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11
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Dclinu.
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d1111,
troi• ccntieme,
dt.(intamu.
(iafiRta,
-400.
g•o.
quatre centieme,
gafint•mw.
Mtla,
1000.
b,,.,
millieme,
>r1ilam•.
Milo •
IOOOooo.
/J.,uu,
millipnierQe ,
mtl•mu.
¡lr~i<le
d! M.
i".AIGVE;T,
tr.lforier de Fra>J<e.
(t)
LANGUE DE CERF,
lingua cervina, (Hijl. nat. Bot.)
genre de plante dont les feuilles relfemblent'
a
ce que
l'on prétend,
a
1~
langtte d'ttn urf:
elles font limpies.
ou découpées, ou rangécs fur une cóte, Tourneforr,
lwfl.
reí
her.~.
17_oye:t.
PL¡\NTF; •.
Tome IX.
( 1)
On oppofe plufieuu difficultés
infurmonca.bh~•
a
1.:1
bclle
idé'e
d'u.·
ne J:zngne univcrfelle;
il fuffit
pour •'en conva.incre, de donner
:f~tr~~ui ~~~:lcl~ur¿:"~~~ ~·:d~!~a.!'t
1
ea:t~~;
3
~·ief.,,?·v~ir acl:¡;~~ec~~
que
cela
ue pourra
Jamais reuffir
par la diverliré
des clima
u •
&
de•
courumes:
en cAce il eft
impoffibl~
que
rou.s
s'.1ccordent
pour
donner daos
le• différens pays. la
m~me
denomin01rion
!t
une
f~:ule
&
m~
me chofe.
8c
je diroit
particulit:n~ment
fi
elle femoit, 6 je puit
patler ainti • l'odeur
c.l'une
aune Langue •
&
(unout de
celle de
l':~~u.
teur. que
qn~nd
bien
m~
me tous les fa(;es te rt:glero_ient dctfus, pour
la
gun,le vane'é
cle.t
trou L;,ngues Labtalcs. f:mcia.les.
&
Guttura~
le•, ih ne rourcoicnt ¡J3s pour cela s'entendre enrre e11x. lorfqn'ils
1:\
parleroient rcciproqtlcment: je prendr"i encare la liben¿ d'ajouter que
ce
L;~ng;¡ge
ne
fcroit jJrnais pur, ni digne d'eux • p:ncc que
fo-r~
eéa
~u'ils
feroient de fe conformtr
a
la gc!nér:llité. abfir:tB:io" né.
eeCfazreroent faire de l'harmonie, l'on ne pourroit preferíre que
pea
de
regles
o
elle ne (eroit confequemment
qu'nn
trCs-mauv:lÍs 1::.rgon .
fernblable
i
cdu.i dont fe. fervent des enfans timídes • pour begayer
impuoement leur
fJde~
fottifes.
Mai•
plu& je \'ois J'impoffibilité
du.
projet d'une l::mgue
univer~
felle. plus je rc:connois la. nécetTtu! int.lifpenCable de trou..·cr
le
mo·
yen de f.tcilirer la communication
g~n
~ra.ledes iclécs
:
je nc von.
drois
pas
ce¡>endnnt que
l:t
difficulté de
l'introduire,
&
de
In
faüe
;:~7:co:r ju(;~~oan~:: J~;!~~~c~6~~~~~e~~x :;;;~;~~;e~e~·~~o~~~~t; e~~;
méme que d:lns une de
mes
notes fur
l'article
~critnre,
j'ai don.
né
)3
rré(ére'}CC
3.
J'écritnrt: t:ommtUlC,
8(
g~n~rale,
connuC
(OUI
la
de_nomination
cJ'/criiHTI. ta
,q;¡,,.
on l:t peut :ai?prendre
&
Jire
p:1rÍ:l1 temcnt
..J:ms
t01t{C:S
les diftérentCS i:lngue.s
:
11
efi: Vt:li que
cene tvaniere ,\'écrirc paro'it Jifficile au premicr a}?or..J, m.1is qu.tnd
on
l'a une
fois bien
conlider~e
• toute.t
l~s
difficultés s'ch•.lnoaif.
fent :11.dri-tót.
Je
ne penfe pas qu'on
ptiHfe
me 1.1xer d'.woir f:lit
tlcs rcAcxions inutile.s, ne. dulfcut-elles fcrvír q,.u•a
couv.1incre le
public de mon
~ele
,
~
de mon p:mchant
inalterable
o
¡\
lui
~ltC
de qudqn'militl!.
Je
reviens .lvr;.c plailir fur
mes
p35
n
i'iur\ig~~
don dc
mc1
ami•,
5c
de quel
que• étrangers 3'\'lateuu Jcs
b~·lle•
leurc1, rour
f:~irc:
p3rt de
mes
reAc:xion.s,&.
Jo me.s obfc:n·atioru ;
je m'efl:amcrois
ttO('
heurf'nx
ú
cllt!lll pouvoit'nt fuciliter cctte belle
emrerrife; me •otci done encare une foi• fur ce méme anide .
J'ai dit ci-de\•::tnt que
(,lOIIt
Cviter
tou~e
cogfulioo, on ponvoit
ues.bieJt fe fe,..• ir dans un DiB:ionnaire, des chtfl-'res Rom.1101
:m
Jieu Je1 Atabes, pollt
y
defignCr différen.s mou; mais
ar.mtcon.
fideré b prolixiu! Jc.s chifres
Ro~ins,
&
l'cmbarr.1s
cp¡'ilsnéccf~
fitc:roic:nt quch.¡ueiois. jc: (nis d'avis qu'i
l h:roit plus
a
propos de
rendre ce!t
m~mes
mou p:u les nombres
ArJ.bl!:s. (:tns cr.lin lre que
Jeur réunion produi(e la moindre confnfio
n,p:~rce
qu'un,
mq¡
~crit
c:n
chtfrc, oa.. le chifre méme qui l'cs.ptime,
dev:~nt
:tvoir
n~ceCfairement
cert:line~
marques pro¡m:!J,
&::
p.uticulieres püur en deligner l:t C'on–
jugni(on.
&:
In
qualité,
0!1
ne
pour.l
p.11 les confonJre :w.:c le•
;¡um:s chifre.s ar.2bcs cr,¡cés firul,lcmcnt dans la mC111-e écrirure pour
(ormer qnclqoe c:alcuf :1ri:hmctiquc qu¡ }' fcroit
n~ccn:1ire.
On
pourroit auffi
tf!;l.\:i\'erucnt ame; rcflexiom que j'.2l fnite,,
&:
poJU ci'.uuant ro.lcux- f.1cilit::t la form.ttion des marque& pan:colie-
LAN
TolJrnefort
co~pte
5'9
efpeces de ce genre de plame;
ma1s nous ne décnrons que la plus commune nomméc
par _les BotaniUcs
lingua
urvina,
ou
foo/t;pe~dna v~tl
garrs .
Ses rocines font capillaires, noidtres, nombreuíes en–
trelacées avec les queaes des vieilles feuilles. Ses feuil–
lcs .font longues d'environ un pié, larges de deux pouccs
ore¡llées
a
l<ur origine' pointues
a
leur e•rrémité
d'n~
verdrgai, lia:es
&
portées fur une queuc longue' d'nne
palme, termmée par une cóte qui regne dans le milieu
de la feuille .
11 femble que cette plante n'a poinr de fteurs; mais
elle porte pluheurs capíules dans les fillous feuillés
longs
d'un demi-pouce & plus, qui le rrouvenr fur le dos des
feuilles venes d'abord, roulfes par la maruriré,
f~voir
loríque l<s fillons s'onvrem,
&
que les capfules mem–
braneuíes
&
ron (fes font
a
découvert. Quoique ces ca–
pfules íoienr tres-perites, on les
apper~oit
aitcment par
le moyen d'un
Inicrofcope;
elles 10nr monies chacune
d'un anneau élafliqt¡c, Jeque! en fe contraélant, ou en fe
féchant, ouvrc la capíule dont il fort beauconp de fe–
menees, menues comme de la poulfiere.
Si l'on prend des feuilles de cene plante, roulfes par
leur maturité,
&
qu'on les
íecoue fur du papier blanc,
il arrive quelquefois que plulieurs capfitle; ou véficnles
í<iminales crevent avec violence, choquenr les unes con–
tre les aurres,
&
laiflent tomber leurs graines. On en–
tend
m~me
le pctit bruir que font ces véticulcs en fe
crcvanr, lorfqu'on en approche l'oreille avec auemion,
&
qu'on eft dans un lieu tranquille. Mais qu'on emcnde
ou non ce pctit bruit,
li
apri's avoir fecoué les cnpfules,
on parre le papier blanc dcvant l'roil atmé d'nn micro–
fcope, on
y
verra les graines répandnes
~~
&
la,
&
a
U\JC difiance
a(fe~
confidérnble
j
ce font des eKpériencrs
de Ray,
&
Grew en a donné des figures.
Ln
langr" de ••rf
aime l'ombre; elle viem dans les
fentes de pierres, fur les maíores
&
lhr les rochc!S hu-
mides; elle efi ¡oute d'ufage.
(D.'].)
.
LANGUE 1JE CERF,
(Mae.
mldú.)
cette plante cl1
d'un goilt acerbe,
&
elle répand une odeur d'h<rbe un
pen deíagréable. Ejlc c.>nticnt un ícl e!l'enriel, vitrioli-
4Ue, tartareux, Ulli
a
l\OC
granJe qua
O
tité d'hnilc épaif-
, fe, bitumineufe,
&
un peu de tcrre allringeme. Dc·l il
E
e~
vient
~;es
&::
prorres
a
la diO.iné\ion de.t
mo~s
• fe (crvir des lc,ue•
<~r·
dinaire• des
alpho~bets
fiurot'éen• . En le• c:mp1oyant encort: pnur les
noms rropres,
&::
p
uur les rurnotns, que j'ai dit
qu'o.n de
\'oit
é–
crirc de ht m3niere
dOJ.lton les prononce c..l.ar.s
lcnr• pap,
&:
nc::
s'y
rrouvam aucuns
chifres qui
y
(oient unís,
il
n'en¡,ourra
j:l–
mais zuhre :1ucunC confulion •
~
ils ne
pnuront
nvo.irune ligmfi–
cation différente
on
équivoque.
Les
troi• premierc:s J
emes ..Jc )';tlph:tbet,
pou:ra.iezttpJr exem–
ple
Ctr~
cmploytes pour
indiqu.erles trois (l
Crfonnes de•
vcrbe~
;cu
(in~>ttlillr,
ob(erv..nt
de-
le
s doublc;r
:\tl
nombre pl\_lricl:
k•
ClntJ
t~r
..
H;:
(uiv.1lltes fqviroient pour
les
tcms
Jc'
verbes. qui f..:mt
le prc-
-~~j~.~·~~~~~~~itciefi~nls"'r;:~r
d
.~:u~~ur~t~;c.,r.u~iti:ol~Ji~in~~~.r~lt~~:
gerondif.
&:
le
p:~nicipe,
en
TUCU.lnt
dcvólnt, ou :tprCs , ou en dou–
bl:tl\t
b
legre q_ui
t:a:trqucrojt
l'lnlinitif:
J'autrcs
leurcs pl;,ccc:•
ég:~lement
dcvant. ou :tprCs, pourroitnt
:mnoncer les verbe.s
p~f
fifs,
&
les
irnperfOJUlcls.
Ce que
)e
vien.s de clirc: des verbu, pcut .111ffi s'appliquer
:~ux
noms , pour en marquer les ca. óln
fingul icr,
&
en doubl;mt
es
mf!;ncs
lcme.s rou.r
le
pJu.rieJ!
les
d_e~rcs
liCS 11DffiS 0
~ÜÚI
<JUC
le•
o:ac.lvcrbcs;
&
les prépofitions pourrWent ftrc lignifiéc:.!l
r~r
¿·,nJrrc:s
Jct~res
Jbnt a n conviendroit"
~
qui lcms fcroicm propre•.
LorC~.:~ue
les lcttrcs de l'al_phl\bct ne fuffiroicnt pas,
on
nut'oÍt re..
couu Q(o¡s
;\ qu.,elqncs
rn..ar~ue.s
Pt•ttículiercs . dont
on :\
couuunc
de fe
(ervir.
(ans
ricu ch.,nger ponr iel
po!n!'i.
&
le\ virJ:iUio!j.
5;
(ans les
dcplo~cer
etc
l'ord:-e. que
les regles <le
la
fituax~ l~!ur
affigncnt. m.ais on pourroit omettre 13 m:1rquc dirtincl.i\"e du
m
a~
(culin
, & dnfeminin pour
le~
cho(el inJiquées
J~¡u
le
tliétio11~
n:1irc:.
lajlfJ.nt.2
un chacun.
l:t
liben(!
dJ:
pronoprcr
lea
nom fub •
íhntif
s. &.:~djcétifs
(clon l'ufage propre
a
fa n,ation. de crain\a:
Je to¡nber dnns l'in.conveniem 11':\ttribner dans une bng,ue le
j&Cil–
rc
m.~(culin
.J
un mor qui pourron étre du
f~minin
Jans lH.c
:t\l•
tre fuivant l'uf.1gc
,In PJ.}'S .
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vdle éJition; il n'r auroit qu':l mcttre Jer nombre' en
m.1rge,
chofe p¡¡r chofe
&
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C'Ommencemc:nt un petit
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tle
regh~• ~hires, pr~ctf~~
&
di~¡lO(écr av~~c
orJre:
j'<u~~o.i~
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de VOJr 1accornphlfc:m!!'nt cla prOJet que
J
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Au (urpltu ce: n'ell p:u l'ambition n:uure_lle 3 tOUt
:lu,tc:ar de
de~
~~e~e~n=v~s .r':,~n~~on¡eu~o~e:~tr ~¡~61 e~~ :::t.~~¡ ~~e t~~~\'~;oj;~~
le ca! Je pouvoir a¡1prent.lre,
&
d'woir del étrangen-
mJ.me•que/.
qucs: nptiont importanr.=-s ponr la Repuhlique d.:s len
re•, d';Hn:m
t
ph11 qu'on nc: peut p.u
(e
A.,ttcr aujourc1'hni d'acqaerir
be-•u~oup~
dC' lurt:liere•. \'U
le: pcy tl'exrention , qu'ou donne onJ. vciucule
d~
(cienceJ, c'efr.-l·Liire
1~
<onnoiOance
dea
l.a.:tgue¡.
(D)