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1 N

e

Supporons un ulcere large

&

protoDd • la partic an–

léricurc de la e"i/fe, avee déperdilion

de

la (abllanee

de, muCcles,

&

daos leque! I'os foit déeonvert.

11

re–

llera Ulle 6Rule,

(j

I'os n'en préalablemeDt reeoovert de

ehairs vives

&

vermeilles, Cufcepribles de eonfolidalion

(emblable

i

eelle qui Ce fail aUI parties molles. Mais r.

I'olcere de I'os en moodi6é

&

bitn détergé, ainfi que

les parois de la folmion de eontinuiré des parries molles,

Ja

cure Ce fera

promprem.ot,

&

s'

aehever. Colidement

par une

b~.>nne

cicatrice.

00

remarque daos le

progrcs

de

la

cUre une dépreffion des pan..s molles qui Ce fora

(ucceffi vClnem de la circonférence

vers

le centre . La

peau s'enfonee.. inCen(jblement des deu. eÓlés, en s'ap–

proehanr du centre de la divil;on. LorCque les

té~umcos

fe (eront avaneés aurant qu'¡¡ leur

",1<'

élé p'lffible, re-

131ivement

i

la dépreffion des parries CubJaeentes qui for–

menr le, parois de la phk, la cicatrice eommencera

i

fi:

former; elle s'avancer. jufqu" ce qu' elle foít entie–

remeDl eollée immédillement .. I'os,

&

Ce eonfonde avee

lui . S'i1

y

avoit une Cubnane. qui repardt

&

reprodui–

s1t la fubOance détruit. , il De reOeroit pas un creUI

&

un vuide proportionné

a

la déperdirion de la Cubnance

de la partie;

&

la pellicule qui forme la cicatrice oe Ce–

roit pas immédiatement .dhúente

a

I'os auquel elle rieOl

líou de périone . Dans la plak qui reOa apres I'amputa–

,ion d'u"e m.mmelle eaoeéreoCe,

(j

I'on a élé obligé

pour I'exlirpalíon du mal, de déeouvrir par une di(feaioo

exaae une portion du muCcle grand pedoral,

&

ml!me

de I'entamer eo quelques points, eomme cela arrive quel–

quefois, la cicatrice Cera. infimement adhérente

&

con–

fondue avec la rubnanae du murcle

d.os

les endro:rs

qui 2uront été ent3més, ou cnticrcmt:m privés du riífu

eellulaire . Ces fairs ne prouvenr pas la rép'''Iioo de la

fubllanee délruire ,

&

ils COOl iocoOleOables .

M .

Van Swieren dans fes commelllaires Cur

I'apbo–

r¡¡n,.

I

r8

de Boerhaave, dil por.rivemenr que l:l marie–

re vive

&

vermcillc qd remplil

la

cavilé des plaies

J

&

qui

en fai r

l';,,,ar'Jat;on,

o'eO pas de la chair

muL<!u–

leufe, quoiqu' on lui donne le 110m de marierc charoue;

que c'eU une nouvelle CubO.nee qui eroit dans les

p;~ies

par un

travail

merveilleux

de

lil

nature,

m;rahi/i nat.u–

r~

areifiúo.

11

admire la Cage(fe ínfinie du eréateur dans

la prélendue générarlon de celte fubOanee reproduétive;

&

en pJtlanf

~e

la eonColidation,

iI

n'oubli:l pas de dire

qu'apres I'eltirpation des tQmeurs confidérables, relles

que fo", 1.. mammelles, la cic.trice ell enfoncée,

jm–

lTlobile,

&

adhérente aux parties Cubjacentes . On

voit

dans l'expoCé de I'illunre .ureur qlle je cite, le flambeau

de l'elpérienee qui éelaire une des faces de I'objet, pen–

dant que I'autre relle eouverte du voile de la préven–

tion.

11

en fadle de le lever .

11 Y

a des obrervalions

fans nombre qui prouvent la non-régénération; je vail

en preodre une qui mérite une eoo(jMratioll particuli«" .

Les plaies fail" pour I'inoeulation de la perire vérole

paroi(fe", fetlnées le troifieme

&

le quatrieme jour, mais

le cinquieme la plaie fnrme une ligne blanchhre, cnvi–

ronnée d'one petite rougeur. D es le /ixieme jLlm les

plaies s

'ouvr.nt

, leurs

bo.ds

devlennenr blancs, durs

&

élevés, avec une rougeur inflammaroire ou érélipéla–

teufe, plus ou moíos étendue dans la cireonfércllee.

A

merure que la maladie fait du progres, les levres de la

plaie s'éc. rtent davanrage, l'inflammation

&

la Cuppura–

tion avancent d'un pas égal avec l'il1H!lmmation

&

la

fuppuralion des puOulos ; de forte que ces petJtcs plaies

qlli

n'étoient

dans

kur origine qu'une

lignc: filr

la peau,

femblable

a

uue

égratignure, forment enfuite des

ulce–

res péoétraos

d.ns

le eorps

grai(feu~,

&

quelquefois lar–

ges d' uo demi - pouee. Voi'" done une plaie r.

lé~ere

qu'elle en mérite

a

peine le nom; une r.mple ég"Iigou–

re, qui par

I~engorge'ment

des

parries circonvollines, fe

montre fous les appareoees d'une

pl.ie

large

&

profon–

de, qui fomnil une CuppuratiQn abondame. Pour I;onro–

Iider eeue

plai~,

iL

De

fall! pas que des chairs fe

ré~é­

nerent

&

rempli(fenl

le

vuide qu'on

apper~oit;

I'affaifre–

meO! des p.rois, par le

dé~or!lemenr

de la ülppuratioo,

rapproehera les lev res de eeUe ploie de f,m fond; t0m

(e rt!rablir dam l'ordre nalurel, la 16;«e ég"Iignure fe

delreehe,

¡\

peine eo reOe-t-il uo veltige .

UD :lureur moderne a admis deux Cortes de Cuppura–

tion dans les plaies; une Cuppural;DO primitive

&

abo,, ·

dante qui opere le dégagement de la partie ,

&

un affair–

femem m. nifeRc : il I'a appellée

fuppura,ion prlparan'<,

pour la dininguer de eeue Cuppur:ltioo louable qui n'en

plus

que I'exerétion du fue nourrieicr

des parties

divi–

f~es;

il appelle eeue Cuppmation fccoodaire

f llppuration

1;lglnlr..ne<,

plree que c'en quand elle a lieu qu'on

eroil voir les bour,geons d'une nouvelle ehair Ce déve–

lopper pour remplir le vuide que I'affai(fcment Celll fair

70"" VIl!.

1 N

e

diCoaroitre . C ar ce n' en jomais le rond de.; plai. s qui

s'étcvr,:

au niveall

de la

furface;

il

en: lnanifeCle que

~e

COOl les bords qui s'affaifrenr

&:

Ce déprimen!,

&

qui

eontinnent

dJ,

le faire

:1

merure que

la

Cuppuralion ope–

re

le

dégorgemenr des vai(feaux qoi s'ouvrem dlns la

cavilé de la plaie . C'efl par I'.ffai(femenr

&

la dépref–

fion d<s folides qu'une légere ¡¡nuue de Cue nOl1rricier

conColide les ori6ees de ces Y3I[reaux de la cireonféren–

ce au

cemre

1

fllcccffi

vement de

proche

en

proche . Sup–

porons

un

innam

qu-: cc::t

affliíTement

ce(fe

de

cOl1einuc:r )

ruppocoos qu'i1 re faa¡, une régélléralion de ehairs, ce

Ceroil le plus Ilrand obllad e

a

la eicarriC.tion . C es ehl irs

en croi(f. nt dans le fond do la plaie , f<roien! bailler (on

ouvr.:rture,

&

en

augmemeroiem I(s

dimenfions.

J :ln13i~

I'extenrion des

v!liffea:J I qu'on

dunnc

pour )'agC:llt

de I:!..

reproduaion des ehairs,

ne

menera

:lU

reIT"erremen

qui

ell de I',,/fenee de

la

cicatrice, puiCque Cans ce reJleree–

ment

iI

e!l de toure impo fli bililé qu'il Ce fufTe une e,lO–

Colidarion. Non, vo yoos rous les JOurs que par I'ulage

iodiCn.. des remedes relachans

&

haileu. d1ns les pla;.. ,

le

ti{fu

des

chl1irs s'amollit,

&

qu'dks

dcvic;)nulH

p3lcs

&

fongueuCes; il

f.lU

t les aff.ilrer par

de

remed. def–

lil'a!ifs; on panCe a yee de la eharpic

Ceeh~,

rOIl

I'cm

iI

faur avoir reconrs

:l

de~

canltiqucs tels que

1.1 pkr rc

in–

fcrl1ale

pour doouer

:l.UX

chl1irs

engorgées 11 (!onlifiCl1ce

n~ceaaire,

&

les metlre dans I'état

d~

déprefTion qui

permet la eooColid. lion.

11

en ecrtain que

la

cicorriee

n'avaoeera poiO!

(j

la déprefTion ell i",errompue . Q ue

[croir-"e

(j

les chairs aUllmentoient

&

re reproduiroiellr?

Les CUJers bien eonOirués qui fur la fin

<le

la gU¿ rifLlII

d' une plale avee déperdilion de ClIbn.nec, fe I'vrent

i

leur =lppétit,

&

prcnnellt

une

nourriturc

no;> 3bondame

1

rer:lrdcm pIr

CCHe

:lugmcOlation

de

rucs

nonrrjcit:'rs

1

1:1

fo rm:itioD de la cicatrice . La pl:tie fe r'ouvrc nleme

quelqucfois par le gonflemem des eh.i" qui rompl

un~

cicatrice !cndre

&

m~1 'ffermí~,

par ce qu'i1 dérruÍ! m1-

Ilitc fil=ment

I

ou

vroge de

1!1

déprcffiun .

iI Y

1

des cas ou la grande o]aigreur

en

un obOaeie

ii

la r':union des parties

di viC~es;

cenx qui fom da:lS

ccr

~tlt

doivent

~{rc

uourri ..

avec

des

:1litnCOS

d'ullc

f:l–

elle digeflion, qui refournilr"nr la ma(fo du

r.1I1g

de liles

nOllrriciers .

Mais

dans

ce

c3s-H

mCI11~

011

do·t dill:n–

guer

le

rér.blilrement de I'cmboopoinr

n~celraire

ju rqn'l

un cerrain dég.

é,

d'.vee la

prolon~>tioll

végélalivc de,

v.iire.ux

qni opéroit la

régénér~tion

d'nne nouvellc rub–

R,"ee. Comme l.

r~ullion

ne pem jamais Ce I.ire ql1e

par l'affaifIement

des

parties

1

c'en

lme

r:lir\ln

ponr

qu

'en

n'eo doive pas auendre dans les fUJels exrénués:

iI

f'luI

done leur dooner un degré d'embonpoinl qui pui/fe per–

meme aux parties le

m~eaniCme

¡aos leque! la

r~union

o'aurpit jamais

lieu .

Le fa't de pratique qul

m'3rr~tc

le

fur I'idée de

la

régénérarion

1

c'eO: la

rélln

i

oll d'une plaie

:1

la

rete ,

avee perle de 16guinens qui I.i(fent une a(fez grande

portion

du

crane

-3

découvert . 011 voir

dans

ce cos les

chairs qui bourgeonnent

de

tome lacirconférence

des:

légumeos,

&

qui gagnent iofeQ"blemenr fur Ulle Curfa–

ce eoovexc qni ne Ce déprimc pllim. Mais j'.i bien-re"

déeonvert I'erreur de mes fens. L es bourgeons eharnus

ne croirrcot pas fur la

furface

de

)'os;

C'f!lt

Pexfoli::uion

de Ca lame

cxt~rieure,

(j

minee qu'oll voudra la Cuppt>–

rer, qui

d~eouvre

la rubllanee vafeuleuCe par Iaquellc

I'os en organiCé

&,

au nOlnbre des parties vivames. Ce

rére.q Ce luméfie un pen paree qu' il n'eJl plu. ca nten

u

par la lame o(fe\l(fe dont

iI

é¡oit reeouvert avanl

1'.<–

f,)liar,on de eetle fa me. Cene tl,méfuétion eO légerc

&

Cuperficielle,

&

n'eR q,i'aecidenrdle

&

pa/f.gere;

ca<

la

cicatrice qui fe forme de la circonfércllce

3U

oemrc

1

oe

Ce fail réellemeO! que par I'affairrcment

&

la eongluri–

nalioo Cueeellive de ces bOttrlleons vafeoleux luméfiés.

S'ils

De

s'affaiffo ient

poim,

1:1

cicatrice

n'~v:lncero¡[

pas

~

iI

ell eertaip qu'ils fe dépriment,

&

q,\e la cicatrice bien

faite oft [Qujonrs plus bofTe que le niveau des eh"irs .

L"

cie:urice d311S le cas puré, recouvre I'os immédiatemcllt,

&

Y

a

de

tres-fortes

:\.:fhérences

1

fans

3ucune

partie io–

lerIlH5diajr~;

od a ne peur

c!tre

:\utremem

1

puifque cene

cicatrice

n'eft

clJe· m~nH:

que; I'obturadon

des vai(feaox '

d6couvercs

par

Itexfohation

1

&

done

les

exuém irés qui

produ;foient le pus , CLlnl ferf!lés par une goulte de Cue

nonrricier éparfTi. En dépofal1l wure préoeeupation &

en cOllfullanr 1<;5 faics avee \\ne rai(on éclairte, on c'on–

noltra bien-,,"r que dans l.

r~union

des pl.ies, l' .dée de

Icor

i"tarltalion

n'eU pas fou lenable.

(r)

INCASS¡\N,

(C!Y.f,. )

perile eontrée d'Afr(que fur

la c(¡Ie d'or; les Brandebourgeois

y

0111

formé quehl ucS

habil.tions , mais qui ne feront pas vrailrem.blablemeot

de durée .

( D .

1.)

X

I X

1.

INC -