1 N D
II
J •
ulle maniere particuliere de rnuqueo ces
;ndex,
<¡uan ils expriment des traéCions, qui
en
fort en uCage
aujourd'hui. Elle confine
iI
prendte, au tieu du vrai
;n–
dex, Con
comptémenc arithmétique
11
10.
Voici com–
meuc on écrit le togarithme dont nous venons de par-
ler .
8.
f62~93.
Voya.
au mot LOGAR ITItME, combien it e{t nécef–
faire d'ajouter ou de retrancher des
;',dex.
l NDEX,
('J"rifpr.)
terme latin ql1i e{t ufité dam te
lang.gefranrrois pour ligni"er ta lable des matieres que
\'on mtt
a
ta fin d'un livre. On a dCl1x
;"dex
des corps
de droit civil
&
canon, qui fons fovt .mples
&
forl
~~. .
,
On appelle aum
i"dex
te catatogue des livres défendus
par te concile de Trente.
It
Y
a
¡,
R ome une congrégation de "indice ou de
I';n–
dex,
a
laquelle on atrribue te droit d'examiner tes livres
qni y doivem
~tre
inférés ,
&
dont la leaure doit etre
défendue, [oit ab[nlumenr, ou
danee
co,.r~~alltttr.
Je oe
fpis fi nous ,,'avons pos le Cens commun, ou
Ii
c'e{t
1:1.
congrégation de I'indice qui en manque, mais
il
e{t sur
qu'il n'y a prefque pas un feut bon livre de piété, ou de
morale d,ns notre Iangue, qu'elle n'ait proferir.
(A)
(1)
I N
D
F;
X
(Commer«.)
nom que les nég-ocians
&
te–
lleurs de livres donnent
a
un livre comparé de
\'in~r
quatre feuillers, quí fe tieDt par ordre alphabétique, dont
on fe Cere pour trouver faeltement fur te grand Iivre ou
Jivre de raiCon tes
fulio
ou Cont débitéc,
&
créditées les
d iffé renres perConoes avce teCquelles on c{t en compte
auven.
L' index
fe
n Ol11llle anffi
alphaheth, table
Olt
rJ–
pcrtoire. (I'oye'l;
LlVRES.
Dillionna:l'c de Commeret:..
INDICA GEMMA .,
CHifl.
"at. )
pierre précieuCe,
qui Cuivam Pline, fe trouvoit dans les Indes,
&
qu'il.dit
etre d'un rouge brun , & dont en la frottaot
iI
Cuintoit
une liqueur pourpte. L. meme auteur dit qu'¡¡ y avoit
une autre pierre
¡,
qui on donooit le
m~me
nom, qui
étoit blanche,
&
paroitroii comme couveree de poume–
re.
Voyet.
Pline,
li.v. XXXV/l. ehap.
x.
INDICATEUR,
f.
m .
t"me á'Anatom;e,
mu[cle
de
I';nd<x,
on du feeond doigt apres la ponce.
Voye:::.
· I N D E X.
Le premier des m!lCcles propres de
I'index
en
I'indi–
cateNr,
ainfi
appell~
paree qu'¡¡ nom fert
a
montrer
quelqu'un. O" I'appelte auffi
I'exten[",r propr. de
rm–
¿ex.
Voye"t EXTENSEUR. .
INDICATIF , adj.
(G,·amm.)
le mode
indicatif,
ta
forme
indicative.
L'indicatif-eH
un made
perrounel
qui
",.prime direaemellt
&
purement I'e,,{tenec d'un Cujet
déterminé fous un anribur.
Comme ce mode e{t de{tiné
a
etre adapté
¡,
tous
les [ujet déterminé, dont
iI
pen! etre quenion daos
le
di[ooms,
iI
re~oit
toutes les inftexions perfonnelles
&
nu–
mériques, dom la concordanee avee le fujet e{t la,Cuite
llécelIaire de cene
adap~,uion;
celte propriélé lui e{t com–
mUlle avec tous les autres modes perfonnels Caus ex-
ception.
•
Mai, il exprime
d;reltement.
C'e{t une antre propriéré
au'il ne parrage point avec
le
mode fnbj onél:if, dont la
fignific,tion eIl oblique. Toute énonciation dOn! le ver–
be e{t au fubjonél:if-, efl I'expremon d'un jugemem ae–
ce(foire, que l'on
n'envirage
que commc:: partie de la pen–
fée qne I'on veut manifefler;
&
I'éoonciation Cubjonél:i–
ve n'e{t qn'un com plément de I'énonciation principale .
Celle·ci e{t I'expreffion immédiate de la penfée que
1'011
fe prepo[e de manifener,
&
le verbe qui en fait I'ame
doi. erre .u mode
indica,if.
Ainli
ce
mode efl direer ,
parce qu'i1 fen • conctituer ta propofitioD principale que
]'on enviCage;
&
\e Cubjonél:if
ert
obliqne, paree qu'i1
ne connitue qn'une énonciation détournée qui entre dans
le difeours par accident
&
comme partie dépend.nte .
.Te
faiJ de mon ",jeu.%!;
dans cene propofition,
je faiJ
ex–
prime direél:emem, paroe qu'il énonee immédiatement
le jugement principal que Je veux faire connoitre. [/
fAut 'frie
j~
faiTe de
mM
mrellx;
dans cetre phrafe,
j e
faj¡e
explique obtiquement, parce qu'il 6nonee un juge–
ment accelfoire Cubordonné au principal, dOn! le cara–
él:ere propre efl ¡¡
f au' .
C'en
1
caufe de cetre propriété
que Scaliger le qualifie,
[o/us modus aptus fcientiis
,[0-
/ru p<lter verilatis.
d.
ea,,¡'
l.
l.
v.
I16.
Tome VI/l.
(1)
La letlure dee línes
fran~oi.
o'a été jamais défendup. {'tlr la
congrégation
de
l'I,,4t"
lor(qu'lIs eonriennent une vraie
piér~
&:
J.;\lidenJ ;
la
d~votioD :
il
fau!:
dire
pounanc
'{ue
eette (age con.
1 N D
555"
J'ajoilte que le mode
i>ldieatif
exprime
purem<1ft
l'e–
xillc:nc.edu
fujcc,
ponr marquer
qu'll eAdue Couce aUCf(!!
idéc acceífuirc, qui ll'ell pas nécelrairc:mellt c(JmpriCe
dans la lignification etrenrÍclle du verbo;
&
c'en ce qui
di{tingue ce mode de tout autre mode direa . L" mpé –
ratif
dl
.uffi direél:, maís ¡¡ ajuute
a
la ligLllficatlon gé–
nér:lle du verbe I'id ée acceffoire de la volonté de celui
qui parle .
Voyet.
IMPÉRA
TI
l' .
Le fuppofitif q\le nous
[ommes obligés de recoonoltre dan' nos langues mo–
dernes, en ¿ireél: :tllffi; mais ¡¡ ajoille
ii
la lignifieation
générale du verbe I'idée accetroite d'hl'Pothefe
&
de Cup–
polirion.
Voye ..
SUPPOSITIF. Le Ceul
indiea,if,
entre
les modes direas gorde fans mélange la lig l\ificauon pu–
re du verbe.
V oyez
MODE.
C'en apparemmcnt certe derniere propriété qui en cauCe
que dans quel4ue lallgue que
oc
fo il,
I'indiea,i!
admet
IOlltes les eCpeees de .tems qui Cont aura rifées dan
s
l.
langue,
&
qu'il c{t le [cul mode atre.,. eommunément
qui les admerre tnutes. Ainfi puur dérerminer quels COllt
les terns de
l'il1diratif,
il
11e!
f.1ut
que- fix cr ccux qu'uoc
langue
a
reQ,,' .
Voyez
TUls.
(B.
E.
R . M.)
INOICATION,
C.
f.
(Jurifprud. )
ell le reníeigne–
ment des biens d'un Mbirellr quc lo détol1teur d'ull hé–
ritage pourfuivi hypotécairemeot fait an
cr¿~n~i(:r,
afi n
que
c~llIi-ci
diCcUlc préalablement . les biens
11Idl~ués.
C'e{t
a
celu i qlli demallde la dl[cu(fi
>O
a
m dr,l'''Y
les
héritagcs qu'¡¡ prétend y
~tre
Cujet' ,
&
li
par
« 111
"''1;–
cat.iof'J
íl ¡nduir le
créallcier
en
erreur,
il efl tenn de
¡'In–
demni(er des fuites de la mauvai[c conrellaríon ou ;1 l'a
en!(agé.
V oytZ
Drscussto¡.;.
(A)
INJ)JcATI O>l, IHDtQu ANT, I NDtQuÉ,
(l'fled.c.) in–
¿i,aiion
De
(j~nifie
3\.1tre
chofe
en
Médecine
que
1JÚ~t
dcffei,, ·, ob;ct
a
remplir.
l ndi'lutl>lt
le
dit de I'érar du
mai~dc
conndéré ,omme déterminant le medecin
a
p' o–
cédfr d'une maniere particnlh:re, romme lui
fourniHant
des
;ndicat;ons;
&
en6n on appelle
indit¡ul
le ("cours
que le medecio emptoie d'apres
t'indhnti011.
On diflin–
gue p!lr exemple les
t11dícat;on¡
en vitales, cur:ltives , pro–
phylaél:iques , ou próCervatives, palliarives,
&e.
c'ell-a–
dire qu'on
Ce
proppCc en trairant un malade de con ler–
ver Ca vie
1
de fourenir Ces forces ,
&e.
ce qui
di
)'in–
di~at;on
viraJe; de lni
ndmini(her
les
divcls
remedes quí
pCl1vcnt opérer fa guérifon;
&
eJe!}
la
!'indicrltion
cn–
rative; de le préG:rver dert maladies
1
ou dt's :1ccidcns
dont
iI
en
menacé, ce
ql1i
connitoe
l'indi,ation
pro–
phylaél:·que; enftn d'adoucir, de modércr alltant qu'il e{t
pomble tes mau. qtl'on ne peut g\lé"ir radiealemenr, ce
qui fait
J'indicntlf}l1
p31liadve.
Un amas de maferes crues, ou ta préCence d'un poi–
[00
dans
l'eftomac,
indiqtunt
ou
rODt
indicIJí1J
d'un vú–
midf;
I'ouverrure
d'ull
arrere
indique
la lig::ltl1re,
la.
cOffi?ref{il ..
m, l'application
de I
'aganc,
&~.
ce vomitif,
cet agaric, [ont
indirtels
par le poiCc.m, Bar
l~ouvertl1re
de I'artcre.,
N ous n'emendons tilire de ce petit nombre de propo–
fitions q\\'UIl article purement g r:\tnlnatÍcal, expl1quer le
langage de la Médecine
en
eetre partie; car qllant
a
I'arl
de
lice.
les
indic4rionJ
a\\x
indicanJ,
&
de
les
remplir
par les
ind,'f"és
particuliers les plus cOllvooables, on
comme I'on s'exprime ptus communément \'art de [aifi c
&
de remplir les
;nd;catlons ,
il
n'en
pas moins fonda–
mental, moins ullivedel que I':trl meme de la M éde–
cine,
&
il eH
au moins exaél:ement la meme choCe que
la méthode de guérir propren)ent dite, o u la partie de
la Médecine appellée
Thérape"tiqrtc. Vo)'e,<-
TH ÉItA–
PEUTIQUE .
(6)
lNDI C ES,
C.
m. pI.
(JNrifprlld.)
Cont des eircon–
{tanees
en
mallere criminelle, qUI tont pen[er que I'ac–
cufé en coupable du crime dont i1 , en prévenu;
P'l"
exemple s'll
a
challgé de viCage,
&
a
paru Ce toublec
lorfqu'on l'a rencontré atlm -t6t oprés le déJir ; s'il a paru
s'enfuir;
ti
on l'a trouvé
It~s
armes
a
la Jn.lin? ou qu'il
y eut du fang ftlT fes habils ; ce
Unlt h\
autam
d'indi–
ceJ
du
critne
.
Les contradiél:ions meme dans tefquelles tombent les
accufés, forment auffi
une e,fpece
d'indice .
M ais tous ces
indices,
en que\que nombre qu'ils roient,
nc forment pas des preuves úuffifantes pour condamner
un aGCu fé;
i1s
font feulement naitee des [r'up¡;lIns
&
plufieurs
indices
qui concourent, peuvcllt étre conlidé–
rés cornme un commeneemenr de preuve qui détermine
Aaaa2
~e\-
crégation re detennine tonjonrs ;uec di(cernement. n"onblialH Jamai–
rieo
de ce 9,ui
peu! cennibner
aax
"vaorase. cfo
Cbrift:iani{me .
(W)