1 N T
In.,
leur
¡
"trir.ue!
L ', élion de P k<!dre marche fans in–
ferruption,
&
roule Cur le m<!me
intér~t,
m.isi"M imen!
Ílmplc , juliju'au troitieme .éle 011 l'on apprcnd le retour
de Therée. L a préCetlCc de ce prinee,
&
la priere qu'il
falt
;l
Neptune , forrncnr 10UI le R<'Cud , & tlen neOI les
elprits en Culpens.
11
n'eo faut pas davanrage pour exci–
ter I'horreor pour Phcdrc, la craime pour Hyppolile, &
ce troublc inqujétaot
d Ullt
tous k s
ca:UI~
rOA!
agHés danl.
l'implliellce de. décoa.,rir ce qui doil arriver.
Dan~
A.ha–
Jie,
le lec«1 du gralld-p«;tre rur le delIein qu>il
a.
fo r–
mé de procl.rncr J O:1I roi de J uda, l'cmprefTcmeot d' i\–
Ihalie
3 ¿t:tnandcr
qu'o n tui tivre
cet
enfan! inconnu ,
eonduiCcllt
&
arrélen. eomme par
d~ré
I'. a ion princi–
p. Je , Cans qu'il Coit beCom de reeour"
2
l'cllr30rdin. ire
&
1U
mervciJleox . O n verr. de meme dans C iana, dans
R odogune,
&
dans tOules tes meit leures pieces de C or-
. ,neilJe , que
I';"trigue
ell
auíE limpie dans lo" prillcire,
que féeonde d.1lS fes (uites.
,0.
Elle doit naim:: du fond
du Cujet amant qu' il Ce
p~;
esr torCq ue la fable ou le
InOree. \! d'hifloire qúe I'on traite, fo urnit lIarurelJement
les ineidens
&
let oorbeles qUI doiveot eoott:atler aveC'
I'aélion priucipale, qlt'efi-il beCoin de recourir .. des épi–
f0Jes qui ne fonr que l. compliquer, ou
part~:¡er
&
re–
froidir I'intirét?
Pr;'u ip. pour la lelf. des P oi ,es.
10m .
N .
[NTRINSEQUE, adj .
(Gram",..)
ou appanenont
.. 'tOute la Cubllillce du Corps ; e'en ainfi qu'iI' ¡aut l"en–
leodee dans les phraCes de philoCophes, ou il efi joint ..
vertu,
:i
'{IIMli,! ,
&.
o';' iI efl v.uide
d'id'~e ,
lJ
a on Cens plus dé terminé daos les eas ou il efi ap–
pliqué
:l
b valeur des objets ; ainli, 111'
v<tleur
i",ri,,!e-
1'1<
d'un bijoo d'"" e'ell la matiere meme , C:lns. au–
e UII égard
:i
la
fa~on .
L a valeur
i",ri,,(e'1'''''-
d'une pie–
ce de monnoye, c'efi: le mo!kll eonfidéré relati\(emeot
au gra;n de fio,
&.
noo au travaiJ .
'A ioli la valeur
ill'rin[e'{ue
efi celle des
ehoCes
indé–
pendamment de nos cOllveJHions, de
oos
c.price;, de
nos idées ,
& c.
INTRODU C TEUR DES
A~i9ASS ADEURS,
(H!fI.
cl rlmolliale . ) legatur,.... aJmi/fton¡
pr,<feElu~. ,
c'eH cdui qui,. entr'.utres, fonaions áe
Ca..
eharge. re–
o;O;t
&.
eond~it
les mini/lres étrao¡:ers daos' la ehambre
de leurs m3je{tes
&.
de.. eotan< de Franee-; ils s'adreC–
(ent eneo re
a
Iw' pnu¡ les particuJ.Jrités qU:il leur eon–
~ient
de Cavoir 8U CUj<:1 du cé'témonial.
Cette eh.rge
,,'c!!
établie- dans ee r" y.ume:, que de ta
iio du derni"" liecJe-, & dans la plupartdes; auues
eours.
elle etl eoufandue avee eelle de m.hre des eé·rémonies.
00
peut appeller
admiffioIJalu',
les
introJl<if'eurJ
do.
. ",ba./Jadeurr .
Ccs oflieiers é lOienr eon./lOs des. Roma;os
daus le tro;lieme
lieele ~
Lamprid): dil' d' Alc>o.náre qui.
mon ta fur
Ce
tr<'Jne en 208 :
'1"id folu'aretur '{uaft unus
,¡~
[e"atlJrihlls,
pae
~1I.teve/~,
adm..i
O'iplIalibuJ
r~motif.
(l
en elt filjt memion
d~ns
le eade Théodofien., a;nfi. que
dans Ammian Maree1lin,
lib. XV. cap, v,
ou I'on, 'Loit
que cet empIoi étoit
t~efo-honorable.
Corippus,
lib.
lII.
tie laflJiI,. '.J,,{1ini,
quHot élu
empereu~
c:n
1'18', <!pone,
l eel ollicier
~c
titre de:
m4giJ!er.
V e; I",t ,u pr¡"ceps !olium cOII{c."die iTl al,um,
Me""br.ar_
purpur~a
pr.",c"!.u vefl:. lo,bvil , '
l.,eg.rto,¡,
. , ..
j,4[oJ
hIera",
magij1e~ .
(l>':
J.),
JNT.RQIHlaFlF , adj,
{Jflri(pruá.
'J,
fe dit· en.
p"r~
lant du premior exploit par· lequel on comn;¡eoce une
eontefiation .
Oin.
'l'.ppell"
expIPit inerod,,{1if ,
ou, l..
de~
""",Je int..t>dldl'i"e,
paree que, e'({t ce
q~i
a introduit–
h cuntefiation .
t
A}
lNTRODUCTlON,
f..
f.
(Jurifpr,,¡i. )·
fignitie,
eomm'~'lC''em~''t;
quand on dJt depuis .
l'intr"áu8is1f
de
r iafi. nee , e'efi depuis le prejlliee elploi't quL;:i. eommeo-·
cé I'.ffaire .
( ,H )-
INTRONAT[ ,.
CHifl.. /it;t!rai,. . )
nom~
d'une aea-.
d émie de Siellne· en [talie.
VDye2;.
ACADÉM;IE .
Les membres.
de
eouc.aCJIaémie Ce comemerent,d'éta–
,blir
a
Ca nailrance {j.( lois.·
f0nd.ment~I'OS.
fon cour,es
~
-1
Q .
pritlf;
~
0.
éludier;
3~
..
Ce réjouir;
-4°.
n' offenCer
perConoe ; 1'0. ne pas, eroiee:
16getement~
6°•. laiB"er dire
.·Ie mondé .
[ N T R U S,
.djeél~
{:¡.rifi'",,,/:)
C!~
.;elui \lui s'eft
.-mparé de quelque bien Cans atre
I~gitim~.
Ge terone efi priooipalemento ufité en ,matiere ,bénéñ-.
.ei
:J.le,ponr el primer colui·qui 's'e{t¡mis
eo,polT~([¡oo
d'un
·bélléfice ,par voie:: de fait, [ans,Jnfiitution, l.;gitilne &
c.a-
•nooique, ou Can ",-v.oir obíiir/l.é!
les.forrnaJité~
requiCes ' .
. par etemple s.'íL n."a. pa ·obtenll.¡le
flJi[" ..
,Cctte
p.ofT~01)¡
'vicieufe
c:1l'
;quali.tiéC~td'.;
..
lrRJ!a",
Ja-
701
quelle eIll?0rte une iocapadté' perpétoelle. de
la
part de
l'iN!rur
de Dotréder le bénéfiee.
CA)
J
~NTUITIF ,
adjeél.
(Th!ólo~. ).1
Ce dit de is vilion
ou eonlloifTance elaire
&
dillinéle d' une chofe .
Le.
T h&>logiens ?rom<:/teQt
. tu
hommes da
liS
ce monde-ci .
que s';ls Cont du nombre des bienh"urcu t daos I'alltre ,
ils SUJ:OOI la vition
in'Hi,iv,'
de la majell'" de D ieu ,
&
1.:>.
eonnoifT. nc" -des
m.yn~res
de la
reli~ioa.
[NT O S-SUSCEPTI O N,
r.
f. (
P-hyJifu• . )
Voyel;.
J UXTA- POSlTio.N .
INVA LlDE .•dj .
(Gramm. )
qui ne PClIt vatoir .
011 di" eeue reule phrare marque que eette homme ne
jouiíroit pas de
C.
r.,Con quand
iI
a f.¡,il (On tefl.meot,
&
elle fi.tlh pour le rendre
invaliJ, .
Voil' une de ce.
clcconlh nees lbr le(quelles. iJ a
él~
impoilible de fiatuer
par la lo;": le jUllemem de I'invalidité' efi en pa.rdl ca•
rollt abmdonoé' au boo reos do¡ juge .
l N.v ALIIl.E,
r.
m.
<:
Art m ili, .)
e'efi dans le militaire
un otJi<:ier ou
UO:
Cold. t , qui no pe\l( plus Cervir par (on
age ou par fes blefTures , & qui a
é.é
reeu
a
['hO~el
des
i"valid" . Voy<z:
HOSTEL
DES· [N VAL'.DBS.
rNVALIDES,
Ho'el des (Gl og. )
v.lle batlment
~
l'ex–
trémiré de Par's, on le ro! loge
&
entretieot- quantité
d'olliders & de. Coldars cfiropiés, qui ne Com plus en
élJl de Cervir . Ce p.lais efi une des infl ilutions; de L;:¡uis
XI
V .
que pluticurs natioos om imiré·. Plus de deux
mille Coldats
&
un. graod nom!>.. d'n fficiers
y
peuvent
trou ve, une conColatioo dans leur vieillefTe,
&
des fe–
eour.. pour leors blefTures
&:
pour leurs be(oins . Ce (ut
en 167L que 1'00 jeua tes fundemens de eel éd'fi ee dans
la plaine de Grenellc-, afie? pros,de la. riviere :. l'autel &
13 ch.pelle Cont m<lgni6que<"
La vollte du Cananaire offre des ouvrage.<;: de N 'o;;l
Coypel, au· Cujet du myfiere de
la
T rinité-
&
de l'
{\ C–
Comptioo de la
C:liht~
V'ierge.
Le.
dpu?e ap6tres pemts.
Cur la premiere VOUte du d6me, Conr- d.e·
Jouvenet ~
1&
G,loire
&:
les Evaogélifies de la Cecoode vo\l:te , (ont:
de la FolTe ; les
qua~re
eoopelle< dédiées aux qualre.l?"–
res. de I.'EgliCe I.tioe, Caint
J
ér.6me, Caim
Ambro.le,.
~'IIñr
Augufiih
&
Caint Grégoire , COn! om ées' de tabkaux
, de la. m,i". des,
Boulo~ne.
&:
de e orn';le, qui repréCen–
t<ut
I~
oprin,.:ipales .él,OOS de la vie du Caun, don! l'eo–
levement
atL
d el Ce voit d.1lS le fbn,l de la vo O:le . Tou–
tes ees pe{ruures Coot
a
freCque ,
&.
tres: cfli1nées.
Mais je n.'entreraj pas dans les dé.ails, óo: tes,
tr~)U
ver. dans Piganiot de la F.Qree"
&.
le t¡:ms les englouura _
(D .
'J.)
,
IN.vA~rD ITE',
r.
f.
(G,tf"' ....
JuriJpru,J.)
qua–
li~é-
qui réduit a non-valeur .. Voila. ce qui' délllontrr.
l'invaliJi,!·
de vOtre
ti~
•.e •. de votre preuve, de votre>
démonOrarjon,.
, *
INVAlRJABLE, adj.
(Gra"'1'1.)-
qui' o'en: point
Cujet au,
changem\!fJ~:
iI
fe pr;end au phy.flqUI'·&'
an.mo–
ral o
00,
dit- Ca. Canté ",{t
¡IIvariable.
Le eourS. des,afires
efl
in1Jar'able.
Cela· n'efi pasoexaa.,. il n.'y. a rien
d'in–
variaIJl~
dans la nature . L 'applie:u ion de ee terme
a
l'homme t'efi bien moios cocore . 11, n'1'''' perCQl1ne qu i
C~
inv4rÍable
dans. Ces. opinión!>, dans, Ces jugemens,
á.ns_
C~
Cemimens.
L'í"variabi/ill,
sbfotue. ne eOllvient
qu'a Die,u, &
3..
1", maticre
el"
géntrat ,
fi'.
toute fois il
y,
a quelque choCe de rée).a.quoi' ce mOl al>(lrait puifTe
convcnir; ' c'err. une· 'l:IIeJlion qÚi a bien
pJu~
de di¡Jieul–
té.s qu'elJe n'en préCeote- au, premier conp J ' reil.
*
[N V
AS[ON.,
C.
f.
(Gramm.
&
Are. milit, )
e'ert·
l'aéHon violente & Cubite, pu taquelle
011
s'emp.r,e d'une
contrée euoelOie•. ou reglrdée eOl11me
telt~,
lxvajion
vicm
d'mva!,ir .
L es- colonies de(eendue,. du, npr.d oot
"',vahi
ces provioees plus d' une 'fois-. .
IN'VECr-1VE,
r.
f.,
("Gramm.,&' Mgrale
. )
diCeours
injurieu! & violenr.
adr~ITé'
a
quelq,ue perConne . [1 ne
fout point
i" veEllver. .
.
H, uroit
d'in.vel1iv,lS
eontre ·les ab–
Cens ., 11 fe dit au/li des c\WCes;.
tou s
nos écrivains mo–
dernes
i"ve/tivelle
co!ltre. le- Iu~e;
tous no> pr.édicateurs, ·
eontre les
pro~res_de I'in~~dúlité ;
m.ison ks.lailTe.. di–
re : on o:en,
n'ell:.~s
m oms. f,!(lueux , ni plus crofa ns .
.
[NV'ENl;'Al~,
f.
m .
(YJ:"rifpruá.) ,
fignifie en gé-
néral un état & uoe: de[erip.tion de qtlelque ehoM: .
On fair Ulb.
inven'air~
cte., titres d'on tréCor ou ehar–
trler;.
ces
Cortes....
d'in1<.entairn
peuvel1t~
are
f.tits
d'une
ma,tiere
aut~eDtil¡ue, ou~{j¡nplement
eo.¡nme aél'es privés _
lnven,,,i,,
d' une Cuceeilion, efi .une énumération
&.
une deCerip:tion. des effets. mobiliers" & des titres
&
pa–
piers d;uo défuDt.
(J.
efl quelq,uefois. prée_édé d'uo:, appoCition de Ccellé;
mais,og peUt3U\TI
faire.i!"w~eair
... quoiqu'i[ n'y ait point
ae· CeeHé-•
EDitl'
m~ew:$.
« te
aéle ,peut de (eU[ con[eQtemeot
~tre,
fait,.
[QU$.
6gnatqr~
pciv-é¡: ,
.
Ma.