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1 N D

dure des animaux "icut, msigres, O" faléc, (lU fumé.,

ou [rop réceDte , le golier des oifcaux, le creur de 10US

lcs 3.nimalJx .

C!fc.

la

pedU, camUle

coene de

lll.d,

pc.a u

de hure de Caoglier, de grolfe voloillc,

&e.

les

pUIlOS

rnembranenfes , comme enomac, boyallx,

& e.

les

p.és

é!e cochon, de ve:\u, de moueon,

&,.

les huitres., les

hma~ons,

les éerel'ilfes

&

[OUS les erunacées , la leche,

la raie

&

aOlees poilfolls dOll!

h

ch.ir

en tres 6breu[e ;

les

reufs durs,

&c.

&

parmi eeu, que fournilfent les

végé.~u.,

le

pam bis , gluant, mal levé, m31 cu.[, l.

crOUle de paté

&

30[reS pacílleríes non·fcrmentées, ieuil–

letées,

&c.

les peaux ou ¿corees des frulls,

&

émi–

nemm~nt

l'écorce

~Ianche

des oranges , des cifron .

&c.

les feUll\cs de eer[allle.; plantes dures, minc.s, Céehes,

eomme de pimprenelle, de pertil,

&r.

les raeincs

&

bulbos d'un tillo

6

reu,

&

Cerré , comme le font fou–

vene celles du p:mais , des

raveS

qui commencenr .:1 mon–

ter ,

&,.

les oignons,

&e.

des frui[s

a

pnrenehyme ti–

breul: camme les

oran~es,

ou d'un tt{fu ferme

&

com–

paae, comme amande, noix,

&e.

les femenc.s légu–

m ineufes emieres,

&

mal ramollies par la cuite,

&e.

L a Cceonde clarre d'atimens

i"digefl?J

eompreod ceu,

qui p" lt ur continance molle , é¡>;ale, douce ,

diffollle ,

I~ur

iadeur, leur inerrie,

&

peur-~tre

une qualité laxa–

Uve

O'(HIt~,

o'esciteut point convennblemcnt le jea des

organes digenifs ,

&

Conr trop [(jt

&

trap fucilemcnt pé–

nérrés par les humeurs di)(eniv<s. Ce fOn! les viand.s

gra(fes, délieates, fondame',

la

araiífe, les laitages Cur–

tour melés .vec les cellfs

&

le f llere; les frui[s donx ,

[ucenlen

&

fondans , les vios don

x

,

le mout, le miel,

1.es

fucreries, &c.

I/oyr!z

e~u,,¡

le¡ articln

particuliers

ou

11 en traité des diverfes matieres comprifes Cous les dif–

f~reorcs

divifions que nous venons d'alligner .

L es alimens

indhrefle¡

de la premiere elarre exereenr

pre[q 'lc illt'ailliblemenr leur opération malfaifaote fur les

Cujet' délieat<, élevés mollcmenr, peu exereés,

&c.

maí~

ponnant rains, du moins

a

cela

pres,

'Vo)'c.t.

SANTÉ

&

Com au eontr.ire éminetÍlmen! conveDables aut fujets ,

vig<lut<ux, menant une vie dure, laborieuCe,

&,.

&

ré–

ciprnquement cenx de la [econde darre Cont tout aulli

comlllunément funeOes aux (ujets villoureux,

&

utiles

..u

1

fuje[s foibles.

Voye:.:

D

o u x,

DIE T

E

&

R

É–

GIME.(b)

INDICEST.ON

.

f.

f.

(iI'1edec.)

Ce mot compo[é efi

prop'emelll fr"oyoi., quoiqu'il roit formé du timple

di–

geflio

qui en l"in,

&

de la panícule privative latlDe

in .

(Le mor

illdjg~fllo

que quclques medecins 001 employé

dans des ollvrages latins, ell un vrai b.rbarifme). Na–

Ire

i,.diJ(~f¡'on

en l'affdHon que les Grecs Ont 'pp llé

.... p!%.

&

11I~<:7"P"' ,

&

tes lnlins

crHditlu:

C3r

les

diffé~

rences attacbées

a

ces divers

n01ns

méritant peu de

con~

fidération, oeuv 'm étre oéllligée< fans rerupule.

L'indiKeflio1r

el!

nne e(pece particuliere de digeOion vi–

ci~c.

viciente ou

lél~e;

f3voir,

la nu1lité, ou du

moios

la tres-grande imperfeélion de la dige(lion des alimeo ;

&

ce m" t

n~ d~ligne

pas feulemem ce vice confidéré

en r.,i

&

nriélemem, mais l'enfemble de tous les aeci–

dcns, c'eCl-o-di,e la maladie dom il eCl eaufe . Au rene,

les 110ms les plus ufités de la plúpart des maladics font

pris dans la meme aeception : il en tour commun

d.ns

le

Jall¡(a~C

de la Médecine de prendre comme id la eaufe

pour I'effel.

L'indigcflion

en donc une incommodité ou

une maladic quclquefois tres-grave,

dOD!

la cauCe

évi–

dente eCl la préfeoce des alimens non digérés daos

1'.–

fiomae .

L'i"dig<jlio1l

fimple ou

lé~ere ,

ceHe que nOn venOos

d'appellt!r une

;Ncommodiel,

'lJO\!,e~

1

N

e o

M M

o

D I

1"

t ,

s'annonce por

UD

femimeot de peComeur dnm l'enomac,

par des rappor[s chargés du go(1!

&

de l

'ad.ur

, ou

m~me de quelq\lcs par/io< des

.lill1~ns

eontenus dans I'e–

fiomas; par deS nauCées, par des douleurs d'enrrailles ,

p.r Ulle

g~ne

quelquefoi. alfeL contidérable dans la refpi–

rmion; par la pftleur du v.Cage , des angoirrcs,

&

md–

me des d,lfaillances ; par un pouls lent, pe[il, Cerré , fré·

milfan[, nomaehal. T ons Ges fympromes fe manifc(lent

dans un [em' plus ou moins éluigné du repas qui les

occafionne;

ordinairemeoc

quatre ou cinq heures

apres

ce repas; quelquefois beaneoup plus [a,d,

&

meme apres

plulieurs heures d'nn fommeil .lfez tranquille .

L'ináigeflion

grave

&

vraimem maladive

di

aecompa–

gnÜ

du gQnflement de

l'enom~c ,

'des hypochoodres, de

tout le bas-veotre; de borborygmes ou tlalUofités que les

malades tcnteor envain de ch.iTer par les voies ordinai–

res; de reCpira.ioo diffiaile, ronflame, tillho[e ou eotre–

coupée; d' .ffeélioo foporeuCe, de eonv ul/ions, de déli–

re, de fíev

1

e .

Je divife

l'i!!4igef1io1l

eo Déceífaire

&

el! accidenteHe !

IN D

J'appeHe

nlreffaire

ou

i_¡"illiltl.

celle qu'éprouveot

de fllJets chet. qui la

dig~llion

des alimen. quelcoo ues

etl

~tTc:Dtiellcmem

impaffible; e mme dlet.

ceUI

qui ont

le pylore fennt ou

eonfid~rablement

retréci; 1'.lloma

dc[ft hé, racotni,

call~u",

ou dan. un rellchemeD[ ab–

folu, une efpece d'slooie , de paral)'lie ( imBge

10u

la–

qudle on peut fe repréfeot r l'tt2[ de l'enomac de cer–

tains "ieillards qui, aprc. avoir été tres-vo<3ees, ont

prefque ablolument peldu la faculté de digérer);

ehe~

ceu. encore dOn! l'ellomac ell eomprimé par une

tu–

meur coofidérabl. des Plrties voilinos; ou bien bleUé,

ab[cédé, déplacé,

&,.

j'appellc

","il.eJlio1l Qaid'1rtel/c,

eelle qui srrive da.n>

le, fl1Jets v.rúneO! C.ins , ou qui n'ont -point de dupo/i–

tiun

mlllnti,ve

bien décidée; ou bien qui, quoique r

d–

lement mA.lades , nc fOnt poillt incapnbles de digérer rous

CerlllnCS

clrconO:mces

conlme

celle' d'une

cert3ioe

con–

fillcnce des .limens, d'¡me certaine quaotÍlé,

&c.

Aiofi •

quoique dans les tievres aigues

&

d,n. le grande< pbies

jt'f'f'''''Q"to,

par ex.mple, l'

i"¿igejlio,,

foit une fuite prcf–

que inf:lillibk

<fe

l'nfsge des slimens folid. , cependant

les alimells liquides fe digerent fUJÚ íamment daos ce

ca. •

&c.

Nous avons

dé].

Cuffifamment iodiqué l.s caufes de

l'indigtflion

infuilliblc; eelles de

l'i"dig<(ll."

accidemel–

k

On!

élé diviCées avee raiCon en eaufes e tériellres,

&

en difpotilions parriculiere, du (ulet affcaé . L es enuf.s

de ccs deux clarres ptuvel1l agir f'épa, émen[

&

indépcn–

d.m~nem

)es

U1~es

des autre• . Elles pcuvent aulli eon–

eOl1m, 'glt cnlomble, ce q..i en le cas le plus ordinairc .

Le caufes ex[édcttres des

;nd'J(~f1io"l

foor principalc–

m~r!1

les, errems de régilOe que les suteurs de diete ré–

dUl1cnr a c<s chefs par rappor! :lnx alimens :

man~er

ul\lp;

mangcr

d~s

alimens indigefies,

'Vo\'ez,

1

N D I G E TE DU

des mélaoges incoDgrus d'alimen"

voya.

R E

G I

~I

J!. •

manger mal,o-propos, ou

10~Cqu'il

ne fau[ POilll,

cum:

me forfqll'on n'A pas encore digéré le repns précédem,

ou m<:me pour pluliel"s fllJetS tr",-fains

&

bieu vigou–

reu" manger

¡¡

des heures in CoFres . C'en eosore, fdon

d;.s

3utellr~,

,ulle

erreur

grave dans .I'ufage des alimco$

d mterverur 1",dre dans kquc! on dOll les prendre. Mais

les obCervations

&

les 10.5 qu'ils nous OOt

lll(f~e

fu,

eet ordre pré[eodu fom abrolumenr précaires

&

démcmies

par l'expérien e Journ.l,ere,

V"y",

RE

G

1M

E.

Boire

ex–

~ellivemellt

pendant le repas, méme la Iiqlleur la plus

mnocente en foi , comme l'eau iraiche;

&

boire peu de

[eu.s apres le ret'as, fOnl aulli des eaufes eommunes

d'indig~(iion. :¡

L'.vrefii: cootraélée en m. ngeant, en el}

une caure

b.en

plus fréquenle encore: 9uam:\ I'ufage

des

a\1tres

chofes

nOI1*namrelles,

IJC1t~rCICe

violeO(

,.

&.

méme l'exerciee modéré chez lts uns, le repos

&

le

[omeneil che? les aUlres, l'.ae vénérÍtn, un .cees de

paffion violeote, un froid Couda;n,

& e.

tou[es ce< cha–

fes, dls-jo, furvenaut BU repa,) fOllt des caufes commu–

oes

d'ind;¡t.tjlio1r .

Les diipolltions plrrieulieres fon" outre l'ét.t évideol

de maladie dom nous avons parlé déj., comme l. 6é–

vre aigue

&

les grandes phies fuppurames , rUllt, dis-je ,

les il1lempéries, c'efi-:\·dlfe l'état plus ou moins éloign':

de l'état fam

( vo)'e:.:

I"TEMPER IE) de l'enomac

&

des

a~tres

organes qUl fervem

~

l. digeflion, le défaut, l'ex–

ces,

ou les vice. des Cucs digellifs, la eooClitution pi–

["itcure, humide, l.:\che, aecompaguée d'exlreme em–

bonpoilll, de parerre, de nupidité, de peoehant au fom–

mcil, de eoup apop!eélique,

&c

l. di(i>ofition parragere

de tout le eorps .cquile par une fatigue exceffive, par

Ulle grande eOlllemion d'efpri[, par une paflion violeme,

le dégoút, ou m!me le manque de faim, P.mas des re–

nes de plulieurs digellioDS imparfai[es préeédemes , l'é–

coulemem des regles, UD acces d'hémorrho'ides ou de

goulte munquée, ou ie préparam laboríeuCemell[ .

Les eaules extérie",es agilfant feules , e'eCl-o-dire [¡tr

les fUJcts ré.Hement raíns, oe produiCcnt jamais que l'i,.–

dlgeJllon

limpIe ou légere . L.,es diCpotitions p.rticulieres ,

m~me

les plus légcres, peuvent

C.ns

erre reeondées par

aucune eaufe cxlérieure,

&

par les feules n!volU!ioos

prop,e,

a

l'éconoOlie aoima!e, ou

{j

l'on veu[ por-le

mauvais etle[ d'nn grand nombre qe digenions todJours

pénibles ponr des organes malades; effet cependam lon)(–

tems mfenlible, fourd, caché, peuvem, di,-je, occatiou–

ner de tems-en-tem de vraies

indi~eJlionl,

&

meme de

l.

pire efpece,

&

d'autam plus

gra~es,

qu'clles Ce [eront

préparées de plus loio. Ces cas ne fum pas rares; ce–

pend' DI e'ell communémell[ le CODcours des eaufes

el–

térieures

&

des difpoti[ioos partieulieres qui produit les

indige(liollJ

graves , C omme il n'y a que ce eoneourS qu¡

vrailTemblablcment puilfe produire \1oe maladi. propre–

meo[ dite .

r oye:.:

M

A L

h

D IE.

L es