174
MAX
De forte qu'il n'y a, pour réfoudre le probleme, qu'a
couper la ligne
A 8
en deux parties égalcs; done le quarré
de la moitié de
A 8
ell plus grand que tont le reélangle
qu'on pourroit faire de deux
autr~s
parties quelconques
de
A 8,
Iefquelles prifes enremble feroient égales a
lf
B
.
On rrouve daos les
Mlm. á,
/'arad.
á.s Scienc.s d. p,._
ris
de 1706 un mémoire de M. Guifnée, qui contiem
plutieurs éclairciffemens fur cette méthode , Ce mémoi–
Te, qui peU!
~tr,e
UtiJe a Ccrtains égards, n'efl pas exempi
d'errenrs . Elles ont été relevées par M. Saurio, daos un
mémoire imprimé en 172-J·
La méthode
de
maxim11
&
minimis
efl fondée fur un
príncipe bien limpie. Quand une quaruité va d'abord en
croifTant,
&
enCuite en décroifTant, fa différence efl d'a–
boril pofltive,
&
en!Uite négative; c'efl le contr:>.ire li elle
va d'abord en décroifTant,
&
enfuite en croillaot: or
un~
quamité qui pafTe du pofltif au négatif,
0.11
du n6gatif au
-pofltif, doit dans le pafTage etre
~o
Oll
=a l'intini. Le
pafTa.;e par 'l.érCJ
efl
le plus ordinaire;
c'eCl
pour cela qu.e
Ja regle la plus commune pour rrouver les
maxima
&
les
mínima,
efl
de
faire ladifférentiel!e=•; mais iJ
y
a
anffi
des cas ou
il
faut faire la différentielle=CX?.
ll
efl
vr~i
que daos ces derniers cas il y a de plus uo¡ point de re–
broufTement
a
l'endroit du
maximum
ou du
minimu//l.
f/oyn:.
fig.
5'·
Ain6 o o peut dire qlte les vrais
poíno~
de
ma–
ximum
ou de
minimu>p
conúdérés comme les points flm–
ples
&
qui n'oQ,t aucune autre pr.opriété, font ceux ou
Jy= o .
C ependant le cas de
dy=o
ne donne pas nécefTaire–
meot un
mttximllrA
ou un
mtnimutn;
-car
dy=o
indique
feulement que la tatlgente efl parallcle
a
l'axe, commc
dy
=;:=
oo
indique [eukment que la tangente efl
p~rpe.ndi
culaire
a
cé meme axe. Or li le point ou la tangente
efl parallele ii l'axe, étoit un point d'infléxion, comme
cela peut arriver daos pluliems cas, alors
il efl aifé de
voir que l'ordonnée
p~fTaot
par le point ou
áy=o,
ne
feroit ni un
maximurr¡
ni un
mínimum.
Pour éclaireir
ces difficu.Jtés', (uppofons *"=
Z,
&
it;naginoQs une oou–
velle courbe qui ait
Z
pour ordounée,
&
pour abfc.ilfes
·les abfcifTes
X
de la premierc. On remarquera q ue pour
qu'il
y
a-it
un
maximum
ou un
mínimum
au point oU
.t
=o,
il faut que -les ordonnées
z
au·defTus
&
au-def–
fous de ce point, foient de diff.érens fignes; c'ell-ii-dire
que fl on tranfporte en ce point !'origine des coordon–
nées,
voy•z
CouRBES
&
TRANSFO R~IATION
DE
AXES,
&
qu'on no
m
me les c¡:oordonnées nouvelles
u
&
t,
au lieu de
x
&
z,
ji faut que l'équation eo
u
&
en
t,
foit
telle que quaod
,. efl
infiniment perit,
foit pofltive, foic négati,ve, on ait
tt
m
=A
t",
m
& "
étant des nombres e
ntiers po fltifs
&
impairs,
voye"-
RE–
llRO USSEMENT: or
ce.Ja fe peut reconnoltce par la regle
'du parallélogramme de
M.
N ewron-:-
f/oyez
StruE
ou
S ur TE,
&
PARALLÉLOGRA~IME.
D aos toute autre cas que cclui des nombres
m
&
n
impairs, le point ou
z
=• ne fera point un
maximum:
de plus pour
diflin~uer
,ri ce point donne un
maximum
ou un
mínimum ,
ol n'y a qu'a :voir
li
z
efl pofitif ou
négarif avant d'etre=o. D ans le prémier cas l'ordonnée
fera un
maxuizum
;
elle fera un
mínimum
dans
le fe–
cond : or le premier cas aura lieu
Ci
A
erl négatif ,
~
le
fecond s'il ell poútif.
Voila pour le caleul
deáy=o·
A I' égard du qlcul
de
á
y =
qo;
nous obfervons d'abord que c'cfl une fa–
·~on
de parler tres·impropre , que de faire une diftéren–
tiélle ="" , pnifqLt' une difiérentielle efl une quantité in–
finim em perite, ou conlidérée comme telle .
f/oyez
DtF–
PÉRE NT!ELLE. Ce n'ell point
áy
qu'on fait=oo ;c'dl
le rapport de
á
y
a
á
x
ou
z:
or daos ce cas il faut que l'é–
quation en
1t
&
en
t'
foit télle que quand
u
s:fl infiniment
peLite,
[oir
pofltive, foit négatiye, ou
3i~
1t
m=
A
t_n, m
e xprimant un nombre négatif impair,
&
n
un nombre
polirif impair.
f/oyez
BRA NCRE.
Nou~
ne faifons ici que donner I'efprit de la métho–
de ." Ceu1 qui defirerom un plus
gr~nd
détail, peuvent
recourir
a
l'analyfe des courbes de
1,\11.
Cramer, ou cene
~atiere
ell bien traitée .
f/oyez
l•
ch. xj.
de cet ouvrage .
Souvent au 're/le
ta
na
tu
re du probleme feul, fans au–
cun,e amre coolidération, indique ú
á
y =•,
dJJÓtJe réel–
Jement au poim de
ma:cimHm
ou de
minim11m,
~
fi
c'ell le premier cas qu le fecond. Par exemple,
1i
on
propqfe de
trouver un point d3ns un demi-cercle
1
tel
que le produit des de,ux Jignes menécs de ce point aux
extrémités du dianterre, foit un
ma;cimum,
on voit bien
que la folution de ce probleme donnera en effet un
ma–
ximum,
&
de plus que ce ferl un
maxim11m,
&
non
pas
l!ll
'r4i>1imum;
car la quantité qu'oo cherche efl évi–
jem~em
égalc;
a
o
a
chacune
de~
deux
e~tréJliÍiéS
dij dja-
M AY
mttre~
&
eette quantité ell touj ours
ré~l)e
entre ces dettX
extrémités: done il
y
a un ou plufleurs points ou elle
ell nécelfaireonen t dan<
b
plu~
grande valeur polfible: car
cela doi{ arriver nécclfairement
ii
une quantité qui part
de
o,
&
qui y retouroe.
-
11
'1
a
encore une attention a faire daos
1~
rechercne
Gu
maximNm
ou du
minim11m,
c'eíl qu'aprf:s avoir trou–
vé l'équation en
x,
qui douuc l'abfcifTe répondant a\1
poiut cherché, il faut voir non·feulement li cette valeur
de
x
dl
rcelle, mais encare
G
étant fubllituée
dan~
l'é–
qua{ion de )a
courb~ ,
elle donñe pom
y
une valeur reel–
ie; fans ces deux conditions, il n'y a point de vrai
ma–
x imum
ni
minimHm.Voy.
E'Q
U'
A T
1
o
N,
E'v
1).
N
o u
1 R ,
ht AG INAtRE, RActNE, CouRBE,
&c.
Nou; citons
ici
l'arJicle
E' v A
N
o u
r
R,
paree
qu'i~
fournit des méthodes fllres pou r faire é vanouir relle in-
, f:Onnue qu'on juge ii-propos d'un cenain nombre d'é–
quations,
&
que par conféquent il Cera
tres-utile daos
c~tte
recherche ; c!r on a
¡
0 .
l'équatinr:t de la courbe en
x
&
en
y.
2°,
L'équa~ion
du
maximum
auffi en
x
&
~~~
y.
Je
fuppofe daos cene éqllation
a
~u
lieu de
x,
&
6
au licu de
y,
&
par
la comparaifon des deux équa–
tions , on aura la valeur d>
a
&
celle
de
b
par deux
équations qui n'amont chacune que
x
ou
y
d'inconnues .
g
0 •
On a de ¡:>lus une
~quatioo
ent¡e
:r
&
z,
en fa i-
fam
~=o
dans l'équatlott différem_lelle de la courbe.
Enfuire on
<!
n=x-a,
&
Yf=Z-b:
ce qu·i ¡lonnera
UOe OOUVelJe équation en
1t
&
en
t,
de laquel le
0 0
peL![
aufli faire évanouir
a
&
b,
(¡
Qn le juge :1-propos. En
un mot on combinera
ce<
équations J!l)tr'elll! , de la ma–
niere qu'on jugera la plus
facil~
&
la
pl<~>
expéditive
pour par venir
:i
la folutiotl
dLJ problcrne ;
&
l'articlc
E' v
A
N
o u
1
R, aioli que tolltes Jes remarques précéden–
tes, fourniffent ponr cela difi'érens rnoyens.
(0)
MAXON,
(
Hifl,
nae.)
f/vyez.
MUGE.
M A
Y, (
Glog . )
!le d'Ecotfe ,
a
l'emboucbure du
Fonh. Elle a un bon havre; o n
'f
trouve quami¡é de
poifTon, de gibier,
&
de gras parurages . Ses rochers
a
l'efl le rendent inacceflible .
Lo11g.
lf. 22.
lat. 5'6.
23.
(D. '} . )
MAYAGUANA,
(Giog.)
petitelle de 1'!\mérique
fepteotrionale,
&
l'une des Lucayes,
a
dou1.e
licues
vers le nord-efl des Ca"t'cos. On lui dono
e
2.0
mill¡:s de
cours, entre le fud-e/l
&
le oord·ouefl.
Long .
305'. lat.
fcptent.
H . lf.
(D .
J . )
M
A
YENCE, L'ÉLECTORAT DE,
(
Glog.)
il ren–
ferme une étendue plus confidérable que l'archeveahé.
La plus grande partíc de cet éleélora,t cfl entre le Pala–
-tinat
&
T reves aurour du Rhin , ou font
.')'[a
yen
ce ,
Bin–
gen,
&
Hochfl.
11
comprend le
Rhing~w,
&
la Bergll raf–
fe.
JI
a daos le Palatina
e
Gersheim,
&
Sobreb,im.
11
a
en Franeooie le long du Mein une liGere, en Thuringe
Erfurt, capitale, l"Eisfeld; enfin daos le He{!e, Fritzlar
&
Amonebonrg .
(D . '}. )
MAYE!'ICE,
I'Arch•vichl
d.,
(
Glox.)
pays d' Allema–
gne fur le Rbin, appartemnr
a
l'archevéché de
Maym–
u.
Le p:rys qui comprend ce dioce fe efl foot bon . On
le di.vife en deux parties; celle qui eCl
le long du R hin
s'appel le le
Rhingaw,
ell fort peuplée
&
fenile en bons
vins; celle qui eCl du cóté de la Franconie s'étend le
long du Mein,
&
compreud les bailliages de H ochil, de
S oeiubeim,
&
d'AfchaJfembourg,
le comté de
~om~llein ,
&
une partie de celui de Reineek: la n¡aniere.dont
fe fait l'éleétion de
l'arch•vét¡ue d.
Maymu,
fes titrcs ,
fes prérogatives, ne font pas des chafes qui nous intér–
e!leut ici.
(D.
J.)
MAYENCE,
(Giog . )
ancienne
&
confidérable ville
d' Allemagne, daos le cerc-le du bas Rhin, capitale de
l,'archev~€hé
&
de l'éleélorat de ce nom, avec une uni–
verljté fondée en 1477,
&
un archevéché éri¡!é en 747·
S.errarius qui a beaucoup écrir fur cette ville, croit
qu'elle a été fondée, ou du·moins c.oniidérablement ag–
grandie, dix ans avant la naifTaoce de
J.
C . par Ciau–
dius-Prufus-~ermanicus ,
beau-fils de l'empercnr Augu–
lle,
&
frere de T ibere.
11
ell cenain que les Rornains
en tirent une de leurs places d'armes,
&
ql)e Dn¡[us
y
féjourna long-rems.
·D aos les écrits lados
Maymc~ e~
nommé
Magotia,
Mqgrmtia,
Mogt~ntiacttm;
ellé efl appellée
M•nt:::.
pu
les t\llemands .
Ql)oiqt¡e
cene
ville ne foit pas la plus féconde d'Al–
lemagr¡e en hommes de lettres,
il
y
a néaomoins beau–
couP. cj'apparence que l'invention <!e l' lmprimerie
y
a pris
naillance. Serrarius dit qn'on
y
conferve encare ll! pre–
mier
efT~i
de
Gutt~mberg.
M ay•>;«
a joui alJez
lon¡¡·rems de plulieurs grar¡ds
privileges
qt¡i
la reodoient
ftonfTam~;
mais en 1462., l\dol–
ghe1