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MAU

\'ir

~

t'écoutemént

des eaui

qui .font fur tes tBhcs, rans

que t'cau de la mer

pui rf~

encrcr

d~ns

le va:Cfeau, pa r–

ee que les vagues ap¡>latilfcnt la

maugrrt

conrre le bor•

dage.

MAUGES LES, (

Glog .)

ou le

payr de Maugu,

petite comrée de France dans

1'

Anjou, qui

la

borne au

íi:ptentrion . Elle

a

Féletlion de Saumur

a

t'orienr,

&

le duché de R erz.

il

l'occideut : c'eft un pays montueu.t

l¡¡ _rres-pauvre .

M A U L E'O

N, (

Gl~~· } pctit~

\'ille de France en

P oitou, chef d'une ·éleé'rion au diocefe de la R ochelle ,

a.vec une célebre abbaye .

111aullon

e(l

fitué pres du ruif–

fciu

de

I'Oinc ,

:l

18 liéues

N . E.

de la R ochelle,

&

20

N. O . de Poitiers.

Lo''~·

t6.

f O.

lat.

46.

p.

MAULÉON DE SouLE,

(Gioe;. )

petite ville de Frao–

cc, en G oú:ogne, capitale

<lu

pays de

Soule,

a

huit

Jieues

S.

O . de Pau, 16 S. E . de Dax,

1 7 ~

de P.aris.

Lo".{·

16.

46.

lat.

41

11.

H enri

Spot~e

naquit

a

Mau/lo;z

en

t

r68,

&

cut pour

parrein

H

~nri de Bc

>U rbon, depuis roi de France, fous

le nom d'

Henri.IV.

fut élevé dans le Calvinilme,

&

ehangea comme ce prince de reli,¡ioo ; €e qui tui valut

l'éveché

d~:

Pamiers.

11

a abrégé

&

continué les

annale~ d~- Baronius;

jor–

ques en

1640!

il ell mort

a

·T oolou fe en

164'·

L:1

m~illeure

édition de fes a:uvres, eft celle de la

N

uc ,

a

P~ris

en

(,X

volumes

in-fo lio.

.

MA U Ll, (

Glo{. }

ri vi~re

du royaume de Sicile,

daos la vall¿e de N oro: elle paffe

a

Ra~ule,

& ""

fe

jetter daos lamer au port de Mnzarelli;

~'efl

poor cela

qu'on l'appelle quelquefois

Fiumt

JI

R agt<[a :

c'eft

l'Her-

7tlinitt(

des ancicns.

,

M <'\ UMAQUE8 , (

GI•J!.·

)

vitla¡¡e du diocefe de

&oilfons ,

litué entre Cornpiegne

&

N oyoo, dan<

la

plaine un peu au-dela de Ch oify ·fur-A ine. Les promlers

rois de France

y

avoient un palais,

&

clom Gcr:naln

femble erre tres·fondé

a

appJiqu~r

a

ce

licu !OUt ce qu'on

lit de l'aocien M amacas, ou M amaccas . La

for~t

de

l.¡ezque, en latin

Lifica,

mal nommée

dr Lai!(lt,

el!

tour proche

Maumm¡ues;

ce qui en rendoit

le féjour

agréable

a

nos rois.

( D . '] . )

M A

Q

N D, (

H l(l.

mo

d.) aneienn

e me>fure daos

1'

Ao–

gl>terre.

Vo yn.

Harris,

{

uppllme.nt.

MAVONDRE, (

Hifl.

flflt.

Bo

tan.)

raclne qui croit

dan~

l'ile de J'v1 adagafcar; elle eft de

la

grolfeur d'un

<Eut de poule; .fa peau ell amere, mais le dedans a le

goilt des marrons .

'

M AUNE , f. m

(C•mmtru . )

pnlds dont on fe lert

qans les états du Mogol .

11

Refe

H

livres d

1

Angletcrrc

1

ou J"9 livres qe Paris

~.

Diélionn. dt Com.

M A U RE C AP,

ou

CAVESSE DE MAURE

(

Maréchalluie . ) voyez.

c.-.

P.

'

M AURE SAI:,iTE,

(Giof!.. )

petite

ville.de

France en

T ouraine, au diocefe de l'ours,

ii

fe

pr licue< de eette

ville , "9 S. O. de Paris.

Long.

18<1. 16'.

'tf ".

lat.

47d.

r,·

,,.

.

· ·J~ ~RP:

S.;nnE,

(Gio7.. )

ile

de

lamer lonienne ,

entre la balfe Alb1nie

&

l'ile de Céfalonie. Elle a en,

v iron

10

lieues \le circuir

&

comiont quelques ports .

!¿es Véniticns Jlont enlevée aux Turcs en

1684:

mais

ceax -ci la repriren¡ en 1

;1

s,

en détruifirt!nt les fortifioa,

tions,

&

l'ablndonncrent.

MAURES LES, (

Glog. anc.

&

mtd. )

en

!ario

M auri,

peuples ,j'Afrique, qui fclon les

tems, ont eu

nne étendue plus on mnins contid é rable .

Sous les Romains, on appelloit

Maura,

les habítans

11aturels des trois Mauritanies. Oes peuple¡ abandonne–

rem 3 ces maitres du monde, toutes les elites de leur

pays ,

&

leur

p~yerent

des tribucs, pour polfé<\er en paix

leurs campagnes. lis en agi(ent de méme .avec les Van,

d~les

·qui inonderent

1'

Afrique,

&

fe camonnerent daos

l'intérieur du pays vers les monta¡!,ne ; mais ils goO te–

r~nt

le C hriftian i!ine que ks \'andates avoieot répandu

dans leurs olimats., Avec le tems, les califes de

Ba~dat

ayant fa it de grandes

cooqu~tes

le long de la Médtter,

ranée en Afrique, les Sarrafins qui s'·y étcndiren l,

y

porterent le M¡1 ful manifme .

L es

M aura

étant ainfi devenus

mahoml tan1,

a

l'er.

em pte des S qcraGns leurs maltres , feroicnt vrailfembla–

blcment demeurés en .'\ft ique, fi

le comte j ulicn ne les

eut point appellés en Efpagne. Des qu'il s ellrent con.

nu l'heureux climat de l'Hefpérie ; ils s'y ñxerenr,

;'y

mulriplieren¡, la remplirent de

lears compatriotes ;

&

leur générat n'agiffaAt pa; Jona-tems au nom du calife ,

fe fit fouverajn

lui· tn~me .

On°fait comme les rois d'E –

fpagne

~nr rep~is

peu-a -peu fur les

M aurts,

les roya u–

f!CS

qu tls avot_¡:nt fondés trcs,promptemcm . Ces i:\fri.

r~mt

X .

"

.

MAU

qualt!s chalfés

~'Eip•gne,

retoumerent en Afrique ,

&

conunuerent d

y

exorcer le Mahométifme.

.

11

fa~t

aujourd'hui dtllin¡¡uer

le~

pays des

Mtrurn

oij

tls dom1nenr , de ceux oii tls jo1,1ilfent feulemeru d'une

liberté qui n'cll guere dilfd reate de la rervitudc . Les ·

M aura ,

par cxemple, [on t les mai tres aux

royaumes

de M aroc

&

de Fez , qui répoudent

i

la · Mauritanie

T ingitane des anciens; m3ÍS

il n'en

ert

pas de me me

a

Alger, ls mil

ice

compo(ée do tures

&

de rcnf gats

y

a

la fouveraine puilfance.

V oyt<.

MAUR ITANIE.

'

M.'\

U

Rl

A

C,

Mauriacum, ( Gévg. )

petire ville de

France dans

la haute Auvergne , chef-lieu d' une élé-

8 ion parriculiere. Elle eft prcs de la D ordogne,

&

des

frontieres du L imoufin,

a

t

1

Iieues

S

E. de Tulle .

Lo"/(·

19.

f9 ·

lat.

4f·

19.

( D . '}.)

MAURI C E, SAINT, (

Hifl. mod.)

ordre

militair~

de Savoie . Amé ou Amédée

V111.

prem icr duc de

Savoie , s'étam ntiré 3 Ripaille avec quelques feigueurs

de fa aour, inftitua eet ordre de cheval«rie,

tant pour

honorer la mémoire de ce faint martyr

1

que pour con–

ferver cel le de ra lance

&

de ron anneau ' qu'on

~ard~

précieufement daos la maifon de Savoie ,

&

qui fonc

le~

principales marques de

cet

ordrc .

L'inftituteur ordonna que les chevatiers porteroient

une longue robe

&

un ch3peron de couleur grife avec

ls ceínture d'or, le bonnet·

&

les manches de camelnt

rouge,

&

fur le manreau une

aroi~

pommetée de tef–

fetas blanc'

a

l'exception de celle du

~énéral

ou graud,

maitre, qui devoit érre en brod«rie d'or.

Philibert Emmanuel obtint du pape Grégairc X I

11,

en 1

n~ ,

que l'ordrc de fa int Lazare fcroit reuhi

a

ce–

tui de

faint

M

a

~~rice .

L a deflination de ces chevaliers

1

leloo 13 bulle de ce pomifc, efl de combmre pour la

foi

&

pour la dUenfe du faint fiége,

Par ce¡te réunion, les chevalier de falnt Lazare ont

ahangé leur croix verte en une aroix blanche pomme –

tée . L e manteau de cérémonie de l'ordre de

Jaint Mau–

rire,

eft de taffetas iocarnat doublé de blanc, avec un

cordon

&

une houpe de fnie blanche

&

verte. La ca–

faque

&

la cotte d'armes fonr de

da m~s

incarnat char•,

geles devam

&

derriere de la croix de l'ordre en brode–

rie . ·Guichenon,

bijf. de Savaie,

Fa vin,

tblat. d'honn.

&

de ch:7•al<rie .

·

M AURICE,

l'íle, (Giogr.)

ile d'Afrique fi tu ée vers

le 21 degré de

latit.

méridionale, pres de l'ile Ma fca–

ren'has. Les Hollandois

y

aborderent en

t f98 ,

&

luí

donnerent ron nom de celui du prince d'Orange, qui

étoit amiral des Provinces-unies . L es Porrugais J'a?pcJ,

lent

ilha do Ouno;

¡'ignore pourquoi; car ae n'ell poim

Jlite

d~

Cernl

dont Pliue f.1it memion . L'ile

Ma~<rice

a enviren

l f

lieues de

tour, a•·ec un bon havre, de•

montagnes

fort élcvées, toujours couvenes d'arbres

verds , du poilfon en abondance , des vaches, de> veaux

marins, toutos forres d'oifeaux; l'air en etl pur,

le

ter,

reío fcrtile,

&

cependant c'ell un lie\J qui rofle defert .

M A u R 1e

E,

S11i11t,

(Gio~r.)

perite ville de Savoie

daus la Tarentai re, fur l'lferc , au pi¿ do petit S. Bcr–

nard, entre Moullkr

&

Ac urte .

L vng.

24. 3f·

lat.

4f· 40·

M AURIE N N E ,

(Giogr. )

vallée daos

la Savoie ,

Elle a envira n

20

licues de tongucur de t'orient

a

l'oc–

cident, depuis Charbnnnieres j ulqu 'au monc-Cénis (

11/,

pt~ cottiennt~

des anc1ens) qui la fépare du Piémqnt

vers l'odent . Mais oette vallée oft

tres-étrnite , paree

qu'elle e!l relferrt:e de•toutes pans par les Alpes. Gré–

goire de T ours qui vivoit daos le vj. C!ecle, eft le pre'

mier des auteurs fubfiftans qui ait parlé de cette va\lée ,

qu'il appelle.

Mauriana.

(1

nous apprend qu'elle étoit

du diocefe de Turin,

&

daos la dépendance de cette

ville .

T out ce pays ayant été cédé par les L ombards

a

Gontran ro1 de

l?rance,

il fonda un éveché

a

Mart–

riemu,

foumis

a

la métropole de Vienne. Sous Ro.,

dolphe

1

l

1,

Humbert fo rnommó

a11x

b~anchn

'?'aim.,

fut créé comre de

Martrinme

pa r ce pnoce, qut

y

JOI–

gnit le comté de Savoie. L es fucceileurs d'Hunabert fe

qualificreot fimplcmen t de comtes de

M3uricn11e ,

&

próférercnc ce titre

ii

cclui de comtes de Savoie ,

Savo'

g"' ;

auffi om-ils été emerrés daos l'é¡¡Jife de S. .Jearí

de

M auri•;:ne.

EnCuite peu-3-pen le nom de Savote l'a

cmporté fur celoi de

Maurienru;

de !brte qu" quand

l'empereur Sigi!inond aréa duc le comte

,~ m~ée ,

ce

fm

1~

Savoio

&

non pas la

i'rlat~riennt

qu

ti

éngea en

duché .

.

M/JURTPENSFS P.Acvs

(Giogr. )

c'étott, felon

M

le Breuf une

c~ntrée

de 'ta Brie

&

de

1:1

Champa.

gn~,

éteudue' le long du rivage droit de la Seine ,

apr~s­

que cwe riv iere a reyu J'loone. QuelqueS, UQS

on~ ~.en~

Y

M~r~·

/