5)0
IND
Jurqtr'iei la eomp.gnie d1Jloife
s'(toit
bornEe ao e,-,m–
merce de
r
[,rd~,
fans avoir clbyé en droimre celU1 de
la Ch'ne, qoi, depui, qu'il e.l eonnn, a 'OajOUfS p.lTé
pour le plus riehe de [Uus eeux
de
l'Alie .
ecuo
me–
me 'Roé. un nommé Pie,er Bllchcrs, n.lif de Bremen,
qui :lvoit Ion rems vécu daos l'
11fd~ ,
vint 3 Copenha.
gue,
&
pr¿i~ola
un phll1 pour furmer ce eornme:-cc,
&:
le reunir
3VCC
cclui de
Tranquebu.
Ses p.ropofinons
furem goa,écs,
&
S.
M .•ccorda
a
ceuI qui
'y
iOlé–
re(fcroicm deut oelrois, l'un du
10
Février ,
&
I'autre
do
I
f
Mars 1730 . On
d,dr.
la mlDiere de former les
foureriptions,
&
les aCfociés de I'.nnée préeédente eu·
rent la préférenee d' y prendre telle
p.rtqu'iI Icor pl,,;–
roit .
Le
feu [oi de D.nem3rk, alors prince royal, non–
(culement s'iméreíra daD" ce cornmerce, mais , pour Pani·
mer encore davantage,
iI
s'eu déc1ara le diredeu r . On
tint une aCfemblée gélléróle en
fa
préCenee,
&
00
Y
élut
du nombre des imérelrés, hllit fyndjc, (commiuirre)
pour avoir foin de
l'mlér~1
de la rocié,.!. Les CouCcri–
plioas s'étant bi
nrÓ'
remplies, on
Ii,
partir pour la
Chine le Prince' Royal, eommaodé par le capitaine Ton–
der
l
aujol.lrd'hui
vlce-amira.l,
&
pnur T ranquebar les
vaiRClUl
F
r~deric
[V"
&
le Lion d'or. Bien!O, apres
on e<pédia dcú. 3lUr.s va¡Cfe:¡ul pO\l' Tranquebar; Ca–
voir, la a e ne Anne·Sophie
&
13
Wendela : tons ces
vai([eaul revioren, heureuCement
a
Copenhague, excop,é
le Lioo d'or, qui échona fur les cO,es d' [clande"
Ces premiers arrangemens ay.m réulli,
&
lour re–
tour ayant Jullitié les avamages qu'on pourroit tlrer du
commerce de la Chine, le prinee royal deyeon roi fous
I.c
oom de Chré,ieu
V [,
crut devoir former une com–
pagnie plus étendue,
&
plus en ¿,at de cominuer la nl–
vigation
de
I'¡"d.
&
de l. Chine. Pour ce' effe!
S.
M.
expédia le t
2
Avril 1732, un oaroi de
40
ans
i
Ja eom–
p:l~nie ,
lui accord:J. , avec le lÍtre de
'Dmpa~r.;c ruya/~
da ¡ndes,
des préé mineHces, priviléJ!:es
&
franehires ,
&
orduona que Jes inl¿reCfés des
[¡
ciétés de I'.n !729,
17<0
&
1131 Y
feroiem admis préférabJement.
Ces anciens in,éreCf'és
&
les nouvcaus s'unirtnl,
&
convinrent d'un réglement, qui preferiroi! les opérations
de la
compa~nie.
Enf"i!" on Ilnt \lne arJemblée géné–
raJe, dans laquelle on
61tH
pom
pr~fident
Chré,ien-Louis
de Plerren, miniO,e d'é,at,
&
on I\li adjoignit q\latre
direaeur~
&
cillq
hauts-particip.nspom former l. dire.–
a ion, pDurvoir .u« beroins ,
&
veiller au maintieo,
:1
la
ftirelé
&
3UX ,".nuges de la rociélé.
C'cC! ainli que re forma en 1732 la
cnmpag>li. royal.
JanfJjfo
dtJ
[,,"da
flrit1ltaleJ
&
de l3 Chine,
C'oIHinuée
jurqu'¡¡ préCont. 1>on commeneeme", confilla en
400
aaioas , ehaclloe de 'SO éeus courans de D anemark,
pour faire le
e
uds
eooll.ntde la compagnie; enCui!e
les il1léreCfés fouenire", au pn>rata par .Ction le frais
nécelT.ires pOllr I'ach"
&
I'équipemen, des \'.ilrZ3UX
qu'on 3\'oi,
r~Colll
de me"'e en mer. Le produit du
foods COllllant fm en}ploré en partie
a
J1acquifi,ion des
ln3.ifot1s, ma..,3{iI1S
&
circtS que les ancienncs compa–
gnies avoie"', lam
i
Copenhague qu'iI Tranqucb3r, "'–
a
faire pa([er
d.nsJ'
!Id.
un fonds qui
y
re(leroi,
mu'
jours
1
pour y rorltenir les f.hriques .
fI
mcfure que le
eom:lIerce a prufpéré,
13
eompagnie 'a ajOlllé
a
r~&
bi ·
timens "
&
magañas,
ó<
a .ugmell'é
le
fonds aOJtinuel
de T ranquebar .
P.our donller .ux leacues lIne idée ju(le de I'éra, aaucJ
de celte
comp.~nie,
je
pourro;s laur m",re devam les
YC\l 1 les opér::UlOns d'année;:: en annt:c; Inais comme ce
dé!.il reroit égalemem long
&
enouyeux,
iI
fuffi..
de
¡lire qlle par le réfull.t que j'eo .i !iré,
iJ
parotr que
la
oouvel1e co",yagoie , depuis fa naiCfance en
173'
jllrqu'en 17>3 .oxclufivement, • expédi6 60 vai([eaux,
dollt
,8
pOur Tranquebar,
&.
32
pOllr la Chine. Elle
en
a
eu de retOur
43;
favoir, 19 de l'
¡',d. ,
&
~4
de
Cantan. Sepl de res \'aifleaux fe rom eotierement pero
<jus, fi>.:. .utres Ollt échoué,
&
qllalre o", été abandon–
nés. M . Jglé ces malheurs,
le
prix des aétions éloi! en
17$4, toul .Iruré
&
tou, fourni, d'on.e mille jllrqu':i
1
1600 éeus de D a1lemaTI<. Le rOllds roul.m, c'elJ·a–
dire ce que eh.que aaion a contribu6
:i
I'.ch", <'qui–
pement
&
cargJifon des
v:1.iffc3lJX
arriv6s en
J7f4,
ou
en mer, fe muOtoil par vieil1es a8ions
a
77fO écu'i 2
m ares
6
fchelings, qlli ajoalés au fonds COII1."I, qui
e(l.
d~
710
écus, d nne
85"00
';eu,
2
marcs
6
Cchelings,
pnx m'nnCeque ; le relle, ravoir,
2499
6cus
3
marcs
10
(chelin~s,
ell pOllr 1',Iruranee
&
le protir de ceux
qui veudcllt des aaions 3U prix de
11600
écus.
N ous ne fcron p..\ I'éollmération des pelits élabliC–
Cemens
&
des complo;, s que la eomp.gnic daOl>'Cc por–
fede ac1uellemenr dans
J'
¡'lt¡~;
nous dirons feulement que
1 N D
depu's peu dIe a
fOl
un fonds
i
TMloqubu ponr re–
nouveJle, le commerce du
poh'rc,
el<
bit;r uoo IOlle
a,
13
cOte de T
n.v
mcoor .
11 el1
b'en ¡ingulier ,!u'.pres
,.m
de l1I3lheurs
con–
réclltits éproavés peud1Jlt plus d'un fiec\e,
cerre.
cnm–
pagoit, ceot t,)is
culb\H~t:, dérruir~, 3n~3Ot¡r,
le (f..u·
rienne encore au milieu de l. rh,.lÍ,é du meme tr:alic
par les trois puirr.ne.s mará'mes. 1\11is on oe doit pIS
douler que la proleéli
D
conllulIc d«
mis
d
D.oe–
mark, les foins que fe ront donnts ccoI
qui
fucccffi–
vemem eo Ollt
é,é
les préfiden ; une d".aion lClmo–
me, Cage, atleouve
&
delintérerrée, UDe liberlé entie'
r., ..empte de gene dans Jes slfcmbJées géttér.les
«
annueJles,
0)1
toutes les opérations fe décidem, ne
roi~nl
les vraiti Courees de Ja Cubfillance
&
de l. prOrpérllé
de cene compa¡:nie, (upérieore
¡
ce que le imércués
oferem
lam.iss en promeme.
(D.
1·)
IN
DE,
C.
m .
(C.mnttru.)
drollue ron employée
dans l. td Olure pour le bleu,
&
qu
00
nomme aUlre–
ment
,,,di~o.
Voya.
I"DIGO "
(D.
1.)
INOE,
'ro,,!!,
d'
(Hip.
"JI.)
Les Angloj. nommen!
i"diam
"J.
ou
r'N~'
d".d"
une erpeee d'ochre d'un
be.u pourpre, tres-peCame, tres·du,e
&
COI!'paaC,
rem–
plie de parlicul.. luifames, qul colore tmtement Jes
mains, s'an.che
3
la Janltue, e(l d'un gl>\1t sullere
&
allrin~enl;
elle fait une ébullition
tr~s·vive
lorfqu'cllc
eO jeUée dan. I'eau, mmi, elle ne s'y diviCe point; elle
dllrci, dsns le feo rans changer de eoulenr . On trnove
une grande quantité de cene terre dans I',sle d'Ormus,
daus
I~
golphe pcrfi'1ue, d'ou on la Ir.nfporte dans
I'/"d.,
on I'on s'en ferr pour peindre les ma,rons . C'etl ulle
tres-bonne couleur .
Voy,.,
Mender d'Acolb,
Hifl .llnt.
du
(olJiln.
(-)
• INDE'CE:NT, adj.
(Grmn.
&
Moral• . )
<tui
e(l culltre le devoir, la biellCéance
&
I'honn~telé.
Un
des principaux e.raCteres d'lIoe belle ame, c'c(l Je (en·
timent de l.
a"lu"u.
Lorrqu'¡¡
dI
porté
~ I'ellr~me
délicateUe, l. ouance s'en répand (in· tom, fue les aaions,
rur Ie.< diCcou,s, fur les écrits, ClIr le filenee, (ur le
~e·
lIe,
fur le m3intien; eU. releve le mérile
diC!in~ué
; ell.
p.Jlie l. médiocri,é; elle
em~J1i,
la verlll; elle donoe
de
1:\
grace
a
I'ignorance.
L'i"dlu"u
produit les effeto contraires . On JI par–
donne 3UX hommes, qU3nd eJle el! accomp.gnéc d'uoe
ce' laine origioalité de earoaere, d'une gaiélé partieu–
liere
&
cynique, qui les me'
3U
delTus des
\I(.g6S:
elle
e(l in(ilpportable dans les femmes. Une belle ¡"emme
i"d/anl.
el! une erpece de mOlll!re, que je eompare–
rois volomiers • un
a~lIe.u
qui auroi, de la férod,é"
011
ne s'3t1end point • cela .
11 Y
a des étalS dollt
00
n'ore
exiger
la
dltr1u~:
l'anatoaniHc, le médecill,
1.
fa 'e-femme ront
i"dum"
Cans conrúque!lce. C'el! l.
préCence des femmes qui rend l. rpcié,é des hom,"e;
dlce"I<.
Les hommes reuls Com moins
die"",.
Les
femmos rollt moins
dut1tIO
el1u '
ellc$ qu'avcc les
hOIn~
mes.
11
n'y a prefqu'aueun vice qui lIe po:!•• quclqu'
.aion
i"d¿,mtt.
IJ
efl raro que le vicieUI eraillne de
paroítre
i"dlu,,'.
11
Ce croit trop heureux
qu.ndÍ\
JI'a
que eeue foible barri«.
a
vaincre . [1 y a une
;"dé"""
I'articuliere
&
domcfliqlle;
iJ
y en • une générsle
&
publiq1le.
00
blerre celle-ci
peuI-~tre
toutes les fois qu'
entralnd par un gQú' inconfidé!ré pour la vérité,
0 11
ne
ménage
p1S
a([e7. les .r<eurs publiques. Le luxe d'ull
citayen peu, devenir
i"dl,ml
dans los tems de c.13mi·
lé; iI De fe montre poiot Cans inruJler
¡¡
la mirer. d'uno
nation . 1I feroit
i"dlc<1l1
d~
re réjouir d'un {u
cee
s par–
tienlier au moment d'une ami.9 ion pu¡,lique. C nm,"e la
Jlu"c~
cOlJlifle dalls une 3ttention fcruRukufe
a
dt~
cir–
co(lances
lé~eres
&
m;nulieuCcs, elle
diíp~'OI'
prcElue
d.nsle lranCpor< des ¡(randes pamons. U ne mere qui
vient de pcrdre fon tils ne
s'''pper~oit
pas du dc{i)rdre
de res vétemen! . Une femme !endre
&
pam~nnée,
<¡oc
le penchant de fon creur, le trouble de fon eCpril
&
l'yvreOe de fes feos abandonne
a
I'impéluofilé des de·
firs de lh n amam ) feroir ridiculc
fi
elle fe
reffiluvcllüit
d'~'re
d"'De.,
dans lIn innam op eJle
a
oublié de COl)–
lidé'Sliolls plus importantes. Elle.1l renlrde d, ns
1''::Il
de nator.: e'ell Con imprellion qu'eJle Cui! ,
&
aui di–
rpore d'eJ,"
&
de res
mouv~mcns.
Le momem du
tr.n·
Iporl paOé, la
dlu,,«
renatera;
&
fi eJle foupire elloo·
re
t
fe5 foupirs fcrom
JlullJ.
• [N D E'C I
S,
adj.
(Gr4mm.)
qui fe prend
~u(fi
qudqllofois fubn . mivelRcn, .
00
laieTe en Philofophie .
pn
Th6ologie, beaucOllp de qlleOions
i"d/ei!" .
11 Y
a des hommes
¡lIdleiJ
[UT
lerqueh
il ne
fJlU
pa~
C\'II'I·
p,er plus que Cm des
enf.ns. lIs vnycnr
'''1
poid
é~al
a
tOllles les taiCons; les inconvénicns les plu, réds
&
les plus
I~gcrs
les frappeQ! égalelllCnt; i15 tremble!ll ,oa-
jO"'$