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1

v

(a1le plos

OD

moín. l"ague de lems ponr porfea i nner

le

í"'IJe"".""

qui dan< des /iecles ¡¡rolfierl , t ",ieOl ori–

g~n1Íremcnt

le produíl

do

haCard

J

00 du

gtuj~

mtc¡'a–

IlIque .

Gultemberg

n'ím~gina

que le< leltres m

bU~

fi:olp!tes

en relief f ar ·Ie boj,

&

(i

r le m t!ral. C e

fUI

ehoetfer ,

qui

re

~ñ2n[

ecHe

;nfullti,,"

J

lrOUy.

le

(ecrct

de

jeuer

en fOOle le.

e~raaeres;

&.

I'nn (:til combien Cee art a

f Ié

perfi:dionnt depuis ehoef!l:r .

QlU: ce Coit

':la

mariní~r,

nl lÍf de M el6, 00 les

"nglois , ou les ,ra0<rOís ,

00

les

Porto~ai.,

qui ayeO!

troové

I'uf:l~e

de la boufT" le dans le r ij . /iede ; ceue

dt!eouyerte e/l dans

le

mtme c.s que celle de 1' 1mpri.

m erie. On ne CUt d'. oord 'lu'tleodre I'."¡uille almanlte

(ur du

lié~e

iI

la (urface de

I'~u ;

enCuÍle on . ine

a

la

Co[pendre fur un pivor dans uoe botiee qui étoit fufp(:n–

due elle-m\!me ;

&

ti nd emenl on l'a

fi ré<:

i

ulle ro fe

de canoo ou de eala, fue

l~quclle

on • rracé un eer·

ele divifé ell

3l.

parries

é

ales, pour marquer les

32

ain, avce on tUlre cercle cooceorrique , divift! en

360

degn!s ,

&

qoi Cert •

mcfor~

les angles

&

les t carls de

la boulTo le.

L 'i" " e" " o,,

des moulins-o-vene

(peue-~rre

origiuaire

d' " lie) n'a faie une forluhe brillante, que qU30d la

Gtomérrie a pclf<d ionhé cene

tT!ael¡lO~,

qui dépend eo–

tieremeO! de la Ihéorle des mouv(:meos aOIllP0(Cs.

C ombieo de fiecles fe f0111

~coulés

poor perfea ion–

ner

1<5

horloges

&.

)es mQOIres c!epuis C lefibius, qui 61

Y railTemblablemell~

la premicre horlo};e

a

rOllage,

&

q ui

ft eurilToil verS 1'3n 6 13 de Rome , )ufqu''¡ 12 dcrniere

pendule n ile en Anglclerre par Graham, ou en F rance

par J ulico le R oi ? L es Hugheos, les L cibnit'L ,

&.

ean!

d'30tr.s, oe s' y font-il. par exercés?

J'en pourrois dire prefque aocaot des luncu es d'ap–

proehe , depuis M éLÍus, jufqu'i D o m N oe l bénédiélin .

M ois qUl pe", dOllter de la ditf érenee de la tallle bru–

te do diamoJlt ,

rrou vé~

llar hafard depois el]viron trois

/ieeles par L ouis de Bcrquen ,

&

la

b~uté

des

form~s

faites. en rofe Oll en brillanl , que nos lapidalres exéeu–

Cem aujoord' hui? L 'lIfalíe

&

la ,;raode pratíqoe les Qnt

in/lruils des dilfbcOIes

talll~ imagioabl~ ,

raodis que leurs

yem:

&

leurs mains

1~l\r

ftrvellt de compas.

C'en

d'apres

la

47<

propofi lion du premier livre d' Eoclide ,

qu'iI~

[onl

parr enos

1

la

~Jle

proponion de laHler cetre pierre pré–

eieufe en lofanges , triangles ,

fa~ettes ,

&

bifcao x , pour

h.

brillaJlter, en lui dOllnam

~ooc

enCemble

aUlan~

d'éelat

que de jeu .

" inri les hOlTl mes llcurellfement né. , qui Onl eu une

parfalle eon\1oiffarlCe de la méchalliqqe , ont protité des

e fq uilTes

grom~res

des premieres

i"" e"lio"J ,

&

les ont

porté~s

peu-l-peu par leur

{k~acieé

au

degr~

de perfeaion

Oll nous les voyoos aujourd' hui .

Q uoi,!ue le tem. enfallte les préfens qu'il nous fail ,

)'ina ullne peuc hher.l.

(j.

j'ofe parler

ai~fi,

le ecrme de

fon acoollchemcOl .

combl~n

de /iecles fe foOl éCQul és,

pendant

l~fqu~ls

Ie,_

hommes QOl marohé fu r

la

foie ,

.vanl que d'ell conoo?"e l'u[.1ge ,

&

en compo Cer leur

parure

~

La nature a fan dotlle dans

f~s

magafios

de~

tré fors d'uo al1lfi grand prix , ql1'elle " OOS refer ve a:J mo–

m en, que nous

J1.le

~ndroos

le moins ; {byons toiljours

~

portée d'e" proti ter .

SOUVel11 une

;n'IJm/;o"

jeu e de graodes lumieres fur

celle qui la précede,

&

quelques lueurs fur eell e qui doit

la fuivre . J e ne dis pos que

1';"'IJ."tio"

foil roílj ours f6-

conde en

ellc-m~ me:

les graods Heuves oe fe fbrmelH

pa

ro~jours

les UIlS des autres; mais les

;nv,," ionJ

qoi

n'ollt point

d'~nalogie

enfemble , oe fOil! pas pOll r cela

fié riles... paree qu'elles multiplient les f"eours ,

&

fe re–

produllelll fo us m ille

moren~

qui abrcgcpl

le~

Ira yaux

de l'homme .

.

.

Mais il n'e/l rien de plus Hatteur que

l'inwn,íon,

Otl

la perfea ion des l\rls , qui tel1dent au bo.nheur qu genre

hum,in . D e telles

iltventiollJ

Ont s el avall lage fur les

elHreprífes de la politique , qu'elles fOOl le bien commlln ,

fans ol1lre

~

perfonne. L es plus belles conqueles

IIC

«>11\

. rroCées que de fueurs, de larmes ,

J\c

de fang . L 'in–

venteur d'un fceret ulile

It

la vie, tel que feroil cel ui

de la dilTolqllon de la piefre dans la veme , n'auroir poim

• redoure( les remords inCéparables d'une gloire mélan–

gée de eri'lles IX de mal"eun . f'ar

1';II¡."'t;o"

de

la

bouf–

fole

&

de Illmprimerie , le mo.nde s'en

~I~ndo,

em–

belli,

&

éeluiré . Q u'on

p~rcollfe

I'hinoire : les premieres

apo,h/!of" 0 01 élé rn¡les poor les

í"v," 'o<rJ:

la lerrc les

adora comme fes dieuI vifibles.

11

ne faut Fo jnt s' étonoer apre, cela, ql1'ils foiem fen–

fi bles

:1

l'hooneur de leu rs déq lU vertes; e'cn

la

deroiere

chole dOIll \'ho.mme puüfe fe dépouiller . Thalcs, apreso

avoir \rouv é en quelle raifon ell le diamerre dll folell l\,u

1 N V

~

e t eril plr eel anre s ntaur de

[(rre , eo 61

p:ttl

:\ UQ

particulier, qoi loi olfót pnor

rt

m

o>eni¡'

,1 It

ce

q

'iI

¡:¡igeroil. r hJles loi ¡lemand1 feulemen! de lui cnn–

rer

er l'nooncur de fa décooveree.

Ce

(a~e

de

11

G rece

paovrc ,

&

comblé d" T1uées, fu lnfenlible. I'.rg<ot ,

30

,p;n ,

i

[QJ[

fturre

:Jvant~~e,

hormis

a

l'io"Q ice qni

pourrdil s'cmp:lrcr de

la

gloire qo'il mtriloil.

Au renc , toos ccu, qui pJr k m pénélraei n, leors

traV311X, leurs ,a'ens,

&

Icars é rude-, fauro", loiodre re–

clitrches

i

obrerul1ons , Ihéorle p<ofi)n.:!e

<1

expérience ,

cnrichiroot fans celTe les

;'" .mtí.""

le- déc uvertes dé–

ji failes ,

&

autOO[ la IIloire d'en p,,!p>rer dé

11

dvelks.

I../Encyelopédie , s'iI m '. n permis d répéter iei léS

pAroles des éJilcurs de cee ounJge,

( /I"e,.~.

¿"

to .

111, )

"I' Encyclopédi~

fcrn I'hinoirc des riehent .le

ti •

" Ire Jieele en ce ¡:enre; elle la flOra

&

a

ce liecle qu i

l'ignore ,

&

au~

(jeel..

¡¡

venir qll elle mem a fue '"

vole,

pour aller plus lo;n . l.,es déeou verr<s dalls le

" A tls n'al\rOol plus

A

cralndre de fe

p~rdre

d! n

1'0"–

" bli; les Cails feronl dé voil6,

"O

philorop!\c ,

&

la ré–

"

6é~ioo

pourra /i1T!plitier

&

éclairer une

pratlqu~

.veu –

" g!e " .

M ais pour le ('ueees de eerte entreprife , il en n6 :. f–

lilire que le glluv.rnemem éelair.! dalguc lu; :lecord.r

\lqe prore€t ion puilfante

&

{bureoue, colltra les inJuflf–

Cd , le, pcrfécutiQns,

&

les Cllomnies de fes enoemis.

( V .

'J. )

11IVIH'TlON,

( R bbu, .)

c'en la recherehe

&

le ehoiJ

des penfées , de raifoos , do", I'oralcur d Il fe fen'ir ,

des lieux qu'il do;, rrailcr.

l.,'i" ven,¡oll

e!t

le premier des

qevdirs de I'oraeeur ; C icero.) qlji la

reg~rdoi¡

de

cel

<eil ,

avoil com pofé quat« livres fur ee fi'jet, dO!)1 il ne nOll

relll: que deux,

&

peul-!!lte le moins intérclTans.

Quoi qq'll en COil, les

maltr~s

de

1'3t1

eGov;ennent

quc

l'in Dcntí."

ne cQofi!).e pas

a

trouv~r f~cilem(!m

les

p

nf~l's

qui peuvem entrer daos lIn difeou rs . C elle faci–

lité maoque

~

peu de pcr«1nncs , pour pell qll'Oll air

l'elprit

cultiv~ p~r

la le.:ture ,

&

1'1111

¡'leo~c:

bo.ueou!,

plus fou"eot par exces \

qll~

par défaue d'J.bondanec .

M oii

I'¡".". ",tion

propre:ncl\t dile , . " olillo • choifir cu–

tre les penfóes qoi fe

prér~O!em,

celles (¡ni rOnt les plus

convenables \\U (bjet que I'on traite,

le~

plus noble ,

&

les plus fQlides ,

a

relranch.. celles q ui Cunt faulTe.

Ol\

fri vol~s,

ou lri viales;

~

conlidércr le Ic,m ,

te

líeu

OU

I'o n parle; ce qu'on 'fe doit

~

Coi-memo ,

&.

co qu'oo

doi,

:l

ceux qui noos éCQolellr .

( V.

J . )

INVEa LOC H Y , ( Gl og. ) pOlÍlC ville d' E ao lTe, for–

~i6ée

par Guillaume

1/1.

&.

0\\

I'o n entrelÍent une gar–

oifo o . O q I

~Pl'ell~ ~utremem

le

Forl· G,úl/"" "1e;

elle

en fituée

d~os

la prqvinee dQ I.,ochabir , au bQrd

~'un

grand lac,

i\

H

lieq~s

d' EdinbQurg ,

l2

licues N . O .

¡le L ondr. ..

L.ong.

t ~.

26.

lat.

n.

8.

(D .

'J. )

I NVE RNESS,

( Glo.~.)

V oyez

INNf:RNES&.

lNVER SE,

01<

CO~V

ERS E

J

r.

f.

( L ogiqtte

&'

M"tblm~t;r¡"eJ . )

C'en

ai~fi

que les L ogicie;-¡s 1I0m–

mem uue propofirion qqi refuhe d'un éch.nge de fon –

a ioDS entre le Cujer , l'allribut d'une propo(jtioll quclcon–

que qll'ils

con~oivent

eomme

¿ir.a•.

lis Onl

ol¡ferv~

que la

"é,

ieé de la direCle n'empor–

loit pas lOujours celle de fa

(onver!_ ;

&

ils

0 1\[

donné

la-ddTus quatre regle!¡ , relalÍves

~

_utalll

d'e(1~eces

de

propnfi tiQns . J e ne rapporrera!

&

ne développcr3i id ,

que celles q ui eoncerl1ent les propo(j tfoos u'1i verfelles af–

fi rmarive,; paree qu'elles fonl prcfl\I1C les fculea qui ayeut

lieu daus les fcience, exaaes ,

&

que les mémes ro Ré–

xions l'0ureol1r

s'~ppliquer au ~

trois aulte, d i cces ,

a

I'aide <je quelques changenl ens aifés

a

!bppléer .

C etre regle porte ; que de telles propofilious ¡le peu–

vent fe

co"vereir

l1oivcrrellemeot, quc quand le Cujee eíl

3Um étendu que I'amibut .

00

a élevd dans

plufiel1t~

livres élé ment>;res dtt M\\–

Ihé mn iques , dilfércl1Ies quellions Cur les

co" v,rfoJ,

fui –

vles <le décifÍ<lII

fouvelH oppolées ,

&

appuyé<s de pare

&

d""lte fur des exeqlple, In11

dé vo",pp~s.

L. nlU rce

de ces embarras daos lIlIe malierq aum CuCceplihlc de clar–

I~ ,

el! (ans dOll\e

1'IO,p~tielleé

avec laq udle 1.,. auleUr;

qui en Qnr

([!lillo!

occalionnellemeot

t

ollt

vaulu tirer

d t ¡

eonféquences

av~nl

quede " "lte dQl\oé In peine de remon–

lt;r 2tUX

prinoipes, quJ

[Ol,t

id

la

n(ttllr~

&

lu~

partiu

des

pro?ofirioo~

de lV{alhéntatiqt e pure .

Ce~

propo l;lions

fOI1l IQutes

cOlldilionnelle~ ;

e'e(l-a-dire , qoe Icur allti–

~UI

ue conviem au ti'Jel que fvus I1ne cen",ine eondi–

tiOIl , dilféren"i. de <;e flljel ellv ifagó plos . bllrailemelll.

II

y

a donc lrois parties

tr~s-d¡iljnacs

don' I'é oo llcé de

lOure v érité mathémaliqoe: le

Ji';r'

qUl en un érre e,–

primé d'une m.noiore trop uoiyerfelle pOllr que l'JUlÍblll

de la propolitioo puiUc lui con\'crJr dan' tou. le. e2

poffiQles; mais auquel

iI

ne ml llque POUf cOl ellel que

.

d'étre