Table of Contents Table of Contents
Previous Page  234 / 792 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 234 / 792 Next Page
Page Background

LAN

&

que le "ent ne l'tlteignc

pos.

11

y

<n

n

de gne, de

roile, de peo.u de

vdlie

de

e

o< hou,

d~

carne, de verre,

Je

papíer,

&&.

.

.

d

.

1

. LANTER NE,

(

Hydr.)

fe d1t d' un pem. dome ; tre1 -

!age

~levé

2

ucdel!us d'un gund , aqquel

fert d

arn~r­

l!Úement . Dans une rnachine hydraulique, c'efi. u,ne pie'

ce

a

jour fuite en

fa11tcr11t

avec de; fufe.aUX

~UI

S

CO~r<nent daos les dents d'un

rou~t,

paur faire ag1r les corps

de pompe.

( K)

. .

,

LANTER NE MAGIQUE, (

D ioptr.)

machme ln.venttoc

par le P, Kircker, jéCuile, laque! le. a la

propn~té

de

faire paroirrc en gund Cur une rnurali le blanche des .fi–

nures Feintes en petit Cur des rnoraaux de verre mm–

C.:s ,

IX

avcc des couleurs píen

tranfp,ar~n¡es

..

Pour cet effet on éc!aire for ternent par-dewere le ver•

re:

pein~

fnr Jeque! en placé la repréfcnmion de l'objet ;

&

on

pl~ce p~r-devant

a

quelque dinance de ce verre qu i

en pJacé den

X

autreS verres JenticuJa{res, qui Ont Jo

rropri6té '¡!'écartor les rayoos qui partent de l'objer' de

les rendre divergens,

&

par cooféqueot de <jonner fur la

muraille oppofée une repréfentation de l'irn2ge

be;~ucoup

plus grande que

1

'objet. On p!aGe ardlnaircment ces

deux verres dans un tuyau, ou ils Cont rnobiles, a

fin

<¡u'on puiffe les approcher ou les éloigner l'un de l'au¡re

"fut!ifammoot pou. rendrc l'imagc di!linéle fur la muraillo.

Ce tuyau ell attaché au-devanr d'uoe boete

quarr~c

daos

l~quellc

efl

le ponc-objet;

&

pour que la

lnntu–

,,. falTe encare plus d

1

effet, on plqce dani cette

rn~rne

boete un miroir fphérique ' donr la

1

urnicre occupe

a

petl-pres le foyer ;

&

au-devant du porte-objet, entre la

Ju rniere

&

ini, on place un troifieme

''~rre

JenticulaiFe.

Orclinaírerncnt on fait gliffer le porte·objct par une eau–

·lifie pratiquée .en M, tout aupres du troiticrne verre lcn–

riculaire.

Voyn la fig ure

10.

d'Optiqtte,

OIJ

vou• verrcz

•la

forme de la

lanten16 magiqite .

:N

O ell le porte•Objet

fur Jeque! Conr peintes différentes

fi~nres

qu'on fait paf–

•fer

fuoceffi vement entre le tuyau & la boete, oornme la

figure le repréfcnre. On peut voir fur la

lanterne

m ..-

~iyue

l'e./Jai phyfiqHe

de M. MuCchenbroeok

§.

13W

&

Ü11vans,

&

les

lefunJ de Phyjir¡ue

de

M.

I'Abbé Noller

tom.

V.

vers

la

fin . La théorie de la

la11ter>u magique

e1l fondée fur une propofltion bien firnple; fi on plaoe un

objet un peu au-del

a

du foyer d'une lentille, Jlimage de cet

objet

fe

tmuvcra de l'autre córé de la !entiBe;& lagrandenr

de l'ímage Cera

a

celle de l'ojet,

a

¡>eu·pres commc

la

<lifiance de l'irnage

a

la Jentille en

a

cellc de l'objet "

la

lenrille.

Vayez

LENTII, LE. Ainli

on

pourroit faire des

lant~run

magiqtteJ

á \'~C

un fcul vcrre

l~nticulaire;

la

mnltiplicarion de GCS verrcs Cert

a

augmenter J'effet. (

0 )

LA ·N

1'

E R NE, (

Mlchanitt,)

cfi une touu, daos la–

quelle une autre roue cngrene. Elle differe du pignqn en

ce que

le~

dents du pignon Cont f.1illantes, &· placées

au-deUus

&

tout-aurour de la c!rconft'tencc du pignon,

· •n

lieu que les

d~nts

de la

lamcr;¡e

(

li on pelll les ap–

peller

amli

3

fonr creuCécs au-drdans du corps mc!lrne,

& ne font proprement c¡ne ·des trous ou les dents d'one

:mtre roue doivent cntrcr.

Vuye':::.

DENT, RquE, EN–

GRÉNA.GE

&

F!QNON.

V~.

,auffi

l'article

CALCUL

de1

•Hombr.eJ

.

(0)

'

- LA NTE

ltll

E

la.

(

Forti.fication.}

en un inOrument

pour chargcr le canon. On l'appel le quelquefois

~,;¡.

lere.

Elle ell ordiuaircment de cuivre rouge: elle íht

a

.poner la poudre dans la piece..J.

&

elle efi fuite en forme

d'uqe

lo~¡;ue

cuillere

fOil

de

r

Un la monte fur une tete,

maffe, ou !:lacte

emrnancb~e

d'une harnpe- ou long ba–

tan . Elle cíl ainfJ compofée de deux parties; f1voir, de

.fa boete qui cll

di:

hais dlorme'

&

qui en tonrnée

[e~on

)e calibre <je la piece ponr laquclle elle

~fi

defiinée: elle

a

de lóngueur un qllbre & demi de la piece. l..¡'autre par–

tic efi un morceau de cuivre attaché

i

la boete avec des

clous auílj de cuivre

¡¡

la hauteur d'uo detlli-ea]ibre. .

· La

lantern•

doit avqir tr.ois calibres

&

demi de lon–

gueur, deux de largeur, & ctre arrondie p,ar

~~

bOt\1 de

devant pmir charger les pieoes ordinaires. ·

·

La hampe efl de ll,ois de fréne o u de h€tre d'un pou–

~e

&

dcmi de diametre' fa longueur en de douze piés

JO(q¡~'a

dix .

Voy~>:. 110~

P./a,c!JeJ

J!Ar~

nJilita_ire

1

&

lo~~;r

~Xf'

<C.

LANTER Nl:

de

GOr.m, (

Hift.

dCJ .in,enttol/1.)

00

pr6-

teod yu'on en fajft,it autrdois de ca rne de breuf fauva–

ge, mais on n'-en · donqe point de preuve; P-line dit feu–

l~ment,

/,

(711!.

c. xv.

que cette carne coupée en pe–

tites lames mioces ;

~!toit

tianfparente. ·on cite Plame

da~s

fon

Pcologu~

d4,

llllm.phitrio'?,

& Martial, /.

Xlf'.

lp11fl.

16.

ll efi vral que ces deux · auteurs, daos les en–

·dro!ts. que l'on vient de nommer, parlen! des

laxte.rtuJ,

"'"" rls n'-en indiquent poiot la matiere; je penfe. done

~olo,~~ ~gi~

a.nr!

!Jo~ l'i~V.~(}tion ~CS

?a111.er11U

~e

&OTile.

a

LAN

A lfrcd le grand, qui, cornme on fait, rt!gnoít avcc tant

de

~Jo:re

íur la

tin

du nouvieme liecle; 3lors on

mc–

!i~roít

le •terns en Anglcterre avec des chsnddles al111-

mées;

1'

ufage

m~me

des clepfydres y éroit inconnu ;

mai cornrne le vent faifoit brüler la lumierc int!gale–

mem ,

&

qu'il rendoit la rnefure du tems tri:s-fautive,

.i\lfred

im~gina

de faire ratilTer de

la

belle come en feuil–

les tr3nfFarentes,

&

de les encadrer dans des

chaffi~

de

boi>; cette invemiou utile

a

tant d'égards devinr géné–

rale

¡

&

biemót on la perfeélionna par le fecours du ver–

re.

( D .

J.)

LA s TERsE, les

BalawcierJ

appellent

lanterllc

une

boete affernblée, o

u,

3U• lieu de panneau1 de bois, ce

lont des verres, daos Jaquclle on fufpend un trébnchet,

lorfque l'on veur peCer bien jufie quelque chofe, comme

quand on e!Taye de l'or ou quelque chofe de prec;iem .

Vo)'n lo Plmubo du Balnnci.r,

&

celia

de Chimie.

L~NTERNE,

ttrme de B o11tonnier,

ce font deux cCpe–

ces de cylindres creux

&

a

jour' formé• par deu¡ pe·

tires

ptan~hes

rondes

&

minces, percées de rrous·3 Jeur

circonférence,

&

placées

ii

une certaine difhnce !'une

de l'nutre au moyen de pluficurs petites bagtletres qui paf–

font dans ce> trous , ce qui forme une efpece de

c~go

ronde

&

obhmgue. Les deux planches qui fervent de

fond

a

!3 e3ge font percées au centre d'un trou ' daos

Jeque! on palfe une broohe qui fert d'axe au cylindre. ·.

Le tnouvemcnt que la rone du ronct imprime au ro–

chct, arrangc le ti

1

3\ltaur du rochot ,

é<

par conféqucnt

tire l'éeheveau qui (tant placé

a

utour des

lunt.r11eJ,

lcur

cornrnuniqne le mouvemcor qu'il

a

roc;u.

Voyc:::. Plan–

rba

du Boutonnier, qui repréfellle une fcmme qui de–

vide au moyen d'un rouct un

échcve~u

fur un rochct;

l'écheveau

cfl

monté fur les doux

lanterno

ou tonrnet–

tes , qui font elles· me mes momées fur un petit banc ou

billm.

.

LA NTER:<E,

(Gazi",)

qu'on nmñme aulli

plioir,

cll un termc de Gnier. C'cfl un inllrurneut dellus qui

fcrt

O

CeS OUVriers pour Órcr Ja f0ie de rond, l'ourdif–

foir,

&

!3 mcure fur les deux enfubles qui font au hallf

du métier

a

gne.

Voyez

GAZE . .

LA NT E R NE

de Gravwr

efl une

machín~

propre

1.

meure de la lumiere pour travaillcr la nuit; elle can tille

en une partie qni forme le ch!!ndelit r,

&

1111e feuílle de ·

papier huilée qlli ell col6e fur un per it chaffis.

Voyez:.

N&J PI. de GravllrD,

&

fart.

CHA&SIS

DE

4RAVE:UR.

LANTERNE ' (

/iorlo¡;.)

nom que l'on donnc

a

une

Corte de pignon ; on

~·en

fert particuliercmeut daos

ils

grandes machines.

Voye:r.

P.tGNOli A' LANTERNE,

&

/a

PlaHcbCJ deJ

machi>~<J

hydra11lh¡u•J.

LANTER NE

d' Ej/'ayeur

(

la ./VIonnoie.)

en une efpe–

ce de boete terminée en chapiteau pointu

~n

forme . de

qu~rré

long, lrois des cótés font

arm~s

intéricurement

de glaces, au-deflu< des glaces

&

av3nt le chapireau rl)–

gne une petitc conduire dlon lacct de foie qui \'a répon–

dre au-bas

&

vis-a-vis le petit tiro;r qui fert de bafe

i

la

lanterne.

Ce lacet a pour objet de lcver une pctite ba–

lance qu trébuchet. Cette

la11tcr11•

a;nli

pré~arée

eil

pour que !'sir ou autre oorps ne faffe

tr~buchcr

1s

ba"

lance .

Voyez fu Planche! de Chimie.

LANTERNE, les

OrfevrcJ

appellent ainfi la partic d'uno;

ero/fe d'év€que, ou d'un batan de chantre, qui ell grof·

!e &

a

jaur, & repréfenr9

~~~ q~el'lue

fas-on uue

la11·

t~nu.

· LA!;TERNE

de I'Ourdi./Joi,.,

(

Rubtm.)

c'efi pofitive.

menr la cage pour loger le moulin fervant

a

ourd1r;

cette

la.~tterne

eíl compa fée de quatre grands pilicrs mon–

!3~1 ~~

hnutcur

~e li~

pjés,

l~rge~ d~

troís pouces.,

&

épars

de

deux . Le piller de

dev:~ht porr~

9ans le

~aut

de fon extrémiré,

&

auffj par-devanr, une emaille quar–

rée pour

loge~

une poulie, fur laquelle doii paffer la

ti–

celle du blin

¡

ce

m~

me pilier a encare dem: rainures de

hant en bas des cc'ltés de Con épaiffeur pour reccvoir lea

arr€tes du blin qui doit montcr

&

defce!ldre le lflng

d'elles. dcux traverfc> emmortaifées l'onc daos l'autre

a

lcur centre,

&

dont les eurémités terminées en tenon'

v.iennenr aboorir

ii

quatre m ortai[e> pratiquées haut

&.

bas daos chacun des quatrc piliers dont on vient de

par–

ler. Ces mortailc> 'font

a

quntre pouces des ex:rémité¡

d~

·ces

J)ilíers ;.

la rraverCe d'en haut cfi percée g'outre en

outre

d~rcél:meot

a

fon centre d'un trou pour recevoic

la broc!le

9•

l:arbf<; d\1

lijO~

fin; eettc travcr("e ell eneorc

per~éc

de tro1s trous, ma1s - noh ·p1s d'ourre en outre

comrne le précédenr; ces tro:s trous font pour recevoir

1

es

bout~ d.e~

piés de. la: couronne; le> bras

de

cette tra–

verfe qu1 vrem abouur au pilier de devaut, n'a point

ce

rrou

a

caure du Jnl(fage de la ti.celle· du blin' qui doit

s'aller entortillcr autour de la broche de-l'arbre du mou–

lin; la

~~~verf~

c-roiféc; d'etr-bas· a

a

•fon centr'e uoe

pé.

(itc;