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LAN

yient qu'oo llli anribue des vellos apéritives

&

,¿roluti–

ves; on a contume de Ja joindre dans )es

iofu~on.s

&

'fiécoa:

ons ap

~ridves,

avec

les

amr~s

plantee.

capill;¡·re~.

Elle efl

tr.ts

-recommandée dans

le$

obllrué;bons qu fore

á

de la

rate

'

&

naos J'engorge¡neot des ¡;lal)des pu.lmo–

naires. On lui joint pour diJliper plu$ pu•if)lmment les

obfiruBions, des fcls

digerlif!~,

comme le rartrc

vl~rtolé.,

le tar<re [oluble, le nitre: l'infurio11

o

u la déco§bon de

t:ette p13nte

leche

qu'on donne pour forufier le ton des

vifcer~',

fe fai.t avec de l,eau de forgtlrons, daos

Jaquel–

le on a étemt plufieurs l'ois un fer

efe

forge.

(D.].)

L.<>IGJJ!:. DE CJjJEN,

cy•ugf,J!um,

(

Hifl.

nat. !Jo¡.)

r,cnrc de plante

a

Heur

monopétalt:

~n

forme d•entonnoir

&

découpée; il fort d•r calice un piflil

<lUÍ

ell anaché

cumlllC un clou

!

la

pa.rtie

iofC..:ricure de la plante,

&

q~1i

devient

da1~s

la fuitc un fm11

compo(~

de quatre ca–

piules ordínairemem ápres '

&

raboteul<:s, qui renfermenr

cholcune une femenee,

&

quj fum au3l:hés 3 un

pl3c.en~ &a· e

n forme .de pyramide

a

quatre

faces _.

Tou

mefon

,

Jn.fl.

herb.

f/•yn

PLANH".

11

faut conferver )e nom botanique de cette plante,

qui efl

cynogloff';

mais l'abondance de rpatieres du IV.

yo\ume a

peut-~tre

tté caufe qu'on a renvoyé cet arri–

cle au nom

vulgaire.

Tot\0 les grands boranilles ont pris un foin porticulier

de qraélérifer ce genre' de plante. Voici comme s'y

fonr pris Ray, Tourneforr

&

Boerhaave réunis enfemble.

Son caJice,

difent·il~,

n'eft que d'unc feule piece,

proti>Qd,ément divifée en cinq fegmens. Sa fleur efl mo–

uopétale, en 'cnronooir;

lorft:;u'elle

co¡nmc::tlce 3 s'épa

4

po1.,1ir, Un

y

remarque

cinq

petites

t~les,

comme

d~s

co–

Jonnes cylindriques;

&

deifous ces téfes [out cinq éro–

mincs qui parrent du

tu

be de la fteur, Le pillil qui s'é–

lcve du fond

d~

co)ice ell entouré de quatre capful<s,

qui tiennent

a

un

placenta pyram idal

a

quatre cf:ttés

1

&

renfcrrncnt une graine applarie qui

y

ell atraehée. M.

Linnreus donne ce dernier article pour

le

caraaere

ef–

fcmiei,

•·oyn

ce qu'il en dít

p1¡:.

rs·.

!."'· pl,nt.

Entre dix efpeces de

lan$un

tie

{hi~n,

ou pour micnx

dire de cynoglotfcs, 6rabl!es par Touroefo¡r, la princi–

pal

e

efl nommée par les Botanitles,

cy>toglo.Qtlno maju1,

vulf_ar~.

S

a racine el! droire, épaitre, Cemblable

ii

une petire ra–

v~'

d'on

rouge'

e oid.tre en dehors,

b)anchc

en dcdans

'

d'une odeur forre

&

narcotique, d'une

f:¡

''eur mucila–

~ineu[c,

&

d'one doo<eur f.>de. Ses

tiges

íont hautes

d'une ou de ·deui coudé!'s, br:..nchues, erenfes q11and

c:1-

les fonr ''icilles,

&

couvt>rtcs de bc:mcoup de duvct.

·ses

fcuilk~

fbnt

lon~Ut'S

&

un peu

br;?,es

lo

premie–

re annéc;

dan~

la fccoude,

lorf(¡ue

les

ri~es

pnroiflcnt,

elles fonr

~croircs,

ptlÍntues,

blanchcs, molles,

cmon~

neufes, d'une .odcur forre

&

pn;wtc; elles:

na1lfcnt

fans

qucues, altcrn:uívement fnr

IJ

rige.

Ses

flc1.1rS

Com d\mc feule p:cce en entonnoir, divi–

f~('S

en cinq lobc.s, d'une coulcur rouge-fale, porrées

fllr des calices velos, parragécs en cinq quarders.

Le

piflil qui s'élc••e dn fond dn

~aljce,

perce la

fleur en

maniere de clou,

&

devicnt un fruir compo(é de

qua~

tre capfulcs, un peu applaties, hériflées,

&

qui

s':ura~

che.n fortement aux habits; ces captl1Jes font couchées

fnr (In placenta pyramidal, quadrangulair<,

&

remplies

d'nne

gr:tine plate.

Certe plante vieot partout, fteurlr en Julo

&

en Jnil–

ler, a une odeur r"étide,

&

fcnr

l'urine de fouris. On

la cnlrive darú les jardins de l'tledecine, paree que fa

raci~e

cll d'ufage. Cene racine

di

regardée comme def–

lkauvc, relfen !lnte,

propr~

pour

arn~rer

les fluxious ca·

rarrenf~~,

&

tempérer l'acreté <fes humeurs; e11e a don-

é nom aux pillules de cynoglolfe, compoíécs de trop

d'ingrédiens daos

la

pll\part des pharmacopées,

&

no–

tammenr dans celle de Paris.

A

qnoi bon la grainc de

Jufquiome

bl~nche,

&

l'encens mlle qui y cnrrenr?

(D.].)

.

LANGU!' DE SERPENT (

Hifl.

11at. Bot. ) oph;,giof–

fttm,

genre de plante qui n'a point de fleur, mais qui

porte un froit en forme de langu , divifé Jongirudinale–

mcnt en deur rangs de cellules; ces celtules

¡'ouvrem

d'elles-m~mes,

&

enCuite le fruit devíent dentelé decha–

que

c~té.

11

,Y

a daos les emailles une pouffiere tres–

menue, que

1

on reconnoit pour des femeoces

i

J'aíde

du mrcro[cope. Tournefort,

l nfl. rú

b~r6.

f/.

PLANTE.

LANGUF. DE St:RPENT, (

Mr.t.

mu1.)

on ne fait au–

t"un ufage de ;ene planre daos les préparatiops magi–

Rralcs; Ca

femlle

er~tre

dans dcm; compofitions de la

pharrpacopée de

Pam,

~cflinée

a

l'ufage extérieur

le

baume vulnéraire

&

le baume oppodeldoc. (

b)

'

LANGI./ES DE Sv.R PENS, (

llifi.

11at.)

nom donoé

par quelques aureurs aux dents de poiifons pétrifiécis qui

LAN

[e

trouvcnt en plufienrs endroíts daos le fein de

la

tcrre.

f/oycz

GLOSSOPETRES.

LA>'GUES

DE

L'IRrS, (

']ardin&f.<.)

[e cjífent de rrois

des neuf touilles de fa fleur, .lcfquelles font for les cbtés

&

a

de.r:ni-ouvertes en forme de bquche.

V?Y''-

1

R (

$.

LAliGuE,

dans l'ordr< de Malthe,

(H;¡¡,

moder.)

c'efl le nom gé'néra) qu'on donne aux huir dovifions des

di.fférens pays ou nations qoi compo[ent l'ordre des che–

valic,s de Malte. Voici leurs noms

&

le rang qu'on

Jcllr

donne: la

la11gue

de Provence, la

/an¡,u~d' .~."-uvergne,

13

lm1gue

de

Fraoce,

Celles

d'halic, d'Arragon, d"An–

gleterrc, d'411er:na)lne

&

d~ ~allílle.

Ainfi il y

~

trois

la"f.""

pour le royaume de

J'

rance, deux pour

1

Efpa–

gne, un.e pour Pltalie, autanr pour

1'

J\~glet~rre

&

pour

1'

A

llema~ne.

Chaque

/q11gH<

a fon chet, qu on nomr:nc

pilier.

f/oy<t

Pn.rER

&

MALTE.

(G)

LA>rGUE,(M¡rin<.)

[e

dit d'un morceau de toilc

:l

voik, foit cueille ou demi-cuoille, étroir par

le haut

&

large par le bas, qu'on met aux c6tés de quelqucs

voiles.

L.~!<GUE,

(Marlch•/1.)

partie de la bouche duche–

val. C'cll un défaut

a

un che¡oal d'avoir la

lang~<e

trop

.éoaiife, comme auffi qt¡e )e bnut forte de la

b_?u~he ;

c'en clt u11 auffi

d

1avoir

la

langru

ferpentme

ou teuJIIu–

de, c'ell-a-dire, de l'avoir fi flexible qu'elle paifc íou–

vent par-deifus le mors. La

Jibert~

de

la

lan,( l!<

fe dít

de certains mors tournés de

fa~on

que la

lang11e

du

che–

val peut Ce remoer deifous en liberté. Pour le broit

de

la

l~ngue

en qoalité d'aides,

f/oyn

A

ID

ES. On fe f<rt

.des exprcllions f,t:Livantes,

appelltr,

a.i'd,,

o u

ammt·r

de

la

lan.~H<.

f/oyn

APPELLER.

.

LANGUE

DF.

CARPE,

outil

á'Arqtuhu/ier.

Cct

outrl

tire

Con

nom de fa tigure; car il

e{f

exaélemect faír por

Je bour enmme une

/ang11e

d~

earpe,

elt

tranch:lilt

des

deux córés

&

par le bout. Jlautre b01¡t el! plus menu,

&

forme

une

queu~

qui s'cnmanche dans

\in

perit

mor..

ceau

de bois, 3-peu·prCs

quarr~

de la longue:ur d'un pou–

ce. Les Arquebufiers s'en fervent pour creufer, fcul–

pter,

&c.

lis en om de fort petires.

LANGUE D'uNE BALANCE, e

JI

un petir llyle p<rpen·

dícu!aire au Oeoo,

&

qui doi.t

~tre cach~

par la chlffo

de la balance, loríque la balance ell en équilibr<.

f/•y.

BALASCI':, CHASSE, FLEAU,

&c.

(O)

LA>IGUES,

les, ( Glog.)

petit pays d'ltalie, dans

b

portie méridiooale du Piémont

&

do Montferrat, entre

I'Apcnnin

&

Jos rivicres de Tanare, d'Orbe,

&

¡le Sm–

re, Jufqu'aux frontieres de J'état de Genes.

11

el!

divif~

en

/an_~11a

hautes,

dont A!be el! la capi¡,le,

.~

en

b~tf­

Jn,

qui font au fud de la vil le d' Allí en Piémonr. Ce

pcrir pays ell tri:s-fertlle

&

peuplé.

(D.

J.)

LI\NGUE', adj.

áa>ts

le

B/.,zon,

te

dir des animaux

doot les laogucs paroiifenr fonir de leurs bouchc;,

&

[ont d'one coul<ur dítférente de celle du corps de l'•nimsl.

· Dufaing anx Pays-bas, d'or

3

J'aigle au vol abaiifé

la>tgul

&

mcmbré de gueules.

LANGUEDOC, LE,

Ocfit~t~i,,

(

Glo.~.)

province

maritime de France, daos fa partie méridionale.

Elle

ell

bornée au nord

p:~r

le Quercy

&

le Rouergnc;

:1

l'orient,

le Rh6ne la di!lingue do Dauphiné, de la Provence,

&

de l'étar d'Avignon;

a

l'occidem la Garonne la fépare

de la

G~fcogne;

elle fe teriJline au midi, por la Médi–

terronée,

&

par les comtés de Foix

&

de Ronffillon . .

On luí donne enviran

40

licues daos fa plus grande lar–

gcur,

&

90

dcpuis la partic Ca plus

(eptcmrionale, JU[–

qo'a fa partie la plus méridionale. Les principales rivie–

res qui l'srrofent

1

fonr le Rh6ne, la Garonnc, le Tarn,

I'AIIier,

&

la Loire; Touloufe en efl la capftale.

]e

ne dirai qu'un mot des' rév

0

Jutíons de cene pro–

vince' quoique fbn hilloire foit

ues·intércffante; m!is

el ..

le a c!té f•ite dans le dernier

fiecle par Catel , & dans

cclui-ci, par Dom Jofeph Vailfcr,

&

Dom Claude de

Vic,

en

~

vol. in-fol. dont le prem'er fut mis au ¡our

Paris en rno,

&

le fecond en

'733·

Le

La>tguea'oc

cfl de plus grande

~rendue

que n'étoit

la feconde Narbonnoiíe;

&

les peoples qui l'habitoient

aurrefois, s'appellolenr

1/olfrun, 1/o/c,..

Le~

Romains conquirem ceue provinee, fous le con·

fulat de Quintos Fabins Maximus,

636

an< apres la fon–

dation de Romc. Mais quand rempire dqt

a

s'affaiifcr

fous Honorius, les GothS s'emparerent de ce pays, qui

tut nommé Gorhie, oo Septimanie, des le v.

ti

eele;

&

les Gots en jouirent fous

30

rois, pcndant pri:s de

300

311S.

La Gothic ou Seotimanie, apri:s la ruine des Wili–

gorhs, tomba fims la domination dr.s Maures, Arabes

ou Sarrat!ns,

Mahométans,

comme on voudr:1 lts

3p~

peller, qui venoient d'aifervir prefqne rourc I'Eípagne .

Fiers de Jeurs conquétes, rls s'avancerent; Jnfqu'i Tours;

nrais