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LAN

NqmJ da 11omhre1,

avu

leur1

figut<eJ .

Bl,

J.

6.

unieme, premier,

'""'"·

Co.

~.

e,

deuxieme, ferond,

umw.

De.

J.

d,

troil'ieme,

dtm

11 •

G3,

l•

quJ.tricme,

:•m

11 ,

Ji,

f•

j

,

cinqoieme,

jim

11 •

Lu,

6.

1,

fixieme,

lum

11 •

Ma,

m,

fepticme,

mtuu~.

N1,

l.

n,

huitieme,

tumu.

Va,

p,

netl\'Íeme

p•mll.

Va,

Jo.

"•,

dixiemc, '

'T.Iumt~,

Vaba,

11.

hb.

pnziemo.

't1Mb.tf111'*·

Vuco,

11.

~~,

dou;ieme,

'tJMcam11 ,

\'ud•,

13.

::,!

treizit.:roe ,

'tllldtmfl.

\'uga,

14.

.,.

-qu;atorzicme ,

TJ"l"''"'.

~:f~:

!t

~:

~e~~~:~:.e'

:~:::

·.

Votna,

17.

bm,

dix.fepticme,

t~llm.s,,.,

Vuni,

a

!:l.

ltn,

dix:.hoitieme,

'fiiUtimu.

VJJpa,

19·

hp,

dix.neuTieme,

"ttUf~tMu.

Cof'Q,

2.0.

e•.

vingtieme,

cn1umu.

Co•uba,

2.1.

tb,

vingt.unieme,

tO'fiiÚn&mu.

Cotuco,

32..

,., ,

vingt-deuxieme,

uvMc•mu,

Covudc

o

~3·

c4,

Yingt.troiCieme.

c•vlldtm•,

Covu~a,

24.

tt,

vingt-quatrieme,

c•vNt.•mu..

COYUJio

'1f.

ej

vingt-cmquieme o

nvujimu.

Covulu,

'16.

el,

..

ingt.fixiemc,

c.'ll~l,.mu.

Cowunta •

'17·

•'?,

v~ngt.(epticme

o

nvMmAmu.

CoYuni,

r-1-

c11,

YIOgt. huitieme.

Hvunimlf..

~~:

:p.ot,

;::

1:.

;~~nn~~~~e;:~ieme,

:;,:?;:~.

G.ava,

'lo.

1.•,

quarantieme,

~~'""""•.

Jiu

,

fo.

j•,

cinquantieme,

JI"'""',..

t.af'

ll

~

6o.

l•

,

foix;:amicmo, '

IHv"C"".

Mat

11 •

;:ro.

"',

foix.1nf:e-dtxieme ,

"'a"',.,;,..

Nivo,

lo.

"',

qu:nrc-vingtieme,

n.v11mltl,

l'aY'Il,

90.

1•,

qpatrc·\'ingc.dbdeme,

pttvumt~.

Sint.t.

too.

••1\o

centicroe.

.PnramM.

Colint.1,

'100.

cu,

dcux centieme,

~"fintam

11

,

Dclinu.

3Óo.

d1111,

troi• ccntieme,

dt.(intamu.

(iafiRta,

-400.

g•o.

quatre centieme,

gafint•mw.

Mtla,

1000.

b,,.,

millieme,

>r1ilam•.

Milo •

IOOOooo.

/J.,uu,

millipnierQe ,

mtl•mu.

¡lr~i<le

d! M.

i".AIGVE;T,

tr.lforier de Fra>J<e.

(t)

LANGUE DE CERF,

lingua cervina, (Hijl. nat. Bot.)

genre de plante dont les feuilles relfemblent'

a

ce que

l'on prétend,

a

1~

langtte d'ttn urf:

elles font limpies.

ou découpées, ou rangécs fur une cóte, Tourneforr,

lwfl.

reí

her.~.

17_oye:t.

PL¡\NTF; •.

Tome IX.

( 1)

On oppofe plufieuu difficultés

infurmonca.bh~

a

1.:1

bclle

idé'e

d'u.·

ne J:zngne univcrfelle;

il fuffit

pour •'en co

nva.incre, de donner

:f~tr~~ui ~~~:lcl~ur¿:"~~~ ~·:d~!~a.!'t

1

ea:t~~;

3

~·ief.,,?·v~ir acl:¡;~~ec~~

que

cela

ue pourra

Jamais reuffir

par la diverliré

des clima

u •

&

de•

courumes:

en cAce il eft

impoffibl~

que

rou.s

s'.1ccordent

pour

donner daos

le• différens pays. la

m~me

denomin01rion

!t

une

f~:ule

&

m~

me chofe.

8c

je diroit

particulit:n~ment

fi

elle femoit, 6 je puit

patler ainti • l'odeur

c.l'une

aune Langue •

&

(unout de

celle de

l':~~u.

teur. que

qn~nd

bien

m~

me tous les fa(;es te rt:glero_ient dctfus, pour

la

gun,le vane'é

cle.t

trou L;,ngues Labtalcs. f:mcia.les.

&

Guttura~

le•, ih ne rourcoicnt ¡J3s pour cela s'entendre enrre e11x. lorfqn'ils

1:\

parleroient rcciproqtlcment: je prendr"i encare la liben¿ d'ajouter que

ce

L;~ng;¡ge

ne

fcroit jJrnais pur, ni digne d'eux • p:ncc que

fo-r~

eéa

~u'ils

feroient de fe conformtr

a

la gc!nér:llité. abfir:tB:io" né.

eeCfazreroent faire de l'harmonie, l'on ne pourroit preferíre que

pea

de

regles

o

elle ne (eroit confequemment

qu'nn

trCs-mauv:lÍs 1::.rgon .

fernblable

i

cdu.i dont fe. fervent des enfans timídes • pour begayer

impuoement leur

fJde~

fottifes.

Mai•

plu& je \'ois J'impoffibilité

du.

projet d'une l::mgue

univer~

felle. plus je rc:connois la. nécetTtu! int.lifpenCable de trou..·cr

le

mo·

yen de f.tcilirer la communication

g~n

~ra.le

des iclécs

:

je nc von.

drois

pas

ce¡>endnnt que

l:t

difficulté de

l'int

roduire,

&

de

In

faüe

;:~7:co:r ju(;~~oan~:: J~;!~~~c~6~~~~~e~~x :;;;~;~~;e~e~·~~o~~~~t; e~~;

méme que d:lns une de

mes

notes fur

l'article

~critnre,

j'ai don.

)3

rré(ére'}CC

3.

J'écritnrt: t:ommtUlC,

8(

g~n~rale,

connuC

(OUI

la

de_nomination

cJ'/criiHTI. ta

,q;¡,,.

on l:t peut :ai?prendre

&

Jire

p:1rÍ:l1 temcnt

..J:ms

t01t{C:S

les diftérentCS i:lngue.s

:

11

efi: Vt:li que

cene tvaniere ,\'écrirc paro'it Jifficile au premicr a}?or..J, m.1is qu.tnd

on

l'a une

fois bien

conlider~e

• toute.t

l~s

difficultés s'ch•.lnoaif.

fent :11.dri-tót.

Je

ne penfe pas qu'on

ptiHfe

me 1.1xer d'.woir f:lit

tlcs rcAcxions inutile.s, ne. dulfcut-elles fcrvír q,.u•a

couv.1incre le

public de mon

~ele

,

~

de mon p:mchant

inalterable

o

¡\

lui

~ltC

de qudqn'militl!.

Je

reviens .lvr;.c plailir fur

mes

p35

n

i'iur\ig~~

don dc

mc1

ami•,

5c

de quel

que• étran

gers 3'\'lateuu Jcs

b~·lle•

leurc1, rour

f:~irc:

p3rt de

mes

reAc:xion.s,

&.

Jo me.s obfc:n·atioru ;

je m'efl:amcrois

ttO('

heurf'nx

ú

cllt!lll pouv

oit'nt fuciliter cctte belle

emrerrife; me •otci done encare une foi• fur ce méme anide .

J'ai dit ci-de\•::tnt que

(,lOIIt

Cviter

tou~e

cogfulioo, on ponvoit

ues.bieJt fe fe,..• ir dans un DiB:ionnaire, des chtfl-'res Rom.1101

:m

Jieu Je1 Atabes, pollt

y

defignCr différen.s mou; mais

ar.mt

con.

fideré b prolixiu! Jc.s chifres

Ro~ins,

&

l'cmbarr.1s

cp¡'ils

néccf~

fitc:roic:nt quch.¡ueiois. jc: (nis d'avis qu'i

l h:roi

t plus

a

propos de

rendre ce!t

m~mes

mou p:u les nombres

ArJ.bl

!:s. (:tns cr.lin lre que

Jeur réunion produi(e la moindre confnfio

n,

p:~rce

qu'un,

mq¡

~crit

c:n

chtfrc, oa.. le chifre méme qui l'cs.ptime,

dev:~nt

:tvoir

n~ceCfairement

cert:line~

marques pro¡m:!J,

&::

p.uticulieres püur en deligner l:t C'on–

jugni(on.

&:

In

qualité,

0!1

ne

pour.l

p.11 les confonJre :w.:c le•

;¡um:s chifre.s ar.2bcs cr,¡cés firul,lcmcnt dans la mC111-e écrirure pour

(ormer qnclqoe c:alcuf :1ri:hmctiquc qu¡ }' fcroit

n~ccn:1ire.

On

pourroit auffi

tf!;l.\:i\'erucnt ame; rcflexiom que j'.2l fnite,,

&:

poJU ci'.uuant ro.lcux- f.1cilit::t la form.ttion des marque& pan:colie-

LAN

TolJrnefort

co~pte

5'9

efpeces de ce genre de plame;

ma1s nous ne décnrons que la plus commune nomméc

par _les BotaniUcs

lingua

urvina,

ou

foo/t;pe~dna v~tl­

garrs .

Ses rocines font capillaires, noidtres, nombreuíes en–

trelacées avec les queaes des vieilles feuilles. Ses feuil–

lcs .font longues d'environ un pié, larges de deux pouccs

ore¡llées

a

l<ur origine' pointues

a

leur e•rrémité

d'n~

verdrgai, lia:es

&

portées fur une queuc longue' d'nne

palme, termmée par une cóte qui regne dans le milieu

de la feuille .

11 femble que cette plante n'a poinr de fteurs; mais

elle porte pluheurs capíules dans les fillous feuillés

longs

d'un demi-pouce & plus, qui le rrouvenr fur le dos des

feuilles venes d'abord, roulfes par la maruriré,

f~voir

loríque l<s fillons s'onvrem,

&

que les capfules mem–

braneuíes

&

ron (fes font

a

découvert. Quoique ces ca–

pfules íoienr tres-perites, on les

apper~oit

aitcment par

le moyen d'un

Inicrofcope;

elles 10nr monies chacune

d'un anneau élafliqt¡c, Jeque! en fe contraélant, ou en fe

féchant, ouvrc la capíule dont il fort beauconp de fe–

menees, menues comme de la poulfiere.

Si l'on prend des feuilles de cene plante, roulfes par

leur maturité,

&

qu'on les

íecoue fur du papier blanc,

il arrive quelquefois que plulieurs capfitle; ou véficnles

í<iminales crevent avec violence, choquenr les unes con–

tre les aurres,

&

laiflent tomber leurs graines. On en–

tend

m~me

le pctit bruir que font ces véticulcs en fe

crcvanr, lorfqu'on en approche l'oreille avec auemion,

&

qu'on eft dans un lieu tranquille. Mais qu'on emcnde

ou non ce pctit bruit,

li

apri's avoir fecoué les cnpfules,

on parre le papier blanc dcvant l'roil atmé d'nn micro–

fcope, on

y

verra les graines répandnes

~~

&

la,

&

a

U\JC difiance

a(fe~

confidérnble

j

ce font des eKpériencrs

de Ray,

&

Grew en a donné des figures.

Ln

langr" de ••rf

aime l'ombre; elle viem dans les

fentes de pierres, fur les maíores

&

lhr les rochc!S hu-

mides; elle efi ¡oute d'ufage.

(D.'].)

.

LANGUE 1JE CERF,

(Mae.

mldú.)

cette plante cl1

d'un goilt acerbe,

&

elle répand une odeur d'h<rbe un

pen deíagréable. Ejlc c.>nticnt un ícl e!l'enriel, vitrioli-

4Ue, tartareux, Ulli

a

l\OC

granJe qua

O

tité d'hnilc épaif-

, fe, bitumineufe,

&

un peu de tcrre allringeme. Dc·l il

E

e~

vient

~;es

&::

prorres

a

la diO.iné\ion de.t

mo~s

• fe (crvir des lc,ue•

<~r·

dinaire• des

alpho~bets

fiurot'éen• . En le• c:mp1oyant encort: pnur les

noms rropres,

&::

p

uur le

s rurnotns, que j'ai dit

qu'o.n de

\'oit

é–

crirc de ht m3niere

dOJ.lt

on les prononce c..l.ar.s

lcnr• pap,

&:

nc::

s'y

rrouvam aucuns

chifre

s qui

y

(oient unís,

il

n'en

¡,ourra

j:l–

mais zuhre :1ucunC confulion •

~

ils ne

pnuront

nvo.ir

une ligmfi–

cation différente

on

équivoque.

Les

troi• premierc:s J

emes ..Jc )

';tlph:tbet,

pou:ra.ieztt

pJr exem–

ple

Ctr~

cmploytes pour

indiqu.er

les trois (l

Crfonnes de

vcrbe~

;cu

(in~>ttlillr,

ob(erv..nt

de-

le

s doublc;

r

:\tl

nombre pl\_lricl:

k•

ClntJ

t~r

..

H;:

(uiv.1lltes fqviroient pour

les

tcms

Jc'

verbes. qui f..:mt

le prc-

-~~j~.~·~~~~~~~itciefi~nls"'r;:~r

d

.~:u~~ur~t~;c.,r.u~iti:ol~Ji~in~~~.r~lt~~:

gerondif.

&:

le

p:~nicipe,

en

TUCU.lnt

dcvólnt, ou :tprCs , ou en dou–

bl:tl\t

b

legre q_ui

t:a:trqucrojt

l'lnlinitif:

J'autrcs

leurcs pl;,ccc:•

ég:~lement

dcvant. ou :tprCs, pourroitnt

:mnoncer les verbe.s

p~f­

fifs,

&

les

irnperfOJUlcls.

Ce que

)e

vien.s de clirc: des verbu, pcut .111ffi s'appliquer

:~ux

noms , pour en marquer les ca. óln

fingul icr,

&

en doubl;mt

es

mf!;ncs

lcme.s rou.r

le

pJu.rieJ!

les

d_e~rcs

liCS 11DffiS 0

~ÜÚI

<JUC

le•

o:ac.lvcrbcs;

&

les prépofitions pourrWent ftrc lignifiéc:.!l

r~r

¿·,nJrrc:s

Jct~res

Jbnt a n conviendroit"

~

qui lcms fcroicm propre•.

LorC~.:~ue

les lcttrcs de l'al_phl\bct ne fuffiroicnt pas,

on

nut'oÍt re..

couu Q(o¡s

;\ qu.,elqncs

rn..ar~ue.s

Pt•ttículiercs . dont

on :\

couuunc

de fe

(ervir.

(ans

ricu ch.,nger ponr iel

po!n!'i.

&

le\ virJ:iUio!j.

5;

(ans les

dcplo~cer

etc

l'ord:-e. que

les regles <le

la

fituax~ l~!ur

affigncnt. m.ais on pourroit omettre 13 m:1rquc dirtincl.i\"e du

m

a~

(culin

, & dn

feminin pour

le~

cho(el inJiquées

J~¡u

le

tliétio11~

n:1irc:.

lajlfJ.nt

.2

un chacun.

l:t

liben(!

dJ:

pronoprcr

lea

nom fub •

íhntif

s. &.

:~djcétifs

(clon l'ufage propre

a

fa n,ation. de crain\a:

Je to¡nber dnns l'in.conveniem 11':\ttribner dans une bng,ue le

j&Cil–

rc

m.~(culin

.J

un mor qui pourron étre du

f~minin

Jans lH.c

:t\l•

tre fuivant l'uf.1gc

,In PJ.}'S .

le

Ld~fi~~~~:~~ d:l~~·~b[~~~n

1

i~.!~::~uo,.~t~~·~"~~p~~; L·~ ''~~e~~~;

:tux autrestlnru;ues. n1'.1 determine

:i

p.úlc:r cncore

(ut

r.::ttc

m:nicre.

'c e di.:,!ionn.tire a ét.!

imprime!:

a

Mil:m en

1750.

il eA

trCs ..

am.ple

&

it

en divifé

par

m:tticre•:

on

peut Jire

~u'il

ert autant

util par

lui-m~me

qu'd pent l'étrc

p~ur

l'écriture communc ;

il

ny

~uroit p<~s ~romJe Uépen!~! ~

fairc,

nt

beaucoup de ¡1einc

a

fe don·

net pour l'enrichir rebtivemcnt :m nouvc.m

~rojet,

Jmt une

cnn~

vdle éJition; il n'r auroit qu':l mcttre Jer nombre' en

m.1rge,

chofe p¡¡r chofe

&

f

inferer

:!U

C'Ommencemc:nt un petit

tr:'lité

tle

regh~• ~hires, pr~ctf~~

&

di~¡lO(écr av~~c

orJre:

j'<u~~o.i~

:dor• la

(arisf~u~hon

de VOJr 1accornphlfc:m!!'nt cla prOJet que

J

;¡t

••nnonc6.

Au (urpltu ce: n'ell p:u l'ambition n:uure_lle 3 tOUt

:lu,tc:ar de

de~

~~e~e~n=v~s .r':,~n~~on¡eu~o~e:~tr ~¡~61 e~~ :::t.~~¡ ~~e t~~~\'~;oj;~~

le ca! Je pouvoir a¡1prent.lre,

&

d'woir del étrangen-

mJ.me•

que/.

qucs: nptiont importanr.=-s ponr la Repuhlique d.:s len

re•, d'

;Hn:m

t

ph11 qu'on nc: peut p.u

(e

A.,ttcr aujourc1'hni d'acqaerir

be-•u~oup~

dC' lurt:liere•. \'U

le: pcy tl'exrention , qu'ou donne onJ. vciucule

d~

(cienceJ, c'efr.-l·Liire

1~

<onnoiOance

dea

l.a.:tgue¡.

(D)