55-+
IN D
" ernemenl,
cl¡al¡g~
la .forme
eje~ ~tals :
je ne voi!
l'~
que ce foil eUl¡ qui aieo! occaC¡ooné
l~ guerr~
cl}"les
I
eo Franee
f.i~ l~
pro(eriptioos
~ ROl1}~, d,~trqiJ
lesJé–
publiq\le~ 4~
l.
Gr~ec.
Je les
voi~ par·teu~ ~mouré~
'" ,!o<;
foule <j'ennemis, moii par-¡ou! Je
)e~
yois
perf~eut,és
ti
jamais per[écu!e,!rs
"'C'~rH~
lel/r ¡lertinge,'
,~ 'le
prioee
m~m;
des Philofophes , l!,
gr~t¡q
&
yer~ueux
§ocra!e,
leu\,
~pprepd qu'il~
doivel}! s'emmer heureux
lo~fq,!'on
ne leur drelfe pas des éehafauds av.O! de leur éleyer de¡
Clames ,
", ' ,
INJ}~PEl'!PANT,
r.
PI,
(1~éologie,)
IndlPfnd'1ns,
bom qu'on dOllqe
i
qu~,ques
[t,é/aires
ej'
I}ngr~,terre
&
~es Provinc~s'\l~les.
lis
om
!t~
,ainf¡ appellés p.ree qu
1
lIs fon! profeffioo de ne dépeodre d'aueune aífemblée ec-
c1éli3rtique ,
Vo)'e:::
PURITAllIS ,
' ,
.
II~ pr~tel!d.n!
q,ue
e/l~que ~,¡Ii[e
ou eon¡;:régaúQn p.r–
I,cul,er.
1
eon¡~e II~
parleo!
I
a
el)
~lIe-mef)1e
,"",eale–
mem
&
effenuellem.m !out ce qai ert néeeffaire pour Ca
cond\li!e & pour" Coo
gouvern~ment;
. qu'ellé • teute li
puiífallce eecléfiaOique & toute la jurifdiaion,
~
qu'elle
n'ea poin¡ fQjet!e
a
1I0e' ou 'plufieurs 'églí[es', oi
ii
leurs
d~pulés,
oi
a
leurs .ffemblées, ni
a
leurs fyoodes
I
oon
plus q u'. aQe"o évegue.
..
'
Q~oic¡ue
les
illd(p~1/¡iqI/J
I)e crqyeo!
pa~
qu'l¡ foit né7
ceffalre d'alfembler des fynoqes
l
ils diCen! qQe
ti
I'o~
el}
!ieor, or¡ dQi, 'eonr¡dér¡:r
)eilr~
réfQlu!ion¡ Nrt¡me des
couI\:i1~
<!'hpmn¡es
C~ges
&
pru~eos , .u~qQels
on
peu.'
M(¿rer,
&
non eomme de$ déel60ns aUlquelles on
COII
o bligé d'obéir.
VQyet
SY~ODE, 'CO'~CILE,
G",
"
. lis
eot¡vi~onent
qu'lIqe qu
p'!u fi~ur~'
égli[es ' peuyepl
:l,der une
~utre
égliCe de leurs eon[eils
I\t '
sl~ leur~
[e–
cour¡ ;
la
repre1)dre o¡éme lor[qll'elle péchc, pourvu qu
l
elle ne
~ ~lIribue
poim le: <jroil d' u'}e autQri,é fupérieure
q t¡i
~il
le pquvoir d1cxcomm'uoier. '.
'
D3us lei marieres de fQi & eje doarine les
ind/N'"
Ja!!J
fon¡ eOliereinem
d'ae~ord
avee les
réforin~$ ,
&
le!lr indépendanee regarde plut6t
I~
_politiiJ.uef:t.
la difci–
pllOe, que
I~
fond de
la
religion .
Voyet
CALVINISME.
l?uranc les guerres ' ci'viles p'
Angletcrr~1
les
in.l¿pcn–
Jan¡
ét~~t
devenus le pani le plus puiffanc, 'erefque tou–
tes les feaes comraires
~ J1ttjIiC~ aQgli~ne
re' jQignirem
a
eux , ce' qui fuil eJu'on les
~irtiogúe
en deu. Ceaes .
Lc~
premiers Com Presbnériens,
OC
n'eo different qu?
eu matiere de diCcipline . Les 30tres que
M.
'Spauhcim
appclle
f aux
;nd".Pendan¡, Cqn!
un amas conf'Js d'
An~baotirtes, de SoelOieos, dIAntinomes" de FámiliariOes,
de" libenins,
'&..
Vo)'e.:.
f'RE~BYTÉR'E~S,
ANTINO-
MES , &f· '
¡
¡.
Voiei
Ce
que dil le
B.
d'Orlc!aos de I'origine de celte
reae. J?u Ceh) mélJ1e de eetle feé/e étqit née dcpuis
quelqlJe ¡cms , rous prétexte dlune plus grande reforme,
uoe au¡re feae non ' [eulemen! ennemie du roi
1
mais de
la
roy"ul~
qú!e.lle entreprit d'aboli¡' tQul·:\·fait, pour for–
mer uno rép .bhqllc ! au gouvernement ' de laquelle cha–
<;qi¡
p~1
av<¡ir
p~,t
a
foo tour : pn ne p!'ut dire précifé:
meD!
qu~od
cel étraoge deffeio fllt formé par 13 Ceae
~~s
"-rdéptn,da11J
i.
c'~O
!e nqm qu'on avoi¡
'"onn~ ~
la
fe~e
do nt 1I s'agl!, Cnr ce que
faif~nt
profeffiol) de
'p0r–
ler'
Ji'
'liI~ent évang~l illue
encQre plu's loin 'lile les !,uri,
"lios ;
ooo-fe~I¿n:eD!
elle ne youloi! point
'd'év~q,!es,
mals elle rejertolt
m~me
les Cynodes " prétendao! que
chaque aíf(']1blée devoit fe gOllvemer elle méme 'indé–
pendammelll de lOute autre,
&
faiCan! eo060er eo cela
la liborté des enfans <le Dieu. . .. -
,
..
.., D labord 'on n'avoi! diOingué ces nOUVe3UX [ea.ires
cnrre 'lef
~resbYlérico¡l "que.comme
00
difiiogue le!
fer~
yens des uedes, & les parf.lts des relichés, par lin plus
graod élpignem'ent des pompes & 'des prééminences, foit
daos I'égli[e, fOÍl daos
l'ém,
p.r un plus gr30d ' 2elé
a
réduire la
praliq~e
de l1évaogile
a
Ca Blus grande' pure:
té . Leur max¡me fur
I'indlpendanee
les 6t dilliriguer en
leur faiCªDt 'dooner ' un nom,
& '
les ' rendit 'fu[peéls 'aux
autres; mais ils eureot affe2 d'adreífe & d'arti6ce poor
avance< Icurs affaires, & pour faire un grand nombre de
proCélite< .
'
,
.
.
, '
Vo¡alpendantifme
ne [ubfiOe qu'en Allgleterre, dans
les colQnies angloifes '& dans les Provinees-unies. U o
noaim~
Jylorel vQulut' I'iotro<luire en F ranee daros le
%Vj. fieele ,'
111~is
le Cyoode de la Rochelle
'ou
préfidoir
Be2e, & eclUl de ' Charemon en
1644,
coodamoeren!
cene erreor.
Diélionn~i;',
d; Trlvóux.
.
I
,
•
'. 1N. D
E'T
E
R'M
rt-¡
E','adj'.
(Math/mat.)
fe di! d'une
quanllt~
ou choCe qui o'a point de bornes eertaines
&.
prefcriies .' "
"
. •
, \ ' . . .
Qn
~ppell~, e~ l\1a!héll!a~iques,
qll'!,,¡itéf i,!dlurmi–
'f.ler
ou
vartabler,
eelles
qUl
peuyent chan'er de gran–
<leur, par oppofidon aux quantitc!s •doonées"
&
cimllan–
les, dom la grande\!r relle toujours !a meme;
da~~ u~~
J
N
P
par\1bole, par
.e~emple,
les eo-ordonnées
x
&.
y
!PO! des
;'!ált.r"!i"lu,
& le parametre eO uo.•
quan,til~ ~oI)J)~o,te :
(O)
pn
prQble¡ne
i"dleer"!i,,,
eO J'e)ui don! on
I'~ut
don–
net un non'tl¡re inn?i de fQlu lions
diJ:rérelll~s .
YoyeíY
rROBLEME, COURllE, .yIEU,
crI•.
qn
delIl~ndJ!, p~r exempl~,
un
nombr~
qui foit mul,
~ipl e
de 4 & de
r'
ce /lomore peu! etre
20,
10, 60 ,
& ..
~
I'infii¡i
1
&
~inl.i
dt¡ rerte.
• qn ,egarde ordil¡ai¡eo¡eo! uq probleme FO,mme
¡"dé,
ter",inl,
lor.rqu'il renf
e
r11)e
plu~
d:¡nc0.nnues
9u~ º'équ.~,
JIOO~ , p~.ce
qu1alo,s on Qe pem jama,s ,édOlr. les ,équª,
tioos
a
une feule qui ne eontiem¡c qu'une ineonnue . Ce,
pend~rí¡"
iJ
e~ 'cert~rns pro~l~mes
qui pa, ¡eur ,Qatur¡:
ff)n~
dél~p)'lio~s,
qUQiqu'i1s
re~fermel)t
11)oins
dl§qlja,tion~
'Jue
q'incoQnues. Un exemple éclaircira
&
prónvera ep mé-
11)e tems ce que ncus
av.n~rIQS,
SuppoCons que ¡'or)
panage
40
[ol~
a
20 perCqnges, homo¡es, Cemmes,
&
enfans, eO donoanl
'HX
I¡ommes
4
Cols, ami fe')'Imes
~
Cols, al/x enfaos , [01. On domande combien il y
~V'o¡!
p'hoPlmes, 'de femmes & dlenfalls. JI ell cen ain qu'il
"f
a
¡ci
trois inconnues ,
x,
y
1
Z,
~
que Von óe
peue
,roljv!'r que ces deux équaliQns
r<
+
y
+ '"
=
29;
&
4
x + >y+ t. =40.
J..,a
pr~m¡ere
donne
"'=20 - X- )' ,
IX
4.<'
+
>y
-Ir
20 -
x-)'=
40,
ou
3 ,~
+ )'=
20,
&
:"=20....:y.
Or
iI
[en¡bl~
d'abQr<j
~ge
1'5111
puilfe' pr~o-
dre
po~/
y
~ou.!
ce qU'Qn véut; maís on fera réflexion
Aue aomme
Y
exprime un cerrain 'nombre dé perlonnes';
~uffj'qiei¡
que
x,
jI faul que
y
4
x
Coient ehacuo des
nqmbres
~ntier~
pofilifs . D 'oii il s'enCui! que
.r
doil
~Ire
un nombre e'l"er plus Pl'tlt que
~o , .&
q'!e 26 - Ydoit
érre divilible exaaemeot p"
3.
On fera donc fuC'C'elJi–
;"emeut
20 - ,.
¡!gal
il
IO~S
les mul!iples de
3;
r) avoir
20-:Y=3,
ro- y =6,
20- y = 9,
2Q-y:;:=l2, 20 -
y =lf, ~o-y=, ~; .&
I'on ne Cauroit
~Iler.plus
loin,
paree que fi on preno't
20-y =~I,
00
auron
y=-:-
1:
c'eO pourq ooi
011
aura lOotes
les
[oIUli:¡os poffibles de ce
rroblem~ d~n~
!a
lable
fuivan~e
r '
.
y=17,x=I · ::: =
~.
y
=
14.
x
=
2.:::
=
4.
Y
=
¡
1.
x
=
3. :::
=
6.
Y
=
8.
x
=
4,
¡t.
=
8.
Y
=
f·
x
=
f . :::
=
10 ,
!I
= 2.
x
=
6. :::
=
I ~ .
ce qui fait en toul li x ColutiQos poffib-Ies.
(O)
1N
D
E' V
O T , adj.
(Gramm. ire . )
qui manque de
piélé envers les dieuI, de vénératÍon envers les ehofeS
Caerées.
V oye",
DÉ'fOTI"N ',
'
•
Il'!DEX',
ttrme' á'A" atomie,
le Cecond doigr de la
m3in, &' eelui qui Cuit le pouee .
Voye:::
DqIGT .
11
en ainfi appellé
d'i'¡dico;
j'iQdique, je montre, par–
ee qu'il fer! o rdinairement
a
ce!
uC.~e : del~
YICO!
que
I'on
doolle
le nom
q'i1fdicateHr
a
l'eueqfeur de
l'index ...
Voyez
EXTENS¡;:UR, ABDUC
rEU~,
&
ADDUCTEUR.
Les Grecs le- nomment
>'I;t",or,
IIf htttr',
paree qu'on
le met
d~ns le~ f~uees
pour en gotlter" &
qu'apr~s
ou
le leche . D'autres prc!leqdem qu'on lui a donné ce 0010
a
e3UCe que e'eO de lui dQo¡ les oourriees Ce CerveD!
pour prendre
l'
bouillic qu'elles donnent
a
leürs 'nour–
riffons, & de ce qu'qrdinairement elles le lechem, pour
g0l1!er fi elle n' en point IrOp eh. ude.
'
. ,
.
["dex,
er¡ lerme d' Arilhmélique, en la mén¡e que la
car3aérillique ou l'expofanr d'un
logarit~m~.
Voyet.
~o
GARITHME .
,
LJil1de,~'
eO ce qui momre de combien
d~
rangs le
nombre 3bfa lu qlli appartient au logarithme eon'liOe, &
de quelle
n~ture
iI
el!, [oil qu'i1
Coi!
UD nombre ender
ou ¡¡OC fraa
Ion.
"
Par
~;emple ,
daos ce
log~rithme.,
2,
PI
293, le nom–
bre qUI
e~
au
e~[é
g3uche du p01ll1
~rt
appefl é
;"dex;
I\t
comme il yaut
>,'
iI
mQntre que le nombre abfolu
qui lui appanienr doit avoir Irois raogs: ear il vaut to u–
jours un de plus que
I'ind.x,
a
caufe que
I'index
de
1
'eO o;
~elui
de o, 1; & eelui de !OO,
2,
&.,
eOII\-
!Oe daos eet
~x~mple,
,
o
t
2
3 4
f
6 78 9
12
3 4
f
6 7 8
~
•
oii lés nombres de
deffil~
Cout les
;1't/,1t
de cel1x de def–
c.,us. · C1en . pqllr<juoi 'daos les pelites 'tab)es des loga–
rilhmes--de Brigg,
o~ l'ind;~
en omis,
il
f3U! tqujoqrs
le [uppléer avaot d'opérer .
L orCque le nombre abColu en tlne fraa ion,
l'i"áer
du logarithme ell un figoe nég3tif, & 00 le
m~rque
ainlj
2.
f62293 : ce qui montre que le nombre eorrerpondan!
~!l
uoe fraaio!,!
décimal~ d~
troi ranlls ,
f~avoiflJ.
36f .
.
I P