. ..
o~
1
v
d"lre r odu plus po 'culicr por one feul. u.l¡u!
d~ler
mi!,:locc:
rb)l'.thi{t ,
p:\f
on l·utl doif
en~
:ndrc:
~L'lte
con·
dlllOD qUI m10quoil a" fUJel;
&
la
Ib,r,
cnon, n u l.
qualilé" qu'oo aOure eonyeoir .u tOJel des que I'hypo–
th.CeI'a rcodo aUn por 'colicr pour celo.
Qo'iI me foil permis d'iUullrcr eme
C.
us-di.
.ir.oo9ue
j'cxi e
d.DSla premlere portie de 10Ule
propor.tin, plr
J'exemple de eelle que mell. nI les
ll3ph ficicus dans
la cauCe complele de lOO< eñel . U nene< ell toOJ urs
enélemenl limultané"
i
C.
caufe
eOIJ)~lele,
e·e/l·'-dire!
a colleélion de lOut ce qui el! requis
ur qu'il por–
.. ieDlle • l'el i/lenee :
& G
l'on ". eoOmmé Qe reguder
I'erre! cnmme polléri"ur
1
fa e3uCe, e'ell paree qu'on
emend communémt nt par ce denúer
terme,
unc
C3UrC
incomplete,
3
lJquelle
il
m.nque encore, poor
¿rre
. e–
eompagnle de (on effel. une qnalilt' qu'on nomme
"n–
Ji,i.",
ou
.""ji.",
&
qu'on
diflin~lIe
elprdremeOl du
rene . Ceue eomparoiCoD en d'3Ul301 plu Jégilime , que,
m~me
d30s la Géomélrie, doOl ks obJet,
r.
01
de qu.n–
t ilé. eo-exillenles, on
dI
en u{i¡ge de eommeneer Cou–
. em l'hypolheCe des théMe rnes par d<!S a.lverbos de lems .
leh que eeux-ei ,
qtta"tI,
ou
lor[qu,;
&
de meme quel–
~oefois
b thcre
30 flHur,
"Ior!
011 IfNra,
&c.
M . is voici ul1e eonfidé ralÍon qui fera micuI Cemir en–
soore la néecllilé de di/linguer Hois parlÍes dans loure
propo/ioon byporhérique. S i 1'00 f31! ehoix de deux P3 -
reilles propor.rions viliblemeOl
""v, rJu
l'une de 1'3u–
lre,
&
qu'o n les ditlribue fenlemenr en
dell~
pareies , I'hy–
pOIhcfe
&
Ja rheCe, o n ne pOlllra jamais oblenir I'une
de ees propo/itiuns,
a
l'aide d' lln limpIe reoverCement
de l'aUfre ;
&
iI
faudra to Ojours eonfer"er dans leu"
deux hypolheles quelque choCe qui leur eil eomm un
~
qui lIe peuI palfer )1i dans
la
Ih.Cede Puoe, ni dan;
celle de 1'3ulre. Ce COOl ces qualilc!S e,'mmunes au"
~eux
hypothl:Ce , que j'en dc!laehe, pour former ce que
Je nomme
le
{llj " .
. N ous Commes
ii
préfeur en él31 de reéli6er la dé6ni–
l lon qui ell iI la
I ~rc
de eel arriele ,
&
de dire, que
q U3nd deul[ propofi'¡nDS
(lO!
un
m~me
CUJet, mais que
l'hyp<Hhefc
&
13
Ihefe de l'une fonl un é"ehange ,n uluel
de leurs f" nélions pour former I'.utre propofidoo, elles
fOnr diles
co" "uftl
I'uoe de I'.utre;
&
que la plus
Í1n–
Parlanre de.- deux , ou bien celle que I'on mer la premie–
re, p3ree qu'dle peut Ce dé"montrer plus aiCémenr Cans
le feeours de 1'3urre ; que eelle-ci ne peut élre prou vée
indépendamment de eelle·la , Ce nomme quelquefois la
tlirt!le .
Voici done la forme
a
laquelle je ré"dui les
énoneés de toules les propor.liollS
&
de leurs
conwrftl.
SU}"
"mm,,,,.
T out ce qui • les quaJirés
A , B
,
e,
&c.
D irtfl,.
5
Hyp.
S'jJ pofIede enCare la qu.Jilé
R .
~
r b¿( • .
11
po/fédera au/Ji 13 qualilc!
S.
e
.r.
5
Hyp.
S'il
polfede encare la qualilc!
S.
o" ver)e.
2
r b;¡...
11
p"lfed<ra aulli la q031i1c!
'R .
J e Cerai
3
prérem beBueoup plu, oiCémenr eompris dam
ce que ¡'avois
i
obC.,yer fur les différenres que/lions
dont on a embroUlllé eelte matiere,
&
Cur quelques au–
t res
re~les
eonere leCquelles péehent la plOpan des élé–
m ens qu'on mc:t
tntre
les maios des jeunes gens .
Pre;n;ere t¡utflion.
T out théorcme at-iI une
COH'Utr(e?
l e me eroirois difpell Cé d'une réponCe,
Ii
des auteors
tres-applaudis
d'aiJIenrs,
ll'avnient
pas
pr~rcndu
le
con·
troire , en s'appuyanl par exemple de la
32<
d'E uellde;
que par cene
rairol1,
jc vaiS
exprimer
id
3.
ma
maniere :
Ja1l1 tOIlU figure
rttlilignt,
ou
il
v a
prlc;(lment trq;J
~óth,
la
fomm~
ael
aIJf../n
valll
ao/x
dro;tI.
La
con–
'/lar,
en etl
a
préC<nr o,Cée
¡¡
trOover:
tla"l
tQut,
ji"HT<
,.el1i1;gn~,
ou
la
fommt
dn angln
va
lit
4tll."(
droitI,
il
Y
ti
prlciflmt1l1 Irois , ;'IIs.
On
VOlt
ici. que pour 3voir mes trois parties,
j':lÍ
éré
obli)\c! de Cubllituer
13
dé6nilÍon "U dc!6oi , paree que ce
dernier reofermoit fous un Ceul ma l, le, qU3lités qui de–
v oiem 'pparJemr au COJet, avee eelle qui eonO iruoir l'hy–
polhefo . C'"O ce que l'on eO ¡¡'uvem
obli~é
de fa ire;
&
c'ell-U Cnns dOUle ce qui a emp2ehé jufqu'a pré"felH
les aUfcurs d'3ppereevoir cene diflioélion .
S"",,tI,
qll,{lio" .
Toul Ihéoreme univerfellemeot vr3i,
a· t·il une
clJ1'Iverft
univerfelfemenr
vr3ie~
Oui, pourvu que l' hypOfhere Coir 3Um éreodue que
la
theCe . Uo des princip3ux anleurs qui oot fmn enu l.
ul–
gat;'iJI,
s'ér:lOt faie fl)Tt
fur-toUl
dt! I'excmple d'unc dia–
gonale qui eoope en deux é"galemcne
r.~n
parollélogr3m–
m e, fans que pour cela 10Ute dro ite qui eoupe uo poral–
lélollramme en deux ég./emeot eo C"il la d'agonale : je
fen i peul-étre pl3ifir
~
Ces leélems, en leur tndiquant
troís manieres de rc:odre ce
(h~nrcrnc
univerfellemem
(011-
",,,ible.
Premierement en
gl"lrali(a",
I'hvpolh«_,
e'eO–
i-dire, en I'élend, m
¡¡
tOUles les droilcs qui p3lfem par
le po'ot d'iOlcrfeélioD des deul diagonales, ou en
p"r-
1
' ;CIII.r,r4Itl
,.
,!:;r~,
ce
q\\i
dr:'ú licu
ft
le porollél
~ramm:
e')
e'u:><' ell
e;l
¡W
fembl.lbl •
()O
fc:ulclllcm .:0
~
l'
tr",\I1~Ic'l,
ou enOn (',
tI/,o
"0[48'
l'iMe de d I(on. le , e m'"e noo \\' ns
é .
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l~
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la
p'etll ere quell
11
1',·
e
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tri11l
'le,
ce
qui d noero'l
r~n"n~e!
qne "oio :
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me
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une
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'c.tcnple fu ·\ram
e
u\I.:-rlir:
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pol"t.", tn[rr'Pli.l,
11
«u/" s',l
"}
11.,lall n /, il
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11"i
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&
Je 1
r~nd's ,~.v,,',~<
en
<:é'1C!nli·
C.1It
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polh"Ce, c'ell-l ·d"c, ell di"
nt :
ji UI
, ·',sll
" _
t~rltf"(;
J
foil'
I
.Jax.
n rem rqut'r.l en
P
'f.mt, qnc:
e'ell feu/emeO!
d,"~
1 Ihi! reme
Ilt
1>
th"Ce
lI'dl
1'15
plus c!lcl1due que I'h polhcCe, qu'oo pem donn« le nom
de
'proprilll
•
la <¡u,lilé <¡ue renferme e"ll' tbeCe .
Je do;s .uffi un mOl
:i
ceux qui donnellt dollS I'Cl–
ces opp ,fe!,
&
qui ré"pondel11
la quelli,' n ori!r.·nrc
p.lrI'. din nuiye, f3ns
y
meure
~l1ehne
rellria·.,,, Cltr l'érrll–
dOe de J. there re/3l'Yelllenr
3
I'bypothl:fe; m.i 'lui
eroiem y fupplé"er en ditlinguanr
l~
"é"rtté morhém10-
ques Je c. lIes qui oor un sutre obJcr que 1 qWl,u llé .
L es l"'IIS de 10U.S les /iceles
o
3111 pris pl.i/ir
i
rcnd re
lcurs propofirioos .u/Ii ulliyerrclles qu'il leur él il . o lli–
ble,
&.
"flnt IrOUye! plus de fteililé
~
le faite dan le
marhc!m3tiqurs que dao, ,)uelque outre fcience que
c<
m r ,
il
en
eU
3lrive! que preCljuc tontes ks propofition de
celle lcienee out eu des hypothcCes . "lu élendu<s qu
le!lrs thefes,
&
por eonCéqucRt des
,o"",r(rr
111m ..
ni
qu'cl les ; ce qui 3 porté qoelques .fprils peu p,ori'nd
a
eo nclure par uoc induainll précipiu'e, qo'il
C"flV
il qu'
une l'<op"hlÍon ee" ain.
e
I pdur oblel
quclqu~
br3l1ehe
des
olhc!maeiquCI? lur que
r..
c",,.,,r(,
fQ,
cellaille
3ulli;
&
qlland ils 00! relle nne! d,os le'lrs l.
urt
ll~o
mét,
i~ues
des Ihénre me d lOt lo
,o"",r[_
ét
,it
ra
lile, o u
i/s n'y 001 pos fair 3nenri n, ,ou ils ont
aJtribu~
cene
fau/reré • l. m.lh.hilelc! de 1"OIeur; qni .0Í!
pri.
pour
n ,,,.,rft
d'une propoli,ion ce qui lIe l'ét I ?JS pre!ciCé–
men, . Ulle eooCéquenre naturelle de leur opillioll 3 él.! ,
qu'on ne pouyoil fe diCpenCer entierement de dérnotllrcr
les
(Dn1J~rlu ;
errel1r qUl
Icur en
commUIlc!
avcc
toucel
les petConnes qui, 0'aY3111 pos nalUrellemellt l'eCpril ocr,
n'y o nr pas un peu fupplc!é par l'érude de la pbiloCo–
phic.
rroifi",u
'IN,jlio" .
La
m~me
propofilinn .-t-elle plu–
lieurs
,onvtrfts
toures onlli vraies qu'elle?
Je
répondroi encore une fois en dlilinp,uant: le choix
des quolités doOl 011 veut eompnCer
I'hypolh~(e
&
la
theCe c!rant uoe fuis déJermioé, il n'en plus pnllihle d.
cOIl'lJe'r eir
13
propofirion
de plus
d' UDC
maniere; mais,
ti
1'011 n'3voit enca re M rerminé q ue la quahlé" qtli doit
for mer la Ihi:fe de
h
direéle, nn poorr it varier de plu–
licurs manieres l'expremon de cene direéle ,
&
par eOIl–
féqueot l'elprellioo
&
le food
m~me
do
C1
"m ,':r'i
;
fnvo ir,
en tirant du rujet pris
fel">ll l'accc:ptÍoll
Ca
nmu·
lIe, {ant6 t une qualitc!
&
t31116t nne aUlre, pour el! for–
mer ce que J'.ppelle
I'/'ypo,h¿[, .
A
prétent,
Ii
1'0n me
demande quelles regles dOlt
fui.reUII aUleu, dan. le ehoix
de la qualifé qu'll detlille
~
former l' hypothcCe de l. di–
reae ; je répond,.i en génér.l, qo'iI doil ' próférer eelle
qui deveoue theCe
ii
Con lour, formeu la
CO"l1tr[_
1:1
plus ulÍle
&
13 plus élégame. M . 's voki une regle plo
p3rriculiere: quand on
a
une clolft de IhéMi:me , qui
ne differellt qu'iI
UI1
frul c!g,lrd, 011 doil ch,,.fir pour hy.
pothe(e la qualilé qui "onllit e eet e différel1ee , de
Corte
que
le
CUJel Coie obfolnmeOl le
m~me
dOl1s lo ules
ce
pr"pofitioos
6<
daos lOores lenr
"" v_r[,r
O ntre
I'UII'–
formÍ!é qui réCuhe de l'obCerv.tioo de celte m.,ime , ce
qui off,e plus de commodité
~
I'mention
&
:l
lo Olé–
rnnire; on en
retírera
enCOre
I'avllncagc
de
pouvoir tuu·
j ours , fans aueune étude, démonfrer les
<."ver[a
00
ces Corte de propofilÍons, par nne mc!lhode générnle qni
Cera
e~pliquée
plus bas . On 3Uro un exerople de ce
qu~
je preCcris,
Ii
dans celui que yai "Ilégué
:1
l'uccar.
' 11
de
I~
premiere quetlion.
i
la place des nombre<
trois
&
tI,ux,
dont Pun etl
d.nsl'hypolheCe
&
1'3urre d3n' la
IheCe, on met les nombres
4
&
4 ,
o u
f
&
6 ,
ou
6
I(
8 ,
ou
7
&
10 ,
&c.
ou geoc!131emeOl
a
&
¡
a-.¡;
ce
qui fooroira des théorcmes fur
la
Co mme des angle d'oll
quadrilalere, d' un pemagone
&
genéralerneOl d'uo po-
Iygone qoeleonque .
.
.
.
.
Q"atri,me
'1"tj/,.".
Convlent-ll de fatre CUlyre ch3q',e
théoreme par une
co""er(,!
L a fymélrie le demanderoit :
m.ispremieremeO! , eom–
me les Malhémauques s'élendent tOU' les 10urs, Canl qu' il
en alriye .utant
i
la vie de ceut qui s'y appliquenl;
il
filur d30s ce (iecle fur·tOO I, Caeriñer eel 3vamage iI
cc-
,
lui