,c
1 N D
de
J"pj¡tr lnd;g</-f,
Tout cela paroit incontefla.ble par
le lémoi¡;nage de T ite-Llve,
¡;"'.
l . ,h. iij.
/¡(
I,v.o l/l.
<h"p.
Jli).
<";'el.l aufli ce que coofirme Serv; us, fur le
l . /i",. de
/'
En¿,de, v.
~62,
ou
iI
ajoule que dans ce
fen,;
["diges
viem de
i" diis 4go,
je fuis p.r/ni les
d ieux.
Le leéleur peul cnnfulter fur les
¡"digeles,
leurs lem–
pIes
&
lem culta, PauCanias
&
Strabon entre les an–
deos;
&
parmi les
In
)derncs,
outre
Voffius,
l)ouYr:J~~
de M e"'liu"
de Gr..""
¡"ia'",
ms!rile d'elre lQ .
(D.l.)
INDIGIRKA,
(GI9g.)
/leuve de la partie fepleth
trionale de la Sibétie, qol a Con embouc,hurl' dans la' mer
glaciale .
• 1
N D I G N
A
T (
O
N ,
f.
f. (
Gramm. )
fentimenl
mElé d,c mépri,
&
de colere que cerraines illjuClices in–
attenejues excitent en nous .
Uil1digna,ion
approuve la
Ye.ng~nce,
mais n'y
~onduit
pas.
~a
col
ere
p:t(fe;
I'in~
"ign",ion
plus
r~Béchie
dure: elle nous éloigoe de I'in–
digne. L'
:ndignation
eCl mUetle; c'eI} moios par le pro–
pos que par les mouvemeos qu'elle Ce moO!re. Elle oe
traoCporre
I?",
elle gonAe;
il
efl rare qu'elle foil inJu–
ft~; no~s
lummcs fouvent
indignb
ci'un mauvais pro–
cédé , dOn! nous oe Cornmes pas I'obje!. l,Jne ame dé–
ticate
11
indi)(n,
que1quefois des obflacles qu'on lui op.
poC~, de~
morifs qu'on lui erolt, de. rivaux qu'oo lui
¡:Ionne, des réaompenres qu'oo lui promel, des éloges
qu'on lui aqrdfe, des préféreoaes mémes 'lu'on lui ac–
cqrde; en un mot, de [out ce qui n1arque qu'on
n'~
p~s
d'elle I'eflime qu'elle eroi! mériler.
!
INDIGNE, adj.
(Grolmm.)
qui ne mérite pas
une chnCe. C'ell la /l0l'te de l'Eglife
d'~lre
gouvernéc
par des l¡ornmes
indig""
du rang 011 ils fom élevés,
D jlljunnaire de Trlvotlx.
I!
le
di¡ 3uffi des aaions: il y
a
des hommes vains
qui croient qu'il
en
in;ig"e
d'cul de parler hotlnctc·
mem
J
lelus domefliques.
/1
efl
¡>ldig/1e
de
h
grace qu'il me demande; il s'ell
reodu
indigne
de moo amillé; il 3 fait une aaion
indi–
l'"
d'uo
~alant
hornme,
Ce
qui o'etl pas
indigne
d'un pere qui a unt femme
&
deS cnfans; d'un amam qui eCl fenfible
¡¡
la miCere
de cclle qq',l aime; d'un ami qui parle pour Con ami,
feroit quelquefois
indi¡,,,e
d'uo homme libre .
l NDt,GNES, (
'}urijpTl,d,)
loO! ceux qui pour avoir
man'lue
¡,
quelquc devoir envers une perfonoc de fon
"ivant ou apres Ca mOr!, om démérilé
i
foo égard ,
&
~!] cooC~uu<nce
Com privés par la loi de Ca fueeeflion
ou des legs
&
3utres droilS qu'ils pouvoienr avoir
¡,
ré–
pé!er fur 1(:$ bieos.
Aiu(i
I~
dooataire qui ufe d'iogratilude envers foo
!lonoleur, Ce fead
il/digne
de la donation;
&
quoiqu'en
général elle Coir irrévocable de fa nature, néaomoios
dans
ce
qs, elle peut
~Ire
révoquée par le donaleur,
m ai;
~lIe
ne I'efl pas de pIcio droit.
L a femme qui efl convaincue d'adultere perd fa dOI
&
10Ule$ fes convemioos matrimoniales; le mari ne lui
poi¡ que de; alimens 'dans un couven!.
Cell. qui quitle fon marí fans caure légitime, ou qui
étam veu v'e Ce
r~marie
daos l'an du deuil, ou qui vil
ímpudiquement
Coil
dans
1"0
du deuil ou depui" ou
qui Ce remarie
a
une perConnc
i"digne
de Ca eoodilion,
efl pri vée, relon le Droil écrit, de tous fes gains nu–
ptiaux.
, Le conjoin! rurvivam qui a procuré la mar! du pré–
décédé, ou qui n'en a pas pourtuivi la vengeance, eCl
auffi privé commc
inJlg1tt
des avantagcs qu'il auroit
pu prétendre en vertu de la loi, coutume, ou urage fur
les b:ees du prédécédé.
L'héritier lellamemaire ou ab imellat qui efl auteur
ou complice de la mort du défunt, ou qui a n6gtigé
d'en pourCuivre la
veo~eaoce,
re relld
i,.dixne
de la Cuc–
ceflioPl; la peine S'ételld meme JuCqU"UI enraos du
coupable.
JI
faut néatl,moins obCerver qu'il
y
a des. circontlan–
ces lelles que la
tl1iooril~
&
autres, qui peuveot elCU–
fer l'hérilier de n'avoir pas pourCuivi la mal! du elé–
funt.
, Celui qui a .tlenté • l'honoeur du défum, ou qui lui
a fait quelq)le huure grave, fe rend aúfli
¡"digllc
de fa
fuceetlion.
0'1
doit appliquer allI
légal~ires
ce
qui vien! d!etre
d il de l'héritier-.
Ceul qlli traiten! de la Cucceflion de quelqu'un de ron
vivant, qui 001 empeché le
d~funt
de faire un tefla–
ment, qui lieonen! le teflamelll caché, au préjudice des
héritie", fon!
i"digno
,de la fuecetlion,
&
de loutes
I~~ ligérali!~~
qlle
I~ ~~f~n¡
auroi¡ pu leqr
f~ir~ .
1 N D
Che.. les Romai"" ce qui éloil 61é out
i"dignt1 ,
2P–
partenoit au 6fe; mais parmi
1I0US
le
tire
n'en prollre
POilH 4
les
bien~
appaniennent:l
Ccu): qui
les
auroiem eu,
6
la
~erCoooe
deveoue
indigne
oe les eUI pas recueillis .
L'iodignité ell ditlétente de I'incapacité, en ce que
cclle-ci dmpeche d'acquérir; l'autre empéche bien aufli
d'acquérir, mais elle opere de plus que
l'indigne
nc peut
conCerver ce qu'ii a acquis.
V.ye2:; le
tit,
9.
(J"
XXXIV.
liv.
¿"
Dig41"
&
le ,it.
3f.
dl/
/1/.
livre
dN
code. (A)
INDI GO, autremem appel1é INDE,
r.
m .
(Bota""
&
eomm.)
fu bflaoce de eouleur bl:ue fervam .u
X
Teiu–
turit:rs
&
aux Peintres en détrompe, provenant d'une
plame nomOlée
indigo
par les
FraD~ois,
&
anillo
par
les ECpagnols.
Cette plaote efllrcs-commune aux Antilles,
a
S. Do–
mingue,
d~nS
prefque taos les pay' chlUds de l' Amé –
rique,
&
dans plulieors endroits des lodes orientales,
d'ou elle paro" .voir pris le nom qu'elle porte .
V.ye",
INDIGOTIER.
La graioe de
¡'indigo
apres avoir étl! femée
d.osun
bon lerraio, b;en nenoyé de lOute herbe étrangere, pro–
Guil une erpece d'aroufle , h'lllt d'eoviroll deux piés
&
quelquefoi plus, diviCé en plulieurs liges
&
branches
chargées de petiles feuilles oval", d'uo verd fo ncé par–
deffi",
&
d'uoe nnaoce beaucoup plus
p~le
.o-derrous .
Aux Beurs qui fOn! d'uoe cOllleur
rou~eatre
&
tres–
petites, fuccedem des filiques d'une ligne de grorreur,
longues d:cuviron un
pOllee
&
recourb6:s en croiffant
1
renfermant des fen'!cnces brunts.
L'indigo
ea mis au raog des plames vuloéraires dé–
terfives, en
lati~ ~m~rlll
american/tI
jillf{lItÍ
incllrva.
Cetle plante étant forl ie de terre, peul
~tre
coupée
atl bout de deux mois pour en faire urage; mais
iI
rout
prévenir le [cms
ou
elle
COOlmencc
d'entrer en fleur ;
fix Cemaioes apres cene premiere recolte, les jets fone
devenus arrez fom pour eo faire une Ceconde ,
&
li le
[Cms le permet, 1'on pem 3inft
cOlHinu~r
les c oupes, de
fix
remaioes eo fix Cemaioes, jurqu'a ce que la plante
dégénere; ce qui n'arrive oróinairement qu'a..
1:1
fin de
la feconde anoée; alors on efl
COlllr.mld'.rracher le,
Couches,
&
de Cerner de nouvelles graioes, obCervant
lOujours de ne pas le faire pendant un tcms de féche
c
rcrre.
L es ehenilles font de graods
dé~ats
daos les ehamps
d'índigo;
cela obl ige fouven! les habitans de couper la
plante, avalll Ca parfaile maturité. Mais quoique ces in–
feaes foieO! rép.odus en ¡
¡r.odnombre parmi les bran–
ches
&
les feuilles, on ne lairre pos de tranCporter le
10m dans les cuves deftioées aGI opérations done on
p:lrlera
ci·apres;
&
la tcinture
qu'on
en retire n'en clt'
pas ordillairemem moins belle. 00 peOl rnéme eroire
au contraire , que la ,partie extraélive de la plame ayane
éll! digérée par le; ehenilles, en deviem plus parfait.;
c'eCl ce que 1'00 remarque dans les cfpeee, de mouches
nommées
<",henil/u,
qui lirem leur fubtiflance du fruit
de la raquete, doO! la íubClaoce rouge, apres avoir été
digérée par ces inreéles, .cquiert be.ucoup de 6xilé
&
devient une marehaodiC. précieure pour la teinture en
écarlate.
Avalll de parler de la
fa~on
dont on fabrique l'
in–
digo,
il eCl
ii
propos de détailler les inflrumens
&
uflen–
liles nécelfaires
a
ce Iravail.
L 'eau elaire étam e(Temielle pour les opéraeions des
indigoleries, on a grande altemioo de les établir aux
environs de yuelque ruilfe:m d'cau courante;
l'auir3il
de
ces laboratoires confiCle principalernem dans Irois ¡>;ran–
des cuves en forme de bacs ou batfins de ñgur< a'peu–
prcs quarréc; ces cuves Can! conClruiles de boolle ma–
~onnerie
en bain de morlÍer, bien enduite de ciment ,
plus élevées les unes que
leo
autres,
&
diCporées par
degrés; de
fa~on
que la plus haute de ee$ cuves qu'on
uomme la
trempoire,
puirrc aifémeol Ce vuider par des
robinets daos celle de delTous, nommée la
bnttcrie,
&
celle-ci daos
le
repaJJoir
ou cUI'e inférieure.
Voye.z
Plan<.
d'
Agr;'ltltur~,
Hne
Indigot(rie.
.
Ces proportions de la trempoire fom a-peu-pres di¡–
huil • vingt piés de longueur, fur quarorze •
quio~e
de largem,
&
trois
&
demi
a
qualre piés de profondeur;
la ballerie doi! avoir uo peu plus que la moitié de la
capacité de la trempoire; quant au repoCoir, il ne con–
tic
m
au
plu~
qu'uo tiers de la ballerie, res bords élaot
beallcoup moins élevés.
A peu cie diflance de ces bac. efl un hangard ouven
de 10US cÓtés, rous lequel on expoCe
I'i"digo ,
pour le
faire Cécher
¡¡
l'abri du Coleil
&
de la pluie,
le
meuaot
pour cel effet daus des eairroos de bois , erpeces
d'au~els,
longs de
3
piés, r\!r enviran 20 pouces de large,
&
3
QU ..
~e
P,fofo¡¡d.eur .
'1
faut