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M A I

11 s'agit

i

prt(eot de

f:t•re

1'1nlly(c des

ll>tots, par

leqoet

JC

termmeni cet trticlc .

L es

llaturs a8.ucls des

m•ÍtrcJ Ecrioai•J

font de

1

::.

lis ont

e!

té coofirmfs pu

teurc:s·

ptrC'ntes

du

roi

doontes aa moi• de Dtcembre de la méme anote,

&

eore!!illrtes en parlement le

3

Sepre

mbrc

1718.

Ce ne

font pu les prem.icrs

Oarots qu'ils

a.ic.nt

eus ,_

ils en

2voiem aoparava.m de JÓf8,

&

ces dcrnters avou:ot

(oc~

ctM

i

de plus aociens, qui Cervoient depuis

l'trcélion

de la communautl!! .

Ces (bmt contiennenr trente articles .

Le premiet- veat qa'avec de la

apscité

l'on foir de

la

reli~ion

co<hohquc, apofiolique

&

romaioe,

&

de

bonnes vie

&

ma:urs.

L e fccond

qoc t•on

:tit

ao moins

w

ans pour

~tre

re~_t1,

&

qoe 'Pon fubilfe trojs

eumcm

d:tns trois 1ours

diffc!rens

fur tom ce qui coocerne

t'Ecrimra, I'Ono–

graphe,

l'

Arithmc!tique univerfdte,

lts

compu:s 2 parties

ti

mples

&

doubles,

&

1 ..

changes ttnnger<.

Le troificme, défend 3

rout

amre qu'i

un

m~írre

re·

«;.u,

de rcnir

chífc:

&.

d'cnfeigncr

en

ville,

~

peine de

soo

livrcs

d'3mende .

Le quarriemc:, que chaqac maitre ait le droit

d'~cri­

re

pour

le pnblic,

&

de ligncr

rous les ouvrnges qu'il

(era

3

cene fin .

Le cinquieme foit dHen(e

il

toutes perfonnes de preo–

dre le litre

d'lcriv.Jill'

a

moios qu'clles ne foient mcm–

brcs

de

la

commun~ut~.

11 ell d1t dans le fitieme, que les fi ls de maitre nés

d~ns

la

maitrife dC' lt!ur pcre,

feroot rcc;:us

3 18

ans

ac–

complis ,

f:¡m

et:~.mcn,

mais fcu1emcnt

feronc une lege–

re

exp~ricncc:

par

&!crit de Icor

capacit~.

Et

c.lans

le fc:ptieme,

qu'its

feroot rcc;:us

grdtis ,

en

p•yant les deux ticrs du droit roval, le coOt de la let–

rre de maitrifc,

&

autrcs petits droits.

L e

huitiemc, apres

avoir

cxpliqu~

ce que l'on

doir

payer

pour

la

maitrife

1

3JOUte que

les

afpirans fcront rc–

~us

par les fyndie, greffier, doyen,

&

viogt-quatre •n–

cieos,

qui

ét:tnt

p:lrtag.!s

en

Jeu:r

band,.s,

rcccvrom al–

rernnrivemcnr les

afpirans, qui ferom enfuite fermem par·

dcvant

monlicur

le

lieutenam

g6n.!ral

de

police.

L e neuvieme, pa rle

que les O.oyen

&

vingt-quatre an–

ciens

préfeotcront alternativemem les afpirans

a

hl

mai–

triCe ,'Celoo leur ordre de réceprion .

A

l'égard des fils

de moitres,

ils

(eront pré(emé; par lcur pero ou par le

doycn .

L e

dixiemc, que

les fils

de

maim:s nés

:lVant

la r.!–

ception de leur

pere ,

ainCi que ceut qui

épouferont des

filie» de

m:~itres ,

fubiront lt:.s examens

ordinairc:s,

&

payc–

ront

la

mnitié

des droits ,

l~s

deux

riers da droit

royal,

le

coOt

de

la

lcttre de

m9.itrife

&.

autres.

L e nn·Lieme

1

qu•aucun~

maitres

en

géoéral

ne pour–

rnnt affifler

3

la

v~rific:uion

1

qu'ils n

1

aycm attcim l'i–

gc de 2f aas >ccotnplis.

Le

douzieme,

que

chaque

mairre pourra mettre

au–

devanr de:

fa m.tifon un ou

deux tablc:3UX

arnés

de plu·

mes

d'or, rrait .. ,

cade:~.ux,

&

autres ornemcns,

d<~ns

lef–

quel~

il

s'indiquern

p3r

rappon aux fom9-ions

généralc:s

ou

particulieres

atuch~es

a la

qu11ité

di!

maita Ecri·

-vain,

defquelles

il

vou

ra

faire

u(aJ!e. Qu'aucun

nc:

pourra

encare faire

appofer

affiches es-lieux

publics,

fans

u n privilége du roi

1

ni

me

me

eovoycr

.

f.lire

difiribuc:r

par

les moifons

&

fur les places publiques, aucuns bit–

Jet~,

mém ires

imprimés ou .!crits

:l

la m:tin , pour

in·

diquer

(a

demeure

&

fa profeffion : le

tout

i

peine de

500

livres

d

1

ameude.

Le

trcil.iemc:, que

les

vcuves

de

maitres

auront

la

li–

berté

peodant

leur viduité,

de teoir

claífe d'écraures

&.

d':~.rithm~tique

pour la faire exerccr par

quclqu'un

capa–

ble, qui

i

la

réquifition

de b

veuve, fe

fcra

avouer

por

les (yodie, grefficr

eo

ch~rge,

le dqyen

&

les vin31-

qoa.rre 2ocieos.

L e quarorz.ieme, que

ri

une

veuvc:

de maitre voaloit

(e

marier

en fecondcs nace¡

:l

un

particulier

qui

vouiOt

~"e

de la profeffioo de (oo défunt m•ri , elle jouira du

privilege atrribut >UI filies nées d>os la maitrife de leur

pere .

L e

quinzicme,

que fi quelqu'uo des m.1irrcs

.!roit

obli–

gé d'agir en JUilice cootre un ou plufieurs de fes con–

freces

pour

quclquc

cas qui concern.h

la msiaifc:,

il

ne

pourr:\ fe

PO\~rvoir

que p1r devam M . le lieuren:mt Ké–

néral de pohce, comme )Uge naturel qe Ca commu–

nauté .

Le

feh.ieme,

que

l'on

fcrs

c~lebrer

le

fervicc di

vio

en l'honoeur ae D ieu

&

de (aim )can I'Evaogélille deux

foi

l'•nate,

le

fi•

M ai

&

27 D tecmbre,

&

que le

l~qdem1in

du fix Mai , il

y

aun un fervicc pour les

mailre• dtfiUitS.

I

Le dir-(eptleme. que

lOO

le<

ur •••

il

ro..

llu

un t)'ndtc

un 5trcffier, poor

g~r~r

1.·..

Jlf

·re~

.:!e

l.a

common1.ut~

,

lc.fqu

1

ICront

n mmt

1

l.a ptur11 ré

...

"

·ois de toure

la

co

nm•mJut~ g~o~

.1

ernent

e'"''

~ut::

en !'hOtel,

&

pu-de >Dr

:\-1.

le

li ut:n>lt

¡;~,,~

1

de

police, en prt(ence de

J\1.

1~

procureur du

r\l

dd

chl•

telet .

Le

dix·huitieme, que le

f.

nd·e

~un

11

eonJ,;te

~le

mlO'CUIC:nt

des

ttf.lircs

COOJoimemrot

J\·c:

le

~rctñ

..

r

lequet fyndic ne pourr.t

~pcnd2nt

rien emreprenJre

tln~

en

avoir conftr.!

:H•cc les

vin~t·qu1rrc

\lOC:tens. qui

doi–

veot .!tre

nauuellcmcnt

rcgud~

comme fe:i 1d)o:ru1 ;

X

qoand

le cas

le rcquerr3

1

avcc toos;

lct m1itrcs;

c;éntr:~.Jement

convoqu~s.

Le d x-neuvieme, que

!Otile<

les 11Temblées

gtnt n–

les

feront

faites su

burCJU,

&

que

tllU'i

lts

m~titrn

cnn –

voqu.!s qui

ne

s•y

trouvcront

p:u ,

p:~.ycroor tr~:)

lincs

d'amcnde.

Le

•in~tiemc,

que qu•od

1•

commumutt (er.t plu•

nombreule

1

&.

pour

~vitcr

la

cunfuti

m, un

fcra

d~s

sf–

fembl~cs

(eulement comporte

du doycn,

de,

' 'íu¡;t–

qu:ure andens,

de dou1.c. moJernet

dOtl'le

Jcun~;

e:

forte qu'elles

ne

formcrom

qu~

49 m:ai1r

s. or>n

com–

pri>

le

íyndic

&

le greffier, lcfqud¡ feront tenus de

s'y

trouve:r.

Le vingt-unieme e:oncerne

l'ord~e

des

20Cmbl.!cs

t:

J.nt

g~nér:.~1cs

que panicutic,cs,

& de

quellc

nuoier~

oo

doir fe

conduire

pour les délibér:uions .

Le vingt·deuricme,

que

les m

1dernes

&

JCUnct

1

au–

ront la

libere.!

de

venir

aux cumen

des

r6cipicnJairc

pour

y

voir

leur

chcf·d'crovrc,

3

conduion qu'tls

:ut..

ront

foin

de n•cn

pl S

sbufer

1

&

qo'ils fe titndrOlU dto¡

le refpeél

&

le filence.

Le

vingt·rroilicmc,

qu'nucun m1itre

ne pourrl ntr

t'

nux

affernblc!es

:tvec

l'.!péc

au

cOté.

Le

vingt·quatricme,

qu•il fera communiqué

aus:

r~ .

cipieodaires

un

formulaire par

demande

·

réponlC) fur

l'an d'écrirc, 1'0nhogr3phe, l'Arithmécique, les

véri·

ñcatioos ,

&c.

quinze JOUrs avaot fon prcm:e:r cx:uncn,

afin qu'il puilfe rtpondre fur 1001 ce qui

lui fer.t de–

mandé.

Le vingt-ciuquieme, que les doyen

&

vingt·quatre

:mciens

en ordre de lifie, fcronr

tenus

de fe

trou

\'cr

:IUI CI3111COS 1

3

peine

de

perdre Jeur.

s droÍtS de

VJCil–

tiOIIS,

qui

touroeronr

au

profit

de

la

commun:a.uré

.

Le

vingt

lixieme, qo':tux

:~ffaires

qui

rc~:Lrderonr

la

communauré

1

le fyndic ne:

pourr:t metrre

fon

nom fcul ,

m1is

fculcment fa qua.llté, en

y

employo.m ce!. mots

/u [ymiit

&

cornm:m:~u1.l.

Qoe daos

1~

clblc:tut

d'1:

cclh:, qui fe placcnt

tltU aux grc:ff(.:s de

cours fo •Jvc:–

raini!S, du Ch!

eler, qu'aotre§:

JllrifdiDions , les

n

1ms

des

fyndic

&

greffier en chllrge

0

1

Y

feront

mis

q•Jl!

daos:

leur ordre

de

r~ccption,

&

non en lic:u

plus

~mincnt

que

les

:tutres

mairres.

Le vingt-fcptieme , que

l':umoire

de

In

COin'nUII1Uté

oU

fom

les

ti

tres

&

papiers, aura

rrois

clefs

dilfriboJ.!c."'S;

favoir

1:1. prernierc au

doyeo ,

ll fccoade

au

fynd .c ,

&::

la

rroifieme au

grcffier .

Le

vin~t·huiticme.

qu

9

anendu la conféquc:nce

Ce

too–

res

les

fonaioos

atcach.!cs

l

la

qualit~

de

m utrt Ecri–

vain,

il

fcra

reno

une

acadtmie

tous les;

J

u1is de ch:t.–

-=JUe

fem:line,

lorfqu'il n'y auca

poinr

de if!u:, :1u bu–

reau de

la

communauté , pour pcrft'ét: ionner

de

pl us

e11

plus les parric:s

de cet

llrt,

&

inllruire

les

Jeones mailres

particuliercment

de:

la véritication

des

écriturc:s .

Le vingr-neuvieme, que fur les

f

nds

o1íifs

de la.

communau1f ,

il

fc:rn

difiribué

aot

paovrcs

maiues

uno

fomme jugte convooable pour leur prelfaut befoin

6c

pour les relever, s'1l ell poCiible.

Le trc:mieme

&::

dernicr

an icle,

COJOint le

(y

odie

i

obfervc:r

les

(laruu

&

l

les faire ubfcrvtr.

Voila

ce qa'il y

a

de plus imtrelfJnt fur une com–

munauté

qui

3.

été'

9ori1Taote

d:1n~

fon

comrncncernent

&

dans le fieele pa(ft . AuJoard'hui elle

d i

ignorée,

6c

les mlitrc:s

qoi la compofcoc íimt coofondus avcc des

gens qoi

o'ayam

sucune

qualh~

&

fou vem

aocan

mé–

rhe, s'ingerent d'eo(eigner en

ville

&

quelquc(ois chet.

eux, l'arr

d'.!crire

&

1'1\ruhmé'tique :

on

spptlle

ces

foncs de prétendus rnaiues

b~tiff(utius .

L'origme de co

mot vient de ce que du tems de

Hcnri

11.

le~

L uthc–

ricns

tenoient leurs

.!coles

daos la am¡ngnc

derriere

le

boillons, p3r

la

craime

d'~rre d~couvcrts

par le: ciunrrc

de l'égli(e de París. R ien de p

lus vén

toble que

1.:.

buir–

fonoiers fom

ccu:r

qui pa.r leur

gr.md

nombre, font ao

.e

maitr~r-Errivains

un domm:age qu'on ne pcur clpn–

mer .

Encorc

s'ils é[oiem récllc:mem

h1bilc.s,

& qu'il'

eatrenr

le r1lem d'enfe1goer, le

nl!ll

fcrou

m~Jins gr:~nd.,

puce que la Jeunelfe coofile

3

leau foio• (eruit mico::

in

rujre.