INC
.lfet, l'explicative en une ef'pccc de remarque inte'le–
étive mire en
parenthele
l
que I'on peut
3JoQlcr Oll
re–
trancner ;\ In prop,,'ition principale r.,ns en altérer le
fens; elle n'. done P" avee I'am<!eédent. une Ilairon lo–
gique
biC:11
néccOaire:
ma.rsla
détcrmm(ltlv~
ell une par–
tic c([cotielle du tont loglque qu'ellc conllltue avec ron
.IHéc6dem;
fi
on la retrancne, on eh.n/le le rens de la
principalc
tlll
point d'cn
3lt~rer
13 véríté; ainli il nc
fam pllS mémc la rép.rer de J'nnt6eédcllt par une vir–
~ulc
qui indiqueroit fonlTement la féparabiJil é des deuA
Idécs.
lJ
hut écrire avec la virgule,
ti
e/l rnre 'I"c le
m¿r;le [c:t/ pene
ti
/fl
'Oft¡O,
O/~
rl(11 IIr:
rluffie
!anr
pro–
tedio,,;
& rans vir¡¡llle,
il
./1
'.re
r'"
le
[mi
mlritc
r¡ujJi.D"'e d,lnJ une cOI!.r oli tout fe fnie par illtrigtu:
ce
rollt les exemples de M . I'"bbé Girard.
INCIVENTER,
1'.
n.
(Jtlrij'prud)
fignilie faire
nnitre des
incidens
J
pOl1r
cmp~cht!r
la fin d'unc'
COlHe–
(lation.
Voyn
l ~cJJ)E~T.
(A)
I N
e
I N E' R .\ T I
o
N,
r.
f. (
Chimie.)
I'aéb"n
de rdduire en cendres.
I/o)"z
CnlDRE
(5
CALel–
NAT IOS.
INCISA,
(G/o;;.)
pelite ville d'ltolie, au duché de
M onfcrrar, dans le territoirc d'Acqai , fur la rivicrc de
Belbo.
INCIS IF, IVE, adj.
(1I,,.¡om.)
re dit de qucJques
dcms
~
de fi x mufcles,
&
de cert.ins lrOUS qtli 001 rol'–
pore a ces dcms
Les dems
¡",i/ivo,
que d'3utrcs
l10mmcnt
ricufe¡
parce qu'elles fe déwuvr<1It qualld on rit,
10m
all
nom–
he de huit , <¡Ujtre ;\ ch:tqne michoire , litnées ;, la por–
tie antéricurc
&
au milieu des nutres.
J/O)'~~
1JOI
PI.anal.
Elles font plus counes
&
plus tranchnlllés que les
~utre"
&
elles
[om
plalllées dnns leur, alvé"ks par de,
raciucs limpIes qui fe rcrrnincnt en
point~~ ;
c'efl e.: qui
R1It
qu'ellcs lombem aifémellt, fur'lOut celles d'cn-nallt.
On les 3ppcllt:
in~iJj7JeJ,
paree qu'dlt's tranchent
1
qu'
elles coupellt& qu'elles ineirenl les viandcs
.I 'oye~
D n n.
L e grand
i."ij/f
vicm du rebord inférieur de la folre
orbitaire, pafle le long de, ailes du ne·/. Oll ql1clques–
lInes de re' fibres re terminent,
&
s'infere • I'orbiculaire
au-ddrus des dl.lltS
ill,iljv~J.
L e pedt
in"jif
de la lévre fupérieure s'attaehe nu–
deffits des dcllCs
;n,ijivt'l,
&
fe tennine en partie
a
I'nr–
bicuJaire
1
&
cn.'portie
3UX 3iles
du nel..
Le pelit
inciJif
de
la
lévre inféneure s'att.che au-def–
rous des denlS
itJcifi'V<J,
&
fe tcro,in.
¡,
13 pe.u du
menton enlre les deux portions obJiqucs du quarr.! .
L e
tr.lUin,
ifif
ou gull.ltif, ou palatif amérieur, en
rorifiee du caual filU é
a
la partie
poa~rie",e
des deux
prcmicrcs dents
IHeljiUeI
:lOt~riCl1re);
iI
eCl pcrcé de b:ls
ell-hfilH
&
forme une
~rpecc
d'v romain
1
c'eli-a~dirc
qu'il a dcux
trOUS pUf
cn-hult, qui
ro.:
term!!It;>nc en-bas
dan, un (tul. Ce canal
di
fotmé par les os maxlllai–
res.
I/oyez
MAXILLAIRE .
INCISIF, adj.
('Íhlrap,ueitl'u,)
c'efl un nom généri·
que que les HumoriHcs donncnt 3 certnins
rcmedc~
l..Ju'
ils eroiem propré
¡,
divifer, brifer , a"énller les humeulS
épaitre , vilqueules, tenaces ,
(5c . l/oJez
ATUNUAN r
(5
VICE DES HU"EUR
, al'
mot
H UMEURS,
(M/dce. )
IN C IS ION,
r.
f.
Urm, de
Chimr.~ie,
qtli expr;me
génériquemellt une opérauon par laquelle on di vire .vee
un itlllrument trancnalH la cominuit.! de partics. On
fail des
incifiol1!
pour évacucr le pus comcnu dans un
déplit pllrulellt,
'lJoyez
A n c E'S . Pour aggrandir les
plaies, eXlirper les ealJofi,és des ulceres
&
oc,
fillules,
'lJoyez
PLA IES , ULCERE , FISTULES. Pour cxtraire
les corps
écr3ngc:rs,
ou répmés tcls,
'llo\,el.
e
E's A–
R t ENNE, LITH OTOMIE, H AlIT APPAIIE I 1,,·
Puur
rClraucht!r
quclquc
mcmbrc,
'Voyez.
A'1PUTA'T'ION.
Pour
r~parcr
ce
qtli
di uni contre
I'ordrc de
la naturc,
'Voye:t.
IMPERI' ORATlON. Pour réduirc des parties '1m
fom hor.. de Ieur place,
'lJo)'ez
RI: OllCTION.
L es
incifiv"J
dilterent par lour grandeur, par l<tIr li–
tuotion, par la nature des p.rties qu'on divire,
&
par la
direébon dos
mcijiollJ;
a
oc dl'rtIier égard les II nes follt
longitudinales, les 3UlreS "bliqu s, les autrel
Ir.nf"errn–
les; il yen a de ci,culir<s, de cruciales , de "iangulai–
res , en
V,
en
-T,
&e.
L e puint erTentie\ dan< l'Oll\'erture d.s abfces, ea de
procurer autam q,,'i1
el1
p"mble IIlle irTue, par
l.qm·lle
les matiere pu;([ellt s'éeoulcr racilemem
&
complelte–
mem. Le pl1S qui croupit dl'viellt plus nl1ifib!e dans un
ubCces, lorfquc par
l'ouvcrrllrc
J'air
y
a
:'teces, ql1'au–
parav.nt.Si la lituQuon de l nbfces ne permet pas de
l'uo\"rir de fa¡;on que les maticres PllilTem
s'~colller
par
leur propre pente,
iJ
Y a des cas ou 1'011 rl1pplée :\ ce
détant par une contre·nuvenure . Ponr la faire, on re–
tient d'un panfemem
a
I'lutre la matiere dans le foyer
1 N
e
de I'"brces, .u moyen d'un tamponnement métnndique,
& d'un bandage lél/eremen! compremf; la f\Jtau1tion
pem .Iors indique< l endrolt ou le pus fe préfen!e le phls
fuperhciellemellt. Quand I'endroit on I'on doit faire la
cOll[re-ouvenure répood rar une
Ii~ne
droite
a
l. pre–
nliere
Í1"i/ion,
on pcut an m yen
d'une Conde 3 bouwu
foulever les tégumcns ,
&
pénétrer dans le foyer fur.
I'extremité de certe fonde. La Colltre-ouvenure peut
aU lli fe f.ire de
dd.nsen-denors , avee no troeart par–
tieulier defliné
a
ceUe opératioo;
voy,:t.
CONT RE-OU–
VER TURE . En
g~l\éral
les colltre' ouvenures ne peu–
vem filffire que lolqu'elles fom faites dans les endroits
mtmes uu le pus féj ourne,
&
ou la peme I'eotrain. le
plus . Si la contre'lIuverture ne pouvoit pas etre a(fez
étendue, ou qu'elle ne répondit pas immédiltemem au
foyer de I'abfees , elle oc laiUeroit pas que de pouvoir
~{rc
utile en ccrtains
CJS , 3U
moyen d'un
[tt.OIl,
'lJDye~
SE TO>!. La comprcmon, le bandage expulfif,
&
les
injea ...ns, peuvent remplir les vües du chirurgien ,
&
opérer cfficacemcnt I'év.euation du pus, la détenfioll
des paroi. du foyer
&
leur récollemem, fans avoir re–
eours
a
la colltre-ou verture . On doit ménager les
in–
ÚjibNf
le plu' qu'i1 ell poffible,
&
ne fe détermincr
a
les pr:\liqucr que dans le beroin démontré .
La quellion que I'ncadémle royale de
Chirnrgi~
pro–
pofa en
173.
poor le premier prix,
a
la riaiLTJnce de
cene compagnie, demaudoit,
poltrt¡Jtoi u rtail1tJ IlIi1IeUrs
do;'vel1t
h,.~ ~xtirpées,
&
tP
autreJ
fimplemene
OIl'lJertes ;
danJ ¡'une
:5
rON!r .:
de
~n
0f/racIOllJ quels fone les
~as
uú le
CflIlt(re
el'l
pr!.rér~bJe
al
in/lrumcne
tranchmzt ,
f!I
les raif."J d, prlflrmc<.
Le mémoire qui • été cou–
ronnt efl imprimé
¡¡
la tete du premier tome dn reeueil
des pieces qui out concouru pour le prix de l'aeadémi ;
cet ouv rage eOlllient des préceples exeellens fur la do–
arine des
i",ifiom ,
&
doO[ 1OlJ[ chirurgien doit ttre
iollruit .
L 'e\tc38ion des corps
écrangcrs
&
l'oovcrture des
ab:c"s profonds , domandent une wande connoljl'ance e
l' AUltomie, paree que les cas qUl exi,;cnt ces opératioos
ét.ntflljets
a
une infinité de variat',ms , il ne peut
y
avoir anc,'oe méthode fixée par les préceples pOllr la .
diverr,té de chaque css. C'efl " la prudeuee
&
au fa–
voir
3
guider de concert la main dll chirurgien; ce fone
ft.:s lumiercs qui conduironr I'íll(lrument avcc la fcrmeté
&
la précili n néee([aire pour ne f.1ire qoe ce qu'iI
f.ut,
&
incirer
3
propos
&
avec connoi([ance de caufe les
pan;es qll'il ell importam de ne pas rerpetler .
IJ
Y a peu d'opératiuns qlli n'exigent des
¡lIcifioll!;
pour lerquelJes il
y
a des regles paniclllieres.
L es inHommati liS
&
les gonRemens confidérables qui
mell3.Ccnc un
membre de
gangrene, ne viennenr
rouvent
que de i'étr.ngkmem e.ulé par quelques 6 bres aponé–
"rotiques, d
HU
la reaion feroit ce(fer touS les accidens .
Vo)'<~
GANGRENE.
L es
illcijiom
qll'on fait filperficiellemem pour procu–
re< le dégorgemem des parties c:edémateufes fe nom–
mellt
mO.Jt(b~tllru.'
fi
elles
pénétr\licnt
dans le
carps
grllifl~ux
1
telles qu'on en
faie
daos les
en~or~emens
fan–
guil1s qlli meOilcent de ruffoquer le PIincipe vital dans
la gangrene, s'appelleot
fcarificaúoIIJ;
enfin, 011 donne
le nom
de tailladu
aUI
in<ijion!
profondes qui
p~ne
tren! <¡uelquefois jufqu" I'os dans le fphacele.
l/oJu ..
ces mol!.
(2")
INCISION, INsÉRE R, INCISE R,
C]ardill.}
en l'.rt
d'emer , de grcffer.
VO)'n
GIIEFFE.
INC LINA hON ,
f.
f.
en terrne de
P byfirlle,
fe dit
de la lituation 11111tllelle de
de~~
ligues ou ae deuI plans
I'un par rapport :\ I'a\llre, en for te qu'ils formen!
atl
point de leur coneours un
an~le
aigu ou obtlls.
•
L'i71c1il/aifon
d' un. Iigne diOite
a
un phn el1 I'angle
aigu que ceue Iigl1e droile fait aveCune autre Iigne droi–
te tirée da", ce plan par le point on
iJ
fe trouoe
coup~
par la Iigne inclinée,
&
par le poiO[ ou il fe trouve aufli
coupé par une p.erpcl1diculaire tiré:c de qnelque poine que
ce foit de la
li~ne
inclinée .
Voyez.
LI GNE.
Quelques auteulS
d'Opti~ue
.ppellem
a",,le d'inclinai–
Jon
ce que les nutres appellent
a"gle d'inciJC/1cc ,
voyez
INctD'ENCE; mais 1'1If.1ge le plus commun ea d'appeller
a",~le
d'inclmai{on (fig.
16.
Opti'l.)
le; angles
A B.D.
C B
G, formés par
les
rayons
A B,
Be,
&
la hu–
face
DE .
L'incfi".i[o1J
de I'.xc de la terre efl le complément
de I'angle que cet axe fait avee le plan de I'écliptique ,
ou I'angle eompris entre le plan de
I'é~uateur
/le
celui
de I'écliptique, qui e(l d'environ
23
deg.
-+ .
L'incti/JiJif.n
d'une planete
i\
J'écliptiquc efl I'anglc
compris entre l'éc\iptique
/le
I~
¡¡eu d.e la planete daos
fen