e
por méchanceré . S'jI y • des
f.ut<s qu'on ne
peu~
s'em–
pécher de punir , il
Y
en a fur lefGueHes il f.u , fermer
les yeux . c'e(l 10rCql'e les cha,imens . u lieu de reodre
les
pe(fo~nes
meilleures , ne ferviroiem qu'a les
indi–
[po{er . Dillio»». de ·r rlvoux .
... INDISSOLUBLE , .dj.
( Gram,)
qui ne peur
~rre
diífous rompu . Le m.riage e(l un engagemenr
-¡náifTo·
¡"U•.
L'homme Ca¡¡e frémir
a
I'idée Ceule d'un eng. ge–
mem
indiJI.¡ub/e.
L es législ3tenrs qui Ol1r p"'paré aux
halOmes des liens
ínáiJIólublrJ ,
n'ol1l guere connu Con
¡nconCl.nce o. rurelle . Combieo il,
POI
Cail de crim.inels
&
de malheurenx? ( 1)
• 1
N DI S
T 1
N C
T,
adj .
(Gram.)
dont routes les
panies ne Ce Céparent pas bien les uoes des autrcs ,
&
ne
fOn! pus une CenCatinn elaire
&
nene . On dil qlle la mé–
moire ne nOI]S lai rre quelquefois des choCes
éloignée~
que
des n tions
ináiflinlleJ ;
mais qn'ell-ce que cel. fi gn'tie?
que nous nous rappellons Ceulement quelques circo n(lan–
ces d'un fait qui reflenr ifolées
1
faure d'3lHres ciraon–
ihoces dOn!
le
COllvenir efl elf:lcó. II en ell de
m~me
des images
",dilli"lleJ
que le Commeil nous préCenre,
&
des objcts que nous
n'apper~evoos
que daos un !rOp grand
é loigncmem. Les fi gures fe Céparenr;
1'~nCemble
qu'el–
les formoienr difparotr,
&
nous n'en pouvons plus juger :
e'el} uoe machine
deC~lTemblée,
&
¡¡
laquelle il m. nque
eneote des pieces,
INDIVIDU,[. m.
(Mltaphyji~.)
o'e(lunerredoot
tootes les
dé~enninations
Com exprimées . Quand
iI
re(le
des dérenninations
a
faire
d.nsla IJotiéll} de l'eCpece,
&
qu'on les a(Jigne tontes d'ulle maniere qui ne répugne
pas
a
l'efpece, on parvient
a
l'individli ;
car Vcfpece Il'ex–
primanr que les choCes comm!!!)es am
indi'Vi4uJ,
omer
les différences qui les
difiin~u~Ol.
Indiquez-dooc Ces
différeuces ,
&
vous dépeindrez par·la m./'me
' I'indiú–
dH.
L'eCpece de
eh. val
ren~erme
rout ce qui Ce trOu'
ve dans chaque animal de ¡¡eue eCpece, certaine figure ,
proportion de parties ;
&
aJol1rez-y ¡el poil, tel 5 5 e, relle
conformation préciCémenr
dé~erminée,
tel Jieu ou un
che,..l Ce trouve,
&
VOU¡
aur~z
I'idée d'un
individll
de
cette eCpece ;
&
voil3
I~
yrai 'principe 'd'
i"dividua,i;»,
fur lequel les Ccholalliques ont débiré lant de chimeres .
Ce n'e(l autre chp(e qu',lI1e déterrpinaljOn eOIl!pJe¡re,
de laquelle na;l la
difflrenc. ,mml n,!,te.
Pler"
e(l un
homme,
P au{,
~Il
un pqm¡ne ,
ils"
apPílrliennent
a
la mé–
rne eCpece;
m~¡s
ils
diff~rem I/umé~i'f¡'emen' p~r
les'dif–
férences qui leur
Cont
propres . L'un ell beau, l'amre
Jaid; I'un favam, I'auire ignorant,
&
1111
~el
(bjer 'erl un'
inJividtl
fu ivant l'étymologíe , paree qu'on oc
peue.
plu~
le diviCer en nouveaux Cujets qui
ayen~ 'l~e e~irl~nce
réellemel1t indépendante de lui . L'a(J'emblage de Ces pro–
priérés ell rel, 'que priCes enfemble elles ne Cauroienr con–
venir 'In'" lui. Les fcholaniques expriment les circon–
Ilaoces d'ou l'on peut recueillir ces propriété-s par le
vers CUivaOl I
•
'
. ,
forma , figllra, 10CIIS,
!lir.pJ,flOm{'1
,
pQ.tri~ ,
tempu.J
.
L es
différenies Cubtilités qu'ils propo-Cent !a-deiÍ"us
Oc
mé–
rilen1 pas de nOUS
arr~ler ;
il vallt mieux lire le cKapitre
du
T rrFtl de r {J1tende»u llt
hllf7Úlin',
ou
M , Loke'exa·
rnine
~c
que c'dl qu'identiré
&
divaÍJt.! . Je rapporterai
ici
on~
parrie eje ce qu'II dit
liv,
Ir..
<hap.
27 ,
v.
3. "
II
" efl é,viJ.r::m que
c~
qU'<lO
~ol~lme
p,-infl'p;"",
indivi–
"
d~atloJ1lJ
dan ¡es
éc(
les , ou Ion. fe tourrpente"
li
f'ar(
po,!r CFoir
ce
que c'erl ;
n
e(l, dis-Je, éVldeiH que
ce
" prinaipe
,(lnli fl~ d~os I'exiflell~~ ln~me, '
qt¡i pxe cha.–
" que
~Ire,
de quelque Cot¡e qu ti Ct111l,
a
\ln tems par–
" lÍcqlier,
&
a
un Iieu ióc,ommunicaole
a
dewx '
éires
de
" la nlclIle
é1i>c~e
.. . . : , &up'poCoos , p.r exell1ple, un
" a(óme , c!etl-a·dlre un corps continu
fous
ucie: furface
" ¡mmuable
-qu~
e¡ifle daos un I!en¡s
&
d~Ds
u\!.lieD dé-
(1)
ti
n'cA: paJ de la
rag~rre
de "homme
~de
nembler
a
la {cuJe
idéc 4'Iln
n~Qt.I
indirroluble. tel qu:c::(t
eela~
du
mari.1gc',
00 ne
PCOt
elite (an,' alterer la vérité
9,0e
les
législau:urI qui ont 'prdon.
ni
l'i~di(fQlubilite:
du mariage. tc"oroient
I'inconflaoce
namrelle
deJ: homróe-: Jeras-ebriA: qui en le divin'
Jégi,l:neur.
a lui'IQ!mc
preferir
cettc~
jndia:llabilité en
Jif:1nt q"e
I'Jlommc
!c
la
(cmme
une:
(oi,
!lni,
par
le
'm:ariage: nc
forment
plu.'qll'lIne
(tllle
tk
m~.
me chair;
f"''1'
4~
;"
14r",
un• .
Dieu
elt'
~llli
Cl,ui 3
ordonnl e
cene
uniun 'du '
maria~e;
iI
n'y a ldonc perfonnc
qlll
puilrc 'la dif-
(ondre ,
'114,4
pt.J
n nf"'Hci(.
I?,""
",,,
[t/lIU" ,
"
j
,Cene incb(lanc;e
naturdre
'c(\
un
d~faut:
Í1
on
l'
::a4mtttoit
unc
(OIS poI!r
un modf de dillblutiQn do mariage,
noo _
(eulement
iI
~émurolt,
une loi nacureHe. maj,
iI
dqnncroit Heu
a
ete tre,.gtand,
lnconveruen,
dan. l'3 !fociéré lnuct}aine :' Je
{aj
que le. Juir, pou.
• oienr
répuditr Icqr. fem1ne:fr,\ mal, la
fPéme
(a inte
¡j
!crita.requi
m: l';¡pprend ,
m'ajoJ1re:
qae O!eu ne 19Hr
'avoit
acconl
ccne
rer.
nurGon qu'a,
c;¡uf~
de:
I:t
dureré de
I~ur c~nr
f .,
tI.p ,j",m "rdl"' :
il
troit doac rn!ceffaire de
(upprimcr
Jlpe telle permiffion dan, la loi
1 N D
" termioé .
11
c(l é,'ídem que dans quelque inlhm d.e fon
" exillc:nce qu'on le e
nfidere,
iI
d !:
dl1tls
cee ¡nflaO[
I~
" meme 3vec
lui-mfme;
CElr
éeant daos cee
¡n
(b Ol:
ce
" qu'il ei! effeaivemellt,
&
rien ;Iotre choCe ,
il
eH le
." mt!lne ,
&
doit
cominuer
d'étre te\
3Um
lon,j·[ems que
" fon exittence efl cOOlinu¿e; C1lr pend3nt tout
ce
tems
" il fera la méme ,
& non
un alllre . . . . Qu. ot au,
" créatures vívames , leur idemité ne
dépend
pas d'une
"
m~rre
compoCée des
rn~mes
panicules, mais de quel–
" que alll,e choCe; car en elles un changemenr de gran–
" des parries de
mali.:orc
ne donne polm d'q,ttcime
a
l'i–
"
dentúé,
U no
ch~ne
qui
d'une
pecite
plante devient
UD
" grand ¡ubre, ell loOjours le
m~lJ1e ch~ne .
Un pou–
" lain devenu
ehev~I,
tamOt gros . tBmht mai&re,
dI
" toú jours le lneme cheval '"
Voyet.
IDE NTITE ~
INDI VIS, adj .
(] urifprttd. )
fe dit de 'luelque choCe
qui u'e(l pas di
viCé
0 11
partagé;
00
dil en ce Cens un hé.
rifagc
indivÍl,
une fucceffiol1
il1divifo.
Q lIelquefois par le terme
d'indivis
ÍJmplemem on en–
lend l'érat
d'indivifiun
pans Jequel les co-propriétai,es
joui!Teol; ol1"dir
~n
ce Ceos que pluC,eurs perConnes jouiC–
CeOl par
i"divis,
pour dire qu'ils po(Jeden:.n commun.
J ndivis
e(l- oppoCé a
divis;
/orCqu',uo hérilage e(l par.!–
l?gé,
~haeun
d<s co-partageans j ouit
a
p"et
&
divir
de
la
~portloo.
Pour ro"ir de l'état
d'indi."is,
il
Y
a
deu. voies; Ca–
voir,
la liciration
&
le partagé.
Voy. z .ci-apr<J
LICI-
TAl'lON
&
PARTAGl:.
(A)
.
INlDIV IS'IBLE, adj.
(G/omllr;•. )
on emeud par
, ce mot en' Géomé(rie ces élémeos in60iment petits, ou
ces principes dans
le~c¡uels
110
aorps ou une ligure quel–
conqu~
peut etre réColue el) deroie, rerrort, Celoo I'imagi–
nation de quelques Géometr.¡!s modcrnes.
Vuy.",
IN FIN1.
lis prétendem qu'une ligne e(l co mpoCée de pninis,
uoe
fu~face
de lignes para
lides ,
&
un Colide
de
Curta-
' ces paralleles
&
(emblables ;,
&,
comme ils CuppoCeot
que cIJacun de ces
~Iémens ~(l ·indivifi;'¡.,
ÍJ , dan. une–
,fi~ure
quelcon,que, Pon
tire
une ligne
qlli
traverCe cesJ
él.!mens perpendiculairemenr, le nombre des poims de'
cette ligne. fera le meme que
k
nornbre des élémens de
la tigure ·propoCée.
Slliv~nt
cette ¡dée)
il~
cORclueot qu'un parallélogram–
me, un prifme, un
cyilnd~e',
peut 'Ce réCoudre en élé–
mens on
indi7Jifibl'{,
IDUS
égau'x emre
eu~,
paralleles
,ClL
Cemblables
:i
la. baCe;
'5JU~
parei!/f'nent un ¡rjaogte p.eut
fe réCoudre en
Ii~oes
paralleles
ii
Ca bafe ; n¡aisi,dcc:roíC–
Cantes en proporllon
~rilbmé¡jque,
&
ail)fi
d)l
re(le. \
On peut aulli réfoudre un cylipdre en Curfaces
~our
bes cyliodriques. de meme h1uteur",. mais qui dikr0ilfeot
comiouellemenr
'á
meCüre qu'elles aRPFochcot ,de
l '2tlCcJ
du cylindre, ainÍJ que le font ,les cereles de la biCe. fur
laquelle
,'appui.n~_
ces [urfaces. equrbeS .
,. "
, Ceue maniere ,de conlidérer ,les grandeur.
s'~ppelle
1 ..
Mlthod~
da i",Hui/iblts,
qlli n'e(l pu' fond que
l'ancieo-
I
ne mélp'ode d'exhaulloon déguiféc,
&
dont on prié\rd
les
~onelu r.oos
comme principes
C"\S
Ce donner
la
pei–
ne de les
ct~montrer;
car ioutes les raiCons flue les par–
fiCans des
i'¡ilivifibles
om imaf!IÍoées 'pollr
é~blir '
leurs
é~
lélnens"
CODt
de..purs
paralo~i¡jnes
,ou -des péritiCiln .de
principe, eoCorr'é 'lue I'on e(l' abColt¡mem optigé de
r~courir
a
la 'méihode d'exh.uflion 'po,ur
,UémoDlÍloc
a
la
rigueur ' Ies principes des-
Ittd,vijibil il1'J;
d'ou ·il CQ i¡' que.
leur<métnodc p'.n
~¡¡, poin~
une
oou,~me,
puifqu'elJe
a
beCoiñl d'une 'autre peur el'te 'd6mo ntrée, aioÍJ 'qu,e dous
le' verr9nS bienrOt quand nous 211ronS donné un
qxem"
le de la
in~niere
de procéder dans uno démon(lratioo de
I
Géométrie ' par 'la prétendue mérhade
des in¿lvijib¡u
, l/oJiz'
EXH/l-uSTlON..
,
"
Ce qui
a'
gagné des partiCans aUI
indit'ijib/eJ,
c'eft
I
que par leur mayen mI abrege' merveilleuCement les _dé-
'1
•
mon-
f
! ()
_
Z~
J,
I
~
.....
... .
de gract,
puifqu' elre eft
6
cAtf.r~·]' ~
i
la
'natUre du
mari:il~e.
qui eA:
d'aut,1nt
plus
digne
'd'~gards
' de terpeél:.. ,
qu'il' cA:
3D_
joatd'bui
élevé
l:
la' pignité
de.
r.-ih
mént ;
""hion
des
O:ntihJl:a,
tk
de b,
vQ¡onté
f1"~eét:ive
de
1tJ}9TDrtlO)
Be
dc=
(la
(emme
"'y
e 500.–
fidc::rée cQmme
q.oed~,
fia.
pClDcip,¡¡les
de¡
cet\~
alljilfl
.
POllr peu
qU:OJl~ te8e~hi{f'e
(ur
' l~"
cle,tts: der.
i
~Ie.!
.ti!!
m:ari:age ql!1 '{onr' la' nai1f-:mct
"def'Cnf3n.
&c
lept
,
~
qlll
(ont en
meme
tems deus:
devoitJ
de
-la
nat~re'.
ti..
"áJJ,.~;
on cOluprendta 'qu'lI
e~
iimpoffible
de
le. 'remplir dC..l !.i( m3I1icre
qu'
il
cQnylent fan.
une perpéiuelle
coha~iM:tion tJ~.
I
pcrc::. 1
&–
mere"
Se
que li on 'Ieut
perm~hoit
une foi.
1
de fe
rtrar-?:r.
rOlt
r.
0ur
vivre dans le::
bmbar.
(oÍ( pdurrraffer;\
un
aune
en~agcment.
e
prerau~r
en foulfriroit bc.JuC'Oup,
&:
le; fecolld
en
(oufrriroic
en_
core d'avantage , On
doit enfil}JcoQuderer
'lIle
!'4glirc rar
llJl
eCp"it
de
dOllceur.
pCfmet,
par
de. 'qQdfr grólve.,
la
(éplróu ion
du
corp•
&
quelqoef9is
'''l1ffi
celle d'haQlt-,iion lk
totnes
le'
de:llx
en(srnble,
J~iffan,.
c:cpt:ndant
(qblll\er ler
lien'
d~
(acremenr,
(.Al