1 N D
trente milie lívres !lerlíng
(690
milie Iivres tomnois);
cn(i,ire ponr cambie de bien-fairs,
iI
1'.
doté de dix mil–
le livres !lerltng, de rente,
230
m ille livres toumois.
(D. ].)
( 1 )
*
INC URSION,
f.
f.
(Gram.)
emrée brurque de
troupcs enncmics dal1s une
comr~c
qu'clle. tf:lvcrfe en 11
d(!vall,nt. L'empire Romain a bcollcoup Couffe" des
in–
~"rJiQ"1
des B-dlb"es. La Pologlle e!l expo[ée aux
in–
.u!rlions
des Tart3res.
IIt'ftrfiOIt
Ce
prend encare dans un Cens un peu délOur–
ftt
du pr¿céd<nt . On dit d'un homme IClIré qu'il ,'e(l
appliqué
a
telle fe lenee, mais qu'i1 a fait de g randes
in–
Ctlrfi0t11
dans
d'au~res,
lN~
USE ,
"""'1[,,,,.,
(¡¡Ud.i",.) mon".yagf.
m~da!l
le
3ntlque
ou modcrne, qui fe trouve
rans
rcvers . ou
porte en .reux la
t~!e
qui
di
en bolfe de I'autre
e6tt,
paree que le monnoyeur
a
oublié de mettre les deux
quarrés en la frappant.
Cette faute e(l alfez eommune fur les monnoies mo_
dernes depuis Othon
&
Henri l'OiCeleur; dans les anti–
ques eonrubire" il fe reneontre quelquefois des
m~dJil
tes
incltfu,
p:lrmi les impéria1es de bron'l.c
&
d'arxcnt
.
La
cauCe en el1 Jue a la précipitatlon du monnoyellr,
qlli avant que de re!!rer une médaille qu'il venoit de
frapper, remeuoit une nc uvellc pioce de m':ral, !aquel–
le trou Vant d'une port le quarré,
&
de Pautre la mé–
dail1e préeédente, reeevoit I'impreffion de la
m~me
re–
te
d'ull
cÓté en rcHef,
&
de
l'antre
en
creIJX ;
m:tis tou–
jours plus imparfaitemcm
d' lln
c6~~
que da I'!l\ure, par–
ce que Peffort ce la médlille ' étoit beaucoup plus foible,
que eclui du quarré.
f/'oy<z
le P . Joubort,
/á(»f'
des
mldai/les. (D .
'J.)
(ND ,o\
L,
(G/og.)
rlviere de Suede; e!le
a
Ca fi'urce
~ans
les momagnes de la Nllrvege, aux confin. de ce
royaume,
&
l1:
perd apre. un Ion!: cQurs dans le golphe
de Bothnk .
(D .
'J. )
-
INDE'CHIPFRABLE, adj.
(Gram, )
qui ne peut
etre déehlffré.
V.ya:.
D ÉCH IFFRER .
(NQE,
L'(GlOg.
(lne
&
moti",,,.)
les aneiens don–
."eren! d'abord ce 110m au pays fi tué Cur le grand fleuve
Iodus en Afie;
&
~'efl
la Ceule
In"-
des anciens pro–
rement dite . lis la diviCerent en[ulte en
{"de
en-dec;:'
dt;I Ganj(e,
I"dia i"trd Oang<m,
&
en
¡"ti,
au-dela dI'
G :lIlge,
¡lidia
extra
Gal1gem"
le n'ai
g~rde
d'entrer dans le détail des peuples
&
des villes que Ptolomée
&
les autres géographes met–
tent dan. les
Inda
en-de,.
&
en-del~
du Gange . Ce
détail
rcroit
d';llltanr plus lnutile
l
qu'ils n'ell avoient
ql1'tme idée tres-eonru[e,
&
que !es eartes drelfées exa–
élclIlellt d'apreS les pofitions de PlOlomée, nOl1S mon–
treO! eclte partie du monde trcs-différ.emment de Con vé–
rilOble étar; Cellarius
a
f.itun abrégé du tout, qu'on
peut eouCurrer.
Cepend:tllt il
impone
de rClnarquer
id que
les anciens
On! quelql1efois nommé
[ndiem ,
les peuple, de l'Ethio–
pie; un Ceul vers le prollveroit .
Ultr" Garlly"",,tas
&
Indos
Frofcret
;r.tp~ril!m"
. Ce vers
di
de V i'gile, eu
p~r1ant
d' Augu(lc, ql1i ayaut
elfeétivemellt cunquis quelques villes d'Ethiopie, obli–
gea ces peuples • demander la pai, par des ambalTad<urs .
De plus, Elien met aufti de, indkns aupres
d~s
Gar:t–
mantes dans la Lybie;
&
pour tom d¡re, l' Ethiopie e(l
nomOlée
/ nd.
dans Procope.
M ais les
I
ndiens dont parle Xtnophon dans
Ca
Cy–
ropédie ne font poi
lit
les peuples de l'
Inde
propremem
dire, qui
h3 bit()ient entre J'lndus
&
le Gallge, ni les
Elhiopiens
de
Vi r~ite ,
d'/i:lien,
&
de Pr0eope;
ce
Cont
encOre
d'amres
na~ions
qu'il faut chcrcher ai1leurs.
Iv!.
Frer<! eroit que ce (ont
I~
peuples de C01c-h,'>S
&
de
¡'Ibérle .
Voyt>z
Ces raifoIls dans les
MI"f. deJ
B,II-<s-Let
tus,
'Lom<
f/
11/.
.
Puur les lndiens de Cornéliu. N épos jettés par la
temp~re
fill les eiltes de Germanie,
Ii
le fait e(l vrai,
ce ne Cerom vraitlemblablement que de. N o rvégiells ou·
des LapoR' , qui n.vigeam ou peehant
fu,
le golphe
Bothnique,furent pOl>06s par la
t.mp~te
dans
1<1
mer
Bal~
Tome
V/H.
e,}
n y
~
rrc.,.long-tema que le.\ pieu(ea fandation, des inCllr:able,¡
fubl'lfient
en ltalie: on
ne
peU{
lai
refprell
b
gloire
de
('orisine
,.'
de cene
inllitution :
iI
y
a de
ce..
mai(onl. QU
h6pit:aIl~.
a
Ro
me . ;\ N:\ple, .
a
Venire.
a
Florence.
a
Lucque••
&.
en plufieun
aUlre.
ville..
d'h:alie
l'hópÍlal des incurables
a
Florcnce
a t!é éri-
~é
en
l'-cn"~c
1
S
19" p:1r Ja piété de quelcluea boorgeois,
a~11
de
1 N D
tique,
vers
la cÓce méridionale. L enr couleur étrange–
re, la limplicité de; Germains ehcz leCquels its aborde–
rellt, I'igu" rancc oii I'on étoit ,Iors de la Géogl3phie
du N ord
&
du Levanr, purent les faire parrer pour In–
diens" On
dOllllOIt
ce
nom 3UX
étran.~crs
venus dc,,'s
r~J:lions
inconnlJcs;
&
rncme
par le llllllque de lumiercs,
lur le rappon de l'
Amérique
ave:
les
Inda ,
oc lui a–
t-on pa. donn" le no m d'
["des
oceidentalc, ?
Ce ne fijt que [ous le rer,ne
d'.'\lt~u!l "
que I'on poulfa
la
n:}vi~arioll
verso le
nord
de la Gt!rmallÍt:,
jutql1'a
la
CherConne[e d mbrique qu;
en
le
J
utland . C e fut aum ¡en–
lement
Coos
eet
emper~ur,
q ue la nav ig'l!ion d'Egypte
aux
},Jdu
COmnletl~3
2.
fe
résler;
310rs
Ga!lus
gouver–
m:ur du p:1ys , tir partir pou r les
Inles,
une
fiote
mar–
dpnde de
J
20
navires,
du
pon
de
la
Soltrir,
P.;¡tt
0pfor
1
3\ljo\lrd'hui
Cafir,
fur la mer Rouge"
Les Romains tla–
tés
p9r le profi t immellfe <'l11'ils retirt)ie.1H de
Ce
crafic,
&
affríandés
3
ces
belles
&
ríehe. marehanJi[es qui leur
revenoient pour Icur argeor
l
Cull¡vcrt"llt :lv:dcmet1t ce
né\.Toce ,
&
,'y
ruinerent. ' .....
l,.llIS
les
pCl1plcs
qni
Dile
né–
go~ié
aux
I"des,
y
001
tnajours a??oné
.te
I'or, & en
ont
rapport~
des marchandifcs.
Quoiqu'on rache alfez que ce eOlllmerec n'dl po. uou–
veau, néanmoins e'e(l un [lljet [ur léquel M . l-luet mé–
rlte d'';tre la, paree qu'iI I'a traité I"vamment
&
m e:–
t~odiquement,
foir pOllr les tems aneicm, roir pour le
moycn Age"
"
.
Dnrius f09 ans "Vant
L
C. réJllIfit 1
I"de
rous Ca do–
min:Hion, en
Al la douzlcmc préfcclure de
fon empire,
&
Y
é~ab1it
un tribul annuel de
360
ralens euboi'ques;
ce qui,
Culv~nt
la [uppuration la plus modéréc, mon–
tajr,
a
enviran
ud.
rnillion
quatre-vinge-qu;112c mi lle li–
vres
!lerlln~s.
Voil' pourquoi
A
kxandre v<ntcur de
1 ..
Greee,
&
'valrlqueur d, Darius; pOU!r.1 [a
eOllqu~re
jur–
ques
aux
lndu,
tributa!res de
ron
cnnem;" Apres les
CueeelfeulS d' .'l.lexandre les Indiens vécurent alfez
lon~tems dans la liberté
&
dans l. mollclfe qu'ini'pire la eha–
leur du cllm3[
&
la richelrc
de
I:l
lerre;
mals
nous
l1'a–
vons connu l'hilloire
&
les révolutions de l'
¡»de,
que
depuis la Meouvene qui
a
pané faeilement
DOS
\'a,[–
Ceau~
dans ce beau pay•.
Pcrron:1o n'ignore que fur la fin du xv. fiecle, les Por–
lug:l.if\
trouvt:rCllt
le chcmin des
[ndc~
orientales, p:lr ce
f:l!11CUX
<;ap des Tcmpctes, ql1'Emmanucl
roi
ce
Por ..
[ugal nomma
cap de
Bonnt-Efp¿rtlnc~;
&
ce
Hanl
ne
fllt
poin~
trompeur .
Va[eo
de Gama eut la gloire de le dou–
pl.r le prem!er en
1497,
&
d'aborder par eette nouvelle
route dans les
["des
orlelltales , au royaume de C.lieut .
Son heureux
voyrH~c
changc3 1e commerce de 1'30·
clcn monde
1
&
lt:s PorCll;4ais en
moios
de ::fO an)
l
fu–
renE les mattres
dos
riehdrcs de l'
¡"de.
T o\lt ce que la
nature produit d'utilc, de rare, de cllrienx
1
d':agréable,
fUt
porté par eux en Europe:
la
rOu!e du
T,,~c
au Gan–
ge fut ouverte; l..,isbOlllle
&
Goa flcurircnt . Par les
me–
mes mains les royaumes de Siam
&
de PorlOgal devin–
rem a\liés ; on ne parloit que de cette morveille en Eu–
rope,
&
eomment n'en cut-on
p"
parlé
¡
Mais l'"m–
bition qui anima l'indullrie des hommes
ii
chercher de
nouvenes terres
&
de nouvelles melS, dom on e[péroit
titer [aot
d'avantages, n'a
D3S
été
rnoins
fuucllc
que
l'ambJtio.n hUI1,laine
ii
ce
dirputer, ou
a
rt'Oublcr la lerre
connue "
Cependa.ntjouiifons en philoCophes du fpc.5bcle de
l'ln,de,
&
portant nos yeux fur ceue va(le colltrée de
I'orient, confidérons l'eCprit
&
le génie
des
peuple$ qui
1
'habitel,t .
Les Scienees étOient pout-etre plus anciennes dans l'
In–
de
que dans l'Egypte; le tcrrain
des
/"des
ell bien plllS
beau, ?IU$ heurcux, que le terrain voiCin du N il; le fol
qui
d'ailleu~s
y el! d'Une fertil ité bien plus var¡ée, a di!.
exciter davantage
13
euriofité
&
l'indu(lrlc . Les Grecs
y voyagerenr avant Alexandrc pour y ehereher la rcien–
<;e. C'efHiI que Py,thagore puiCa.
Con
Cyllcme de la mé'–
temp[yeoCe , e'e!l-Iit que Pilpay ,
il
Y
a pll1s de den!:
11.,Nk
ans, renfellna res le,ons de mo rale dans des fa–
bles ingéóieufes, qui deviflrellt
le IiVre d'état
d'une
par–
tie de !'-[nd'Ou(lan.
Voyez
FAltuLIST'E.
C'cll che'!; les ['ndiens qu'a éré inventé' le favant
&
profond: -,eu d'échces
~
il
e!l
a¡tégorique eomme leulS fa-
Z
'l; 'l;
bIes,
~~I~U¡i~~ 2t~~~~: ~:u~:~~m:en~e~ec~u:lI dd~u~:ur::;u~a!:2~~fIi~f;~~:
rifon " Les :lutre.
n:arion,
qui
ont
habli.
&
qui
ont
fond~
cea
(ortet d"h6pitaus
n"one
Caíl
qu'imitcr
la
Viéd:
des ltaHen,
qui
rónt
aufli foftdateun d'aatret mJ.i(onl pour
d.ive~.ft.
Q;:1!\!"ta
4e
pi~e6"
(.A.)