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LAl

"'Ue mifc daos l'eau elle la blanchi!Toít

&

la rendoít

h.i–

teu fe. On lui omíbu

Íl

plufieurs venus medecinales.

1//J–

yn

de Boot,

lapid. hift.

&

v~y~~

LAIT DI! LUSf..

LAIT

DE CHAUX, (

/lrcbiedJ.)

d!lns l'art de b!tir ;

c'ell de la chaux délayée av"c de l'"m, d nt on fe Cert

pour bl3nchír les murs, en latín

<Jibarium

opru,

felon

P line.

.

LAIT GE,

f.

m.

(Eronom.

ml/.)il fedítdetous

k s alímens qui fe tirent du lait, do lait mém", 4u b"ur–

'"• de la cré·ne, du froma<¡;e ,&r.

LAITANCE

o"

L.'\.ITE ,

f.

f.

(Ct<i/ine.)

c'ell la

partie des poirTons m31e qui contíeot

la

Cen¡ence ou lí–

,.neur féminale. Un

d~s

BJrthQ!ins dit avoir trouvé dans

1

afe)lus, e(pece de merlan. une

faite

&

des <:enfs.

L A 1TER 1E,

f.

f.

(

Eronom.

m{li

. )

endroit oñ

l'on fait le laitage.

11

faut qu'íl foit voítin de

la cuiri–

ne, ait un cOté fr3is

&

uon expofé au foleil

vouté s'il

fe peut, arTe¡ fpatieux,

&

fur-tout ten u

ave~

beaucoup

de propreté ;

il

faut qu'il y ait des ais, des 'rerrines, des

pots de .différentes

grandeur~,

des baquets, des barattcs,

des

clao!'S

des éclirTes ou chaz.,rers, de; ca(erons ou

cornes, des moules, des cuilleres

des couloires

des

cages d'ofier,

&

en contier le foin'

a

une

fervant~

en–

tendue

&

amie de la ne"elé .

Voyn >Jos

pi.

d'

Agr.

&

Ji..coJt. rufi .

!--

lTIER,

C.

m. (

M l<a/111r(.)

matiere é<"umeufe

qu1 Íort du fourneau od l'on fait fondre la mine. Cet–

te matíere ;vient non-fculemeot de la mine mais enco–

re P.lus de

1~

calline qu'

u

mee avec la ·mine

pour en

facoliter la fuú on; c'cll ainfi qu'on met do b;rax pour

fondre l'or,

&

du falpétre pour fqndre l'argeot; enm–

me dans. la fonte du fer les

la'ti<rt

emp'>rtent toujours

d7S por11ons de ce meStal, les forgerons ont foin de les

poler a••ec une machine faite expres

qu'on appetle

bo–

card,

atin d'en tirer le fer qu'ils

o~r

charrié avec eux.

Dsél.

¿,

Tr/v.

¿,

Chamh<rJ, &c.

V oyez.

farticl<

FoR–

CE .

( D .

J . )

· LA

1

T!

ERE,

f.

f.. (

Ewtom.

m/li'{. )

fe mme qui

veod du laorage. (1

fe dn de la vache qui donne beau–

C?UP

~e

lait,

&

m~

me de la femme qui ell bonne nour–

ncc.

~

LAITON,

m. (

Mltallurglc.)

le

lailon

ell un

all!age d'une cerraone quantité de pierre ca(aminaire, de

c-uovre de r<?f•r<e,

&

de

vi

eu

r

cllivre ou mitraille.

Vo–

y•z.

la

artidn

CALA\ti:<E, CuiVRE, & ALLI GE.

.!'!'

o'!s allons expliquer la maniere dont on pro ede

~

cet alhage: pour cet effer nous divifcrons

cet

article en

quatre feélions. D aos la premiere

nous parlerm1s de

l'exploitarion de la Clllamine.

Dan~

la feconde

de

la

préparatíon

&

de l'emploi

de ce

tre fubllan<"e. Daos la

troolieme , de la fonderie. DJ.os la quatrieme

des bar-

redes

&

de la trifilerie.

'

N ous ignorons li

e~

rravaux s'e:a:écuteot par-tout de

la mén:'e maniere. On peut confulter li-de!Tus l'ouvra–

ge. de Schwendenbor)( oui

a

écrit tres au

long

fur

le

cmvre. N ous noos conrenrerons de dér:1iller ce qui con–

~rne

la enlamine, d'apres les m•nr.euvres en ufa>e dans

la m">nmgne de .Lembo,urg!

&

ce qui concerne

1~

pro–

cédé

fur le

larlon,

d apres les ufine,

&

les

fonderies

de

a

mur.

s.a.

l . D •

fo:p/oitalion

¿,

la ealamín•.

On trouve

de la píerre <'3laminaire

3

trois

li~ues

de N>mor ·

a

une

demi-lieue de la

M

ufe, fur la rive gao«he

a

u; en,•i–

rons des petits villa¡¡es de L

an eon

~. Vilai~e,

&

H li–

rnonet'

!OUS

les troos de

h

me.ne

¡urifdi

ion . H >imo–

oet

litu~

fur une hauteur en fourn't

a

une profondeur

m~diocre;

on n'y emploie par conféquent ancune ma–

chme

a

épuifer; elle o'ea poim iuférieore en qualité

¡¡

celle des sucres villages ; la mine en e

fculemenr moins

abondaote.

11

en eU de m me de celle de Terme

o

u

Gri!fe, lieu

Ji

rué fur uoe aotre mootagne,

:1

la

riv.:

drone de la

ieufe.

L'explointtion de la calamine oe dilfere

pas

de celle

du char.bon-de-terre.

v._.a.

CHARBOS·DE-TERRE. El–

le fe f:lit par des puirs qu'on opoelle

b-o;

les bu res

oot d'oo\•er.tnre depuis d oze ¡a(qo'i feiu p'és

en

qutr–

r~

; on fouuent les renes por

d

aJTembl2ge< de cb:u–

pente;

&

.l'on defcend ¡ufqn'i ce qu'on reocontre 'ane

~nne

veme; La,

2

mc(ure qoe l'on enleve le mine–

...,, on pranque des g>lenes foos lefquelles on

man

·ue

en fnreté, par le foio qu'on

a

de

r.

~t<:nir

les rerres

:~vec

des. ch1llis. '\

~efu;e. q~·on ~:a:pluite,

on re¡eue lees

d~-

la-s de

ht

a.ene d nu

1

on nre dms les gslenes d'oti

I'o~

n'• plus r

;:n

i

_t.'rer,

obfen~mo

d'eolever les cltaf–

fis

a

mefo~

qu na

r

le remb'ai .

Fouz.

ht anida .

Ca

so

, DuL r,

RE\.!BLAI

&

Bu

REs

On commence ord:.na·remm

l'o'l•ermce d'nne mine

pa.r

deu..t

ores . L 'nn fen

i

J'ét10iilúment

de$

pompu

LA

1

a

~puifement;

on le tiene roQjours plm pro(und que

l'autte qui fett

i

rirer

&

a

monter le rnin=i.

On en

pratique encore de voitin

qUJ fer ent

a

dOOIICr de 1

'a

ir ,

lorfque les galeries s'éloignent trqp du grand bure.

n

appelle ceux-ci

hNru d'airage:

quelqucfoi

on partage

la profondeur du gr.rnd hure en

deu

efpace ; dous

l'un, on

~tabllt

les pompes; c'ell par

l'autre qu'on

monte

&

defcend : olors les bures d'airoge funt indi–

fpenfables; prefque tou

les grands bures de

1

calami–

ne font dans ce dernier cas. L orfque les eaux ahon–

den<

&

mennceot ou incommodenr

les

ouvriers, ou

approfondit le bure,

&

l'on y pratique un canal que

1

gens du pays appellenr une

arl,~ .

L'arene pan du gr.rnd

bore,

&

fe conduit en remomant ¡ufqu'i

In

rencontre

de la galerie qu'on veut

de!T~cher.

11

y

11

dnns

les

(\a –

leries , qu'on appelle auffi

chargu,

d'autres couduits par

lelquels les eaux vom

(e

perdrt : on nomme ces con-

duirs

lgoutoirs

ou

lg_oug~oirr.

.

L orf.¡ue nous écnvions ce

m~moore,

le ¡¡rtnd bure

avoit en profondeur 43

toifes du pays, ou rreonc:-neuf

tOJfe

un pouce fix lignes de france; il y avoit plutieur

bures d'airage, une plombiere ou fo(fe d'oii l'on

cx–

ploitoit du plomb; cette folfc éroit

poun~e

rrente–

cinq toífes. L e bure de

la

enlamine

&

1!1 plombkre

n–

voient chacun leurs machines

a

époifemcnt; ces machi–

nes éroient compofécs !'une

&

l'autre d'une grande rooe

de

4f

piés de dl3metrc; cette route

~toir

eoterrée de

19

piés,

&

contenue entre deu x murs de

ma~onnerie

qui

la Coutenoient

3

fix plés au-de!Tus de la furface du

t<r–

reín . b.lle étoit

~arnie

ao centre d'une manivclle 9ui

faifoir mouvoir des balancic:rs de renvoi ,

3

l'utrémlté

defquels étoient les pompes établies d3oS le bure.

'é–

toit la machine de Mario timphtiée: des couran

díri–

gés fur fes aubes la meJtoient en mouvemc:nt; on mé–

nageoir l'eau par des beufes, comme on le pratique dan

les grorTes forges.

Voy•~

ca

tUtrcl< .

n nvoir encore

conduit

3

mi-roue, par d' mtres beu(es fouterraines, les

eaux élevécs de la

mine.

On avoit tTouvé par ce

m

o–

yen, l'art de

mt~ltiplic:r

les forces dont on a befo1in pour

accélérer le mouvement de ces grandes machines.

L'obfer

vat~ur

qui

reu

era un cril aucotif fur une mi–

ne

en

exploitation. verra des rochers coupés d'un cOté,

des mines travaillées, des déblais; de l'•utre de<

rem–

blois, des mines ou l'on travailte, des C11Ves ou mines

fubmergées, plofieurs galeries élevées les

une~

(ur

les

autres, rarcmem dons un

m~me

plan, des f•bles

&

a

u–

tres fubllance. foffiles.

Le terrein produir

a

fa furface tOliiCS Cortes de grains;

les enviroas des mines dom il s'agit ící,

(onr

coa vcrt

de genic:vJe; les

eau~

de la mine n'ont aucon goOt do–

min•m; elles font legeres; le malere fondear donne ao

propriétaire du Col

tanr par

po1d~

de mine

c¡plo't~c.

Lorfque nous

y

étions, le prix con••enu c!toir de cin–

quantc-lix fols de chm1¡e, ou de

f

liv.

~

f.

4 d. >rgtnt

de Franc.-c, pour 1

fOOO

pefanr de calamuoc;

auparav~m

on donnoít la di ieme c.-harrecée.

La

calamine ell dans ces mines rrcs-poreufe; calci

née ou non calcinéc, l'aélion de l'air l'alrere.

i on la

tire d'un maga!in fec

&

qu'on l'etpofe dehors, elle aug–

meote

conlid~rablcment

de

po•d•: Gl

coulcur elt d'un

¡auoe p31e, en riranr qoelqueloí• for le rougc

6t

le blanc;

die ell fouvent m

él~~

de

mine de plomb.

11

y

a des'

mines qui fom lf'aurant mcilleures

que

h;~

fihos s'en–

fonccnt

d~vam_ige.

Cette loi n'cft pas applicble

2

la

cahmine: <:(:He <¡oe l'on tire

:1

8

ou

10

roifes

cll

aani

parfaite que celle qu'on va chercher

a

4f

OD

ro. La

calamine

alcin~c

en devient plus

lc,¡erc; cene npén–

tion lui donne auffi un

d~ré

de blancheur; cependant

le feu tui Ioilfe des mou<"hes on taches oo res

La planche premiere de ccllo qui ont r.rpporr

1

cct

article, montre

h

coope d'une mine de cal:tm'ne.

Sdl. 11.

D,

la rale••atio•

de

la

c.Jam11c.

Poor ol–

ciner la olamme, on en

fait

une pynmide, commc

<>

la

vo't en

A, B,

e,

fiX·

1;

fa

In

fe

F, C, {,

g,

e

1

fi.f·

para_géc

en

qwurc ou.,errore.,

x. x, x, x,

d'un

?'e!

ou en• lfOO

de

lugeur; ces ouverturcs

vunt

ab<>nt r

~

une

<"hem'n~e

H ,

ména¡:~c

ao ccotre.

~ue

cheminie

rogne rour

le long de l'ue de la pynmide,

6t

va

fe

terminer

fa poínte

A,

fir;.

1 .

la lnfe " Jo

i

11

pie!

d.,

d.iam

re; elle eO formée de

bo's

:l

brulcr,

lé> for

une couehe de ril

C

6t

de m.!mc:

boÍS

'e

OYec le

gnx

bois

élcvé

i

·ho't

pouces, que l'on hrmc

'~•

ou•errur~

x, x, x, x,

les

(i

ndcm<11J

de la

clk-m·–

no!e . On vrofe

b dcm'er

couche

""ce

do cllub

'1

de

bo

s,

&

l'on phce

dam

la

cht'tD1ntc dan í•got

de-

bour.

-

Cela

ía· ,

on forme on

r

de o 'am·

pouces d'é

·aeur;

fi

r

a

lii,

on

m forlllc