ma choires.
Voyez
!YlACHOlRE.
L es glandes
maxil/aires
fonr
a
u nombre de deux, li–
t uées chacune
a
c01é de la face interne de l'angle de
la mact¡oire mfé rieure.
11
part de la partie
poU~ríeure
interne de ces
~!andes
un conduit, qu'on appel)c
conduit
falivt~ire
de W arthon,
&
tondt~it
falivaire
inférieur .
C es condui•s viennem gaguer le frei n 'de la langue,
otl ils fe rermincnt par deux orífices féparés,
&
quel–
qoefois par uu feul commun .
Vo)•ez·
LA N
G
u
E
&
F RElN,
&c.
L 'ar¡ere
maxillaire
inférieure efl cetre branche de la
carotide externe, qui
le
dillribue nux glandes
maxil/ai–
·ra,
[ubljn¡:uales,
':.de. f/oyn.
CAROJ"tDE.
L 'artere
maxil/aire
eneroe eil celle branche de
h
ca–
rolide eSterne qui pa(fe anrt rieurement fu r le milieu de
la machoire inférieqre
á
cOté du mentan, ce qui lui
fait donner le nom
4'qrtére mt11tonniere,
elle monte fous
la poinu! du mufcle triangulaire vers ' l'angle des' Jevres
o
u
elle produít deux rameaux, donr l'uo
r~
diflrit¡ue
a
la
k
vi~
fupérieure.
&
l'amre
a
la levre inférieure : ces
ramcanx vqnt apres plulieurs comou rs s'anaflomofer avec
de
fembl~t¡Jes
rameaux' du
~O
té oppo[é; l'artere
m•xil–
laire
va cn fuite
a
CÓté deS narines
OU
elle JCtlC quelques
rameaut ,
~
vient en fin gagner le grand angle oó elle
prod air pluliears rameaux qui fe diflribuem au mufcle or–
biculaire des paupieres,
&c.
l'un de ces rameaux fe porre
le long de la partie latérale intero_e de l'reil,
&
va s'ana –
fl omofer avec une braoche de la carmíde imeroe; on
Pappelle dans ce traJe!
art<re ang,ulaire .
L 'artere
m<lxillaire
interne vient de la caroride exter–
ne vi -3-vis le coodyle de la m3choire inférieure . Entre
les petits rameau x qu'elle produir, elle re panage en trois
rameaux priucipaux . Le premier va pa(Jer dans J'orbite
par la feote
fpblno-maxillaire,
&
s'a_ppelle
artere fpheno:
maxi/ltÍire,
qui fe diflriboe au: nanoes porlérieures par
le trou fpheno·palatm,
:l
la dure-mere par la fenre fphé–
noi"dale, otl elle commuoique avec l'artere épioeafe,
a
la
m~choire
fupéricure par le canal orbitaire,
&
comrnu–
nique a fa forrie par le troo o r!>itraire inférieur avec l'ar-
rere angulaire.
·
L e· fecond rameau fe glilfe dans le canal de la
m~choire in{érieare ; fe difiribue aux deots ,
&
'!' ient com–
muoiquer
a
fa fortie par· le
trOU
m~oronnier
antérieor
svec l'arcere
maxillairt
e:uerne .
Le troifieme rameau va gagner le trou épineox de la
fphéno.tde,
&
fe
dillribue~ ~
la
d~!r~-mere;
on l'ap elle
M AX
art<re fphn•o-!pineuf e,
oa
art~re
l piufl[<:
elle prcnd
qaelquefois Ion
ori~ine
au-d ·lf,,us de la Jario¡¡ée, quel–
quefots du premier des
rrois
r..unenux d b
ma..nllarrc
interne.
f/ oycz
LARtNG f. E.
Les nerfs
maxillaires
font de fi¡ branches de la cin-
quieme paire auxquels on donne ce nom.
f/•y~z
ERF
&
TRtGÜtEAUX.
L es os
ma;cillaires
ou les graods os de
In
michoire
fupérieure fonr au nombre de deux, fitué l'un
a
cOté
de l'autre
a
la portie antéricure
&
moycnne de la face .
On peltl diflingucr dam chacun de ces
os,
lorlqu'il~
font en fimatioo cinq fuces,
un~
nntérieure
un
peo
1•–
tér::Je extérne. On remarque
1°
dan fa partie moycnne
Ja folfe
maxiJ/aire:
2°
ver fon bord fupérienr Une por•
tíon iuférieure
&
interne de !'arcade orbitJire, qu; fe ter–
mine
ii
la part ie lat6rale externe,
a
une apophyfc lppellée
orbitaire
oa
apopbyfe malaire,
a
la partie latéralc inter–
ne,
~
J'npophyfe motl!Jllle o u apophyfc nafdle au-def–
fous '
&
a
la par
ti~
moyenne de cene arcade du trou or–
oitaire inférieur
00
orifice antérieur du canal orbilaire :
3°.
ron bord inférieur qui cache la face ínférieure
&
qui
efl percé de plulieurs trous , nommés
alvloles,
c'cfl ce
qui luí
a
fait donner le nom
d'apopby[< alvlolair<.
4°
ron
bord latéral interne ell divifé en deux par l'échaucrure
nafale
lt
la partic fupérieure de laquelle re twu•·e l'apn–
phyfe na
f.-.lc,& ;\
fa partie inférieure l'épine des narines
fituée au-delfus de la partie
lat~rale
interne de !'arcade
alvéolaire:
f
0
[o
bord latéral exrerne ,
c'el\
un petit
are
compris entre
1?.
partic inférieure des apophyfes mnlaire
&
alvéolaíre.
La f•ce fupéríeure et1 légerement concave , tríangu–
laire,
&
forme la porríon inférieure de l'orbitc.
On remarque
,o
a
fa par¡ie moyenne une filfure ou
fel ore du delfas du canal orbJtairc, cette filfun: fe ter–
mine prefque
:1
l'an~le
polléricur de cene facc par une
gouttiere,
a
J'extré mué de laquellc pn a donné le nom
d~
trou orbitai,re poftlrieur .
1° .
Entre l'angle pollérieur
&
l'apophyfe malaire une échancrure.
3°.
E
m
re ce
m~me
angle
&
1
apophyfe montante un bord échancré a fa par–
tic amérieure pour reccvoir
1
'os
uo~uis.
La face poflérieure efl renfetUtée emre J'anglc poOé–
rieur de la face fupérieure la panie poflérieure de J'apo–
phyfe malaire,
&
l'eurémíté poflérieure de !'arcade al–
véolaire.
On y remarque une grolfe tuberolité percée de plu–
fieur trous .
La face inférieure efl inégn\ement concave,
&
forme
une pon ion de la voOte du palais.
On voit
3
fa partie latérale inlerne
&
antérieure un
demi canal, qui, avec un pareil du córé oppofé, forme
le 1rot¡ incifif.
La face latérale interne cfl
int!gal~meot
cnncaye,
&
t"or–
me une panie des folfes nafales.
On remarque 1°. l'ouvenure du linus
maxillair~,
quí
efl tme ca,•ité c"reufée fo us l'orbite dnns l'épaitfeur de
l'os; il a plus ou molos d'étendue,
&
il en a rant quel–
quefois ,· qu'il communiqae avec les
folfes
al véolaire ;
il commooique avec les folfes nafales par des uuvertures
qui fon t beaucoup plus élevées qne le fond du linos,
&
foot
J'ituée~
ii
la partie
pofl ~rieure
du
~onduit
lacrimal
~1)tre le cornet inférieur de
1
os
é1~mo¡de
&
ce) u1 du nez .
2°.
Une gouníere ou porrion do conduit nafa! entre la
partie antérieure de cette ouver ure
&
la partie pofléríeu re
de J'apophyfe monlante.
3q
U ne échaocrure
a
1
1a
partie
inférieure de ce linos pour recevoir J'os du palaís ,
&
fur
ce11e écl¡ancrure pofl érieuremcm un petit trou pour rcce–
voir la perite apophyfe de _l;t. por!ioo
pt~rígoldienne
de
l'os du palais,
&
une dem¡
goulll~re
qUJ, avec cellc de
la face poflé rieure du plan vertical de l'os du palais, for–
me un des trous palatins pofléricurs . 4°. Une Jigne tail –
lanre
&
tral)fverfale, litoée Cur la pan ie inférieure de l'a–
popl¡yfe momame,
&
fur laquclle l'extrémité améneure
du cornet ínférieur du ne'l. ell pqfée.
$
0
Une
cr~te
li–
tuée
~
la partie latérale externe plus élevéc
i1
fa parrie
amtrieure,
&
cootinue avec llépine des narioes.
6°.
Un
rrou (jtué
a
la parrie larérale externe de la porrion la
plus élevée de
h
créte,
&
qui aboutit au demi-caoal de
la face ioférieure .
Cet os erl articulé avec toos les os de la mlchoíre fu–
périeure, avec J'os fphénoYde , l'éthmoYde
&
le coronal.
Voyez
SPHÉNOIDE ,
&~.
&
nos
P I.
d'
A11at .
J\11\XIME ,
[. f .
(Gram. )
regle , príncipe , fonde–
demem de quelque art o u fcicnce .
M AXn!E
perfi.d• ,
(
Hijl. mod. )
re dír princípalemeor
d'une propoficion avancée par
quel~ues-uns
du tems de
C romwel; favoir, qu'il étoit perm1s de prendre les ar–
mes au nom du roi con1re la perfonoe
m~me
de fa ma–
jcflé
&
conrre fes commilfaires : ceu e
maxtme
fur con-
'
damnée