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LA I

fetre .

A

jouut.

¡

e

el:~.

qae

12

p13nchettc fur laqaelle elle

e(l P·1fée, cll un peu en t lu vcrs le rot o pcigne .

On voit,

fif{.

o6,

b

navcue en detrus,

&

fig.

17,

la

naveue en

de!Tnu~;

a a

en fa lon¡¡ueur;

bb,

fa poche;

",

1~

b?binc

daos le

ñl

va

p~t!er

fur le petit cyliadre

ou

o~mbo11r

1 ,

&

fnrtir p3r l'ouverture latüah: / .

<'

fom

dcnt rnulclte<

h

rir.

llt~lc<,

ti

c!e< daus Con épaitrcuc,

&

qui faciliten! Ion mouvemcnc comre la )umelle ioférieu–

re du rot;

ff.

ff

en

fnnr quotre verucalcs prifes <tuffi

d•n~

lhn

épailf~'Ur ,

mais venicalcmcm,

&

qui &cilitent

Con mouvemcm

nu

1 planahcue qui la foutienr .

L l

fiJt<r<

r8

n~onore

l. bobine féparée de

1~

n1vette,

&

pr te

i

! ne

mofe dans fa poche .

A vec le

f~cour<

d' une n•vcue (embl3ble , un (eul ou–

• r!cr p.eut

f~

riquer des draps latges. des étotfes large ,

des

1

íl•< larr,e,, de< coovertures,

&

gc!ntralement tQil–

lcs les étolfe< 3uxquelles on emploie deux ou rrois hom–

m cs .\

1

foi .

11

:\ffnrc qn'expérienee falte

a•oc

cet lnflrument. le

trw1il d' un hnmmc é.¡uivnut

GU

trav~ll

de quatre aucres

avee

la na••ctte ordiuoire .

Q noique la naveue

an~loií'e

convienne paniclllieremcnr

s ux 610tfcs

lar~;e< ,

on

1

a elThyée (ur tes étotfes étroi–

tes , comme de u oi quarts

Oll

d'une aune,

&

l'on a trou–

v~

qu'elle ne

r~u ffilfoit

pas moin bien.

P<>Jfer 1< dr.,p

la perch< .

Lo rfque le drap efl fubri–

qllé, le

maitr~

de la manufaélure le fitit

patf~r

:i

la per–

c he

p

nr recnnnoitre le< faures des llll'eurs; del

a

il

palfe

i

l'~pinlimr .

L'épinfeur en tire toutes tes pailles

&

su–

tres ordures . De l'épin(a:¡e

il

ell

e~voyé

:111 foulon.

Dt l'lpin[,.g< du Jrap1.

O n voit

Á{"rt

19, la table

de l'épinfeur.

A,

le drap en toile;

bb',

la cable ; «

1

les

tréteaux qui la routiennenr;

J,

trétcaux mobiles pour in–

ellner plus

<1U

moin la rabie

a

di!crérlon .

ll

faur avoir grnrid (bin de meure le drap

~pinCe!

fur

des perche ,

r.

on ne l'envoie pa• tout de fuite au fo

0 -

lun, paree que le mélange de l'huilc de la oo.rde, de la

calle

&

de l'eau qui

a

fcrv i

a

humeéler les trames' le

~ruit

éch..uffer

&

pourrir ,

(i

on ne !'étendoit

p~s

poor

le frire féeher .

Du .Jigra

ir

&

¿,.

[o~<la,t;<

tÜJ

Jrapr .

D aos

les bonnes

rnanufuél-ures il y

a un m

ulin

3

dégni!Ter

&

un mon–

lin

a

forller.

C'ell le

m

lUiin

3

dé4raitr~c

qn'<>n voit

fi–

.g

are

~

' ,

&

le onnulin :\ fnL\Ier qu'on voit

fig rrr<

u .

])Jn

le ¡¡remier . les brnnches o u manches des mai!lers

font

poG!~

horifomulement ,

&

les

au~es

ou vaiiTenur

t OUIOUr<

ou••orts. D ans le fecond

l

les branches font per–

pendiculairc.< ,

&

le

vailfe:~ux

toutoors

ferm~

, ario que

le drap n'a ant point d'nir, >' 6chllurfe plus vhe

&

~

ule

plus fucilement . Ce derolers moulins foot nppellés

fa –

f ""

,¡,

llo//.,.,fk,

parco que c'erl de-lil qu'ils nous l'ien–

nent . Celni de l'h pital de París , li tué 3 EUOnne , fur

h riviere d' Etampc · , efl tres-bien

fnir.

Quand on veur qu'un drap foir garni

&

plus ou moins

drappé , o n lui donno plus ou moin de hm¡eur fur le

m éricr,

&

on le réduit

1

hl meme au foulas¡e . C'ell

lo loulon qui donn.: ,

il

propremem parler, aux drope–

roes lem: con!Hlanoe , l'etfet principnl des coups de mail –

lel ét.nlt d' •1nu1cr le mérite du feutre

:l

la régularité

du tilf11 . C 'ert par une fuite de ce principe que les t!to[–

,fcs lilli: re <'ivem lcur dcrnier lultre laus palier par la

fout.ri

~,

ou que,

ti

qudques-unes

fnrn pon.!es

t

c'etl

p ur tre bien

d~gorgée

,

non pour erre batures • fec:

elhr perdrniem en

s'~offun'

la

tégereté

&

le brill:mt

quo 1 carod<!rifent .

L .!tolf qu'on

y

portem poLtr y prendre

1:1

conli–

a~nN

de dr3p

1

y

g~RnerOOt ~'<1\ICOUp

(i

elles Out e

O

leur chain

lcm trame de

t~;., ~rdée ,

ou du rnoins

Icor trume (Jiu: Jc

fil

lkhe ,

&

leur chato filée de re–

bour .. l'lulieur'

per(onn~

qlli courroiem d'un méme

e t.! , oroient loin fan f<>

rC~ocontrer ;

tnQiS elfes ne tar–

Jer ient

p.15 •

r.,

heuner

&

il.

le

croifer en marehaot en

thu contraires.

11

n'y a p non-plus beaucoup d'union

a.

m

nJre d poil de deu ti! 1:\ches, s'il out

~t6

fi–

le> Ju r<•oet

d~ns

le

11

~mc

(ens.

1

·s

li

l'wt des

deu~

ñls

l

été r:..ir l corde o ovene

&

l'auue

a

eotde croi–

J'ic;

11

1 po

~

de 1 cbatoc io nt couch6 dans un leos ,

tl.

.:<o~ d~

IJ tl':lme d n un a01re , l'infertion • le mé–

lunge d.::s p

ik

r~

lern micu't . Q uand los m:Uilcu lxu–

unr

&

r tou,nnu l'étatlio dan 111 pile d!L ioulon, il n'y

,. P' ""t de po'l qui nc s'é runleol

il

ch3que coop.

Les

po•l~

qui lo us un e up formecom une chambrctte en fe

eour

111

ou en (e

fépuan~

des poils voiñru, s'sf!iilTent

u '.1lluo,¡ent

f

us un ¿urre coup qui aum rourné l'é–

tolf.: J 'uu n

U\'ClU

fen< , le propre du m•illet

&

!1 fit–

\ ~n

d ur ll pile erl creuíle, banr de ftire tourncr le

dnr

i

chaque coup qu'il

~oir.

i don les poils de la

e ne

•'<

e

1~

trame ont

~tt!

ti

lés ea feos ooatrairet,

'f'

< IX

LA I

&

qu'ils fe

h~rilfcot,

le< uns en ren :lant 3

drnit~ ,

Jt les

sutres en tcnjaot

i

~uchc,

i!s

f>r ·nernnt

d~¡

1 •10

com–

mencement

J<:

mélangc, qui

s'ach~v

ra

ro~·

l'im¡>reffi

' Q

des maillcts . M :lls 1' en.¡rena4e en

lera

J'

~·•mnt

plu

prompt ,

(i

le · deU'K

61

font

d'une

lar1u

ro.n,>ue

i

la

carde , comme

il

fe pratiq ue pour les drap; .

T outc autrc c!tOtfe

¡\

til

de trame rur éMim . fe drnp–

pcra

fu ffi f~mmem p~r

la limpie préCúutoon du ñ l

Je

re–

bours,

ncquérem au poim de•iré

In

comenri.>n

&

la

li

lidité du feutrc. On dit

¡,.ft{l•'

au

poi111

J<ftrl;

car

(j

l'é10ffe,

(o it

drnp, foit ferge , devenoit

vrnim~nt f~mre

par une

fuit~

de

f.

n ren Rement, elle fe retireroit

trt'P

fur

fa

largeur

&

fur fa

longue~r;

elle fe dillb udroll me–

me

li

on la pou!Toir rrop

il

la foulcrie .

Mais, dira- t- on

1

ne pourroit-on pas auffi-bicn filer

les chalnes

il

corde croifée,

&

les trames

3

corde ou–

verte, que les cha?nes

i

corde ouverte ,

&

les trames

A

corde croi fée ?

On peut répoodre que routes les matieres, foi t 61 de

chanvre , foit lin , cnton ou foie, 6 1écs au petit rouet,

ne pou\<ant l'étrc qu':i corde ouverre , on a obfe rvé la

m~me

chofe pour les

ti ls

ti lés au g raud rouet . Filés au

·fufe:tll, ou fi lés

a

corde ouverte' c'ell la m<!me ch<'fe .

L'ctfet des fouleries en double . Premieremem, l'c!–

t.otfe

efl

dégrai!Tée

a

fond . econdemem , elle y ell plus

ou moins feuuée.

On

y

bat

:1

la tcrre, ou l'o n y bar

~

(ec. Oo

y

bat l'ét tfe. enduite de terre glaife bien dé–

layée dans de l'eau : celle maticre s'unit

a

lOUS les fucs

onélueux . Cette opération dure denx heures ; c'e(l ce

qu'on nppelle

./e

Jt~rais.

L orfque le drnp 'parolr !hffifamment dégrnilfé , on

11-

ohe un robinet

d'e:~u

d1ns

la pile

qoi cfl percde

ea

dcux

ou trois endroits par le fond . On

a

eu foin de renir ces

trou bouchés pendnm le bnnage du dégrais. Lnrfque

leurs bouchons font 6tés , on cnntinue de faire battre ,

afln que l'étotfe

dégor~o ,

&

que l'enu qui enrre cumi–

nuellemenr daos la pile ,

&

qui en forr

3

mefure, em–

pone avec elle la terre unie

i

l'huile , aux autrcs (ues

graiffeux, les impurerés de la teimure,

'11

y

~

de•

!,

.r.us

teimes,

&

la eofle dom les fil s de

cha!n~s

nnt été coll–

verts. On ne tire le drap de ce moulin que quand l'eau

en,

3U

[ortir de la pile, nuffi C[:lÍre qu'en y entraot ;

CO

qui <'npperyoit aift ment .

Voya . ,

fi.~ttre

10,

le moulin

il

d~grailTer .

A, A ,

le

befl roi;

8

,'

B,

la

qave.Ce

;

e ,

e,

~ ,

k s

manches des .

maillets;

J,

d ,

les maillets ;

<,

le vai(feau ou la pile;

f . [,

f,

les geolieres qui retiennem les mai!leiS

&

emp~·

cheot qu'ils ne vncillem ;

g,

(':ubre ;

h, h, h, h,

les le–

vées on éminences qui font lever le maillets;

i ,

la

[el–

le ;

~,

le tourilloo. C e méchaoifmc ell Gmple,

&

no

demande qu'un coup d'a:il.

L orfque le drap en dé¡¡raiiTé,

011

le remet une [coon·'

de fois enrre les rnains de l'éotaueu[e ou épinccu[o , qui

le roprend d'un bout

a

l'auue ,

&

emporte de nouveau

les oorps terreulr ou :IUrres qni !eroient capables d'en

altérer la couleur ou d'eo rendre l'éo:Uifeur inégale.

Vo –

)'~~ .

fi.r;rv<

22 ,

l'épiofa¡¡e des dmp; fin< :lpres le dégrais,

a ,

le ::irap ;

b, b ,

fu udets

i

gnlle daus le[quels le drnp

eJl

placé ;

e ,

l'intcrvalle emre les dcuJ:

portian~

do dr:lp

1

ou

!e

place l'épioceufe pour tranil!er , en reg-Atdam l' é•

totfe au jour;

d, .1,

pieces de bGi qui tiennear l'éto tfe

éteodue ;

r. r.

porte·perehe .

Fig•r•

1.3.

pince de l'épin–

ceofe .

L 'c!roffe, aptcs cette feconde vllite, qui n'efl pruiquée

que pour les draps lius. retourne

a

la folllerie.

Les

ordonn~nces

qui aiTu¡ettill"ent les fabriqu.1ns de dif•

f6reoiCS manufa.:tores

3.

ne dooner qu'une certaine lon–

gueur aux draps 3

l'oordiiT~c .

fom t3ites relnivement

au vaiflbu do (o ulon, qui doit conterur une qusmité

d'étoife proportionnée

a

(a profondeur

OU

larl\eUr.

Un

droP. qui remplir crop la pile, a'efl pu frappé li fort, le

matllet n'ayanr

pas

allh

de

chl1te.

11

en etl de

m~me

de eclni qni ne b remp!it

pas

alfn, la chOte n'aywt

q11'uoe eenaioe é1endue détermmt!e .

Rernifc

:ID

foulao' l't!toffe

y

ell battue nao

a

l'eau

froide, mais 3 l'eau chaude

&

ao Cavan, jJ>Cqo'i ce

qu'elle foit rédoice

:1

une

lar~eur

détermioée

~

apres qooi

on la &it

dc!~nrger

il.

l'~LL

troide

1

&

nn 1 t·em

dan~

la pi!e ¡u[qo'3 ce qllt! l'eau en foue aofli elaire qu'elle

y

ell eout!e: alors ua feune le robinet. qui ne fourni[–

faot plos d'eao dsns la pi!e,

ls.

(ailfe on peu detfécher ;

ceb

bit ,

oo la

eccire

fur le ch:lmp.

T ous les manufaéh!oos ne foulent

pas

le dnp avec

du

faYoo ,

fur-rout ceux qui ne fum

pas

6os. Les ons

emploie.nt

la

ter

re gbife

&

l'eau cluude , ce qoi les rend

rudes

&

terTetJ:r ; les autres l'ou eh3ude feulemeor . Les

dr2ps foulti de cette mlllliae perdeot de leúr qualité,

p:trcc qu'ils demeucent plus loog·tt:mS

:i

la

foale,

&

qoe

~a

a