LAN
J"lU· ,.
Je Ion¡¡, 3rrondie
p~r l'cxtrémit~, l~quclje en~~rachh hors
d'ceun~
du chaffi>
de
la frifque.Ete , pour
6-
:,cr
a
l'ouvricr un enJroit CCTt'lin
p:ll'
ou Id 1ever
&
¡·a·
oa·ffer
a
mefure
~u'if
Imprime chaque feuilie de papier:
q•1dques perfonncs lui donnent le oom
d'orúll< . 1/oye::.
lo PI.
d'lmprinuri<.
LASGUETTE, (
L11tb.)
petite fouppc
a
relfort qui
fait ouvrir &
p~rler,
fcrmer &
t~irc
les trom d'un in–
flrumcnt
il
vcnr.
L.\~:G
UETTI:.S ,
m
111acom:ai<,
fépararion de dtux
00
plcfieurs ruyaux de
chemin~e'
lefquclles fe font ce
pJ3trc pur, de brique, ou de pierr<.
LA,.GUETTE,
en 111emtifcrú,
fe dit de la panic
13
plus menue d'un panneau, qui
í~ pl~cc
dans tes
r~inu
n s , lorfqn'on affemblc
.
LANGU:ETT
e,
ttrme
d'Or[l'iJr~,
pctit morccau d'ar–
gcnt
taiffé expres en faillie
&
hors d'ceuvrc
~\II
ouvra–
gcs d'orfévrerie,
&
que le bureau de t'Orfévrcrie re–
trJnchc
&
éprouve p3!
le
feu, ovont que de le comre·
m2rquer du
poin~on
de la vil
le.
Le¡ Orfévres ont introduit cet ufage, nfin que les gar–
des ne dérériorent point une piece, en coupam quclque–
tois d'un córé qui doir erre ménagé; ccpendma les gar–
dcs ont le droit de couper arbitrairc:nent
.1
chaque piece
le
morce~u
d'e(fai.
LA,;G UETTE,
Jans
la
Orgtus,
[out
de petires pieces
de lairon flexible
&
élallique; dom on couvre
l'an~he.
f/oye::.
TROMI'ETTE,
&
rnrt.
0RGUE,
&
les Planches
de luth.
&
org11e. La
lnngu.:tte
dl alfermie daos la noix
nvec !'anche' par un coin de bois'
&
elle en réglée par
la ra(enc.
1/oyn:.
RASETTE.
. L"-NGUET TE,
Potier d'ltni>t
piecc pl1cée (ur le cou–
vercle d'un vaiffcau, attachéc
3
l'anfe,
&
dcOinée
a
t':lire
Jevcr le couvcrcle
par
t'aélion du pouce qu'on
por~
der–
t"us , quand "" vcm ouvrir le
vaiffe~u.
LANG
U
EU
R,
(Mor.
),il fe dit des hommes
&
des
rociét~L
L'ame ea daos la
lnngueur'
qunnd elle n'a ni
les
.n~wens
ni l'efpérance de fa1isf:tirc une paffion quila
remptn ; elle retlc occupée fan¡ atli\•iré. Les étars fonr
dans
la
lat~f11Ctlr
qunnd te Mrangemcnt de t'ordre
aé–
lléral
oe
laiffe plus \'Oir dillintlemenr au citoyen
un
but
ur 1e 3 fes travaux.
LA."GU\iUN.,
(.
f.
(llUd.)
erl un mode ou c(pece
de fotbleile ptu.s fJcile
a
fentir qu'il
Mñnir;
elle
en •mi·
verfelle ou
p:~rr¡cu ,i~re;
on íenr des
lane.ur:ttrJ
d'cnomac.
Voyn
INDlGE TlON, ESTO\IAC. On' éprouve
de<
in>~·
gu~11r.r
gén.émles
,.cm
\1!1
ané:tnti!TCment de tour le corps;
on
n~
fe !cm
~ropr~
a
aucune cfpecc d'excrcicc
&
de
trava1J; les muleles [embicar rcfufcr lcur oélion; on ,n'a
~as
méme la. volonr¿
de
tes mouvoir, paree gu'nn fonf·
trc un mal·a1fe quand on le fair; c'crl
un
fymprome pro–
pr:.- ::un
ll_l:ll~dies
chroniques,
&'
p:lrticullercmcnt
~
la
chl<lr'l[e; ti lemhle erre approprié aux matadics dans Jcf–
q~cllcs
le
fang
&
ks hnmenrs qui en dérivem, font
va–
pides, fans ron
&
ians aéli
1
iré. Le corps, ou pour mieux
Glfe, les l<>nél.<.as rorporclles ne font pas les feules
lan·
g:uun;
m11>
ks
opérauons de t'efprit, c'ell"'·dirc, tes
~~3culcé.!l
de
fcour,
de
pcnfer,
d'¡magincr, de
raironncr,
Iom.
dous "."
~t:tr
de
ln11gu.:tr
fingulier; relle
efl 11 dé–
pen.:~a:Jcc
o
u
l<mt
ce> toné!ion< du corps.
Ce
frmrro–
!ne. n
a¡tgm
1
e
P'
tllt
les malodies chrouiques; it
lemble
tnd•·lucr
fe~Je~cn.r
l'éror aronique du
Can~
&
de<
vaif–
fc~u~ ,
la
dnmnu11on du
mouvem~nt
101ellin putréritérif.
L~1
remedes
les
plus sppropriés par conféquem font ccux
qm peuvt.·nt
ré\'eill~r
&
~nimer
ce ton, qui
peuv~nt
aug–
Jnc.:t;~<!r
_la fcr
menr~t1on
O!l
Jc
mou~·e~1cnt
inteflin du fang,
&
I ..
él1<J11 des
~a11fe3~x
rnr les ltqmde<; tel< fon J'équi–
tat'on '· ks marr•anx, les plantes crucilormc&, les alblis
n;es
&
volat:ls,
3<
généralcmcnt tous ccux qui four
t
tcllement couvenables daos
tes matndics done la
lnu·
.~1/C:Ir
en le frmptome.
Voye::
c~ILOilOSE
foRCF.
ForoLE.
IF..
&c.
(.il1)
'
'
LANGUEYER, v. aél.
(Comm.)
vifiter un porc
¡>aur s'allurer
s'it
n'ell point lldre . Ce qui le
re~ounuit
a
la languc .
Li\N~YEYEUR,
f.
m.
(C•mm.)
offieicr <!tabli
dans les lotrcs
&
marchés, pour vifircr ou faire vifit<r
lcs
pares,
&
pour qu'1l ne s'en vende point de ladres.
LANGUIR,
('Jardm.•¡¡c.)
fe dit d'un arbre qui efl
d:\llS un érar ?e langucur, c'oll-:\
dir~,
qui poulfe toiblc–
menr. On
d~tl
c;n .reohercher l.t cauCe pour la faire ccf–
fcr,
&
¡érabt~r
1arore daos
b
premierc vigucur.
L-\ N HOSO, .(
Glog.)
''il le de Ponu;_!al, a•·cc chl–
t!>u dans la provmce, entre Minho
&
Duro
a
troi;
he11e< ce
Bra~ue.
'
,. • L .I\.NIA, ., LA, ISSE,
C.
f.
( Co11v. )
il ne fe
~·e
guere que
de
la bourre que les laine•lfs, efplaignenr;
&
cnuvcrruncrs lc,·cm
d~
cicffus les dr:ps, couvcrrures
LAN
&
1
nmc< étoffcs de laine.
11
erl défendu aux Tariffiers
ce mder de la
bot<rr<·l.mtjJ<
al'eC
<le
la IJine dan. lcurs
ouvr~~~_s.
L I\ NIER,
r.
m.
lmMrius,
(Hifl·
n.tt.OrHi!l··l.)
oifeau
de
proie un peu moins grand que
let1ucun
~en·
ril . 1\lbin le donnc fous
k
nom
de
petit
l~:urr,
dans
fon hifloire mrurclle des oifeaux.
11
a le be,•, l··s
J~lll
bcs
&
les pi<!s
bien~;
raute<
les
p3rties fupérieure> de
t'oifcau fonr 'de couleur brune, approchJntc de celle de
la rn11ille de fcr, 'l{tclqncfois avcc de perites
r~ches
ron–
des
&
blanches.
11
a fur
le front UPé b;,nde blanche,
qui s'érend de chaque ctné au·detfm de l'ccil. Les plr–
ries inférieures du corps
(ont
blnnches avec des taches
naire~,
qui fuivenr tes bords de chnquc rtume. Les gran–
de• plomes de l'aile font naires; la f.1cc inférieurc de
l'aile étendue
p~roir
porfeméc de raches blnnches
&
ron–
ces. Les piés
Ollt
moins de longueur'
l
proporrion que
ceux des faucom, des éperviers, du
~crfaut,
&c.
Le
maJe cll plus petit que In femelle; on lui donne le nom
de
lr.nutt.
Cet oire1u oiche fur les grands arbrcs des
forcts,
&
fur tes rochers élevés. On l'app1 ivoile
&
on
le dreffe aifémem; il prend nan-feulcment les ca11les,
les pcrdrix, les faifans,
&c.
mnis
~uai
les canards,
&
meme les grives.
11
rene en Francc pendant route J'an–
née
fTol'<::.
W11lugh.
Ornitb.
&
l'OriJitbu!.~;,
de
M.
Briffon', ou fonr les dercriprions de deux aurrcs elpcres
de
lanul',
favoir le
lanier
blanc
&
le
ltmi<r
cendré.
f/oycz
Ü!SEAU.
LANIERE,
[.
f. (
Grmnm.
&
art.
mlchan.)
bande
de cuir mince
&
longue , qu'on cmploic
3
ditliircns
ufages .
LANIFERE, adj. maCe.
&
fcm.
lanigmu,
(
Bot.)
épirhete que l'on dannc
au~
arbres qui porrenr uuc
fn~rlancc laineufe, te! le que relle que l'on trntlve (lrdin:ti·
remcnr dans les chntons du (aule; on nomme
cot•if ,
k
dnvct qni couvre ccrtains fruirs, commc
!.1
p~che
ou le
coinp,;
00
die auffi en parfant
des
feuiffeS, q11'efles (OtH
cotonneufes, 011 velues . L'érude de
la
13oranique
o
cn–
richi notre langue de rous ces divers mors .
(D. '}.)
LAN ION , (
Glo~r.)
perite ••itle de Franee , en baí–
re Bretagne, ''ers la' c6re de
b
Manche' au diocHe de
Trcguier,
a
trois licues de cene ••illc, en all3nr 3 Mor·
laix.
Lonf(.
14.
20.
lat.
48. 42.
(D .•
f.)
LANISTE, r. m.
l1111ijla,
(1-f,fl.
rom.)
on appel–
toit
lanifla
a
Romc, les maltres gui farmo1ent les gla·
diaecurs,
&·
qui les fourniffi>iem par paircs au pubtic.
C'éroit cu1 qui les cxer<;oicm, qui le nourriffi>ienr, •lUÍ
les encourageoicnt,
&
qui les faitoient Jllrer de com–
battre JUfqu'il la mort; de·lil vient que Pétrone nom–
mc plailammeut les gladiateurs,
lanifl""
fnmilra;
mai¡
nous avons parlé íuffifammenr de'
l.mifl<s
au mor GLA.·
DIATEUR,
f.
Ó07
c/11
'J'omr
{//l.
(D.
'J.)
LI\.NK/\N,
(Glo~r)
grande rivicrc d'Afic
1
q11i a
f.1
rource daos lA Tartarie, au roynurne de Latia <JU do
Bouran,
&
qoi aprcs 110 long crtur<,
(e
pcrd dans le
gol fe de la Cochinchine, vis-3-vis 1'\le de Hainao. Le
1'.
Gnubil dérerminc le
he
que fair cette m·iere,
a
29d
jO' de latitude.
(D.
'J.)
LA
N
N O
Y,
Alnrtum,
(
G/of_rnpJ,.)
perite ville de
France, avec tirre de comré, dans la Ftandre \.Vatlon·
ne,
3
deux licues de Li!Je
&
troi< de Tournay. Elle
fu¡ cédée 3 la France en
t66¡. Lo11g.
20.
H·
la¡.
jO.
40.
Rapheting (
Fnn¡ois)
naquir daos la pcrire ville de
Lannoy,
&
Jui fit honocur, non par fa lortone, au la
nobJelle de
Con
e¡lf,élion, yréfcns du
h~fard,
mais par
fa conduirc
&
ron favoir . De carreéleur de l'imprime–
rie des Ptanrins, il devinr prafeffenr en langoe< orienta–
les, dans
l'nnivertir~
de Lcydc . Le ditlionnaire chal·
dit'qne, le d1élionnaire ara
be,
le
di~l
innnairc pertiquc,
&
aurres onvrages de ce r,cure qu'il
~voit
faus aupara–
vant,
tui valurent cette charge honorable; mais le cha–
grín
de la pcrte
de
r,,
femme abrégca fes
JOUIS,
qui fini·
rent en
1
f97,
o
l':lge de ciuquante-huir ans.
(D. '}.)
LANO N
IG ER, (
llfomtoi<.)
c'ét'lit une efpece de
pcrire monnoie qui éroir
en
vogue dn rems d'Edouard
J.
LANSPESS/\DE, (
Arr. mi
lit.)
Voye::
A
SSPES·
S\DE.
• LANSQUENET,
('}eu
JrbafarJ.)vnicien p,(–
néml comme il
fe JOUe.
O
o
y
donnc
a
chacun une
caree, fur taqnrlle on met ce qu'on veo!; cclui qui a
la main re donoc 13
fienne.
11
tire en(uttC
fes
C3![C\ ,
s'il amene la fienne,
il
perd; s'il amene celles des an–
rrrs , il gagne. Mais poqr cancevoir les avantagc>
&
dcíavantages de ce ¡eo,
ii
faue cxptigner quelque> regles
particulieres que I'Oici.
On nomme
coupturs,
ceux qui prcnncnt
c~rtc>
daos
le topr,
a1
ant que cclui qui a la main fe donqe la lienne .
On