a_
1 NV
Mais 10rfqu'i1
y
a des mineun ou des abfens ou que
l'oll
veUt
s'en fervir cantre des ticrs,
iI
doit
Aue
fait
.folemnellemeO!
&
par des offiders publics .
A Puis on prem! dCUI nomi«s; bors de París,
iI
(uf–
tlt d'UD Dotaire
&
deut tt moins ,
Dan. quelques endroits ce fom les juges ou des como
-milraires qui
OOl
droit de faire
tes
iH'Ventairn
r-llemnels.
L 'invtntaire
en
un
aae
conferv3wirc·,
qui
fe: f
:l.itpOllr
<oolll1>ter les biens
&
droits d'ulIe Cuccellion
Oll
com–
munamé de biens,
a
l'dfet de mointenir les droies de
tous ceUI qui peu
vent
y
3
voir intértt; tels que le' Cur–
" ivant des cOIlJoims , les hé ritiers du
prédéc~dé
les
créatlciers, lél:{3taíres
&
aunes .
'
11
ne peut eere fair qu" la eéquifition des parties .
aucun
ju~e
ni autre officier ne peut d'o ilice provoquer
l'invtltlatrt,
quand mémc il
y
auroit des mincurs,
fi
~e n'e~,
d.nsle cas ou le roi ou le pubtic y feroiem
mtéreiJes.
.
Ancienn.emcnt
iI
é'roit perm;s de Cllmrncncer
!';"rVtn–
'aire
viogt-quatre heures
apees
I'enterrem("nt du défum;
mais par le dernier réglement\
00
ne
pClH
le cornrnen–
cer que trois jours apres.
~a
veuve
&
les
héritiers
font
;nv~nta;rt
pOl1r
s'in–
flrUlre des r"rces de
la
fucceIli'10 ,
6r
déterminer enfuite
la qualité qu' ils doivent prendre.
L'ordounal1cc: doone
;i
la
veuve,
&
3UX héritier
trois
mois pour
fJ ire
invtntaire,
&
ql1ar3nte
jours pour dé–
Iibérer, c'ell-a-dire que pendant ce tems
0 0
ne peut pas
les forcer de prendre quatité, mais on provoque quel–
quefois ce délai relon les circoo llances;
&
qU3nd on
o'dl
p~
p,?urfuivi.pour. prendre quatité, on pent en tOla
lelOS
f.alre
t1I1Jtnlalrt;
11
en
cepend3Jlr
beaucou?
mit!t1
1
de le faire le plut6r qu'tl efl poffible,
&
rn~me
qu,md
il
y
a des .blens ou de¡ créanciers, de faire metere le
fcellé ario de
pr~ve¡¡ir
tOut rouP9on de recelé
&
diver–
tiITeme", .
Les
héritiers
oe
prennent
ordinairemem
d'autre qua–
lité dal1s
I'inv(n'air< ,
que celle
d'hl riti"s prlJomptifs,
ou
d'habilu
a
fe
dirt
&
po,.ur
hlritierJ;
&
13 veuve
bab;¡.
a
fe
dtr.
&
por"r eomm,,,,. .
Cependa", qU3fld
o n ell bien rtlr de I'érat d'uoe focceffion ou commu·
nauté de b;cns,
&
que I'on efl détermioé
il
l'accepter,
00
peut prendrc qualité fans atteodre la coofeaion de
l'ia'vel1taírt.
1\
efl quelquefois libre de faire
i"v mta;"
ou
000,
mais il y a des cas ou
iI
efl nécelTaire; favoir,
t Oo Lorfqu'un héritier veut accepter par béoé6ce
d'in–
'lltntairt.
l O.
Quand le fur v¡" ant des cojoints qui a des enfans
m ineurs, vellt empecher la comihuation de la commu-
nauté .
.
,
3°·
Qnand il
y
a des mineurs,
iI
en
a
propos pOllr
le
mtCur
de
f:tire
ínvu1tairt .
4°.
Dans le cas de don mutuel enrre les conjoitlts,
les héritterG dll prédécédé peuvent obligee le furvivam
de
t'aire
inVtllt(lIrt.
1'0. Lo rrqu'í1 y a des elfets mobitiers fubO itués, dont
iI
doit etre fah emploi .
L or(qu'il y a un exécuteur teaamentaire, c'efl a
fi¡
reqné{c que
l'in'lJentair~
doi[
~(re
faie.
L'invmtair<
re fait
IU
lieu du domicile du défunt,
s'il
y
a des
m ell
ks ailleurs,
'0 0
les fait
invcntorier par
les
officic:rs
des
lieux
1
a
moios que
I'invtnt.'lir~
oe foit
c:ommeocé
¡¡
P
Jris, auquel cas les commiUMres
&
n,,–
taires qui fom
l'invt!11taírt,
peuvent le conrinuer p:lr droir
de Cuite p". tout ou
iI
y
a
des meubles.
L'aae doit
~tre é~rit
de la
m.ind'un des notaires ou
2lHre
offider
qlli
fait
I' ínvtntairt,
óu de la main de
Jellr
c1erc,
&
non de la main d'une des parties, quaud mé·
Ole cetre partle (eroit
n
talre .
On doit
y
lime t1)emiot] du jour,
&
o c'efl devam
pu apres-m,di,
&
le marquer achaque vacation .
Ceux
q~i
r.
fon¡ prérens dolvent ligner fur la mioute
a
la fin de chaque vacarion.
On
epmmem:e
l'invl"'4¡"
par une eCpece de préface
qu'on appclle
I'imítlfll,
<jltt
com ieot les quatités des
parties,
&
leu,s dires
&
réquilitions; enfuite
00
énonce
les meubles, la v. ilfelle d'argene, les titres
&
pap'ers.
11
ell
d'It(\t~e
de faire priíer les
meuble~
par UII huiC–
fier ou par des experrs
§
merure
qu'oo
tes
inventarié,
c:epcndant
iI
y
~
.je$
~ndroits o~
I'on ne fait pas de
pri(ée .
00
rally,e les titre,
&
papiers par liaITe
&
par eotro.
&
011
les dé figne de
m~me
daos
I'inv mtol;r< .
L es deues aa,ves
&
paffives doivent auffi c!rre dé–
t:la,,~es
.
Le rur.vivant des pere
&
mere qui efl tuteur de Ces
epfans IDlocurS, ayant des intérét'
a
réglcr avec
eUI,
INV
doit
faire
ri}l fJtNt(,irt
avec un légitime contrldiélcu r,
c'efl-a-dire avec le Cubrogé tute r, OU curoteur dc ' mi–
neurs, dont la ["naion
11"
coulille qu" affi tler •
l'i,,–
'VtIJloirt .
00 falt ordinairement dore
I'ir.vlllt:zirr
en
juOice
trois mois apres qu'il ell parachevé. Cetre
form.lit~
erl
néeerTaire dans quelques coutume pour emptcher l. co n–
tinuation de
communaut~
; dans celles qui n'en parlcnt
point,
iI
fuRl( dt! fuire un
;1J'Utntatrt
fidele.
L'i~Jvtntalr~
fe fait
3UX
frais
comtnuns de
ceux qui
aecepten! la
fucceffi~n
&
communauté de biens .
Aprcs
l'invOllairt
on
procede
ordinairement
i
la ven–
te des meubles , • moins qu'otl ne foil d',ceord de les
partager .
Qu.tld il n'y a ni meubles, ni titres
&
p.piers
i
iu–
vel1torier,
&
né30moins que I'on a imérét
de
conlt3tc:r
I'étae de la fucceffion, on fait un proces-verbal de ca–
rence.
V oy"-
la loi
[c;mlls
au code
de j"u d.libera,,–
di;
I~
litrt ¿u
fallls
&
inv~1Ita;r~J, I;vr~
IV.
le par–
faje N ota;", livrc
XII.
ehap.
'.
(A)
IN VENTAI RE DE PRODUCTION,
(JHriJprud.)
efl
une pioce d'écrilltre eontensnt 1'6numération
&
deCcrí–
ption' des piec., que chaque partie produi" en elécu–
eion .de quelque
r~¡¡lemene
, dans un proces ou
inOa~lce
appotntée.
On .rrange ces pieccs par tialTes. foivant I'ordre qui
leur conviem,
&
chaque liatre
el!
couée par \tne leme
de I'alph.bet .
L'inv",'aiu
de
prod"aio1l
fe rait dans le
tn~me
or–
d re; on commence par tirer les Induaions de ch.que
piece d'une
m~me
cotte.
&
enlltite Otl déelare que, pour
JUlliri er de ce qui
a
été di"
on produit tant de pieces;
(avoir,
&e.
enru',e on défigne la cOtte ou lettre, fous
laquelle ces pieces
(0 111
prt>duites.
Cet
;"vm'a;u
re
fOlC
tant par le demandeor que par
le défenueur, par l'appellant
&
p.r I'intimé.
Voyez.I'or–
dono"",« de
t667.
tito X l
.r<.
33-
(A)
INVENTlON,
f.
f r
(Arts
&
Sei."c",.)
terme gé–
ntral
qui s'applique
3:
tom
ce qu'on trouve, qu'on m–
venre,
QU'Ol1
découvre
d'utile
ou
de
curieux
dans les
Arts, les S ciences ,
&
les Métiers. Ce 'erme el1 atre'!.
(ynonyme a celui de
dleouwrt.,
quoique moins brillant;
m ais
0 11
me permettra de le, conrondre iei, fans
r~péter les choCes curieufes que le leaeur doit Iire préala–
blement au mot D ÉCOUVER TE .
N
l)US
rOlnmes
redevables des
inv tntionJ
au [ems,
3.U
pur h.r. rd,
a
des conJonaures heureures
&
imprévues,
a
un inflinél méch.ntque,
¡\
la patience du travaH,
&
a
fes rcffimrces.
Ce n'ell point aux recherches des gens qu'on appelle
dans le monde
~<HS
d'.fprit;
ce n'eO poitll
:l
des phi–
loCophes fpéculatifs , que nous devons les
¡" vmtio",
uti–
les qu'on trouva dans le xiij.
&
xiv. lieeles. Elles fu–
rcOI le frui, de cet inrhna de méchanique que la oature
donne a certaios hommes, indépendarnment de l. Phi–
loCophie.
L';nv mtion
de fecomir
la
vile alfoiblie des
viejí1ards, par des lunettes qll'o n na mme
b~(ides,
e(l
de la
fin
dll xi'j. (jeele. On
la
doit, dit-on,
a
A
lexao–
dre Spina: les Vénétiens porréderenr
u.nsle méme roc–
ele, le Cecret des miroirs de cryltal. La fayence qui te–
noie tieu de porcelaiue
a
l'Europe, fut trouvée' Faen–
M:
les meules qui agilTent par le fecours dll vent, foot
a-peu·pres du mt!me tems.
L'invmtio1l
du 'papier fait
ovec du tin?,e pillé
&
bOllilli, efl dll cornmencerneot du
xiv . oecle . Cortu(jus parle d'un cem¡io Pax qui en éta–
btie
a
Pado\le la premiere manufaaure, plus d'un /iede
3V311t
l'invent;on
de I'Imprimeril!.
e'eO
ainfi
que
J~I
prémices des
Ans
ont été heureufemeot découvertes,
&
lo uvem par des hommes ignorés.
Je dis les prémices, car il fallt remarquer que tout
ce que nous avons Je pl us curieux
&
de plus utile daos
les Arts, n'a pas été trouv': daos I'état ou nous le vo–
yons • prérenr. T outes ces chofes ont été découvertes
grollieretnent, o u par pareies,
&
ont été amenées in–
fenliblement
ii
une plus grande perfeaion . C 'efl ce qui
par07t du·moios
des
iíf'lU lJt;01lJ
dont nous venons de par-–
ler;
&
c'en ce qu'on pell! prouver de celles du verre,
de Is boulTole, de l' lmprímerie, de, horloges , des mou–
lins, des
t~lefcopes,
&
de tan¡ d'autres .
J e patre fous filence les découvertes dans le, Seien-.
ces, qui one ptl étre préparées par les travaux des tie–
des précédens; ce Cujet Ceroit d'une trap longue re–
cherche. Je ne 'parlerat pas davantage des déeouvertes
prétendues modernes, qlli ne font que des opinions an–
ciennes, préfentées de nouveau fous des faces plus lu–
m ineures. De telles di(cuffions Ceroient d'ailleurs peu
fufceptibles de démooflrations; je me contenterai d'ob–
ferver> pour oc poiot fonir des Am, qu'iJ
a
f.llu . uo,
fUlle