MAX
damn~e
par un fiatut de la quatonieme année d¡¡
regn~
de Charles 11.
<.
ii¡.
M AXI MES (
Art. milit. )
ce (ont daos
la
fort itica¡!Qn
les regles ou les préceptes qui fervel) t
a
la
difpp(ition
&
2
1':\rrongemen t de; ouvrages qui tui ap_earticnnent .
f/oyez.
les prtncip:iles de ces
ma:t'lmn
~u
mot
fORTI FtCATIQN.
MAXt ME en
Mrdiqr¡e,
adJ. efl le
nom
qu'on donne
a
une forte de fcmi-ron qui fait la diftérence du fem i-
10 0
mineur au ton majeur,
&
¡lont le rapport efl de
2f
a
27. ün appelle auffi
diefe maxime,
l'in¡crvalle qui fe
rrouve etltrc le
ji
non tempéré
&
fon
di~fe .
f/o yez.
D
1E'-
5 E.
En fin on appclle
pomma max ime,
ou
comma
dt
P J•thagorc,
celui don¡
k
rapport
eij
¡:le
p4288
a
f3
1441.
Voya:.
C o~J M A .
.
f'r1ax ime
par rapport au tems, efl une note
fat te en
quorré
long , avec une queue au c6té droit, de cene
manitre
~;
&
qui yaut huit mefures
á
deux tems ,
c'dl-3-dire, deux
longu~s,
&
quelquefois trois, felon le
m ode .
Voyez.
Mop E. C ette forre de note ¡¡'cfl plus d'u–
fage depuis qu'on fépare les mefures par des barres ,
&
qu'on
1
n~rque
avec des liaifons les tenues ou continuirés
de fons ,
f/oyez
13A RRES, Mp u RES .
M AXIMIAC UM,
(Giog. )
endroir de la Franche–
C omté, ou S . ¡.,autcir¡ , un
de~
plus anciens moines du
pays des Sequanois établit u'tl monallere de 40
tpoines
~
la fi n du
v.
fi ecle.
Ce
n'cll ni
Mona
y
auprcs de S.
L autein, ni
Menay
auprcs d' Arbois, cort)me l'a cru do
m
M abill on , paree que ces deux pricurés
fqot plus nou–
vcau x , Scroit ce
llfe{may
dnns le bailliage de Q uit¡gey?
du-moin~
cct¡e idée s'accorde avec le nom
jatinl, qui a
dt1
erre
M aximía(II'P.,
qu'on a d'abord écrit
Maixmoy,
&
en lilire
M efmqy .
( O.
J.)
MAX IMJANOPOLIS,
(Giog. anc. )
nom donné
par les autcurs
3
plufieurs villes;
f~avoir,
:l
une ville de
la
Palefl ine,
a
une vil le épifcopale de la Pamphylie,
:l
uue ville
d~
la Thrace daos la M édie,
&
a une ville d'E–
gy prc dnns la haute
Théba'id~ ,
(O.
J.)
.
MI\ X IM IN
ST.
Sm1.8i Maximini Fanum
1
(
Glogr·. )
petitc ville d< France en P.rovence, au diooele d'A ix .
11
y
~
dan< ccttc ville '!!le églife de I
?ominic.ai!'s qu'o.n
vrfi tdit
be~uooup autrefot~ ,
paree que
ces reltgteux pre ·
tenQent y pofléder les reljques de fainte
Marie· Ma¡~de·
Jainc
&
l'pn juge bien qu'ils défendent cene idée avec
bea~~o4p
de
chal~ur;
r¡¡ais la croyance des reliques s'é·
vanouit
~
mcfure que la rellgion s'éclaire . (1) La ville
de
S,
J)1Jximill
ne deyient pas florilfante. E lle en íur la
rivicn:
¡I' Arg~ns ,
ii
6lie11es S . E. d'Aix,
8
N . de Tou–
lot),
17P S. E.
de París .
L ong..
B .
42.
lat.
43·
JO.
(O . } . )
MAX IMUM ,
f.
m.
ou
plru
grand,
m
Mathl mati–
'l" rf
1
(
Glog. )
marque l'érat le plus'grand ou une quan–
ti!~
variable puiffe par venir, eu égard aux lois qui en
d~tcr minent la variation .
· !.¡e
lt!aximum
cfl par-Ji oppofé au
mínimum , f/•y•z.
ll1o ¡r
tv.M .
lJ'IIthode
de
maximis
&
de
minimis.
L a mérhode qui
er¡ pon e le
1101~
efl
e~j1ployéc
par les Marhé maticieus
pour découvrir le poim, le lieu ou le momenr, ou une
qu~nríté
vari.tble devien e la plus grande, ou la plus perite
qu'il efl po ffi ble , eu
é¡:~rd
:l
fa loi de vnriation.
i
1
·s ordonnées d' une courbe croilfent ou décroifl ent
juíqu':l un cen ain terme , pa(fé leq uel elles co mmencent
au com¡aire
:l
décroitre, ou croirrc ; les
O)~rhodcs
qui
peuvcllt fervir
a
détermioer les
maxima
&
mínima
de
(1) 11 eft
c
~na.inqu'on pcut perdre fa.cilcment la croyotnce, qu'on
.a
de
Cen
ainesr~hques '
6 on
~es
conlidere par
C.1pport
a
CC!rt.tins
f.aiu
hilloril¡u~ ,
o\\ l'on
peut
r~gardcr
comme
:!p~Xríphes
celles
•
que quelque Eglire
V~néroit
comme véritJblcs, puifqu'il n'eft que
tro(" Yu•
que
cenaim
impoftcu.u en ont
fuppos~
de faulfes ,
quel.
quct /()ins ,
8c
préca.u"tlons. qu'otTent pris
de
tout tc:ms 1'6gliJc,
8c
le• E•é:qucs, pour empccher le•
~deles
de tomber dans
r
crreur de
(:m
dan.s nne mu iere
d'.tuffi grande
imP?.rc~nce
que
~e
culte
r~Ji.
gieux qU¡e loon rcnd publiqucmcnt aux réliques det S:unu . S.
Gr~.
Goire
Je Tours nons
rapporf.e cbns
fes. livres
de l'bi!\oire
de Fr;an.
ce o diffi:ren•
cxemplcs des diligcnces que
1
P~f1:eurs
de
locglife
ont
fait ;\
cet
c!gatd .
S.
Opu t
d,e Mile•e dans fon premicr liyre
contre ¡>armcnien attef\.c que la fiJitiéufe Lucillc.. vomit conrre I'E.
• eque Cécilicñ milie injures
o
pour avoir
~d:
··p;af lui
defc:ndu
de
.rendre le culte 1 on
Man ir
o
qui
n'c!roit pu encare:
rl connu
poar
tcl de
¡·~gli{c,
n a
pri
s d';mtrcs.
mefurct dans
J'auaes
terus, prtn–
ciralcment les Ponrifes
rom:a.in.s,
pour
cmpccher la public:uion.,
&.
vénéfacion
des
t.auefa
réliqucs:a.u préjudicc des
vé"rit~blcs ~
maii
nonobl'bnt
cela
il )'
!'1
en
des ifP.pof1:eun
o
qui
font venu,s
a
boat
etc (urprendrc fa nWgion des
fid~les
o
en leur prHcnt.1nt .Jes réli–
ttUc.s
de (;une.
o
qui
r~ellcmeor
ne
l'~roienr
pat.
11
f~ut
c{ptrer
nc!anmoin•
~ue
la
cro.rance de e
rones de rl liquc.•
s'c!unouira:
mefure qu une
jufie
cr'i.tiquc ré'p3ndra
la
lum1erc de
la vc.rité
.~ru
l'cfprit de.t
homroc.l.
&
c'cll dans ce fe• • qu•il bat fuprofer
que l'autc•r.'
r.ule .
da
a•
~,._aiclc pr~feac
o
pucc
qac
la croyance de
MAX
173
ces ordounécs , c'efl-3-dire
leur plus gr3nds ou pies pe–
~its
états
feront dooc d<o 'méthode! de
maxi,ís
&
mi–
nimis .
O r, lorfqu'il s'agir de déterminer les
maxíma
&
minimf!
de quclque quantité que ce íoit, qui croilfe ou
décroilfe, jufqu'a e n cerrain terme, on peut íe repréfen–
ter toujonrs ces quamirés comme des ordounées de cour–
)>e;
&
aiu fi les mérhode> qu'on peut fu ivre daos tous les
cas poffibles, íe redu iCent
a
cclles qui enfeigneot
a
dé –
terminer les
maxima
&
mínima
des ordonnées des courbes.
Suppofons qu'il faille déterminer ce
maximum
ou
mí–
nimum
d'une quantité variable ou fl uente quelconque,
qui
entr~
daos une équation
dorm~e
&.
a
deut variable¡
auffi quelconques; la regle prefcnt de trouver d'abord
les fluxions,
&
de fuppoíer
~nfuite= o
la flux ion de la
varial¡le
ou
fluente, qui doit devenir un
ma.rimum .
Par
ce moyen on formera par-la une nouvclle équarion en
fl uentes íeulemenr, paree qu'elle ne conriendra d'abord
qu'une fen le tluxion, par laquellc on pourra la diyifer ;
&
cette équation en
fluentes é rant
combin~e
avec la
propofée poor fa ire difparoitrc une de leur vanable, don·
nera une réfulrante Mtcrminéc d'ou l'on rirera, fclon
qu'on le jugera 3-propos , ou la pofition du
m~ximmn
cherché, ou fa quantité..
~clairci!lons
cette n1éthode
par deu
x
exemples ,
N ous fup poíerons daos te premier, qo'il s'agit de dé–
terminer les plus
gr~ndes
ou plus perites
ordouué.esd'une
courbe
~~g~brique. P~1ifque
daos les co
urhes qm onr un
maximum
ou
mir;imltm ,
la tangente
T M
change enfin
en
·O E,
&
devient parallele
a
l'axe.
f/ . d'Anal.
fig.
"!–
&
26.
11
faut done que pans le cas
d~ rnq~imttm
ou
du
mitzi"'Hm
la fo'ltangente
P
T
devienne infinle.
M~ls
'f¡X
1~«
t
ceue
fouran~e~te
P T
="'-¡];
done
-¡¡-
=
oo , e efl-
a-dire ( au· moins
y
reflatu
ti
ni, ce qui .fait le feul cas du
maxim11m
ou
minímum
propte!JleOt dtt) que
d
x
=
~
par rapport
a
dy ,
ou bien que
dy=•
par rapport
a
d;r.
l'fous prendrons done l'équation des fluxioos de la prq–
pofée,
&
négli)lear¡t 10us les termes
affe~és
de
dy,
que
llOllS
d~vons
t'aire en etfet
=o.
nous ¡iiviferoos les aurrrs
1ermes
p~r
la íeule
flu~ior¡
d
x
qu'ils
~ondendront , ~
nous ferons de plus ce quotient de ce11e divifion égat :\
'l.éro ;
'cela donncra one nouvellc éqnation fluente
i
com–
parcr
~vcc
la propofée , pour en rirer au moyen de leurs
rédoélion~
en une feule, une réfulrante en
x
ou en
y
íeu–
lernenr, felon qu'on l'airnera
le
rnieux, laquelle fervira
a
découvrir ou la yaleur de
x
convenable au
maxinmm
ou
minim11m
cherché, ou bien la valeur
elle-m~me
de ce ,
maximll'n
ou
miHímum
;
íaur
i
ernployer , lorfque les
circonflances indiqueront de le faire, des !Jioyens
~brégés
au lieu de la réduélion de dcox équarions en une feule.
SuppoCons en fecond lieu, qu'il faille
coup~r un~
droite
A B
(fig.
6.)
ao point
D,
d~
maniere que le reólangle
des deot parties
A D
&
O B
íe trouve
~tre
le plu¡ grand
qu'il Coit poffib[e de
~onfirui¡e
qe la forre . N ous i¡om–
merons
A 8
,
a,
A D ,
x
;
B O
fera done
a- x
~
11 D
x
D 8
=•
r: -
x x
Cera la quantité qui doit étrc un
maxi–
mum
;
fa ditfé remie[le ou fa f1uxion doit done ctre=.
¡
or
fi
11ous nommons
y
la quantité variable ¡qui doit de–
venir un
maximum,
nous aurons en
g_énéral
.
.
.
.
.
.
.
.
.
¡S
X...- X X
= Y·
D ont l'équarion de
flu~ion
Cera ...
adx -2xdx=ay,
Et négligeant
d
y
qui ell = o,
a d x-J.x d x=•·
Et par confequent .
•
.
.
.
.
.
a
-
2
x
=•·
Ou bien enfin
1
x =
-
a.
•
:Pe
I"Eglife re(pcfl-ivcme:nt <10X rélique.s, des,
faints
en
~n6ralo
ainfi que
1:1.
doB:rine
qu'clle
enfeignc {ur
rt
culte rel,igieux:
o
qu'elle leur rend .
ne
p~urroot
jamait perir. ét.1nt le dit culte
fondé
(ur
la rév6Ja.
tion divine .
Le•
réfMm;ueurs
auront
beau
'blafph<mer
l
ce fujet
•
leurs cfforu
(e
briféront
toojonu
contrc
ce
terriblt
ecu4:uit .
Ce
QJhc n'ef1:
p;u
nouveau; il
eft
.1uffi anden
que
t•Eglifc
meme ,
&
nous
en
avonJ
la
preuve
conC,gn~e
dans
fes proprc
1
rttonuplCRs
le.
phu aotiques , qui .ron
t
parven.n•.
iu!qu'l.,
noas . On. en voit
1111
dans
le
~bap.
14;
d~
hv. -..
~e
1
h1Rolrc:.. lll
Eufehe : qui el'\.
une len
re
écrtte
par
1 Eghfe
lle
Sm1rne 4 toutes lea,
c.gll(e, catholiquc• . On
y rapportc;
le
marcire de S. Volicarpc , qui fut brulé
l
l'mRancc
de.s
Juifs.
Les
cbrJ.!ticns
anim~s
d'un
fa,int
z.éle
u m;afferent les .
['l[étieux
ref'tes
de <es ,.,(femen•. ech.lppt,
aox
a'arome•.
pottr
les
me
me
dans un lieu
d~cenr,
oi\
lesfid~lcs
de S 1rnc
alfembl~r
demantfoient
a
notre
CÍ[tn;:ur
la
grJ.cede
célébrer
{a
(etC
nata(c
a~ec
des
(entimens
de joje
&
d'
allégr eífe
le jour
q_u'il
fut m:uti.
nfé. C.1ri1Je le Jerofolimhain , le
gn.ndBa61e , les
deux
Grégoire
d~
Na·uanz.e . k de Nictc ont
éc
nt d'une
maniere
cbire
&.
pré–
CJ(e
fur
le
culte drl
:~ux
r61iquet
Jes (ainu .
Les aéles
des
Ap6trc
1
m~mCJ
en fonr meacion . On
y
voir
que let fa.aire.s
8c.
~einture
d.e
l'Ap~tre
fi.
Paulo
appliquét
AUX
infirmcs. let
cutc.itfoi
nt
de
lcurs
irt~
firmn6t,
mnnumen• _bien
re(pelb.blc.J
de la •énér.uion,
&.
devotio[\,
q~·avoie?t
le.' prém1iu
6J61c•
~
ce• .
r~liques.
en
fueu.r
cle(queHc
J?lea.
d;ugnou faite tle
fi
grands nuraclea
o
(~ ,
•